dimanche 4 décembre 2022

Eric Zemmour : Meeting anniversaire de Reconquête au Palais des Sports de Paris le ' décembre 2022

 

Immigration - Le dessous des cartes, quelles solutions ? François Asselineau (UPR) le 3 septembre 2022

 

Émeutes en Belgique :le plat pays fait face à son grand remplacement



Une façade escaladée pour aller arracher un drapeau national, le jeter au sol puis le remplacer par celui d'un autre peuple, sous les cris enthousiastes de la foule. La scène pourrait évoquer une conquête militaire. Elle a eu lieu ce 27 novembre, à Anvers, où des « supporters » marocains ont substitué leur drapeau national à celui des Belges, après la victoire du Maroc contre la Belgique en Coupe du monde. Presque un détail alors qu'à Bruxelles, la soirée a tourné à l'émeute marocaine : voitures retournées et incendiées, vitrines saccagées, attaque du marché de Noël, jets de projectiles contre les policiers...

Le scénario nous est tristement familier. Depuis 2001 et le fiasco du match France-Algérie, les Français ne comptent plus le nombre d'émeutes, de pillages et d'agressions ayant suivi des rencontres impliquant des pays africains, en particulier l'Algérie. La culture de l'excuse, utilisée à foison par nos politiques et nos médias, tombe pourtant à plat avec nos voisins belges. Ces derniers n'ont jamais colonisé le Maroc. Les immigrés marocains ne vivent pas dans des « ghettos isolés » mais en plein centre-ville, comme à Bruxelles. La Belgique organise des cours de religion musulmane dans les écoles publiques. Les Belges subventionnent les représentants du culte musulman et les imams pour plusieurs millions d'euros par an... Le constat d'échec est pourtant le même. Après la désillusion « Black Blanc Beur » en France, le Plat pays découvre la réalité d'une équipe nationale « multiculturelle » : en cas d'affrontement avec le pays d'origine des immigrés, le vivre-ensemble s'efface sous des allégeances opposées. La situation est d'autant plus criante et douloureuse que le Grand Remplacement est avancé.

En 2019, à Anvers, la population issue de l'immigration est devenue pour la première fois majoritaire, dépassant même les 70% chez les moins de 25 ans. En 2021, à Bruxelles, les Belges non- immigrés ne représentaient plus que 25% des habitants.
Au bout de sa folie immigrationniste, la capitale de l'Union européenne est-elle vouée à devenir une conquête de l'islam ?

Par Eric Zemmour, Président de Reconquête! le 3 décembre 2022



Page Facebook d'Eric Zemmour

SCAF : c'est toujours non



Communiqué de Marine Le Pen , Présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale du 2 décembre 2022

Un accord vient d’être conclu entre Dassault et Airbus concernant le système de combat aérien du futur (SCAF).

Après des années de désaccords et de fausses annonces, le Gouvernement - par pure idéologie - a forcé la poursuite du développement de ce projet qui contrevient à nos intérêts nationaux les plus fondamentaux.

Si cette annonce entérine bien la maîtrise d’œuvre complète de la France, ce projet reste une menace pour notre pays, notre souveraineté, notre dissuasion nucléaire ou nos savoir-faire technologiques. Comme le succès du Rafale le montre, notre pays est entièrement capable de mener un projet de construction d’avion de nouvelle génération. L’utopique vision européenne d’Emmanuel Macron le conduit ainsi à nous imposer des projets voués à l’échec.

Fort heureusement, la nouvelle phase du projet SCAF pourra servir à élaborer un projet national pour succéder au Rafale.

Le Rassemblement National continuera à défendre, tout comme le fait Dassault, un tel projet qui préservera nos capacités opérationnelles, notre tissu industriel et surtout : notre souveraineté.

RN

samedi 3 décembre 2022

Energie : De l’abondance à la pénurie – Maxime Amblard dans Le Samedi Politique le 3 décembre 2022

"Avec ce 7ème 49.3, vous n’avez plus aucune décence. Vous abusez de votre pouvoir…", Nicolas Dupont-Aignan (DLF) à l'Assemblée nationale le 2 décembre 2022

 

« Et si les Beatles n’étaient pas nés ? » — et autres hypothèses stimulantes



« Si j’aurais su, j’aurais pas venu », se lamente P’tit Gibus, dans la seule vraie adaptation — celle d’Yves Robert — de La Guerre des boutons, la seule fidèle au roman de Louis Pergaud : les censeurs qui contrôlent les ondes se gardent bien de la rediffuser, de peur de choquer la brigade anti-pédophilie, puisqu’on y voit à loilpé les fesses des garnements qui se chamaillent dans les forêts normandes.

Les grammairiens appellent cela l’irréel du passé : on regrette que les choses ne se soient pas arrangées autrement — mais on n’y peut rien. Là règnent en maîtres le conditionnel passé et le subjonctif plus-que-parfait.

