mardi 23 mai 2023

Censure du colloque de l'Institut Iliade : "la Macronie est un régime totalitaire !", Jean-Yves Le Gallou (Polémia) sur Radio Courtoisie le 22 mai 2023

 

Le complotisme d’extrême gauche se porte comme un charme



Pour traquer le complotisme, la France ne manque pas d’officines. Subventionnés par l'État et par différents organismes internationaux, nos « fact-checkers » disposent de budgets conséquents pour scruter à la loupe le moindre écart des médias… de droite. Parmi ces gendarmes au strabisme prononcé, l’inimitable Conspiracy Watch a même réussi à capter une subvention de 60.000 euros issue du fonds Marianne, la fameuse enveloppe gérée avec tant de soin par Marlène Schiappa pour combattre les discours « séparatistes » et défendre les valeurs républicaines sur les réseaux sociaux et les plates-formes en ligne.

C'est peut-être l'occasion, pour cet organisme, d'étendre sa mission d'observation… à gauche. Ainsi Marine Tondelier a-t-elle bien noté l’horreur des défilés à droite de la droite, Action française et GUD notamment, qui n’ont provoqué – constatons-le – aucun dégât. Quelques dizaines de personnes dans la rue, des mouvements parfaitement marginaux par leur nombre, tout heureux de la publicité offerte sur un plateau par une extrême gauche décidément en mal d'ennemis depuis que la diabolisation du RN fait des ratés. Pas de voitures brûlées, pas de gendarmes blessés, cela nous change de Sainte-Soline (47 gendarmes blessés) et des manifestations d’extrême gauche. Mais pour l’égérie des Verts, il va falloir arrêter ce type de comparaison.


Car, selon elle, on laisse prospérer des réseaux "néo-nazis" (bien néo-nazis) qui veulent que « les immigrés se cachent ».

L’Action française, née cinquante ans avant le nazisme, sera surprise d’être ainsi qualifiée. Quant au GUD, il existe depuis les années 1960 et ne prospère pas plus aujourd’hui qu’hier. Mais le complot et la peur se vendent bien, à gauche. Mélenchon n’est pas le dernier, à l’occasion.


Le complotisme de la NUPES est d’ailleurs constaté par la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, par exemple, qu'on ne peut soupçonner de connivence avec l'extrême droite.

À l’occasion, le complotisme de gauche sort de son obsession d’une extrême droite fantasmée pour s’abattre sur un de nos derniers fleurons industriels. Le patron de LVMH, accusé de tous les maux, en prend régulièrement pour son grade. Tant pis s'il donne du boulot à quelques Français. On lui reproche essentiellement d’être riche. Pire : Vincent Bolloré, véritable Satan en costume cravate pour nos amis d’extrême gauche, passe ses saintes journées à comploter dans l’ombre contre le bon peuple. Il faut lire, sur le site Les Jours, la liste complète de ses méfaits, en prenant le temps car elle est longue, très très longue.

Mais on a trouvé récemment plus méchant encore que l’extrême droite, Bernard Arnault et Bolloré réunis. On touche là à quelque chose de monstrueux. Ce monstre, c’est le groupe Total dont les oreilles ont dû siffler. Car, selon Camille Étienne, il a tout prévu, le groupe Total, tout organisé. Camille Étienne, c'est la nouvelle égérie des Verts, devenue en quelques jours la coqueluche des plateaux de gauche. Impuissants, nous ? « L’impuissance, c’est une construction, explique-t-elle. On a l’image qu’on serait passagers d’un naufrage, on serait condamné à le subir. Mais c’est le résultat d’une volonté humaine. » Elle est lancée, notre jeune écologiste qui rêve de « soulèvement ».

« C’est Total qui a orchestré, par exemple, le climato-scepticisme depuis les années 1970, explique-t-elle au micro de « Quotidien ». Notre apathie arrange l’ordre établi. » Car oui, Total a manipulé le monde entier. « En finançant des études, ils étaient au courant depuis les années 70, ils avaient les meilleurs climatologues […]. Ce qu’ils ont fait, c’est qu’ils ont payé des fausses études pour organiser l’apathie. » Un coup monté, un complot diabolique qui a réussi, signé Total.

