jeudi 5 janvier 2023

Médecine en crise


Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen le 5 janvier 2023


2023 commence à peine, et déjà pas un jour ne passe sans qu’une profession médicale n’alerte sur le manque d’effectifs ou de moyens. Alors qu’à l’hôpital de Thionville 93% des infirmiers sont en arrêt maladie, c’est au tour des médecins libéraux grévistes d’annoncer la poursuite de leur mobilisation jusqu’au 8 janvier, gardant ainsi leurs cabinets portes closes. Il n'y a pas de répit pour la santé des Lorrains : plus les jours passent, plus la palette de soins proposée se réduit.

Nous alertons pourtant depuis des années : la ruralité est la première victime de la désertification médicale dans notre pays ! Parce qu’à cette pénurie de médecins s’ajoute la baisse de pouvoir d’achat des Français, c’est aujourd’hui plus de 6 Français sur 10 qui ne peuvent plus se soigner.

À tous les niveaux, le bateau sanitaire français et son maillage territorial prennent l’eau. Les coupes budgétaires et l’obsession de la rentabilité à tout prix ont eu raison de nos hôpitaux, pendant que la pression bureaucratique ingérable décourage l’installation des médecins libéraux. Derrière ces constats, des drames humains : attente interminable, personnel à bout de souffle, erreurs médicales.

Depuis longtemps nous proposons des solutions claires pour remédier à cette situation : redonner confiance à l’hôpital public en allégeant la pression bureaucratique et en sortant des considérations comptables, recruter en masse du personnel soignant et revaloriser leurs salaires et leurs statuts, encourager l’installation des médecins libéraux, notamment dans les zones en pénurie...

Sans un État stratège, l’issue ne peut être que fatale. Prenons les bonnes décisions pour sauver la vie de nos concitoyens !

RN



Pantin patine au concours Lépine de la bêtise - Les colères de Collard - TVL

Marion Maréchal vous souhaite à tous une belle année 2023 !

 

mercredi 4 janvier 2023

De Yaël Goosz à Thomas Legrand, une certaine idée du pluralisme



Yaël Goosz est le chef du service politique ouvertement de gauche de France Inter. Son édito du 30 décembre a été un magnifique exemple de désinformation et d’orientation politique assumée. Yaël Goosz ne se démarque donc en rien de son prédécesseur, Thomas Legrand, lequel continue de sévir sur la radio publique tout en délayant sa prose ultra-gauchisante dans Libération – mince feuille de chou bénéficiant sur France Inter d’une publicité quotidienne et gratuite grâce à la revue de presse de Claude Askolovitch qui n’oublie jamais de citer un, deux ou trois des laborieux articles qui composent ladite feuille.

Feux nourris contre Jean-Claude Dassier et Michel Houellebecq

Yaël Goosz débute donc cet édito en rappelant l’intervention de Jean-Claude Dassier sur CNews à propos des musulmans qui ignoreraient ce que le mot « république » veut dire. Je ne sache pas que le chroniqueur de CNews ait appelé à la haine ; il a donné son point de vue sur ce qu’il croit être une difficulté pour l’intégration de certains Français de confession musulmane, à savoir une envahissante revendication religieuse amplifiée par des prédicateurs fréristes ou salafistes engageant leurs coreligionnaires à ne pas se soumettre aux lois républicaines. Le fait que Jean-Claude Dassier ait, dans le feu de la discussion, généralisé son propos à l’ensemble des musulmans était certes maladroit, cela n’était pour autant pas « honteux » (Yaël Goosz) et encore moins « raciste » (Thomas Legrand). Déchaîné, Yaël Goosz ose faire un parallèle entre ce « dérapage verbal » et le « crime raciste » qui a touché la communauté kurde à Paris. Du grand n’importe quoi.

