lundi 3 octobre 2022

Giorgia Meloni: son discours de Vérone

 


La cheffe de file de Fratelli d’Italia, sortie vainqueure des élections politiques du 25 septembre, jette sur le monde un regard résolument conservateur. Ce discours donné dans la ville de Roméo et Juliette, à l’occasion du Congrès mondial de la Famille de 2019, prouve sa sagesse intérieure. Elle y pointe avec talent le grand péril de notre temps : l’effacement civilisationnel.  

« Pourquoi la famille est-elle un ennemi ? Pourquoi la famille est-elle si effrayante ? Parce qu’elle nous définit. Parce que c’est notre identité. Parce que tout ce qui nous définit est maintenant un ennemi pour ceux qui voudraient que nous n’ayons plus d’identité. Que nous soyons simplement de parfaits esclaves ou consommateurs. Et donc ils attaquent l’identité nationale, ils attaquent l’identité religieuse, ils attaquent l’identité de genre, ils attaquent l’identité familiale.

Je ne peux pas me définir comme une chrétienne, une italienne, une femme, une mère. Non. Je dois être citoyen X, sexe X, parent 1, parent 2… Je ne dois être qu’un numéro. Parce que, lorsque je ne serai qu’un numéro, je n’aurais plus d’identité ni de racines. Alors, je serai un parfait esclave à la merci des spéculateurs financiers. Le consommateur parfait.

Et c’est pourquoi nous leur inspirons tant de peurs. C’est pourquoi cet évènement, aujourd’hui, inspire tant de peur. C’est parce que nous ne voulons pas être des numéros. Parce que nous défendons la valeur de l’être humain, de chaque être humain. Parce que chacun d’entre nous a un code génétique unique qui n’est pas reproductible. Et qu’on le veuille ou non, c’est sacré.

Nous le défendrons. Nous défendrons Dieu, la patrie et la famille. Ces choses qui dégoûtent tant ces gens. Nous le ferons pour défendre notre liberté, parce que nous ne serons jamais des esclaves ou de simples consommateurs à la merci des spéculateurs financiers. C’est notre mission. C’est pourquoi je suis venue ici aujourd’hui. Chesterton a écrit il y a plus d’un siècle : « Des feux seront allumés pour témoigner que deux et deux font quatre. Des sabres seront dégainés pour montrer que les feuilles sont vertes en été ». Ce moment est arrivé. Et nous sommes prêts ! ».

Par Giorgia Meloni, Présidente de Fratelli d’Italia et vainqueur des élections législatives en Italie du 25 septembre 2022

Le nouveau conservateur

Virements bancaires : comment Bercy a tenté d'accéder à nos données ?

 

dimanche 2 octobre 2022

L'UE c'est la paie !

 

Génération Frexit

Italie / Suède : il y a un réveil identitaire et conservateur en Europe, Marion Maréchal (Reconquête!) sur Cnews le 1er octobre 2022

Entrée de l'Ukraine dans l'OTAN : «Un engrenage mortifère pour l'Europe», Jordan Bardella (RN) sur Cnews et Europe 1 le 2 octobre 2022

Les colères de Collard - Ursula perd le match contre l'Italie ! , Gilbert Collard (Reconquête !) le 2 octobre 2022

 

Élections législatives au Québec : François Legault et la difficile question identitaire dans un Canada très progressiste



Ce lundi 3 octobre se tiendront les élections législatives au Québec. Si, sur le Vieux Continent, de plus en plus de pays font le choix de dirigeants anti-immigration et soucieux de préserver l’identité de leurs peuples, au Canada - et par conséquent au Québec -, c’est une autre histoire. En effet, ce pays est à l’avant-garde de tous les sujets sociétaux. En 2002, le premier couple de même sexe accède à l’union civile. Trois ans après, le mariage homosexuel devient légal. Par ailleurs, dans les années 70-80, sous l'impulsion de Pierre Elliott Trudeau, père de Justin Trudeau, l’actuel Premier ministre canadien, le multiculturalisme est consacré par la loi et la Constitution du Canada. C’est pourquoi, il est compliqué, même quasiment impossible, pour les politiques de se positionner contre l’immigration massive. « C'est la peur de se faire traiter de raciste ou de xénophobe par la brigade du politiquement correct qui entrave le débat sur l'immigration au Québec, et qui pousse tant de gens favorables à la baisse des seuils à ne pas le dire ou à dire publiquement le contraire », analysait le sociologue québécois Mathieu Bock-Côté sur Twitter.

Disparition de la culture francophone

Le Québec fait face depuis de nombreuses années à un problème de taille. D’après les chiffres de l’OCDE, le territoire francophone accueille un taux plus important d’immigrés que la France ou les États-Unis. Ce bouleversement migratoire a des conséquences bien concrètes, notamment le recul de la langue française. « La proportion de la population qui parle français le plus souvent à la maison diminue depuis 2001 au Québec », passant de 81,1 %, en 2001, à 77,5 % en 2021, souligne Statistique Canada dans son dernier recensement. Tous ces facteurs ont conduit le gouvernement québécois à adopter une loi sur la laïcité, dite loi 21. Depuis 2019, « l’État du Québec est laïque » (article 1). Elle interdit le port de signes religieux aux employés de l’État en position d'autorité coercitive, ainsi qu’aux enseignants du réseau scolaire public.

L’identité comme thème de campagne 

À en croire la campagne menée par François Legault, Premier ministre québécois sortant, il semble que la question de l’immigration ne soit plus aussi taboue qu’autrefois, enfin presque. Durant la dernière ligne droite de la campagne des législatives, il a multiplié les déclarations chocs (pour le Québec). Début septembre, il a laissé entendre qu’une mauvaise intégration des étrangers pouvait nuire au climat pacifique qui règne au Québec. Cette simple déclaration a suffi pour déclencher l’hystérie et forcer le Premier ministre à s’excuser. « Je suis désolé si mes propos ont porté à confusion. Je n’ai pas voulu associer l’immigration à la violence », a-t-il expliqué sur son compte Twitter. Pourtant, cela ne l’a pas empêché de récidiver quelques jours plus tard puisque, selon lui, l’immigration pourrait nuire à la « cohésion nationale québécoise ». Afin de limiter le nombre d’immigrés, François Legault réclamait à Ottawa plus de pouvoirs en matière de gestion de l’immigration. Une proposition qu’il a vite abandonnée. Le Premier ministre a « risqué quelques audaces autour de l’immigration, mais il a vite rétropédalé, comme s’il s’excusait d’avoir contesté la pensée unique entourant cette question », écrit le sociologue québécois Mathieu Bock-Côté dans le Journal de Montréal. Avant les renoncements du candidat, « sa réélection était assurée, et elle l’est encore », affirme Mathieu Bock-Côté. Les jours qui viennent nous diront si le chroniqueur a eu raison…

Par Kevin Tanguy le 2 octobre 2022

Boulevard Voltaire


samedi 1 octobre 2022

Discours de rentrée : l'Alliance de la dernière chance pour la France !, Nicolas Dupont-Aignan (DLF) le 1er octobre 2022

Les juridictions d'exception à la fin de la guerre d'Algérie (1961-1963) -, Passé-Présent n°331 sur TV Libertés le 26 juillet 2022

Nord Stream, nucléaire : Le Grand sabotage – Le Samedi Politique avec Loïk Le Floch-Prigent sur TV Libertés le 1er octobre 2022

Près de Toulouse, une petite ville S’OPPOSE à l’arrivée de 120 MIGRANTS !