mercredi 9 novembre 2022

Toujours le déguisement !

 

Le Président de la République s'est volotairement, off course, fait hélitreuillé sur le sous-marin nucléaire Suffren au large de Toulon ce jour après un discours ou il a annoncé la fin officiel de l'opération Barkhane. 

En 2017 Emmanuel Macron s'était déjà fait déposer vers Brest, de cette manière à bord du sous-marin Le Terrible...

La prochaine fois nous lui donnons l'idée de se poser en planeur, faut préserver l'environnement russe, sur la Place Rouge à Moscou afin de démontrer son courage au monde entier, comme l'avait fait le citoyen allemand Matthias Rust le 28 mai 1987.

On comprendra son amour du déguisement mais tout de même ! 


"Il faut se rendre à l'évidence, Jordan Bardella est bon. Très bon !" - François Bousquet sur Radio Courtoisie le 9 novembre 2022

 

L'Ocean Viking refoulé



Il aura fallu moins d'un mois pour que des tensions apparaissent entre le nouveau gouvernement italien de Giorgia Meloni et la France. Le refoulement de plusieurs centaines de clandestins au large des côtes italiennes a en effet provoqué une querelle diplomatique entre Rome et Paris.

Dans la soirée du 8 novembre, plusieurs centaines de clandestins n'ont pas été autorisés à rentrer sur le territoire italien. Pourtant Rome avait donné son aval pour que les trois navires de secours en Méditerranée puisse accoster dans des ports italiens. Le nouveau gouvernement a finalement permis à une partie, et non la totalité, des clandestins de descendre à quai, au gram dam de Paris et des organisations humanitaires.

Dans la matinée du 8 novembre, le navire de l'ONG allemande Lifeline le Rise Above a pu accoster à Reggio Calabria, dans la pointe sud de la botte italienne avec la totalité des 89 migrants à son bord. Six migrants avaient été secourus le 6 novembre pour raisons médicales.

Un autre navire battant pavillon allemand Humanity 1, de l'ONG SOS Humanity, avait jeté l'ancre à Catane, en Sicile, le 6 novembre pour débarquer 144 personnes, essentiellement des femmes et des mineurs. Mais l'Italie avait refusé l'entrée sur son territoire de 35 hommes majeurs.

Le Geo Barents, bâtiment de Médecins sans frontières (MSF) sous pavillon norvégien, a également appareillé dans la soirée du 6 novembre à Catane. 357 migrants ont pu débarquer, dont des enfants, mais l'entrée a été refusée à 215 autres.

L'Ocean Viking, de l'ONG européenne SOS Méditerranée, qui bat aussi pavillon norvégien, n'a quant à lui pas reçu le feu vert des autorités italiennes pour accoster en Italie. En mer depuis 18 jours, il naviguait dans la matinée du 8 novembre au large du port sicilien de Syracuse, a indiqué à l'AFP un photographe à bord. 234 migrants y sont présents. «Face au silence assourdissant de l'Italie», SOS Méditerranée a indiqué avoir demandé dans la foulée à la France d'assigner un port sûr à l'Ocean Viking qui «devrait arriver dans les eaux internationales près de la Corse le 10 novembre».

«Cette solution extrême est le résultat d'un échec critique et dramatique de tous les Etats membres de l'Union européenne et des Etats associés à faciliter la désignation d'un lieu sûr», a insisté l'ONG dans son communiqué.

Par RT le 9 novembre 2022

TV Libertés

EN échange de pétrole, l'UE exempte de visa le Qatar !



Communiqué de Jean-Paul GarraudDéputé français au Parlement européenPrésident de la délégation du Rassemblement National au Parlement européen du 9 novembre 2022

Mardi 8 novembre, la commission LIBE du Parlement européen a reçu Dimitri Giotakos, chef de la politique des visas à l'Autorité générale pour les migrations et les affaires intérieures de la Commission européenne, venu faire un point sur l’attribution des visas Schengen à des ressortissants de pays tiers.

Permettant une autorisation de séjour de 90 jours, voire 180 jours, sur le territoire de l’Union européenne, ces visas facilitent la circulation des personnes en bénéficiant, tout en permettant un minimum de contrôle.

