mercredi 7 juin 2023

Ukraine : l'été s'annonce tragique - Chocs du monde avec Anne-Laure Bonnel - TV Libertés le 7 juin 2023

 

L’homme enceint, ou le mensonge banalisé



La pensée totalitaire, qui fait passer des mensonges énormes pour des vérités banales, a de plus en plus d’alliés complaisants. Les médias « progressistes », enrôlés par la propagande LGBT+ et ses oukases,  sont de ceux-ci. Il suffit pour s’en convaincre d’observer la caution moutonnière donnée au magazine britannique Glamour. Ce dernier a mis en une cette semaine la photo d’une femme enceinte transgenre, Logan Brown, qui se revendique homme. « Un homme transgenre enceint fait la une du magazine Glamour UK », a relayé BFMTV, sans s’arrêter sur la portée de la fiction de l’homme enceint. Le Parisien a repris l’information sans recul : « A 27 ans, le britannique Logan Brown est un homme transgenre et il a donné naissance à une fille ». Déjà, il y a un an, le Planning familial avait publié un visuel représentant un couple transgenre avec comme légende : « Au Planning, on sait que des hommes aussi peuvent être enceints ». Ceux qui avaient protesté contre cette manipulation du réel, en rappelant qu’un homme ne peut enfanter, avaient été accusés par le Planning de porter des propos haineux et d’extrême droite. 

Contester la réalité de l’homme enceint vaut d’être potentiellement poursuivi pour transphobie par les idéologues de la théorie du genre. Dans son alerte contre le totalitarisme (1984), George Orwell fait admettre à un esprit récalcitrant, brisé intellectuellement par la terreur du parti, que 2+2= 5. C’est ce même processus d’une soumission idéologique à un monde faux, ennemi du bon sens qui est à l’œuvre aujourd’hui.

Cette fois, on ne rigole plus. Quand Alphonse Allais titrait un de ses recueils : « Deux et deux font cinq » (1895), c’était pour en rire. Désormais, un danger pour l’intelligence et la démocratie se précise, avec cette offensive de minorités sexuelles intolérantes visant à imposer leurs lubies par leur victimisation et des procès en déviance. Ces assauts irrationnels auraient encore, naguère, relevé de l’asile de fous. Ils pourraient certes rester ridicules. Or ils ont trouvé dans une gauche sans repères, gagnée par le gauchisme culturel (Jean-Pierre Le Goff) et son esprit de sérieux, des oreilles envoutées. L’abrutissement de certains médias, qui ne cessent pourtant d’en appeler à la morale et à la vérité des faits, aveugle ces redresseurs de torts sur la fabrique du mensonge le plus grossier. 

Le gouvernement lui-même, qui dit vouloir traquer les désinformations et en appelle à la raison, soutient l’emballement du déconomètre : Pap NDiaye s’inscrit dans la lignée du wokisme et des combats communautaristes du lobby transgenre. Tandis que le pouvoir alerte sur l’extrême droite, qui serait représentée par la pensée souverainiste qui veut redonner la parole au peuple, la France se laisse subvertir par les déconstructeurs et la tyrannie des minorités. La pensée fausse, qui en cinquante ans a précipité la France dans son déclin, s’emballe maintenant dans l’absurde. 

Urgent de rappeler que « l’ homme enceint » est un imposteur.

Par Ivan Rioufol le 7 juin 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol



Pourquoi personne (à part François Asselineau) n'informe les Français des GOPÉ 2023-2024 ?

mardi 6 juin 2023

De la défense du capitaine Dreyfus à celle des zadistes : ça baisse, à la LDH !



On ne saurait évidemment limiter la politique aux tweets. Mais il y en a de révélateurs, tel celui de la Ligue des droits de l’homme, ce 4 juin : « La criminalisation croissante des militants écologistes est une dérive grave, écrit l'organisme. C'est la responsabilité de celles et ceux qui menacent nos conditions de subsistance et mettent ainsi en danger l’exercice de nos droits & libertés qui devrait être mise en cause. »

Certains hommes politiques, même donnés pour « progressistes », tel Emmanuel Macron, évoquent la « décivilisation » de notre société, tandis que d’autres - Éric Zemmour, pour ne citer que lui - assurent que c’était « mieux avant ». Les deux n’ont pas forcément tort et la LDH tendrait à leur donner raison. Car cette noble institution, fondée en 1898 et dont l’objet social consistait à défendre « l’homme » (vocable singulièrement « genré », en cette époque de libéralisme avancé), aurait maintenant un peu de mou dans la corde à nœuds.

