mercredi 7 décembre 2022

"Les LR servent-ils encore à quelque chose ?" - La chronique de François Bousquet (Eléments) sur Radio Courtoisie le 7 décembre 2022

Réforme de l'assurance chômage et des retraites, les chantiers explosifs de Macron - LA TABLE RONDE sur Radio Courtoisie le 7 décembre 2022

 

Maroc -Espagne : pour l’amour du Maroc ou par haine de la France ?

 

Ne soyons pas dupes. C’est moins l’amour du Maroc qui a été célébré hier que la haine de l’occident, de l’Europe et de la France. C’est dans un esprit de revanche, de conquête et d’impunité que ces actes ont été commis. Voici ce qui arrive quand ils gagnent un match de foot. Imaginez ce qui arrivera s’ils gagnent une élection.

Des hordes de Français de bouche ont déferlé, hier soir, dans les artères principales des grandes villes de France pour célébrer la victoire d’une équipe étrangère, le Maroc, en match de coupe du monde contre l’Espagne. L’exploit sportif est indéniable et mérite d’être souligné d’autant que les Français ont toujours eu un faible pour le « petit poucet » des compétitions sportives officielles. L’équipe de football du Maroc a réalisé un exploit sportif, alors quel est le problème avec sa célébration partout en Europe, me demandent les aveugles, les borgnes et les mutilés du bon sens ? Quand le Portugal gagne, par exemple, ne constate-t-on pas les mêmes scènes de liesse dans les rues françaises ?

Eh bien non. Quand le Portugal gagne, le comportement de ses supporters est le même à Lisbonne qu’à Paris ou Montluçon. Quand le Portugal, l’Italie ou l’Espagne gagnent, ses supporters ne déferlent pas par milliers dans les rues françaises en vociférant indignement des slogans anti-français. Hier, les seuls supporters Marocains festifs et dignes se trouvaient au Maroc, rudement encadrés par un pouvoir ne tolérant aucun débordement. Partout ailleurs, nous avons assisté à des débordements savamment camouflés par les grandes chaînes de télévision françaises, préférant occulter le réel pour propager l’illusion d’un « Vivre-Ensemble » enrichissant.

Ce que les Français ont pu constater dans la rue et par les témoignages diffusés sur les réseaux sociaux, ce sont des supporters maghrébins arrachant le drapeau français d’un bâtiment officiel à Amiens pour le remplacer par celui du Maroc, ce sont des centaines de publications de marocains appelant à la reconquête de l’Espagne par les Arabes, c’est un ancien candidat à la présidence française, Anasse Kazib, qui revendique fièrement son appartenance au Maroc, ce sont des milliers de supporters de foot qui hurlent soudainement dans les rues de Paris « Palestine, Palestine ! », ce sont des voitures brûlées, des objets volés, des rues en feu et des agressions en pagaille contre les forces de l’ordre.

Ne soyons pas dupes. C’est moins l’amour du Maroc qui a été célébré hier que la haine de l’occident, de l’Europe et de la France. C’est dans un esprit de revanche, de conquête et d’impunité que ces actes ont été commis.

Voici ce qui arrive quand ils gagnent un match de foot. Imaginez ce qui arrivera s’ils gagnent une élection.

Par Grégory Roose le 7 décembre 2022

Grégory Roose

mardi 6 décembre 2022

Show ministériel en Guyane !

 


Communiqué de Bruno GrangéDélégué National de DLF à la Sécurité du 6 décembre 2022

Le 30 septembre, 3 ministres (G. Darmanin, É. Dupond-Moretti  et G. Attal) assistaient aux assises de la sécurité organisées en Guyane et annonçaient: le renfort (pour 6 mois) de 7 magistrats et de 3 greffiers, puis la création en septembre 2023 de 5 postes  de magistrats et 2 de greffiers, la création de 4 brigades de gendarmerie, l’implantation d’une antenne du RAID, la pérennisation d’un escadron de gendarmes mobiles (déjà présent) et des moyens pour contrôler vols et passagers en partance pour la métropole (pour lutter contre les trafics de stupéfiants), des moyens nécessaires, mais insuffisants.

Lors de l’audience de rentrée de la Cour d’appel de Cayenne, la première Présidente avait décrit « une justice en état de délabrement » (audiences déjà bouclées pour un an, risque de remise en liberté de détenus du fait de l’impossibilité de traiter leurs recours dans les délais réglementaires).

Par ailleurs, maître Landry (bâtonnier) avait évoqué le manque de 26 magistrats et de 6 greffiers et le procureur de la république près de tribunal judiciaire de Cayenne avait décidé que les personnes interpellées avec moins de 1,5 kg de cocaïne, feraient l’objet d’un classement sans suite, afin

de « diminuer la charge que le trafic de stupéfiants fait peser sur l’ensemble de la chaîne pénale » et permettre de mobiliser des moyens sur « les violences et les trafics d’armes ». Cette instruction a été annulée, sans mesures nouvelles pour améliorer le traitement des enquêtes sur les violences, alors que le taux d’homicides est 11 fois supérieur à celui de l’Hexagone.