Heureusement que les rouges-verts sont là pour nous ouvrir les yeux ! On attend, maintenant, que les officines qui luttent contre le complotisme soignent leur strabisme, tout de même handicapant, en observant le complotisme de gauche. Pour la santé de la démocratie et, pourquoi pas, par honnêteté, tout simplement. Sans quoi de mauvais esprits pourraient penser qu'ils ne sont que des outils malhonnêtes aux mains d'un clan...

Par Marc Baudriller le 22 mai 2023

Boulevard Voltaire

lundi 22 mai 2023

Immigration: la droite découvre la lune!

 

Bonne nouvelle: les Républicains découvrent la lune. Ils admettent, sans fard, la réalité du « chaos migratoire » et ses liens avec l’insécurité et la partition de la nation. Dans le JDD, hier, Eric Ciotti, Olivier Marleix et Bruno Retailleau ont fait connaître leurs propositions « pour mettre un coup d’arrêt à l’immigration de masse ». 
Lundi dernier, dans Le Figaro, l’ancien premier ministre Manuel Valls déclarait: « Nous devons appuyer sur le bouton « stop » pour remettre à plat et arrêter l’immigration sans but ». Tous reconnaissent l’urgence de revenir au principe de l’assimilation. Si les LR se gardent de supprimer totalement le droit du sol et le regroupement familial – ces machines à produire des Français de papier -, ils assument néanmoins leur volonté de rétablir la souveraineté du législateur français face à la prépondérance du droit européen. Mais reste la question: pourquoi ces politiques ont-ils mis quarante ans à admettre la gravité des conséquences d’une immigration de peuplement impensée ? Pourquoi la droite a-t-elle accepté de réciter, derrière Jacques Chirac: « L’immigration est une chance pour la France » ? Pourquoi a-t-elle cautionné Nicolas Sarkozy dans ses odes à la diversité et au métissage obligé ? Depuis les années 90, votre serviteur n’a cessé d’alerter sur la lâcheté des décideurs, en essuyant les infamies des « antiracistes ». Valls le reconnaît d’ailleurs: « Le camp républicain est tétanisé par l’extrême droite depuis des décennies ». Les LR seraient-ils devenus audacieux ? À voir…
Ce n’est pas tant l’ampleur de l’immigration qui affole la droite que l’envolée du RN et la bonne tenue de Reconquête, qui posent sur ce sujet un regard sans tabous. Demeure, chez LR, une réticence à tenir un langage « populiste », qui réponde à la vulnérabilité identitaire d’une partie majoritaire de la société. Le Grand remplacement, cette perspective démographique et civilisationnelle qui s’observe déjà en certains lieux, est une constatation que les LR récusent. Ils réclament des quotas, qui seraient d’autres entrées. En réalité, une réticence idéologique les empêche de stopper une immigration devenue faiseuse de troubles.
La droite n’a évidemment pas protesté contre l’annulation par Gérald  Darmanin, dimanche, d’un hommage qui devait être rendu pas l’association Iliade à l’historien Dominique Venner, suicidé il y a dix ans au cœur de Notre Dame de Paris, à la manière de Caton. Voici ce qu’écrivait l’indésirable (1) : « Je m’insurge contre ce qui me nie. Je m’insurge contre l’invasion programmée de nos villes et de nos pays, je m’insurge contre la négation de la mémoire française et européenne. Je dois à celle-ci des exemples de tenue, de vaillance et de raffinement venus du plus lointain passé, celui d’Hector et d’Andromaque, d’Ulysse et de PénélopeMenacé comme tous mes frères européens de périr spirituellement et historiquement, cette mémoire est mon bien le plus précieux. Celui sur lequel s’appuyer pour renaître ». Ce courage de vieux Romain, qui le partage aujourd’hui ?
(1) Un samouraï d’Occident, La Nouvelle Librairie
Par Ivan Rioufol le 22 mai 2023

Entretien exclusif : François Asselineau & Didier Raoult. Quel bilan pour le covid ?

 

vendredi 19 mai 2023

Quand c’est Macron que l’on grime en Hitler, ce n’est plus de l’humour…


Ce 18 mai, les habitants d'Avignon se sont réveillés au milieu de l'horreur. Enfin, presque. C'est, en tout cas, ce que considèrent les médias. Jugez plutôt : plusieurs panneaux publicitaires ont été recouverts d'affiches présentant Emmanuel Macron grimé en Hitler, avec la mention 49.3 en guise de petite moustache.