Sur sa lancée, le journaliste falsifie le sens des propos tenus par Houellebecq dans Front populaire : « L’écrivain prédit l’avènement d’une guerre civile en France, des “actes de résistance” contre une domination islamique, actes qu’il qualifie de “Bataclan à l’envers”. C’est une expression qui vire à l’incitation au grand défoulement. » Cette dernière assertion est un artifice mensonger qui détourne le sens réel des propos de l’écrivain. Voilà ce que dit Michel Houellebecq : « Des gens s’arment. Ils se procurent des fusils, prennent des cours dans les stands de tir. Et ce ne sont pas des têtes brûlées. Quand des territoires entiers seront sous contrôle islamique, je pense que des actes de résistance auront lieu. Il y aura des attentats et des fusillades dans des mosquées, dans des cafés fréquentés par les musulmans, bref des Bataclan à l’envers. » 

En aucun cas Houellebecq n’incite ou n’appelle à la guerre civile ou au « grand défoulement » ; il envisage, avec l’œil de l’écrivain qu’il est, une triste réalité pouvant advenir ; il ne l’espère pas mais ne s’interdit pas de considérer son éventualité. Pour tenter de donner du poids à son approximation mensongère, Yaël Goosz n’hésite pas à faire un rapprochement douteux entre les propos de Houellebecq et l’interpellation de quelques militants d’ultra droite à Paris. La boucle est bouclée ? Non, pas tout à fait. M. Goosz évoque ensuite, pêle-mêle, Éric Zemmour, le RN, la polémique concernant le député Grégoire de Fournas, le racisme, le fascisme, le GUD. Le courageux journaliste est prêt à offrir son corps pour barrer la route au monstre fasciste ; il bombe le torse et avertit vouloir demeurer le téméraire adversaire de « l’extrême droite » qu’il a toujours été : « Malgré tout ça, il faudrait corriger le langage des journalistes, ne plus parler d’extrême droite, simplement de “droite” ou de “mouvement national”. Ben voyons ! » Car, pour Yaël Goosz, le seul et unique danger vient des « deux faces de l’extrême-droite », celle du RN qui cherche à se normaliser et celle des « groupuscules identitaires » de l’ultra droite. « En politique, conclut l’éditorialiste, il ne faut jamais avoir la mémoire courte. Sous le vernis de la normalisation, il y aura toujours une histoire, un passé qui ne passe pas. » Étonnamment, les histoires trotskiste, stalinienne ou maoïste semblent devoir échapper à cet appel solennel de résistance à l’amnésie. Les doctrines politiques des mouvements totalitaires qui ont ruiné les pays dans lesquels elles se sont imposées et qui imprègnent encore l’extrême gauche française n’intéressent visiblement pas ce journaliste prêt à accepter quelques principes de base des régimes autoritaires de gauche, à savoir la convocation abusive devant un tribunal ou le brutal rappel à l’ordre via la censure ; aussi voit-il d’un bon œil la plainte déposée par le recteur de la Grande Mosquée de Paris contre Michel Houellebecq et ne pleurerait-il pas de voir CNews se faire sévèrement gronder, voire plus si affinités, par l’Arcom (ex-CSA) pour les propos de Jean-Claude Dassier.

