vendredi 9 septembre 2022

Mort d’Élisabeth II : la classe politique salue une « amie de la France »



Depuis l’annonce de la mort de la reine d’Élisabeth II, ce 8 septembre, les hommages affluent du monde entier. En France, la classe politique, de la droite jusqu’à La France insoumise, partage son émoi et s’incline avec respect devant les 70 ans de règne d’une souveraine hors du commun.

La France en berne

« La reine Élisabeth II vient de s’éteindre. Une ère élisabéthaine s’achève. » Peu après l’annonce du décès de la souveraine britannique, Emmanuel Macron salue la mémoire « d’une amie de la France ». Dans un communiqué publié quelques heures plus tard, le chef de l’État rend une nouvelle fois hommage à « celle qui aura marqué l’histoire de son pays, de notre continent et de son siècle ». À l’instar du président de la République, beaucoup la pensaient éternelle. « Elle incarnait un peuple, un territoire, […] une stabilité aussi : à travers les fluctuations et les remous de la politique, une permanence au parfum d’éternité », écrit-il. Mais à l’âge de 96 ans, la souveraine « qui côtoya les géants du XXe siècle sur les chemins de l’Histoire s’en est allée les rejoindre », conclut Emmanuel Macron. En signe de recueillement, le drapeau britannique a été placé sur le perron de l’Élysée et tous les drapeaux seront en berne, ce 9 septembre.

Nicolas Sarkozy, invité de la reine Élisabeth au château de Windsor en 2008, a également tenu à saluer celle qui « était une figure familière, l'une des plus attachantes et des plus respectées ». Soulignant l’humour « si délicieusement britannique » de la souveraine, il rappelle que « par son intelligence, son courage et sa simplicité, elle incarnait le meilleur des valeurs de la monarchie britannique ». François Hollande, pour sa part, décrit « une personnalité exceptionnelle […] grande et respectée amie de la France ».

De droite comme de gauche, les éloges unanimes

Au-delà des chefs d’État, c’est toute la classe politique française qui rend un dernier hommage à la reine Élisabeth II. À droite, les élus s’inclinent devant celle qui venait de célébrer son jubilé de platine et qui incarnait la stabilité et l’ d’une nation. « Son souci du temps long, son patriotisme, son respect des traditions et de l'identité britannique sont un modèle », pour Éric Zemmour. Marine Le Pen, de son côté, adresse ses « plus affectueuses pensées » au peuple britannique après la mort de « l’une des figures les plus emblématiques et les plus aimées de l’histoire de son pays et de notre continent ». Chez les Républicains, François-Xavier Bellamy se dit profondément reconnaissant envers la souveraine. « À travers les épreuves comme les victoires, la reine Élisabeth II aura témoigné, avec la même force morale, de cette exigence essentielle : un peuple ne vit que de ce qu’il reçoit et transmet », souligne le philosophe sur son compte Twitter. Au Parti socialiste, Jack Lang, qui a eu l’honneur de rencontrer la souveraine britannique en 1992, brosse le portrait d’une « reine de légende »« C’était une femme qui forçait le respect », écrit l’ancien ministre de l’Éducation nationale et de la Culture. Et d’ajouter : « Reine courage et exigeante, elle s’imposait en modèle pour des millions de personnes. Désormais, elle devient un mythe universel. »

Plus étonnant, chez les Insoumis, si certains élus farouchement hostiles à la monarchie préfèrent garder le silence, d’autres tiennent à saluer avec élégance le règne d’Élisabeth II. Alexis Corbière, député de La France insoumise, écrit ainsi : « Comme beaucoup de mes compatriotes qui aiment la République, je reste à bonne distance des commentaires béats sur la monarchie. Mais elle a connu Churchill, de Gaulle, Kennedy etc., comme après un livre d'histoire qui se ferme, on se dit : quelle vie ! »


Son acolyte, Raquel Garrido, souligne, pour sa part, « son remarquable sens du devoir et son amour patriotique ». Du côté des écologistes, Sandrine Rousseau reconnaît que « Élisabeth II a marqué notre époque ». L’élue féministe ajoute : « Sans être monarchiste, je suis respectueuse du talent et du sens politique. Elle en a eu beaucoup. »

Tous partagent le même sentiment : avec le décès de la reine Élisabeth II, une page d’Histoire se tourne.