Évidemment, sur le service public, c'est le scandale. Caroline Fourest, spécialiste officielle des bêtes immondes, était sur le plateau de « C à vous » pour commenter cette atteinte manifeste à la majesté présidentielle. Son explication pour les maternelles (« En comparant un dictateur nazi à un Président démocrate, on prépare les esprits à l'idée qu'un nazi pourrait être démocrate ») servait surtout à dire que c'était de la faute de l'extrême droite. D'ailleurs, poursuit-elle, le graffeur qui a dessiné Macron en marionnette d'Attali, et qui est suspecté d'avoir commis cette affiche, « reprend tous les codes de l'antisémitisme ». Bref, ce sont les heures sombres, tout ça tout ça. Fermez le ban.

Il y a, toutefois, un peu plus que cela, dans cette campagne d'affichage sauvage. D'abord, l'Éducation nationale a appris aux enfants, depuis très longtemps, que l'incarnation du mal, c'était Hitler, et seulement Hitler. Avec une certaine puérilité, quand les citoyens éduqués par la République veulent dénoncer une atteinte à leurs libertés, ils dessinent Hitler. C'est le résultat logique de cinquante ans de bourrage de crâne. Staline, Pol Pot ou Mao ne valent pas mieux qu'Hitler, mais ils ne font pas l'objet d'exposés de terminale ou de documentaires sur France 3. La caricature s'appuie donc d'abord sur l'inculture, savamment entretenue, du peuple.

Ensuite, ce deux poids deux mesures est surprenant (quoique...). Du temps de la campagne présidentielle de 2022, Zemmour avait, lui aussi, été affublé d'une moustache hitlérienne sur plusieurs affiches, notamment par la désopilante Charline Vanhoenacker, comique de service de France Inter, payée avec les impôts des Français pour cracher sur eux. Les idées d'Éric Zemmour sont partagées au-delà de son électorat, mais caricaturer un Juif en nazi, ça passait, puisqu'il était d'extrême droite, selon les vierges effarouchées de la pensée unique. Même chose pour Jean-Marie Le Pen, en son temps, qui faisait l'objet d'une reductio ad hitlerum quasiment permanente, ce qui évitait d'aborder le fond de son programme.

Enfin, tout ce barnum, toute cette indignation surjouée masquent la véritable question derrière cette campagne : Macron est-il un Président "démocrate" ? Si l'on considère la démocratie comme le respect de l'opinion du peuple, la réforme des retraites suffit pour qu'on soit fondé à s'interroger. Si on ajoute à cela les stages de citoyenneté pour des banderoles injurieuses, les délits d'opinion, les dispositifs de sécurité autour des déplacements présidentiels qui ne sont pas sans évoquer les dernières années de Ceaușescu, on ne peut que constater, dans le réel et malgré les éléments de langage, que Macron est de moins en moins démocrate.

Mais bon, le tempo médiatique étant ce qu'il est, on va pouvoir pleurnicher pendant une semaine sur le bruit des bottes et tout le tremblement. Ensuite, Macron repassera à la télé, dira que tout va bien mais qu'on « utilise trop la loi » dans ce pays où « ceux qui ne sont rien » deviennent des « Gaulois réfractaires ». Le Président a le droit de mépriser son peuple, mais le peuple n'a pas le droit de critiquer son Président. C'est la Ve république version 2023, mélange d'impuissance concrète et de crispation infantile. On a ce qu'on mérite !

Par Arnaud Florac le 19 mai 2023

Boulevard Voltaire

Vitesse et précipitation de l'industrie pharmaceutique... - Les colères de Collard, Gilbert Collard sur TV Libertés le 19 mai 2023

Nous allons continuer de nous opposer à la répartition des migrants et porter la voix des Français !, Marion Maréchal (Reconquête!) sur BFM-TV le 19 mai 2023

 

jeudi 18 mai 2023

Faut-il interdire Gérald Darmanin ? - François Bousquet sur Radio Courtoisie le 17 mai 2023

 

Agression d’un petit-neveu des Macron : et celles contre la famille Le Pen ?



Il n’aura échappé à personne qu’en France, la violence gagne du terrain. Ainsi, Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de la première dame de l’Élysée, a-t-il été roué de coups par huit personnes, ce lundi 15 mai, devant la chocolaterie familiale d’Amiens, alors qu’Emmanuel Macron achevait sa causerie télévisée de TF1.

