jeudi 8 décembre 2022

Notre élite est-elle seulement incompétente ou trahit-elle ? (6)



Jusqu’où la soumission béate des Français à un pouvoir qui les trahit pourra-t-elle se poursuivre ? 

Courbant le dos sous la férule, nos compatriotes ont diminué leur consommation d’électricité alors que le froid s’intensifie. Si c’est par calcul de leurs intérêts et par souci de ne pas concourir à des coupures désastreuses pour l’ensemble de l’activité et notamment pour la conservation des produits alimentaires, c’est de la sagesse. Si c’est pour se plier avec docilité à une discipline exigée par le pouvoir, c’est de la folie, car cela reviendrait à conforter ce dernier dans une attitude de rigueur affichée et infantilisante qui ne lui a déjà que trop réussi dans sa “gestion” du covid. Obéir à un gouvernement qui est responsable des difficultés que les gouvernés sont appelés à affronter avec abnégation sans appeler celui-ci à rendre des comptes, c’est devenir complice de ses inepties, c’est être mûr pour la dictature qui s’installe, instillée par la peur, non la terreur de ses répressions, mais la crainte des risques encourus en raison de carences dont il s’exonère, en appelant, la main sur le coeur, à la solidarité et à la responsabilité. Le résultat est le même quant à la perte de la liberté, sauf qu’avec cette forme douce et sournoise du despotisme, la soumission est souvent volontaire, et moins perceptible. Plus l’adhésion à la règle devient majoritaire et s’obtient facilement, plus la coercition se durcit, plus le pouvoir coupable de la crise se sent en droit de l’exercer sans retenue. Les “Gilets Jaunes” protestaient contre une augmentation du prix des carburants au détriment des Français périphériques. Il a suffi que les manifestations passent des ronds-points chaleureux aux manifestations parisiennes infestées (par qui ?) de black-blocs, violentes, menaçant les monuments publics et les commerces, pour que le pouvoir récupère l’inquiétude, fasse oublier sa faute et déploie une répression de plus en plus brutale. 

De même, après avoir montré la plus totale imprévoyance face à la pandémie, en liquidant les stocks de masques, en les réputant inutiles, à grands renforts de conseils dits scientifiques le gouvernement a développé une stratégie hautement liberticide, portant atteinte à des libertés fondamentales comme celles d’entreprendre, de se déplacer, de se réunir, de s’exprimer, pour accentuer le contrôle d’une population docile parce qu’effrayée. Le confinement, l’obligation vaccinale, sont des mesures incompatibles avec une démocratie. Les pays qui ne les ont pas adoptées n’ont pas connu une mortalité plus élevée que la France. La fragilité des individus, l’obésité par exemple, a joué un plus grand rôle dans les différences observées entre les pays que la sévérité du dispositif sanitaire instauré. Mais le pouvoir, qui n’avait rien voulu voir venir, comme l’a révélé le ministre de la santé du début de l’épidémie, Mme Buzin, est parvenu non seulement à faire oublier ses fautes, mais à obtenir un satisfecit électoralement porteur, sans même que les Français sanctionnent la dérive financière de l’Etat lancé à grand voile vers le naufrage de l’endettement du démagogique “quoi qu’il en coûte”. Beaucoup de Français attendent tout de l’Etat sans se rendre compte que les cadeaux qu’il leur fait sont payés avec l’argent qu’il leur prend. Même si tous ne paient pas, c’est l’ensemble de la nation qui est ruiné par cette politique de Gribouille qui insulte l’avenir.

Une troisième fois, les Français vont-ils accepter d’être pris pour des benêts par un président arrogant et cynique ? Macron a le front de “fustiger les scénarios de la peur”, alors que ce sont ceux du mauvais film qu’il joue aux Français depuis son élection contre le retour du nazisme en 2017 jusqu’à cette angoisse suscitée par les éventuels délestages électriques dont l’origine de trouve dans la folle légèreté avec laquelle lui et son prédécesseur, dont il était ministre, ont annoncé et entamé la fin du nucléaire. Pourquoi ? Mais, pour séduire ceux dont la peur, climatique entre autres, les “pastèques”, ces gauchistes repeints en vert, ont fait leur fonds de commerce ! Le porte-parole d’Enedis a souligné que les patients à haut-risque vital n’étaient pas ciblées par les préfectures, comme public prioritaire face aux coupures de courant, et on voudrait que ce genre de déclarations ne provoquent pas la panique, non seulement chez les patients et leurs proches, mais, et c’est presque drôle chez nos gouvernants qui tremblent maintenant devant la colère qui va finir par éclater lorsque les exigences du pouvoir, du microcosme privilégié et de plus en plus hors-sol seront perçues comme insupportables parce que proférées par ceux-là mêmes dont l’incapacité, l’imprévoyance, et l’imprudence auront créé le problème ! 