Peu d’annonces pour lutter contre l’orpaillage illégal et l’immigration irrégulière (si ce n’est la ratification d’un accord de coopération avec le Surinam) et rien pour l’exécution des peines ; alors que la situation de la prison de  Rémire-Montjoly ne s’est guère améliorée depuis la visite en  2019 de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (personnel en sous-effectif, suroccupation et conditions d’hébergement indignes favorisant un climat de violence).L’ouverture du centre pénitentiaire de Saint Laurent du Maroni (actée depuis 2017) est maintenant envisagée pour 2027.

Nos gouvernants semblent avoir pris acte que les problématiques en Guyane ne sont pas insulaires (comme le pensait le premier ministre en 2020). Mais les Guyanais sont échaudés par les promesses qui ne se traduisent pas par une amélioration de leur quotidien. En affichant la volonté de fermer un robinet alimentant l’Hexagone en cocaïne, ce déplacement ministériel était surtout une opération de communication  vis-à-vis des métropolitains.

En Guyane, violences et insécurité sont les symptômes d’une société paupérisée (53 % de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté). Ceci aurait dû être pris en compte, si le déplacement ministériel avait réellement visé à améliorer la sécurité des Guyanais.

Avec Nicolas Dupont-Aignan, nous estimons que la situation de nos compatriotes de Guyane doit être abordée avec sérieux et bon sens. Ắ côté de mesures visant à doter forces de l’ordre et services de la justice des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions, son programme pour l’élection présidentielle 2022 proposait des réponses spécifiques aux difficultés des Outre-mer (investissements pour l’avenir et l’emploi, formation, plan sanitaire, continuité territoriale avec la métropole, partenariat avec l’environnement régional)…

Debout La France

Le nouveau Passé-Présent : Désinformation et guerre psychologique, TV Libertés le 6 décembre 2022

Elisabeth Lévy : "Immigration : Macron méprise les inquiétudes des Français", Sud Radio le 6 décembre 2022

Les Affranchis - Et si le cosmonaute chinois faisait de notre pays une autre planète?

 

lundi 5 décembre 2022

Paroles de Président...

 
"La France a toujours été une terre d’immigration. Cela fait partie de notre ADN, c’est la force de notre pays, et on en a toujours eu besoin pour notre économie".
Le Parisien

Emmanuel Macron le 5 décembre 2022

Censure : où va l’Union européenne ?



Depuis quelques années, l’Union européenne s’est trouvé un nouveau cheval de bataille idéologique : la lutte contre les fausses nouvelles. Cette rhétorique est usuelle en temps de guerre, mais était jusqu’à présent rare en temps de paix. La loi du 5 août 1914 avait interdit la publication de toute information autre que celles transmises par les autorités. La Commission voudrait-elle s’en inspirer ? On pourrait le craindre, tant elle semble tenter d’imposer une « vérité officielle » dans tous les domaines.

Lors de l’attaque russe contre l’Ukraine, en violation flagrante du droit des gens, l’Union européenne a interdit la diffusion des émissions de Russia today (RT) et de Sputnik au motif que ces médias russes diffusaient « des mensonges pour justifier la guerre de Poutine et pour semer la division dans l’Union ». Union qui n’était pourtant pas officiellement en état de guerre avec la Russie. Avec une hypocrisie assez remarquable, les journalistes étaient autorisés à continuer leur travail mais n’avaient pas le droit de le publier ! Un recours a été intenté par RT devant le tribunal de l’Union européenne qui l’a rejeté le 27 juillet dernier au motif que « la nature et l’étendue de l’interdiction temporaire en cause respectent le contenu essentiel de la liberté d’expression et ne remettent pas en cause cette liberté en tant que telle ». Ce qui est assez singulier. En fait, l’Union européenne a mis en place la censure d’État de guerre sans être en guerre au regard du droit international.

Le 23 avril 2022, l’Union européenne a adopté le règlement sur les marchés numériques (Digital Market Act). Avec la sobriété d’expression qui lui est habituelle, la présidente de la Commission a affirmé qu’il s’agissait d’un jour historique. Or, ce texte ne concerne pas que le marché et la lutte contre l’abus de position dominante, mais aussi les contenus. Le commissaire Breton a menacé Elon Musk, qui a affirmé sa volonté d’être un champion de la liberté d’expression, d’interdire Twitter dans l’Union européenne si elle se révélait incapable de « modérer » les contenus de sa plate-forme. Sur le fond, il existe un problème évident : si l’on donne à ces plates-formes le droit de retirer ce qui leur semble faux, on leur donne le droit exorbitant de dire ce qui est vrai ! Autre difficulté, la Commission affirme hautement que ce qui est interdit en droit dans la société doit l’être aussi sur la Toile. Très bien, mais le droit varie dans l’Union européenne. 