Pourtant, il semble que ce soit encore trop de contrôles pour la Commission, laquelle va supprimer l'obligation de visa Schengen pour les citoyens du Koweït, du Qatar et très probablement du Kosovo. L’Équateur, les pays du Golfe ou encore l’Indonésie pourraient également en être exemptés bientôt.

Malgré les risques migratoires et sécuritaires non négligeables que créerait une telle suppression des visas Schengen, la Commission européenne poursuit sur cette voie. Elle, si prompte à dénoncer les atteintes aux droits de l’homme dans ces mêmes pays, est bien silencieuse cette fois-ci. Il ne fait nul doute que le pétrole en est la principale raison. L’hypocrisie de l’UE et de l’Allemagne qui la dirige apparaît ici au grand jour. Nous resterons vigilants afin d’éviter ce nouveau démantèlement des frontières européennes.

RN

Charles de Gaulle (22 novembre 1890-9 novembre 2022)

 


La droite patriote passerait-elle l’épreuve du pouvoir ?



Lors d’un débat récent sur RTL, le docteur Laurent Alexandre expliquait, à propos des communistes arrivés au gouvernement en 1981, « qu’ils ont dû se confronter au réel, s’adapter au réel, ils ont été transformés par le réel et par le pouvoir ». Selon lui, lorsque - et non « si », car selon lui, ce n’est plus qu’une question de temps – le RN arrivera au pouvoir, le parti à la flamme suivra la même trajectoire, « changera profondément » en quittant les bancs de l’opposition pour les fauteuils des cabinets ministériels.

Est-ce à dire que, quelles que soient la force et la justesse de ses convictions, quelle que soit la légitimité à agir conférée par le résultat des urnes, un parti politique de droite, patriote, souverainiste, identitaire, national-conservateur - appelez-le comme vous l’entendez, mais assurément disruptif et à contre-courant - n’aurait, en définitive, aucune chance de modifier la trajectoire, de freiner cette course folle vers l’abîme que l’on connaît en Occident ?

Comment renverser cet argument qui sent la résignation, l’aquoibonisme, qui voudrait que les forces à l’œuvre dans la marche du monde vers une même direction seraient si puissantes qu’elles ne toléreraient, au mieux, qu’une forme d’immobilisme ?

On l’a souvent dit dans ces colonnes, l’essentiel est la volonté politique. Les récentes affaires d’OQTF jamais exécutées et aux conséquences sanglantes en sont, en creux, l’éclatante démonstration.

Mais quel est donc ce réel dont parle Laurent Alexandre ? Celui que les idéologues de tout poil ont édifié à coups de narrations médiatiques plus vraies que nature ? Elles deviennent le réel, la classe politique se transforme alors en caricature de Disneyland, on l’a vu pour l’affaire Fournas. Contre cela, il faudrait commencer par ne rien lâcher sur le plan sémantique, ne jamais adopter les éléments de langage fournis obligeamment par la gauche et repris à l’unisson par tout le chœur politico-médiatique. Le « réel » commencerait déjà un peu à évoluer. Sur ce plan, on peut dire qu’Éric Zemmour a ouvert la voie.

Le docteur Alexandre parle-t-il, également, de cette réalité installée, organisée, construite, modifiée à coups de lois – en France par exemple, toutes les lois sur l’immigration -, de ce dévoiement des institutions - le référendum de 2005, par exemple, et la super-potentialisation de l’Union européenne au détriment des souverainetés nationales, dans tous les domaines -, de ce Moloch qu’il serait vain d’affronter ?

L’exemple récent des bateaux des ONG chargés de migrants qui débarquent actuellement à une cadence accélérée en Italie - par un pur hasard ? - est un cas d’école.

La volonté, pourtant clairement exprimée, de ce gouvernement d’empêcher le débarquement de clandestins est contrecarrée par le droit international, les obligations et accords entre pays de l’Union européenne, et, in fine, le cadre légal mis en place par l’ancien ministre de l’Intérieur de gauche du gouvernement Draghi. Les ONG disposent d’une batterie d’avocats qui ont déposé de multiples recours devant les tribunaux. Or, la magistrature italienne est, comme la nôtre, en majorité de gauche. Lorsque le résultat des urnes n’est pas « conforme », la magistrature entre en scène : outrepassant ses fonctions, elle s’arroge un pouvoir politique. Comme, aujourd’hui, les ONG qui prennent en otage la politique migratoire, soutenues à coups de sit-in, pancartes, manifestations et jugements moraux par la gauche italienne. Cette même gauche qui se découvre aujourd’hui « humaniste », quelques mois à peine après avoir imposé aux Italiens un passe sanitaire parmi les plus restrictifs au monde : songez seulement que les enfants de plus de 12 ans ne pouvaient prendre les transports en commun pour se rendre à l’école s’ils n’étaient pas vaccinés. Humanité…