Vivre vite, couronné cette année du Goncourt, est tout entier construit sur de telles hypothèses. Brigitte Giraud évoque toutes les occasions (ratées) qui auraient pu ne pas conduire à la mort de son compagnon dans un accident stupide. Et si, par exemple, les Japonais n’avaient pas construit la Honda 900 CBR Fireblade, dite « widow maker », qu’ils se gardaient bien d’autoriser chez eux. Je n’épiloguerai pas, j’en ai déjà parlé par ailleurs, l’un des premiers, et Sophie Bachat dans Causeur en a dit tout le bien qu’elle en pense.

Dans son numéro de fin d’année 2021, Marianne avait épuisé tous les « Et si » que les déceptions en cascade nées de cette France obsolescente pouvaient engendrer. Et dans un essai remarquablement intelligent et bien écrit, comme tout ce qui sort de sa plume, l’essayiste Pierre Bayard a jeté un long regard en arrière pour évoquer des hypothèses dont l’effet, si elles s’étaient réalisées, eût pu changer la face du monde mieux que la longueur du nez de Cléopâtre.

« Et si les Beatles n’étaient pas nés » ? Ainsi commence ce livre, qui ne se contente pas d’effacer tel ou tel personnage, mais d’envisager son remplacement par un autre, qui existait aussi, n’était pas dépourvu de talent et auquel l’icône a fait une ombre telle qu’il a disparu corps et bien. Si les Beatles n’étaient pas nés, si Brian Epstein n’avait pas pris leur carrière en main, nous aurions dansé le slow sur «Waterloo Sunset».

C’est, on s’en souvient peut-être, le thème de Jean-Philippe, l’excellent film de Laurent Tuel, où Fabrice Luchini, fan inconditionnel de Johnny Halliday, se réveille après un léger coma dans un monde où Jean-Philippe Smet est inconnu. Mais il existe bien, pourtant — il est patron de bowling : un stupide accident de scooter l’a empêché de participer, le 30 décembre 1959, à l’émission qui l’a lancé. Non, je ne dévoilerai pas la fin, qui retourne la dystopie en uchronie.

Pierre Bayard va très loin et réhabilite par ce procédé de grandes pointures éclipsées par tel ou tel phare de l’humanité. Sans Shakespeare, par exemple, on n’aurait pas oublié Ben Jonson, auteur important de l’ère élisabéthaine, dont il ne reste (vaguement) dans les mémoires que Volpone, et encore parce que Harry Baur et Louis Jouvet l’ont interprété — disponible en intégralité ici. Mais il échafaude aussi des hypothèses corrosives : si Freud n’était pas né, aurions-nous encore des problèmes ? Si Max Brod avait brûlé les manuscrits de Kafka, conformément au vœu de son ami ? Si la CIA n’avait pas décidé de se faire éditeur et de diffuser le Docteur Jivago, sentant que le roman était une épine dans la chaussure des Soviétiques — ce qui éclipsa Le Don Paisible, splendide roman sur un thème similaire de Mikhaïl Cholokhov, et valut le Nobel à Pasternak.

Ou si Marx…  

La dystopie est bâtie sur une hypothèse noire. Ainsi, dans Le Maître du haut château, Philip K. Dick imagine que l’Axe a gagné la Deuxième Guerre mondiale, et que les Etats-Unis sont occupés à l’est par les Allemands, à l’ouest par les Japonais — et qu’un roman narrant la victoire des Alliés amène une uchronie dans la dystopie.
Parce que l’uchronie, elle, est la re-création d’un monde plus agréable à notre goût. En 1836 un certain Louis Geoffroy (1803-1858) publia Napoléon et la conquête du monde, où il raconte comment l’Empereur, après avoir subjugué les Russes, étend son empire jusqu’au Japon. Giscard d’Estaing, qui n’a jamais utilisé de nègre et qui n’a jamais copié personne, a publié en 2010 un roman intitulé La Victoire de la Grande armée qui part exactement de la même hypothèse — un hasard, probablement. Le roman de Geoffroy étant disponible sur Wikisource, chacun pourra s’en faire une idée.

À noter que ce qui est dystopie pour les uns peut être uchronie pour d’autres. Le romancier Emmanuel Carrère, alors à l’aube de sa carrière, publia en 1986 un essai stimulant intitulé Le Détroit de Behring, où il analyse en détail les principes uchroniques : l’Encyclopedia Sovietica, après l’exécution de Beria en décembre 1953, fit effacer le nom du tortionnaire préféré de Staline de tous les exemplaires envoyés aux souscripteurs en leur expédiant un article de même format sur « Behring, détroit de » — à coller sur l’article Beria pour le faire disparaître. Évidemment ça n’effaçait pas le Goulag ni le massacre de Katyn, entre autres exactions commises par ce grand bienfaiteur de l’humanité.

Je suggère au lecteur, après avoir fait l’acquisition des ouvrages indispensables cités ci-dessus, de chercher les « Et si » les plus à même de corriger la trajectoire désastreuse de la France — ou du monde, si vous avez de l’ambition et de la démesure. Ou votre trajectoire personnelle : après tout, si la voiture qui hier soir m’a accroché la veste en virant sec en plein centre-ville avait tourné plus sec, je ne serais pas là pour écrire cette chronique — dystopie ou uchronie, à votre gré.