Par exemple, la loi française restreint fortement la liberté d’expression pour ce qui concerne l’avortement, à travers l'extension du délit d'entrave, ce qui n’est pas le cas en Pologne. Dès lors, comment appliquer ce principe ? En réalité, ce que redoute la Commission, ce ne sont pas les contenus évidemment délictueux, comme la pédopornographie ou les appels au terrorisme, mais la contestation de la doxa libérale-libertaire qui lui est propre.

De la manie de tout réglementer au nom du grand marché unique, la Commission est passée à la manie de tout contrôler. Non sans courir le risque de se faire censurer par la Justice, comme ce vient d’être le cas avec l’invalidation de la directive anti-blanchiment par la Cour de justice européenne, car ce texte violait le droit à la vie privée des dirigeants d’entreprises.

Mais elle va plus loin encore en prétendant censurer les choix politiques des peuples, avec la complicité de la gauche du Parlement européen et de la lâcheté du PPE. Ainsi le blocage de 13,3 milliards d’euros de fonds européens à destination de la Hongrie a pour prétexte un problème réel de corruption, mais pour raison profonde une opposition à la politique de souveraineté nationale du gouvernement Orbán. La meilleure preuve en est que Mme von der Leyen a attendu le résultat des dernières élections législatives hongroises pour lancer cette nouvelle procédure. La Commission n’aurait probablement pas enclenché ce chantage financier en cas de défaite du Fidesz.

Nous assistons à une dérive de l’Union européenne au nom de l’État de droit et de la lutte contre les fausses nouvelles. En affirmant la prédominance absolue du droit sur le pouvoir politique, elle s’attaque aux principes mêmes de la démocratie qui est de pouvoir changer le droit si telle est la volonté du peuple et entend interdire toute vision politique qui ne soit pas celle du libéralisme mondialisé ou du néo-marxisme. Il s’agit d’une forme de totalitarisme à prétention juridique qui se double d’une volonté de contrôle social et de restriction de la liberté d’expression au nom de la lutte contre les fausses nouvelles, c'est-à-dire des informations qui ne vont pas dans le sens de la doxa de l’oligarchie. Dans son livre Mémoires d’un rat (1917), Pierre Chaine notait : « L’opinion prévalait aux tranchées que tout pouvait être vrai à l’exception de ce qu’on laissait imprimer. » Le problème, pour l’Union européenne, est que la vérité finit toujours par dissiper le mensonge. À condition que les peuples ne soient pas amnésiques.

Par Stéphane Buffetaut le 4 décembre 2022

Boulevard Voltaire

Le gouvernement rouvre des centrales à charbon : stoppons cette folie !


Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement UE du 5 décembre 2022

Après avoir offert généreusement des milliards lors de la COP27 pour permettre à plusieurs pays de se passer de leurs centrales à charbon, à l’instar de l’Indonésie et de l’Afrique duSud, celle de Saint-Avold, en Moselle, vient de rouvrir ses portes !

Bref, on donne notre argent au monde entier pour mener des politiques que nous ne sommes même pas capables d’appliquer sur notre sol. Mis au pied du mur et face aux risques de coupures électriques, le gouvernement ne peut désormais plus cacher aux Français que la moitié de notre parc nucléaire est à l’arrêt, faute d’avoir pu bénéficier des investissements nécessaires en temps et en heure.

À proximité du site mosellan, une montagne noire de 400 000 tonnes se dresse désormais, au point d’en cacher le paysage. Il s’agit du charbon acheté à prix d’or sur les marchés africains et sud-américains (à 300 euros la tonne au lieu de 50 habituellement) qu’on a entassé en attendant de le brûler. Et il en faut du charbon : en effet, selon GazelEnergie, propriétaire de la centrale, ce sont à peu près 6000 tonnes qui seront nécessaires quotidiennement

Cette volte-face est d’autant plus inattendue que le site avait été fermé sur décision de l’État lui-même, au motif que celui-ci peinait à s’inscrire dans la transition écologique que l’Union européenne appelle de ses vœux dès qu’elle en a la moindre occasion. Cela s’est fait en dépit du projet de transformation du site pour l’inscrire dans la filière hydrogène, ce qui était par ailleurs prévu à l’origine.

Bref : on ferme. On ne fait rien. Puis on rouvre à la va-vite et au prix fort ! C’est une honte ! En effet, nous ne pouvons plus nous permettre d’enchaîner les retournements de situation, qui les uns après les autres, réduisent notre marge de manœuvre et menacent le pouvoir d’achat des Français !

Nous dénonçons, dès lors, le court-termisme qui caractérise les choix des gouvernements successifs. Qu’il s’agisse des subventions données au photovoltaïque indien, au charbon africain ou aux éoliennes chinoises, tout est désastreux. 

En liquidant sur ordre de Bruxelles le mix énergétique français, nous voilà revenus à l’époque où notre pays importait son énergie, jetant notre industrie dans un état de vulnérabilité inacceptable.

Court-circuitons la tiers-mondisation de la France, en défendant le nucléaire !

RN

Alain de Benoist : intellectuel populiste et vrai aristocrate