Comment faire confiance, comment obéir à des dirigeants dangereux par leur incompétence, dont les paroles et les actes n’ont pour but que de prolonger un pouvoir néfaste, et non de viser le bien commun ? Macron a fermé Fessenheim, et développé des énergies intermittentes qui ne peuvent se passer de gaz, de pétrole ou de charbon. Cette politique n’est pas une erreur excusable, c’est une contradiction en soi, et celui qui la commet, ou est idiot, ou un menteur invétéré. Quant à la cause seconde qu’on veut subrepticement placer en première ligne, la guerre en Ukraine, et l’arrêt des fournitures russes, c’est une autre peur qui est censée lui donner la vedette, le péril que présenterait le Chef d’Etat russe pour l’Europe, péril imaginaire quand la possibilité d’arrêter ce conflit dès l’origine en faisant respecter les accords de Minsk était bien réelle et se trouvait entre les mains du président français, avant qu’il ne soit trop tard.

M. Macron, comme il le fait volontiers en méditerranée, surfe sur les peurs des Français. Ceux-ci vont-ils en prendre conscience ? Leur représentants vont-ils renverser le gouvernement comme ils en ont le pouvoir par une motion de censure ? Les Français ne craindront-ils pas de le donner à des patriotes ? Tous les patriotes cesseront-ils de subir l’interdit de gauche qui pèse sur leur alliance ? C’est de la peur qu’il faut avoir peur ! Il faut y mettre fin, il faut oser !

Par Christian Vanneste le 7 décembre 2022

Le blog de Christian Vanneste

Notre élite est-elle seulement incompétente ou trahit-elle ? (5)



De Bali à Djerba, en passant par Bangkok, ces hauts lieux du tourisme international, “notre” président, un “danseur de claquettes” selon Franz-Olivier Giesbert, a beaucoup voyagé  et dispensé ses doctes discours comme il l’avait fait aussi lors d’une tournée africaine,  puis en Egypte à l’occasion de la COP 27, ou encore à New-York pour l’Assemblée générale de l’ONU. De ce prurit voyageur, on aurait le plus grand mal à tirer le moindre bilan positif pour notre pays, mais on peut y percevoir des intérêts, des calculs et arrière-pensées beaucoup plus personnels : prendre de la hauteur en quittant les rebutants problèmes intérieurs, en affichant une dimension internationale déployée à un rythme de champion pour flatter la fierté naïve des Français, ou encore se constituer une image et un carnet d’adresses en vue de la carrière lucrative de l’après-mandat. Il faudrait avoir bien mauvais esprit pour souligner le bilan carbone de ce carrousel aérien… Commencé à Madrid pour un sommet de l’Otan dès Juin, il vient de se produire à Washington : la soumission servile à l’Empire américain malgré des humiliations récentes est le fil rouge du spectacle. Mais l’humiliation nationale peut-elle être ressentie par un homme d’affaires mondialiste pour lequel la nation est un moment de l’histoire appelé à être dépassé par le brassage des peuples et la domination de l’ordre économique,  un individu qui adore parler anglais et a affirmé qu’il n’y avait pas de culture française ? Repentance à nouveau en Algérie au mois d’Août, nomination comme marraine de la Francophonie d’une chanteuse, Yseult,  déçue par la France et qui s’est exilée en Belgique pour aller vivre dans un pays qui “assume son passé colonial”, et soutien à une secrétaire générale, ex-ministre de Kagamé, celui qui au Rwanda a remplacé le français par l’anglais et a accusé la France de génocide : qui ne verrait pas dans cette obsession mémorielle du dénigrement de son pays, non une manie superficielle, mais un axe chez une sorte d’anti-président, comme on parle parfois d’un anti-pape, un dirigeant convaincu que son pays va et doit disparaître, et qu’il s’agit d’accélérer le processus en l’appelant “progrès”.