Par Clémence de Longraye le 9 septembre 2022

Boulevard Voltaire

jeudi 8 septembre 2022

"Le prix de la liberté s'est transformé en une timbale de pognon pour Vladimir !" Nicolas Vidal sur Radio Courtoisie (Ligne Droite) le 8 septembre 2022

 

Pleurer avec Sandrine ou rire avec Sardine, il faut choisir



Dans les remous de l’affaire Denis Baupin, après avoir beaucoup pleuré sur tous les plateaux télé, Sandrine Rousseau, militante et responsable au sein d’EELV, quitte le parti en 2017. Elle semble alors résignée à vivre dans l’anonymat, loin de ses ex-collègues, à l’abri du virilisme, de la masculinité toxique, des méchants qui possèdent une voiture diesel et des salauds qui mangent des entrecôtes. Mais, après trois années d’intenses réflexions et de prometteuses expérimentations déconstructives sur son mari, Sandrine Rousseau reprend sa carte à EELV, se présente à la primaire des Verts et est battue de très peu par Yannick Jadot.

Le Surmoi de Dame Rousseau

Requinquée par cette simili-victoire, elle décide alors de faire sauter les faibles contreforts d’un surmoi déjà très entamé. Ses dernières vacances ont été consacrées au déblayage des quelques gravats qui traînaient encore sur ce chantier de démolition psychique. La rentrée politique de Dame Rousseau démarre par conséquent sur les chapeaux de roue et de la manière la plus foutraque et la plus consternante : un livre maigrelet et répétitif pour accuser les hommes et l’Occident de tous les maux, une réflexion azimutée sur le barbecue qui serait un « symbole de virilité », la dénonciation d’un compte parodique sur Twitter qui serait piloté par « l’extrême-droite » pour la « cyber-harceler », des propositions d’encadrement sévère de la caricature et de l’humour qui ne serviraient qu’à « maintenir la hiérarchie sociale, parce que cette hiérarchie sociale, elle est importante pour réaliser le profit et la croissance. » Visiblement, il n’y pas que le couvercle du surmoi qui est parti à la benne.

Sandrine Rousseau peut compter sur des soutiens de poids, presque aussi risibles qu’elle. Clémentine Autain la suit de près dans cette quête d’un monde débarrassé d’à peu près tout ce qui peut le rendre plus chaleureux et humain. Les hommes mangent plus de viande que les femmes et « les personnes qui décident de devenir végétariennes sont majoritairement des femmes » ? Un seul moyen, d’après elle, pour rectifier le tir et « aller vers l’égalité » : « il faut s’attaquer au virilisme ». 

De son côté, le topinambourin Julien Bayou, après avoir proposé d’interdire les piscines et les jets privés, dénonce « une approche genrée des comportements alimentaires ». Quant au brocolique Aymeric Caron, il continue de crier haro sur ceux qu’il appelle « les viandales », de préconiser la baisse drastique, voire l’arrêt total de la production de viande en s’appuyant sur le rapport du GIEC, le petit livre rouge des Verts, et se réjouit de la décision du cucurbitacesque maire de Grenoble de ne plus servir que des menus végétariens dans les écoles primaires de sa ville et de la viande ou du poisson uniquement à la demande expresse des parents d’élèves. Enfin, le journal Libération décrit l’enfer viriliste de « l’Homme (sicdevant son barbecue, remuant une saucisse comme s’il s’agissait du saint Graal, […] déposant triomphalement son entrecôte saignante sur la table familiale avec la satisfaction du devoir accompli ». On voit par-là que l’abus de légumineux peut provoquer de sérieux effets indésirables : somnolence intellectuelle, désorientation, vomissements graphomaniaques, vertiges, éréthisme cérébral, convulsions linguistiques, excitation nerveuse, prurit neuronal, nausées, etc.

Faut-il arrêter de se moquer de Sandrine Rousseau ?