Un pluralisme nettoyé, propre, de gauche

Comme Yaël Goosz, Thomas Legrand est pour le pluralisme, mais un pluralisme ciblé, nettoyé, propre, de gauche. Lors de l’intervention de J.C. Dassier sur CNews, l’historien Jean Garrigues était présent sur le plateau. Cet universitaire prudent, courtois, apte à soutenir la contradiction et à défendre sereinement ses positions, se revendiquant d’une gauche sociale-démocrate, s’est fait remonter les bretelles par un Thomas Legrand très énervé qui a twitté : « Qu’alliez vous faire @jeangarr78 sur cette chaîne ? Qd est-ce que les vrais universitaires et journalistes comprendront qu’il faut déserter cette chaîne faites [sic] pour polariser et faire advenir la guerre civile qui affirment prévoir [resic] ? Ils la veulent ! Vendez vos livres autrement ! » Le culot de Thomas Legrand n’a d’égal que celui de Yaël Goosz. Officiant sur une radio publique entièrement noyautée par la doxa wokisto-gauchiste, ces journalistes ont un mépris total pour ceux qui ne partagent pas leurs idées comme pour ceux qui, les partageant, tentent de les défendre dans les émissions d’une chaîne privée. Ainsi, Thomas Legrand réprimande Jean Garrigues comme un enfant et l’incite vivement à ne pas remettre les pieds sur le plateau de cette chaîne diabolique – en le traitant au passage de camelot prêt à tout pour vendre ses livres. Legrand aimerait que Jean Garrigues ait, comme lui, peur. Il y a de quoi, écrit-il (Libération du 1er janv. 2023) dans le style conformiste des petits-bourgeois médiatiques espérant effrayer les masses. D’après lui, « le spectacle obscène des médias bollorisés » laisse craindre « le risque d’un glissement général vers l’extrême droite ». Dès l’introduction, le style gauchiste pompier de cette chronique illustre la véritable crainte de Thomas Legrand, celle de voir le magistère moral de la gauche perdre de sa superbe : « C’est comme une lente glissade, une douce accoutumance, un progressif état général de léthargie démocratique. Ça passe par d’incessants débats sur l’identité, la religion, sur le moyen d’être toujours plus en sécurité. C’est ne plus faire la différence entre un éditorialiste conservateur et un polémiste populiste et d’extrême droite, c’est continuer à inviter sur les antennes des prétendus philosophes qui se complaisent à décrire un monde terrible et des villes pleines de “no go zones” pour transformer leur trouille en clairvoyance, c’est le délire “woke” surestimé décrit en puissant terrorisme par des réacs en pleine panique. C’est considérer Greta Thunberg comme plus dangereuse qu’Éric Zemmour. » Eh oui, M. Legrand, en certains endroits ça débat, ça se dispute, ça discute, ça invite des gens qui ne pensent pas la même chose, ça n’évite aucun sujet, ça punchline, ça se chamaille et parfois même ça pousse le bouchon un peu loin, jusqu’à dire que Greta Thunberg est une cruche. Ça porte deux noms : pluralisme et liberté d’expression.

Thomas Legrand et Yaël Goosz, ces deux prêtres de la nouvelle église wokiste ne doutent de rien. Ils distribuent les bons et les mauvais points. Ils désignent les bonnes et les mauvaises personnes, félicitent les premières et chapitrent les secondes. Ces dernières, qu’elles le sachent, seront dénoncées et excommuniées si elles persistent dans leurs mauvais penchants. Ces deux journalistes ne supportent pas d’entendre, même de loin, une contradiction. Celle-ci est immédiatement extrême-droitisée par nos Torquemada modernes qui sermonnent, promettent des bannissements médiatiques, espèrent des convocations juridiques, envisagent des bûchers politiques. Cette nouvelle inquisition médiatico-politique est le résultat achevé d’un bon demi-siècle de domination et de propagande des idéologies de gauche, lesquelles ont naturellement abouti aux « avancées sociétales » que l’on sait et au wokisme, à la morale punitive de l’écologisme, au racialisme raciste, à un islamo-gauchisme qui ne dit pas son nom, en même temps qu’à une ferveur redoublée pour interdire, bâillonner, censurer, au moment où elle sent bien qu’elle n’impose plus totalement sa loi. Pourtant, de France Inter à Libération, de France Info au Monde, de Yaël Goosz à Thomas Legrand, le rouleau compresseur de la grossière propagande de gauche et d’extrême gauche reste d’une redoutable efficacité. Il serait illusoire de penser que la machine d’endoctrinement est définitivement enrayée – l’Éducation nationale, l’École normale supérieure, les écoles de journalisme, les chaires de sciences sociales et les instituts d’études politiques sont entre les mains de « scientifiques » de l’éducation, de recteurs, d’universitaires et de professeurs majoritairement de gauche et d’extrême gauche ; ils forment tout à la fois les futurs citoyens embrigadés par les médias dominants et la caste politico-journalistique chargée de rééduquer cette partie de la population qui résiste encore en s’informant ailleurs que sur l’audiovisuel public, notamment grâce à des médias numériques indépendants, des journaux dissidents ou des chaînes privées, de Livre noir à CNews, de TVLibertés à Sud Radio, de Causeur à Boulevard Voltaire. 

Ces médias réfractaires empêchent Thomas Legrand et Yaël Goosz de dormir en paix ? Tant mieux ! Devenir le cauchemar de ces sinistres censeurs devrait être le rêve de tout média qui se respecte.

Par Didier Desrimais le 4 janvier 2023

Causeur

Comment les USA ont poussé Poutine à la guerre ? - Le Zoom - Gaël-Georges Moullec - TV Libertés le 4 janvier 2023

 

La Révolution du Réel est en marche



Emmanuel Macron passera-t-il l’année 2023 ? Elu pour cinq ans et doté d’une énergie intacte, la question peut paraître absurde. Pourtant, elle se pose. 