Que M. Macron appartienne au monde de Davos n’est pas une hypothèse complotiste, mais un simple constat. Que le mondialisme progressiste échevelé qui s’épanouissait après l’effondrement de l’URSS, avec ses deux pôles complices d’un individualisme sans limites et d’un unilatéralisme américain soit aujourd’hui sérieusement combattu est un autre fait majeur qui souligne combien la France est engagée par son oligarchie dans un des camps au sein de cette lutte, peut-être contre son intérêt et contre l’esprit même de son peuple. Le combat entre l’Occident décadent et les pays émergents, qui sont souvent de plus vieilles civilisations que lui, est devenu la clé de la géopolitique actuelle : ce n’est plus comme on veut le faire croire l’affrontement entre les démocraties et les dictatures. Parmi les nombreux exemples de ce changement, il y a l’importance stupéfiante prise par les nouvelles zones de front : auparavant, les points cruciaux étaient la liberté d’expression, et l’autonomie de la pensée qu’elle favorise et protège, éventuellement la liberté d’entreprendre ; désormais, ce sont des glissements sociétaux, comme l’avortement ou le mariage unisexe, qui sont soulignés comme des avancées démocratiques, souvent défendues, promues et imposées à l’opinion comme les évidences d’une pensée unique, propagée par la quasi-totalité des médias, protégée par une répression sociale ou judiciaire des opposants, typique de ce totalitarisme “doux” annoncé par Tocqueville. Ce qui était interdit n’est plus seulement autorisé, mais c’est sa contestation qui est maintenant interdite. Or, ces interdits, en dehors de toute considération religieuse, étaient surtout liés à la nation, à sa permanence, à sa démographie. L’idéologie à la mode, que le wokisme pousse jusqu’à l’absurde, est autodestructrice, et il n’est pas étonnant que les Etats-Unis dans leur folie de puissance en soient le vecteur.

C’est ce conflit majeur qui se déroule en Ukraine. Il y a, d’une part, l’impérialisme américain qui veut briser et morceler la Russie pour l’exploiter, et il y a le “progressisme” militant de l’oligarchie occidentale qui veut détruire un Etat conservateur, la Russie orthodoxe, qui s’oppose en tous points à son idéologie. Le plus étonnant, sans doute, est que la Pologne soit incapable de surmonter son ressentiment antirusse pour comprendre qu’elle lutte contre son propre conservatisme. La Hongrie est plus cohérente grâce à Viktor Orban. Les Européens sont mobilisés pour qu’il y ait un jour une “gay pride” à Moscou tandis que les sociétés américaines pourront directement tirer profit des richesses sibériennes. Tel est l’enjeu ! L’intérêt de l’Europe et de tous les pays européens est à l’opposé : réunir les peuples actifs et riches du continent à la Russie si complémentaire par son étendue, sa faible population et ses ressources illimitées. Comment expliquer que les dirigeants européens soient aveugles à cette évidence, au nom d’une démocratie que la plupart des pays ont abandonnée en même temps que leur souveraineté, et que la liberté d’expression dont ils pouvaient être fiers face à l’URSS ? 

La démocratie occidentale est un spectacle de plus en plus vide de sens et que les peuples désertent : les Français sont-ils représentés à Bruxelles où la technocratie et les lobbies font la loi, la “directive”comme ils disent ? A Paris, où un gouvernement minoritaire impose sa politique face à une opposition qui n’ose pas s’opposer à lui sur les sujets tabous, comme l’a montré le vote scandaleux, ignoble, absurde d’une constitutionnalisation d’un prétendu droit à l’avortement ? Quant à la démocratie directe, elle demeure l’apanage des Suisses, îlot dans l’océan occidental qui, avec le temps, ne pourra guère résister à la pression de la pensée commune.