À l’époque, il s’agissait de défendre une classe ouvrière généralement maltraitée et des droits de l'homme souvent bafoués. À croire que la Révolution française est passée par là. Et, tandis que les bourgeois républicains à rouflaquettes s’agitaient, le Vatican et sa doctrine sociale de l’Église tentaient de réparer les injustices dont le peuple était la victime. Passons.

L’heure de gloire de la Ligue des droits de l’homme ? L’affaire Dreyfus, il va de soi. Une sorte de rente à vie. Un peu comme Patrick Hernandez et son « Born to Be Alive » (1978), qui lui permet encore de vivre grassement de ses droits d’auteur. Pour la LDH, ce serait plutôt l’argent public. Et depuis ? Une lente descente aux enfers, l’amenant aujourd'hui à défendre tout et n’importe quoi. Quitte à ruiner le peu qui pouvait lui demeurer d’autorité morale et à contredire l'objet social d’origine.

Ainsi, historiquement très en pointe contre les guerres coloniales, la LDH stigmatise aujourd’hui la politique d’un État pourtant souverain, la Tunisie, dès lors qu’elle entend mettre en place sa propre politique. Résultat ? Un assez joli triple salto arrière néo-colonialiste, quand la Ligue des droits de l’homme dénonce le racisme des Arabes contre les Noirs, ce 2 juin : « Depuis l’automne dernier, il règne en Tunisie un climat de haine et d’hostilité envers les étrangers et, particulièrement, les Subsahariens qui y résident. »

Cela signifierait donc que ce pays, débarrassé du mandat français le 20 mars 1956, n’aurait plus le droit de décider qui a le droit ou non de résider sur son territoire ? Que les droits de l’homme ne concerneraient pas forcément l’homme tunisien ? Dans la foulée, entretenant l’amalgame entre « colonisés » et « colonisateurs », et pas à une contradiction près, la LDH confond les « agresseurs » et les « agressés ». D’un côté, des factieux écologistes et, de l’autre, les policiers chargés de faire respecter « l’ordre républicain ».

Si l’on était malicieux, on rappellerait à cette ligue de vertu que les zadistes sont souvent enfants de la bourgeoisie et les CRS fréquemment issus de la classe ouvrière. Mais il est vrai que la LDH s’est depuis longtemps désintéressée de la question sociale. Une imposture de plus. Ce n’est pas la première, sachant que cette œuvre caritative procède d’une sorte d’antériorité dans la forfaiture. Rappelons que trois, au moins, de ses illustres membres - Gaston Bergery, Léon Émery ou Félicien Challaye - sont devenus les premiers collaborateurs de l’Allemagne nazie.

Quand on veut grimper au cocotier, faut-il au moins avoir la culotte propre.

Par Nicolas Gauthier le 5 juin 2023

Boulevard Voltaire

samedi 3 juin 2023

Le RN, "héritier de Pétain" ? Jordan Bardella (FN) sur RTL le 1er juin 2023

"Notre pays est en péril de mort !", François Asselineau (UPR) sur Omerta le 3 juin 2023

 

Proposition LIOT sur les retraites : quand la NUPES hurle mais ne vote pas !



C’est un détail, mais qui en dit long. Tandis que la commission des affaires sociales se penchait, ce mercredi, sur la proposition de loi du groupe LIOT visant à ramener à 62 ans l’âge de départ à la retraite, l’ambiance était électrique. Dans une salle trop petite et surchauffée par les passions, la commission a voté à une courte majorité la suppression de l’article abrogatif, vidant ainsi le texte de sa substance. Un vote rendu possible grâce au soutien des députés LR donnant à la majorité relative une courte majorité absolue. « C'est un vote clair et démocratique », s'est réjouie Élisabeth Borne lors des questions au gouvernement au Sénat.

Un vote qui a provoqué la fureur des élus de la NUPES, le chef de file Mathilde Panot en tête, dont les cris s’entendaient depuis le jardin de l’Assemblée nationale. « J’avais physiquement mal », se remémore un député présent.

Une souffrance de courte durée puisque, en protestation, les élus de la NUPES ont quitté à grand bruit la commission, laissant le RN seul avec LIOT pour s’opposer à la majorité. « Ils savent éructer mais sont incapables d’exercer leur responsabilité en votant », s’agace le député RN Emmanuel Taché de La Pagerie.

Certaine de ne pas pouvoir renverser l’issue du vote, la NUPES a donc quitté la salle, misant sur l’obstruction parlementaire lorsque le texte passera dans l’Hémicycle. En déposant plus de 3.000 amendements, la gauche espère donc tuer le texte vidé de sa substance et, par conséquent, réintégrer l’article abrogeant le retour à 62 ans supprimé en commission. « Si on n'a pas le temps de discuter de l'ensemble du texte, il reviendra en l'état initial en séance, il peut y avoir un intérêt à faire ça », déclarait Alexis Corbière à nos collègues de France Bleu.