Lui-même n’est-il pas traversé par ce doute quand il s’agacerait, selon Le Parisien : « Plus personne ne tient aucune troupe » ? Oui, la France, apparemment résignée et démobilisée, demeure imprévisible. Ni les partis, ni les syndicats, ni les autres corps intermédiaires ne peuvent prétendre maîtriser la colère qui parcourt en profondeur le pays trahi par ses élites et ses représentants. Chacun le pressent : il suffirait d’une étincelle pour embraser le pays inflammable, quatre ans après les Gilets jaunes. Macron pourrait alors être à la merci d’un possible dégagisme, à la suite d’un référendum perdu, d’une démission, d’une destitution qui sait ? 

Cette étincelle pourrait partir du dossier des retraites, du prix du pain, du gaz, de l’inflation galopante. Elle sera alimentée plus surement par l’incapacité du chef de l’Etat à comprendre la détresse qui gagne la nation qu’il est censé protéger. Ses interminables vœux du 31 décembre (près de 20 minutes d’autosatisfactions comptables) en ont été une démonstration parmi d’autres. Son appel à « ne pas céder à l’esprit de division » peut être compris comme un renoncement à répondre aux multiples fractures.

La communication gouvernementale s’enferme dans un monde fictif, falsifié. Ce hors sol est révélateur de la difficulté du chef de l’Etat à se mettre à la hauteur des enjeux civilisationnels qui seront aussi ceux de 2023. Sa vision technocratique et auto-satisfaite d’une gestion maîtrisant, à ce jour, le chômage et l’inflation passe à côté des souffrances d’un pays profond qu’il a contribué à diviser en stigmatisant durant plus de cinq ans les «  populistes », l’ « extrême droite », la « lèpre qui monte », etc. Les fractures sociales, identitaires, territoriales, informatiques, sanitaires sont autant de plaies sur lesquelles Macron a déversé son sel tout en appelant, avec une perversion puisant dans sa personnalité narcissique, à la « bienveillance ». 

Celle-ci consistera, dès ce mois de janvier, à déverser à nouveau de l’argent public en abondance afin de tenter d’éteindre les colères : une politique du « quoi qu’il en coûte » qui a jusqu’à présent, il est vrai, répondu à son objectif soporifique. Mais qui paiera ? En attendant, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a su illustrer à son tour ce que sera le récit officiel à venir, déconnecté des faits. Commentant la nuit de la Saint Sylvestre (90.000 policiers et gendarmes mobilisés au plan national), il l’a qualifiée de « sans incidents notables » : 490 interpellations, 690 voitures incendiées, 233 tirs de mortiers. La Révolution du Réel n’a pas encore atteint les palais de la République. Mais c’est elle qui est en marche…

Par Ivan Rioufol le 4 janvier 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

mardi 3 janvier 2023

Le Canada veut interdire aux étrangers d’acquérir une maison ou un appartement pour privilégier les citoyens



Le Canada vient de prendre une mesure radicale. Depuis le 1er janvier 2023, les étrangers n’ont plus le droit d’acheter de logements, et cela, pour une durée de deux ans. Lors de la campagne électorale de 2021, le Premier ministre Justin Trudeau avait proposé cette mesure dans son programme. Cette dernière vise à lutter contre le manque d’appartements et de maisons.

Cela fait plusieurs mois que le pays d’Amérique du Nord subit une sévère crise du logement. Comme une majorité de nations, le Canada est en proie à l’inflation. L’été dernier, la Banque du Canada a relevé quatre fois les taux d’intérêt. Une action qui a eu des conséquences non négligeables. « À moins qu’il y ait une grosse baisse du prix des maisons, ce qu’on n’entrevoit pas, forcément, lorsque les taux d’intérêt augmentent, ça limite l’accessibilité davantage », souligne l’économiste Jean-François Perreault, interrogé par Radio-Canada. Des prix qui augmentent, mais les salaires sont devenus insuffisants pour accéder à la propriété. Selon plusieurs études, il est nécessaire de percevoir un salaire de 220.000 dollars canadiens par an (167.000 euros) afin d’acquérir une maison. De l’autre côté, le salaire moyen était de 65.773 dollars par an (soit 50.250 euros) en septembre 2021. Si acheter devient difficile, louer l’est aussi, avec une augmentation des loyers de plus de 10 %. À titre d’exemple, avant le 1er juillet 2022, le Québec comptait « 750 ménages locataires qui n'avaient pas trouvé de logement », résume la porte-parole du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) Véronique Laflamme.