Aussi brutale puisse-t-elle paraître, une question doit quand même être posée : Sandrine Rousseau est-elle bête ou feint-elle la bêtise ? Après tout, Mme Rousseau a peut-être décidé de faire semblant d’être bête afin de se permettre des outrances attirant forcément les  projecteurs médiatiques. Le résultat n’est pas mauvais. Mais les déclarations loufoques et les tweets délirants se succèdent et nous devons nous résigner à envisager la moins bienveillante de ces deux options. Mme Rousseau n’est d’ailleurs pas la seule, parmi les représentants de la Nupes, à montrer les signes d’une apathie intellectuelle que les spécialistes de la chose disent parfois confondre avec la crétinerie, et une absence d’humour que seul un manque d’intelligence explique, disent les mêmes experts.

Nous nous vengeons de cette bêtise, réelle ou feinte, en nous moquant et de la personne et de l’idéologie politique que cette dernière promeut si lourdement. Le rire devient alors un moyen de défense, une arme facétieuse remplaçant efficacement le trop brutal et pourtant mérité coup de pied aux fesses. Grâce à Bergson nous pouvons dire que le rire que provoque Mme Rousseau est « avant tout, une correction. Fait pour humilier, il doit donner à la personne qui en est l’objet une impression pénible (1) ». Oui, l’objet du rire peut se sentir humilié ; surtout s’il manque d’humour. Cherchant alors maladroitement à dénoncer un trait d’esprit dont il est la cible, il se prend les pieds dans son esprit de sérieux et finit, ridicule, sous une nouvelle risée : « Celui qui ne sait point recourir à propos à la plaisanterie, et qui manque de souplesse dans l’esprit, se trouve très souvent placé entre la nécessité d’être faux ou d’être pédant.[…] C’est la plaisanterie qui doit faire justice de tous les travers des hommes et de la société. C’est par elle qu’on évite de se compromettre. C’est elle qui atteste notre supériorité sur les choses et les personnes dont nous nous moquons, sans que les personnes puissent s’en offenser, à moins qu’elles ne manquent de gaieté ou de mœurs (2) ».

Une représentante des offensés professionnels

Dans un monde imparfait et qui le restera, au milieu des catastrophes qui ont eu lieu et de celles qui, immanquablement, surviendront, le rire sauve l’homme et atteste son humanité. Mais on ne fait pas rire avec de bons sentiments : nous rions du quidam qui s’étale de tout son long sur le trottoir verglacé, du député qui débite sérieusement des âneries à la télévision, du distrait qui se cogne à un poteau, de Guillaume Meurice qui se prend pour Desproges. Nous rions des situations les plus éprouvantes et les plus monstrueuses, pour ne pas sombrer dans la mélancolie ; nous rions des préjugés péjoratifs nous concernant (individu ou groupe), pour en atténuer les effets délétères. L’humour issu des camps nazis ou soviétiques, des ghettos juifs, des régimes totalitaires, évoque avec volubilité les horreurs qui hantent les nuits d’insomnie pour en chasser momentanément la noirceur absolue. Caustique, parodique, malicieux, ironique, cruel, noir, spirituel, l’humour était encore possible dans le temps historique et réel. Dans le monde terrifiant des écoféministes et des révolutionnaires intersectionnels, celui des offensés professionnels, celui des commissaires politiques, celui de la déréalisation totalitaire du réel, l’humour est condamné à mort, le rire doit être étouffé dans l’œuf. À la place : censure, contrôle, procès, jugement, sanction.