Bien sûr, les versions divergent, tel que résumé par BFM TV. Pour son père, Jean-Baptiste Trogneux : « Ils l’ont jeté au sol et l’ont tabassé. […] Ses blessures nécessitent de passer un scanner cérébral. Il a une commotion, plusieurs doigts abîmés, des côtes cassées. »

Pour les agresseurs, le récit est évidemment tout autre : « On l’a défendu et lui est parti porter plainte directement au commissariat pour violences, des coups de poing, des coups de pied. […] Le neveu de Brigitte Macron a bousculé notre camarade, on est venus pour séparer et quand on est repartis il y a la voiture de la BAC qui est venue. » Bref, la Justice tranchera. Elle a déjà tranché. Quatre des protagonistes seront jugés et quatre autres viennent d’être remis en liberté sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre eux.

Au fait, qui sont les quatre personnes incriminées, trois hommes et une adolescente de seize ans qui devrait être tôt déférée devant le juge des enfants ? Toujours selon la même source, « deux sont connues des autorités avec des antécédents judiciaires, une autre est connue du renseignement territorial ». Mieux : ces trois hommes seraient des « majeurs protégés », deux sous curatelle, un sous tutelle.

Leurs motivations ? Elles sont évidemment des plus floues. Pour l’un, « ça n’est pas parce que c’est le neveu de Brigitte Macron qu’il faut le défendre. On vit dans une drôle de France, il faut se réveiller. » Pour les deux autres, « on ne peut pas rester comme ça, surtout avec un Président qui ne nous écoute pas. […] Il faut faire un Mai 68. » Pour les trois : « Emmanuel Macron devrait démissionner, parce que là, ça va partir en vrille, toute la France va se révolter. À Paris, c’est chaud, dans les autres villes, aussi. Là, on se fait bien entendre, on va se faire entendre encore plus. En tout cas, on est là, on ne lâche rien. »

Pour revenir à de tels degrés de violence politique, faut-il au moins remonter aux années 70. Avant les Black Blocs, les autonomes. Des manifestations qui pouvaient vite dégénérer. Il y avait Action directe, qui n’hésitait pas à tuer. L’extrême gauche atteignait ces niveaux de sauvagerie que l’on retrouve aujourd’hui. L’extrême droite n’était pas, non plus, en reste. Le 9 mars 1971, le meeting parisien d’Ordre nouveau, au Palais des sports, est attaqué par tout ce que la capitale compte de gauchistes. Pas de morts mais des blessés graves par dizaines. Deux ans plus tard, le 21 juin 1973, un autre meeting, tenu salle de la Mutualité et consacré à « l’immigration sauvage », est à son tour pris d’assaut. La violence est telle qu’une semaine plus tard, Ordre nouveau et la Ligue communiste sont dissous par le ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin. Une dizaine d’années avant, l’OAS tentait à plusieurs reprises d’assassiner le général de Gaulle. Rien de bien neuf sous le soleil, donc.

Très logiquement, la classe politique est, pour une fois, unanime à dénoncer l’affaire. Pour Éric Ciotti, patron des LR : « Oui au débat démocratique, non à la violence et à la terreur. » Chez les Insoumis, même son de cloche. Alexis Corbière : « Aucune violence contre les personnes n’est acceptable. » Et Jean-Luc Mélenchon d’ajouter, mais à sa manière : « Des commentateurs indifférents aux tentatives de meurtre et agressions racistes me somment de me prononcer sur l’agression à Amiens contre le chocolatier Trogneux. Je lui exprime ma compassion et je joins ma protestation à la sienne. Je demande à Macron et Madame d’en faire autant pour nos amis agressés ou menacés. » Lesquels ? L’histoire ne le dit pas.

Marine Le Pen est probablement plus convaincante, qui exige que les « agresseurs soient très sévèrement sanctionnés par la Justice », tout en remarquant : « J’ai été moi-même, pendant de très nombreuses années, victime, avec ma famille, de violences, de menaces, sans qu’à l’époque ça ne suscite d’indignation. […] Je développe une indignation pour l’ensemble de ces actes, quel que soit le parti que cela touche. »

Pas faux, tout comme il est aussi légitime de s’interroger sur le chaos semé par Emmanuel Macron alors qu’il assurait que ce dernier surviendrait si Marine Le Pen était élue à sa place.

Par Nicolas Gauthier le 17 mai 2023

Boulevard Voltaire

Washington au cœur du chaos ukrainien - Le Zoom - Nikola Mirkovic sut TV Libertés le 18 mai 2023