La dérive de l’Occident décadent, affirmant défendre des valeurs en oubliant de dire qu’elles sont le contraire de celles qui l’ont animé dans toute son histoire, éclate au grand jour dans l’hystérie antirusse qui règne chez les politiques et dans la plupart des médias. Face à la Russie chrétienne, notre presse se déchaine et sans même paraître en prendre conscience, elle cultive une censure active des médias russes, un ostracisme de la culture russe, une propagande digne d’un Etat totalitaire, qui insulte notre démocratie. TF1-LCI n’est plus qu’une officine anti-Poutine, BFM et les chaînes du prétendu service public offrent une curieuse concurrence qui se résume au point de savoir qui sera le plus anti-russe, qui obtiendra le titre de  champion de la désinformation ! Le mensonge y est roi : par omission, il évite de rappeler l’histoire, celle au long cours qui fait de l’Ukraine le berceau de la Russie au haut Moyen-Âge, une province de l’Empire tsariste libérée de la Pologne et des Turcs dès les XVIIe et XVIIIe siècles, dont les frontières à l’intérieur de l’URSS sont récentes et dessinées par Lénine, Staline et Krouchtchev, un éphémère Etat nationaliste après la première guerre mondiale essentiellement sous l’impulsion des Ukrainiens de l’Ouest, qui, eux, n’ont jamais été russes avant 1940 et 1945 ; l’histoire plus récente de l’unilatéralisme américain est également omise, qui a multiplié les guerres, les atteintes à la souveraineté des Etats dont les frontières étaient plus anciennes que celles de l’Ukraine, et qui n’a pas hésité à user d’une violence extrême à l’encontre des populations civiles, contre la Serbie, l’Irak, la Syrie, la Libye. Les fausses nouvelles sont répétées en boucle : Poutine est très malade, les Russes sont à court d’armes et de munitions, ils ont des pertes élevées, ils subissent débâcle sur débâcle face aux courageux Ukrainiens et à ce nouveau Churchill (!) qui les dirige, ils sont hostiles à la guerre et désertent le pays, les sanctions économiques vont ruiner le pays.

L’idée que la Russie suit une politique plus cohérente que les pays occidentaux n’est jamais évoquée : pourtant, la Russie, qui est un pays occidental par sa civilisation, a souhaité faire partie du club face au terrorisme islamiste au début des années 2000. Non seulement on le lui a refusé, mais l’Otan s’est étendue jusqu’à sa frontière, constituant une menace aussi inutile que dangereuse. L’absorption de l’Ukraine, tellement russe, par l’Otan et la présence d’armes offensives, voire nucléaires à sa frontière était une ligne rouge. La veille de son franchissement, alors que l’armée ukrainienne, armée et formée par l’Otan, attaquait les provinces rebelles du Donbass, la Russie a pris les devants. Sans doute a-t-elle attendu trop longtemps que les accords de Minsk soient respectés, sans doute a-t-elle sous-estimé les effets du soutien occidental à Kiev et ceux de la propagande sur la population : le renversement du régime a échoué, et la guerre s’est installée. Cette guerre est celle de la Russie contre les Etats-Unis, de la civilisation occidentale contre sa désintégration. La Russie sait qu’elle n’est pas la plus forte mais qu’elle peut gagner à trois conditions : perdre le moins de soldats et tuer le moins de civils, afin de maintenir le soutien populaire, jouer sur la réticence des opinions occidentales à supporter un effort de longue durée et notamment les restrictions issues d’une crise économique, affaiblir l’Ukraine en atteignant son potentiel militaire et civil. 

C’est ce qui explique les reculs russes sur des positions plus faciles à défendre, le choix des infrastructures énergétiques et de transport comme cibles des bombardements, l’attente classique de l’hiver sans doute pour une offensive décisive. Les Russes n’envoient leurs missiles ni sur la centrale nucléaire qu’ils occupent, ni sur les maternités, ni sur la Pologne. On peut légitimement penser que l’absence de maîtrise de leurs armes anti-aériennes par les Ukrainiens entraîne ces bavures, comme on peut être sûr que la destruction des gazoducs de la mer Baltique, qu’il suffisait aux Russes de cesser d’alimenter, est une opération anglo-saxonne, catastrophique pour l’Europe.