Sandrine Rousseau sourit en promettant des lendemains qui chantent. Mais son sourire, triste et mécanique, ressemble de plus en plus à celui des illuminés et des fanatiques, et ses oukases démentiels ne laissent que peu de doute sur son esprit obtus et totalitaire. Elle espère un monde dans lequel « tout est politique ». Elle prévoit des « transformations à opérer » pour réglementer le rire, empêcher les caricatures envers certaines personnes, corriger l’humour. Elle envisage des brigades de surveillance jusque dans les cuisines et les alcôves. Le lamentable et risible opuscule auquel elle a participé (3) a joyeusement inspiré des commentateurs badins sur le site de vente en ligne le plus fréquenté. « Très utile pour démarrer son barbecue. Prend feu rapidement », décoche l’un d’entre eux. Un autre, très déçu, use d’un efficace humour de salle de garde et annonce résolument à quelle activité hygiénique il destine les quelques 70 pages de ce « torche-cul ». Le compte parodique de Sardine Ruisseau est plus subtil, raison pour laquelle il a dépassé en nombre d’abonnés celui de Sandrine Rousseau. Cette dernière, se couvrant à nouveau de ridicule, dénonce une fantomatique fachosphère derrière tous ceux qui se moquent d’elle. Les rires redoublent.

Il ne serait pas juste que Dieu soit le seul à se rire des hommes qui se plaignent des conséquences dont ils chérissent les causes. Monsieur Mélenchon se plaignant des sirènes de police qui l’empêchent de dormir, voilà qui est drôle. Voilà un joli motif de moquerie. Se moquer de ces tristes figures, ridiculiser ces “docteurs graves” contemporains, railler ces baudruches, en gros et en détail, démolir par le rire ces cuistres, engloutir sous nos torrents de rires ces ravis de la crèche politique, est une mission de salut public. Cela demande une certaine discipline facilitée par un constat simple : tout, absolument tout ce qui fait le fonds de commerce progressisto-wokiste de ces énergumènes de foire relève de la bouffonnerie. Soyons sans pitié, écrasons sous nos avalanches de rires ces pitres. Et souvenons-nous que « le comique exige, pour produire tout son effet, quelque chose comme une anesthésie momentanée du cœur. Il s’adresse à l’intelligence pure (1). »

(1) Henri Bergson, Le rire, Essai sur la signification du comique.

(2) Chamfort, Maximes et Pensées.

(3) Adélaïde Bon, Sandrine Roudaut, Sandrine Rousseau, Par-delà l’androcène, Éditions du Seuil.

Par Didier Desrimais le 7 septembre 2022

Causeur

Nicolas Dupont-Aignan (DLF) sur Sud Radio le 8 septembre 2022

 

mercredi 7 septembre 2022

La perspective d’un « hiver de colère » fait trembler les élites européennes



Les médias français ne s’en sont pratiquement pas fait l’écho et pourtant l’évènement avait valeur de symbole. Le 3 septembre dernier, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé à Prague pour protester contre la hausse des prix et exiger la démission du Premier ministre tchèque Petr Fiala. « L’objectif de notre manifestation est de réclamer du changement, essentiellement pour résoudre le problème du prix de l’énergie, en particulier de l’électricité et du gaz, qui va détruire notre économie cet automne », a déclaré l’un des organisateurs.

Différents partis politiques, allant des nationalistes aux communistes, avaient appelé à manifester sous le slogan « la République tchèque d’abord ». La présidente du mouvement Tricolore, Zuzana Majerová Zahradníková, dénonçait un gouvernement « peut être ukrainien, peut-être bruxellois, mais certainement pas tchèque » et exigeait l'arrêt des livraisons d'armes à l'Ukraine en affirmant : "Ce n'est pas notre guerre".

Le premier ministre tchèque, mis en cause par les manifestants, répliquait en déclarant à la presse que des forces pro-russes étaient à la manœuvre. La même petite thèse conspirationniste que celle utilisée en Italie pour expliquer la chute de Mario Draghi en juillet dernier. Derrière ces accusations se cache, en réalité, l’angoisse montante des élites progressistes européennes qui sentent de plus en plus la terre trembler sous leurs pieds.

The Guardian rapportait les propos bien plus lucides du ministre de la Justice tchèque, Pavel Blažek : "Si la crise énergétique n'est pas résolue, le système politique de ce pays est en danger". Un constat qui doit faire réfléchir nombre de dirigeants européens actuellement.