Mais revenons à ce fameux « réel » auquel on ne pourrait que se soumettre, par fatalisme ou résignation. Pour le cas italien, rappelons que Giorgia Meloni vient tout juste d’arriver au pouvoir et qu’elle ne peut, en dix jours, s’opposer à tout ce cadre législatif dont elle hérite. Sa tournée bruxelloise a été un succès, nous dit-on. On comprend aisément qu’elle ne veuille pas prendre de front les instances européennes ; néanmoins, la voie à emprunter est étroite, l’Union européenne tendant par nature à abolir les souverainetés nationales. Sur le plan migratoire, il faudra d’intenses efforts diplomatiques, déployés sans naïveté aucune, pour amener l’Europe à prendre enfin ses responsabilités. Dans son programme, il y avait l’idée d’un blocus naval à l’entrée des eaux territoriales italiennes… 

comme celui que Romano Prodi, président du Conseil de gauche, avait mis en place en 1997 pour refouler les vagues migratoires albanaises. Il y a aussi, dans ce programme politique, l’idée d’externaliser la demande d’asile hors d’Europe… comme le fait la social-démocratie danoise. Cela briserait le cercle vicieux en cours aujourd’hui : s’embarquer sur des rafiots de fortune, enrichir des passeurs, véritables trafiquants d’êtres humains et livrer ainsi la gestion des flux migratoires aux ONG, ce dont l’Union européenne s’arrange fort bien.

Pour cela, il ne faudra pas craindre d’affronter l’Union européenne, la Cour européenne des droits de l'homme, la réprobation internationale, le camp du bien. Pour cela, il faut de la volonté politique, et du temps. À ce titre, l’exemple hongrois est parlant. Mais le temps presse. Ceux qui aiment leur pays et refusent la nouvelle réalité imposée devront faire preuve de courage politique tout autant que d’abnégation. Et ne jamais oublier qu’« en politique, tout désespoir est une sottise absolue ».

Par Marie d'Armagnac le 8 novembre 2022

Boulevard Voltaire

lundi 7 novembre 2022

Balkans : L'inéluctable élargissement



Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen du 7 novembre 2022

59 % des Français seraient opposés à l’élargissement de l’Union aux Balkans.

Croit-on que les instances européennes aient reçu le message ? Oh, mais non !

Il faut dire que Bruxelles n’a jamais brillé par sa fibre démocratique. En particulier, lorsqu’il s’agit de sa fuite en avant vers les confins du continent européen, voire au-delà.

Le 3 novembre 2022, un sommet décisif se tenait donc à Berlin. Le tout pour entériner une série d’accords portant sur la libre circulation et la reconnaissance mutuelle des qualifications pour certaines professions dans les Balkans.

Soit.

Mais outre qu’il est difficile de ne pas déceler dans ces décisions une étape supplémentaire vers l’élargissement, Ursula von der Leyen a également clôturé le raout diplomatique par le désormais traditionnel carnet de chèques - ou plutôt, celui du contribuable français et européen.

À la clef : un soutien « substantiel », pour reprendre l’euphémisme pincé du communiqué de presse de la Commission, qui atteint tout de même « 1 milliard d'euros de subventions ».

Dans le but d’« aider les Balkans occidentaux à faire face aux conséquences immédiates de la crise énergétique », s’empresse de préciser la publication.

Ironiquement, ce branle-bas de combat survient alors que de l’autre côté de la Manche, le débat sur l’immigration albanaise fait rage. En effet, le nombre de ressortissants de ce pays se déclarant victimes d'esclavage moderne pour élire domicile au Royaume-Uni atteindrait « un niveau record. »

Bref, les Français subiront de plein fouet des conséquences, notamment migratoires, d’un élargissement qu’ils rejettent - et qui s’apparente dès à présent à un véritable gouffre financier.

RN

Marion Maréchal (Reconquête !) sur Cnews le 7 novembre 2022