C’est dans l’entêtement des Européens, de Mme Von der Layen à Bruxelles, de M. Macron à Paris à soutenir Washington qu’on mesure la trahison de nos dirigeants. Comment comprendre autrement leur attitude envers des pays appartenant à une civilisation différente, éloignée de la nôtre, comme le Qatar, ignorant les droits de l’homme, promouvant la Charia, pratiquant la ségrégation sur son sol, mais qui cependant accueille la grande kermesse du football, au prix des souffrances endurées par des travailleurs étrangers pour édifier des équipements incongrus dans ce bout de désert ? Comme l’Azerbaïdjan qui agresse une fois de plus l’Arménie, mais regorge d’hydrocarbures ? Le Qatar, islamiste et richissime, est fréquentable. On se contentera de déplorer son opposition à la bière et au lobby LGBT, alors qu’on fera d’un pays chrétien conservateur l’ennemi véritable, le monstre politique ! Comme personne ne songe à convertir le Qatar et qu’il présente peu de risques à terme en raison de sa taille, il ne peut être un ennemi, tandis que la Russie est un obstacle d’importance sur la route du mondialisme décadent ! 

C’est d’ailleurs ce qui explique la relativité de son isolement si cher à nos propagandistes déguisés en journalistes : ni la Chine, ni l’Inde, ni de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique latine ne sont solidaires de la croisade antirusse de Washington et de ses vassaux.

Par Christian Vanneste le 1er décembre 2022

Le blog de Christian Vanneste

Foot : ces « Français » qui ne supportent pas la France



Une liesse bon enfant : c’est ainsi que les médias décrivent, ce mercredi matin, les manifestations qui, en France, ont accompagné hier soir la victoire sur le fil du Maroc contre l’Espagne en quarts de finale de la Coupe du monde de foot au Qatar. En réalité, les réseaux sociaux et leurs images informent plus objectivement sur ce qui était à redouter : s’il y a eu des rassemblements simplement joyeux, ils se sont souvent transformés en mouvements d’agressions contre la France et ses forces de l’ordre, avec des  prises de possession visuelle du territoire par des flots de drapeaux marocains, mais également algériens ou tunisiens. Une fois de plus, les Champs Elysées ont ainsi été noyés sous les couleurs du Maghreb (voir blog du 28 novembre après la victoire contre la Belgique), avec cette fois des affrontements contre la police. 

Des scènes de violences ont été aussi filmées à Lille, Amiens, Nice, Bruxelles, etc. Si le Maroc, pour sa part, a connu une nuit légitiment euphorique, aucun débordement n’a été observé. Il n’y a plus que les autruches, qui gardent la tête dans le sable, qui se refusent à voir ce qu’elles ont sous les yeux : un communautarisme maghrébin exubérant et quérulent. Il prend le moindre prétexte pour rappeler, en France, son hostilité à l’égard de l’ancienne puissance coloniale qui a pourtant offert sa nationalité et ses solidarités à nombre de ces supporteurs. Il va de soi, dans ce contexte revanchard et conflictuel, qu’un match France-Maroc serait celui de tous les dangers pour la sécurité.

L’échec de l’intégration des populations extra-européennes est au cœur de ces scènes montrant des « Français » qui cherchent à humilier la France. Or cette donnée n’est toujours pas prise en compte par Emmanuel Macron, dont le projet de loi sur l’immigration, discuté hier à l’Assemblée, n’est qu’un « petit bricolage » (Olivier Marleix, LR, ce matin sur Europe 1). Le texte légalisera surtout des clandestins répondant à des « métiers en tension ». Il est désespérant d’entendre ces « élites » débiter les sempiternels chapelets sur leur « humanisme » porté en sautoir (Eric Dupont-Moretti est de ce point de vue le parangon du bien-pensisme sottement satisfait), sans faire l’effort d’une réflexion sur les fragilités de la nation. 