Parce qu’avec des « Et si », on pourrait révolutionner bien des choses. Obliger Karim Benzema à chanter la Marseillaise. Nommer Cyril Hanouna au ministère de l’Éducation, et Elisabeth Lévy à la tête de France Télévision. Imaginer que Virginie Despentes aurait enfin potassé le BLED. Ou me faire taire…

Non, ça, ce n’est pas possible — même dans les rêves fous de tous les gens qui me veulent du bien.

Par Jean-Paul Brighelli le 3 décembre 2022

Causeur

vendredi 2 décembre 2022

Les eurodéputés macronistes déclarent la guerre aux… leaders conservateurs et patriotes !

 

« Dire NON à l’extrême droite. » Ce jeudi 1er décembre, dans l’enceinte du Parlement européen, la délégation  Ensemble, qui rassemble les eurodéputés français de la majorité présidentielle, organisait un colloque afin d’établir un plan de bataille contre l’extrême droite. Plutôt que de s’attaquer à l’entrisme islamique qui menace réellement l’Union européenne, les eurodéputés macronistes préfèrent lutter contre les leaders européens conservateurs et patriotes.

Le Pen, Orbán et Meloni au pilori

Dès la vidéo d’introduction, le ton est donné. Les interventions médiatiques de Marine Le Pen, Éric Zemmour, Viktor Orbán ou encore Giorgia Meloni se succèdent sur fond de musique anxiogène. Leur crime ? Réclamer une immigration choisie et défendre une identité chrétienne. N’étant pas à une approximation près, la délégation macroniste au Parlement européen associe sans sourciller ces figures européennes à des groupuscules flirtant avec le néo-nazisme. L’objectif de cette communication tapageuse : faire de l’extrême droite l’ennemi numéro un en Europe. Rassemblant les députés français du groupe Renew, cette réunion a vu défiler des politiques à l’instar de Stéphane Séjourné, tête de file de la majorité présidentielle au Parlement européen, des « spécialistes de l’extrême droite » comme la politiste Nathalie Brack ou le chercheur Benjamin Briard et des journalistes européens. Ensemble, ils annoncent vouloir préparer leur combat contre ce qu’ils qualifient « d’extrême droite ». « Nous voulons aller au-delà de la dénonciation et agir », promet la délégation sur Twitter.

Un plan de bataille contre l’extrême droite

Au terme d’une après-midi de discussions sans contradiction, les eurodéputés macronistes ont pu établir leur plan de bataille. Étape 1 : refuser la normalisation de l’extrême droite. Cela passe notamment par la « mise en œuvre stricte d’un cordon sanitaire » (pas de cosignature, pas de résolution commune, pas d’événement commun et surtout une franche opposition à leur nomination à des postes clefs), une « lutte contre le complotisme » et un rappel « des origines et ascendance historique de l’extrême droite ». À les lire, on pourrait croire que le Rassemblement national, le Fidesz en Hongrie ou Fratelli d’Italia ne sont que d’obscures formations complotistes. Étape 2 de leur combat : « consolider les libertés et droits fondamentaux », à savoir « les droits des femmes et l’accès à l’IVG ». Faut-il rappeler que Marine Le Pen proposait, il y a seulement quelques jours, de constitutionnaliser le droit à l’avortement ? Enfin, ces parlementaires européens appellent à lutter contre les ingérences étrangères « pro-Tump » ou russes. Pour appuyer leur propos, ils invitent Roza Thun, eurodéputé polonaise, à témoigner sur « ce qu’avoir l’extrême droite au pouvoir signifie : persécutions politiques, propagande, surveillance d’État, atteintes au droit… »

Sur Twitter, pour médiatiser leur combat, ces eurodéputés n’hésitent pas à sortir l’artillerie lourde. Digne d’un slogan de SOS Racisme, Max Orville, eurodéputé Renaissance, écrit : « Parce que la haine de l’autre n’est pas toujours une opinion, l’extrême droite et ses idées doivent être combattues. » Son collègue Pascal Canfin ajoute : « Nous battre contre les nationalismes fait partie de notre ADN. »

Leur combat contre l’extrême droite semble des plus sérieux. Cela leur permet sans doute de détourner le regard de vraies menaces telles que la montée du totalitarisme woke de l’extrême gauche ou l’entrisme islamique en Europe. Il est plus facile de se battre contre la droite conservatrice et patriote que contre les véritables ennemis de notre civilisation…

Par Clémence de Longaye le 2 décembre 2022

Boulevard Voltaire

La débâcle de Macron sur la scène internationale, François Asselineau (UPR) le 30 novembre 2022

Le gouvernement veut nous la couper ! Gilbert Collard (Reconquête!) le 2 décembre 2022

"On a à peu près tout essayé sauf Marine Le Pen, pensent beaucoup de Français" Jérôme Jaffré (CEVIPOF) sur Europe 1 le 30 novembre 2022