Face à l’ampleur du phénomène, le gouvernement de Justin Trudeau a décidé de privilégier les citoyens canadiens face aux étrangers. À noter qu’il est cocasse, pour ce gouvernement très permissif sur l’immigration, de prendre des décisions privilégiant le natif plutôt que l’immigré. Cela étant dit, le Premier ministre a prévu des exceptions pour les  ou les résidents permanents. Le Canada reste LE pays ayant inscrit dans sa Constitution le multiculturalisme. Mais l’exécutif semble prendre cette mesure au sérieux, puisqu’il prévoit une « amende de 10.000 dollars (6.877 euros) pour les non-Canadiens qui achèteront une propriété résidentielle ainsi que pour toute personne qui aidera à effectuer une transaction interdite », précise Radio-Canada.

Selon l’agence nationale des statistiques, les étrangers représentent moins de 5 % des propriétaires de logements au Canada. Malgré la volonté affichée de résoudre la crise, des experts estiment que les résultats seront peu visibles car la part de propriétaires étrangers est bien trop faible pour avoir un changement notable.

Par Kevin Tanguy le 3 janvier 2023

Boulevard Voltaire

Voeux aux Français de Nicolas Dupont-Aignan (DLF) pour 2023

 

Lettre de Jordan Bardella aux boulangers



Lettre de Jordan Bardella, Président du RN du 3 janvier 2023

Madame, Monsieur,

La hausse du coût de l’énergie vous frappe durement et menace vos activités, avec une facture d’électricité qui explose.

Face à cette situation intenable, Emmanuel Macron et son gouvernement ne semblent pas mesurer l’urgence de votre situation : la mesure d’amortissement de prix de 20% pour les professionnels n’est pas suffisante.

Quel paradoxe de voir le président de la République se réjouir de l’inscription de la baguette au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco, mais condamner, par son inaction, des milliers d’artisans-boulangers à fermer le rideau, pris à la gorge par une inflation hors de contrôle.

Depuis maintenant plus d’un an, le Rassemblement National propose d’agir vite et fort pour vous permettre de faire face, notamment par la sortie des règles européennes de fixation des prix de l’électricité. En indexant votre facture d’électricité sur les prix du gaz, ce mécanisme absurde a directement conduit au renchérissement insupportable des factures d’énergie.

Il est possible d’en sortir immédiatement, sans rompre nos échanges avec nos voisins, et de retrouver des prix beaucoup plus raisonnables pour soulager durablement votre profession. Le Portugal et l’Espagne l’ont fait. C’est une question de bon sens et de volonté politique. Remettre en cause ces règles européennes permettra de reprendre le contrôle et de rétablir des prix règlementés bas, correspondant au coût de production français, sans que ne cela coûte un centime aux contribuables.

Le bouclier de pouvoir d’achat proposé par Marine Le Pen vise à rendre aux Français les fruits de leur travail afin d’améliorer leur pouvoir d’achat et de consommer dans vos commerces. Il prévoit ainsi la suppression de la TVA sur un panier de cent produits de première nécessité, ainsi que la baisse de 20 à 5,5% de la TVA sur l’ensemble des produits énergétiques (électricité, gaz, carburants, fioul…).

Comme tous les Français, nous refusons l’abandon des artisans-boulangers. Vous êtes ces figures familières qui font vivre nos traditions et nos territoires, avec le goût du travail bien fait et le souci de proposer un produit unique, consommé chaque jour par des millions de nos compatriotes.

Sans ses artisans-boulangers et leur savoir-faire, sans ses 33 000 boulangeries, la France n’est plus tout à fait la France : votre production n’est pas qu’un bien de consommation, elle est un motif de fierté nationale.

Vous pouvez compter sur notre entière détermination pour vous défendre.

RN

Les sombres projets de la Macronie pour 2023 - François Asselineau (UPR) et Nicolas Vidal le 3 janvier 2022