En Allemagne, on s’inquiète de la perspective d’un Wutwinter, un « hiver de colère », qui serait, bien entendu, provoqué par les manipulations d’extrémistes sans scrupules. « Ceux qui ont affiché leur mépris de la démocratie et défilé avec l’extrême droite pendant la crise du Covid-19 pourraient être aujourd’hui tentés d’utiliser la hausse des prix comme thème de mobilisation », déclarait en juillet dernier Nancy Faeser, le ministre fédéral allemand de l’intérieur. Il est en effet plus facile de développer des théories complotistes que d’assumer les conséquences désastreuses de ses choix politiques.

La crise économique et sociale déclenchée par les sanctions contre la  ne fait, en réalité, que renforcer et cristalliser un « moment populiste » dans lequel de nombreux pays européens sont déjà entrés depuis longtemps.

En France, en avril 2020, l’institut de sondage Ipsos constatait une fracture très nette « entre le peuple et les élites ». Plus de huit Français sur dix (85%) estimaient que les élites politiques, économiques ou encore médiatiques avaient « des intérêts fondamentalement différents de ceux de la grande majorité de la population ». Après la crise des gilets jaunes, les résultats des dernières élections ont constitué un véritable coup de semonce comme l’a souligné la dernière étude de la Fondapol, think tank qui se définit lui-même comme « libéral, progressiste et européen ». Les auteurs s’alarment de la « poussée constante du vote protestataire » qui, devenu majoritaire, « sape notre système démocratique ». On se permettra l’analyse opposée. Les votes en faveur d’un parti dit « protestataire », l’abstention ou le vote blanc, traduisent une secessio plebis provoquée par la dérive oligarchique de notre régime politique. C’est cette dérive qui a sabordé la démocratie et non ceux qui en appellent à un retour au peuple.

Il en va de même concernant la révolte qui gronde face aux conséquences des sanctions prises contre la Russie. Les Français se sont retrouvés entraînés dans une aventure militaire des plus dangereuses, sans consultation ni débats. Ils devraient désormais, d’après leur président, « résister aux incertitudes » et accepter de « payer le prix ». C’est-à-dire assister passivement à la destruction programmée de leur système économique et consentir à leur propre ruine. Tout cela, bien entendu, au nom du Bien. Car les élites européennes éclairées savent ce qui est bon pour ceux qu’elles gouvernent. Pourquoi, donc, les consulter ?

Alors, si ce moment populiste conduit l’extrême gauche à rêver aux apocalypses du « Grand soir », souhaitons, pour notre part, que l' « hiver de la colère » soit porteur pour l’Europe d’un nouveau printemps des peuples.

Par Frédéric Lassez le 7 septembre 2022

Boulevard Voltaire

Lettre de Jordan Bardella (RN) à Emmanuel Macron le 7 septembre 2022

 


 

"Les Français ne reconnaissent plus leur pays, leur continent, leur civilisation!" François Bousquet sur Radio Courtoisie (Ligne Droite) le 7 septembre 2022

mardi 6 septembre 2022

Loin des "Anneaux de Pouvoir", Tolkien, l’Europe et la Tradition - Le Zoom - Solenn Marty (Institut Iliade) sur TV Libertés le 6 septembre 2022

 

Les enfants boucliers-humains pour les passeurs de migrants



Communiqué de  Jean-Paul GarraudDéputé français au Parlement européenPrésident de la délégation du Rassemblement National au Parlement européen du 5 septembre 2022

Alors que le nombre de migrants traversant la Manche explose cette année, un quotidien national relate que les passeurs ou leurs auxiliaires sur les bateaux de migrants n’ont pas hésité à brandir un enfant qu’ils ont menacé de jeter à la mer si jamais les forces de l’ordre françaises intervenaient.

Outre cet odieux chantage, une note de la préfecture de la zone de défense et de sécurité Nord, en date du 24 janvier 2022, a relevé que les migrants sont de plus en plus violents, preuve supplémentaire de l’ensauvagement en France, du lien direct avec l'immigration clandestine, et de l’inaction coupable du gouvernement Macron.

Devant la gravité des évènements et le constat que les réseaux de passeurs se renouvellent sans cesse, il est vital que les clandestins soient systématiquement expulsés, que les contrôles aux frontières nationales soient renforcés et que l’Agence Frontex soit mobilisée pour aider efficacement nos forces de l’ordre.

RN