Les cris contre l’efficacité

Sauf que la NUPES a, en quittant la commission, raté l’occasion de rejeter ce texte dénaturé par la majorité. La quasi-totalité de ses amendements ont été jugés irrecevables et seuls 39 ont été débattus assez rapidement. Les débats se sont poursuivis jusqu’au vote final, qui s’est donc déroulé sans les députés de la NUPES. « Ils ont rejoint l’Hémicycle pour mettre le bazar et nous ont lâchés pour le vote final », regrette le secrétaire de la commission, le député RN Christophe Bentz. D’autant que le député de Haute-Marne peut nourrir des regrets. Quelques minutes après le départ de la NUPES, plusieurs députés de la majorité ont quitté la commission, réduisant donc le nombre de voix et la marge de manœuvre de l’exécutif. « Il y avait un créneau pour rejeter le texte », croit savoir Bentz, qui poursuit : « J’ai interpellé le député LFI Hadrien Clouet en lui disant "Si vous revenez maintenant, on peut rejeter le texte". Mon collègue est allé rameuter les députés de son groupe mais on n’a vu personne revenir », tempête Bentz, qui a vu le texte entériné par la commission.

« S’ils étaient restés, on aurait pu renverser le vote », affirme son collègue des Bouches-du-Rhône Taché de La Pagerie. En bref, avec sa stratégie du coup de communication politique, la NUPES oublie de voter. Pendant que le LFI Boyard présente des lois sur le partage du compte Netflix, la désertion de la commission par la NUPES a permis au gouvernement de se sauver avec la complicité des LR.

Par Marc Eynaud le 3 juin 202

Boulevard Voltaire

vendredi 2 juin 2023

Notre Russie, une histoire incorrecte - Le Zoom - P. Eysseric- F. Bousquet - TV Libertés le 1er juin 2023

Comment le G7 est devenu une maison de fous, François Asselineau (UPR) le 1er juin 2023

 

Élisabeth Borne, digne héritière d’Anne Hidalgo !



On défraie la chronique comme on peut, par ses mérites, ses succès, le charme de sa voix ou la voix de ses charmes : la Première ministre Élisabeth Borne vient, elle, de tenter d’exister, dans un entretien à Radio J, par une polémique politico-historique en affublant le Rassemblement national de ce jugement lapidaire : ce parti serait le digne « héritier de Pétain ». Rien de moins.

Propos qui lui a aussitôt valu un jugement tout aussi lapidaire de Sébastien Chenu, député RN du Nord, vice-président de l’Assemblée nationale et vice-président du Rassemblement national : « Élisabeth Borne est à la fois inculte, indigne et incapable. »

Rappelons en effet que le vainqueur de Verdun a reçu les pleins pouvoirs lors d’un vote sans appel de l’Assemblée nationale des 649 (sur 849) députés présents : 80 (57 députés et 23 sénateurs) votent contre, 569 pour (357 députés et 212 sénateurs, soit 87,67 % des suffrages exprimés)… et, qui plus est, de parlementaires très majoritairement issus du Front populaire de Léon Blum.

Des esprits chagrins se gausseront aisément qu’un Premier ministre qui ne gouverne qu’à « coups de 49.3 » et « cherche majorité désespérément », elle, se soit hasardée dans une telle comparaison historique !

Élisabeth Borne n’est toutefois pas la première femme politique « inculte et incapable » à se fourvoyer dangereusement dans les comparaisons historiques « indignes » : Anne Hidalgo, alors simple Première adjointe à la Mairie de Paris, n’avait-elle pas déclaré le 24 septembre 2012 sur i-Télé (devenue CNews) à propos du Front National de Jean-Marie Le Pen : « L’Histoire a du sens, le Front National n’est pas un parti qui s’est constitué dans le cadre républicain, c’est un parti qui a lutté contre la République, qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis »…(1)

Soutenus avant même d’exister, puisque fondé le 5 octobre 1972 ! Le FN ou l’art de maîtriser l’ubiquité spatiotemporelle…

Des esprits chagrins (les mêmes ?) se gausseront, et avec la même aisance, en rappelant le résultat électoral d’Anne Hidalgo à l’élection présidentielle de l’année passée : 1,75 %.

Les « incultes, indignes et incapables » seraient-elles frappées d’une malédiction ? Allez savoir… Mais, tout de même, avis aux imprudentes !

(1) La future Maire de Paris sera condamnée pour ses propos en 2016 à une amende avec sursis de 500 euros, un euro de dommages et intérêts au Front national, et 2 000 euros pour les frais de justice !

Par Philippe Randa le 31 mai 2023

Eurolibertés