Ces belles âmes auraient tout intérêt à lire l’intervention remarquable de Pierre Brochand (ex-patron de la DGSE) publié mardi par Le FigaroVox. Pour lui, « de tous les défis qu’affronte notre pays, l’immigration est le seul qui menace la paix civile ». Il évoque même « une tiers-mondisation rampante de la société française ». Brochand rappelle surtout un fait, souvent décrit ici, qui est nié par les tenants de la « société ouverte » : « Les sociétés « multi » sont toutes vouées à se déchirer (…) Nous ne sommes pas plus « malins » que les Libanais ou les Yougoslaves pour faire « vivre ensemble » des gens qui ne le souhaitent pas. » Faudra-t-il la guerre civile pour voir les «  prêchi-prêcheurs » se réveiller enfin ?

Par Ivan Rioufol le 8 décembre 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol

Ecoliers escortés par la police : ce pays crack ! - Les colères de Collard - TV Libertés le 8 décembre 2022

 

Quand Dominique Voynet se vante d’avoir sabordé le nucléaire Français, Europe 1 le 8 décembre 2022


Rappel : Dominique Voynet (ancienne ministre EELV de l'écologie de 1997 à 2001) , fut plusieurs fois candidate à la députation sur la troisième circonscription électorale du Jura, à la mairie de Dole et conseillère municipale de la plus peuplée des agglomérations du département.

Un nouveau rôle pour l’Éducation nationale



La longue interview sur Radio J du ministre de l’Education nationale mériterait d’être commentée dans son ensemble, tant il s’est montré droit dans ses bottes idéologiques, en réponse à des questions généralement d’une grande complaisance de Frédéric Haziza, qui semblait avoir décidé de lui servir la soupe.

Une seule phrase toutefois suffira pour mesurer les intentions de Pap Ndiaye, quant à sa conception de son rôle de ministre. La voici, à propos d’Eric Zemmour : 

« Il est clair que ce type de personnage dans la vie politique est un poison lent contre lequel il faut mettre les français en garde, et nous avons, nous, du côté de l’Éducation Nationale, notre rôle à jouer ».

Tout est dit, l’Éducation nationale a un nouveau rôle à jouer, il faut le savoir et le souligner. On savait déjà que ce ministre avait donné quatre axes à son action, dans l’ordre : lutte contre les inégalités, savoirs fondamentaux, bien-être de l’élève, question écologique. Dans un autre monde, dans une vie un peu rêvée, on pourrait imaginer que l’acquisition des savoirs fondamentaux soit l’unique et essentielle mission de l’Education nationale, sachant qu’elle a déjà bien du mal à la remplir. Mais non, ce n’est plus qu’une mission parmi d’autres, et même pas la plus importante.

Mais maintenant il faut envisager, apparemment, une cinquième mission : l’Éducation Nationale doit éduquer nos enfants à bien penser. Il faut leur enseigner où se situe le bon, le bien, le vrai. Il faut désigner les méchants et les mal pensants, leur expliquer qu’il y a des choses qui ne se disent pas, et même qui ne se pensent pas, et qu’il existe à droite une frontière au-delà de laquelle commence l’empire du mal.

Remarque : le ministre en question avait déjà dit au début de sa prise de fonction que son combat de toujours consistait et consisterait encore là à se battre contre le « Front National » qu’il appelle ainsi malgré le changement de nom. C’est dire si on ne l’a pas nommé au bon poste ! Il serait éventuellement bon de rappeler ses premiers propos pour démontrer l’obsession du monsieur à l’égard de ce que l’on appelle « l’extrême droite ».

Par Pierre Cretin le 7 décembre 2022

Causeur

Retrait du texte sur la réintégration des soignants non vaccinés : la France Insoumise fera toujours passer ses intérêts politiciens avant l'intérêt général



Communiqué du RN du 7 décembre 2022

Scandalisé par l’obstruction parlementaire menée par le gouvernement sur le texte de Caroline Fiat sur la réintégration des soignants suspendus, le groupe Rassemblement National avait fait le choix de reprendre ce texte pour que la fin de la discussion se tienne durant sa journée réservée.

En abandonnant ce texte, La France Insoumise révèle son absence totale de considération pour la défense de l’intérêt général.

Les soignants suspendus, en particulier ceux d’outre-mer qui font cruellement défaut à nos compatriotes ultramarins, apprécieront le sectarisme de La France Insoumise.

Le texte de réintégration des soignants suspendus aurait pu faire l’objet d’un vote positif d’une majorité de députés en janvier prochain. Mais, La France Insoumise préfère sacrifier les soignants en retirant son texte plutôt que de le voir discuté à l’occasion de la journée parlementaire réservée au groupe RN. 

Contrairement à leurs dires, les 59 amendements restant auraient pu être discutés rapidement et le texte voté. Cette basse reddition politicienne en dit long.

Comme au second tour de la présidentielle, La France Insoumise se révèle l’allié objectif d’Emmanuel Macron. Macronistes et Insoumis empêchent donc les soignants suspendus de reprendre le chemin des hôpitaux et autres cabinets médicaux.

De son côté, le Rassemblement National continuera toujours de défendre l’intérêt général avant les intérêts partisans : les Français le méritent, les Français l’attendent.

RN

Elisabeth Lévy : "LFI ne fait pas de la politique, mais de la démonologie"? Sud Radio le 8 décembre 2022

 

mercredi 7 décembre 2022

Maroc-Espagne : Un quartier de Fréjus privé d'aides suite à des affrontements entre la police et des supporters marocains



A situation extrême, mesure radicale prise par Frédéric Masquelier, président d’Estérel-Côte d’Azur Agglomération

En effet, selon nos confrères de Nice Matin, l'élu a décidé de suspendre les aides accordées au quartier de la Gabelle à Fréjus suite à des affrontements survenus mardi 6 décembre dans la soirée, après la victoire du Maroc face à l'Espagne lors de la Coupe du monde au Qatar.

Frédéric Masquelier a déclaré sur Facebook que "les aides de l’agglomération sont immédiatement suspendues"."Les équipes et les moyens mis sur place seront réaffectés vers d'autres quartiers", a-t-il indiqué. 

Le 7 décembre 2022

TV Libertés

Le RN s'opposera à toutes hausses des tarifs des transports en Il-de-France



Communiqué de Wallerand de Saint Just, président du groupe RN au Conseil régional d’Île-de-France et de François Paradol, représentant RN au conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités du 6 décembre 2022

Lors du conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités (IDFM) de ce mercredi 7 décembre 2022 doit être votée l’évolution tarifaire des transports en commun d’Île-de-France. Les différents scénarios et projections tarifaires envisagés par Valérie Pécresse prévoyaient des augmentations insoutenables pour les usagers franciliens, avec des augmentations allant jusqu’à 36% suivant les offres et un passe Navigo flirtant avec les 100 euros mensuels.

Les élus du Rassemblement National s’opposent fermement à toute hausse des tarifs, quand bien même serait-elle minimisée à la veille du conseil d’administration par l’annonce opportune de Clément Beaune, ministre des Transports, d’accorder une aide exceptionnelle de 200 millions d’euros pour Île-de-France Mobilités et qui devrait permettre de contenir le passe Navigo à 84,10 euros, soit une augmentation de près de 12%.

Dans un contexte d’inflation record, de hausse de l’insécurité, de grèves à répétition, d’offre de transport réduite et fortement dégradée faisant des trajets de millions de Français un véritable calvaire, le principe même d’une hausse des tarifs est inenvisageable pour les usagers. Il s’agit également d’un non-sens écologique, au moment où la préoccupation environnementale exigerait des transports en commun aux tarifs plus abordables.

Depuis de nombreux mois, le Rassemblement National alerte sur l’impasse financière d’IDFM au vu des trajectoires engagées. Avec un encours de la dette estimé à 23 milliards d’euros en 2031, les gabegies financières et projets pharaoniques à l’utilité contestable soutenus par Valérie Pécresse, la lutte insuffisante contre la fraude ou encore son refus de remettre en cause la réduction tarifaire pour les clandestins auront fortement pesé. Si la précédente gestion socialiste continue de laisser des traces, la majorité de Valérie Pécresse est comptable de la dérive d’IDFM et des hausses tarifaires à venir pour les usagers.

Au conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités comme au Conseil régional d’Île-de-France, les élus Rassemblement National s’opposeront à toute hausse de tarifs des transports en commun et seront les relais du ras-le-bol croissant des usagers de la région-capitale.

RN

L'invraisemblable inaction de l'Etat face à l'explosion de l'insécurité - Pierre-Marie Sève sur Radio Courtoisie le 7décembre 2022