dimanche 10 septembre 2023

Cet été, c’est peut-être l’année des méduses, mais plus sûrement celle des burkinis !



Brigitte Bardot, il y a bien longtemps, nous enchantait avec sa mélopée de l’été : « sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés… ». Mais ça, c’était il y a longtemps. Aujourd’hui le problème des plages ce sont les proliférations de burkinis.

On se rappelle que le courageux maire de Mandelieu-la-Napoule, Sébastien Leroy (LR), prenait depuis 2012, un arrêté anti-burkini, interdisant l’accès aux plages et à la baignade à des tenues « non respectueuses des règles d’hygiène et de sécurité »Cet arrêté a été appliqué sans difficulté aucune jusqu’à cette année. Mais c’était sans compter sur l’inénarrable Ligue des Droits de l’Homme, (LDH), qui a fait en 2023 un recours qui n’a pas prospéré en première instance devant le tribunal administratif. Mais en cassation, le Conseil d’État a retoqué la décision municipale et l’a suspendue. Selon nos juges du Palais Royal, cela « porte atteinte à la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience, et la liberté personnelle. »

Cela n’a pas empêché, un autre édile non moins courageux, David Rachline, maire RN de Fréjus depuis 2014, de faire peu ou prou la même chose en interdisant lui aussi, le 2 août dernier, : « le port du burkini sur le domaine public maritime fréjusien… pour garantir la sécurité des baigneurs et ne pas compliquer les opérations de sauvetage en cas de début de noyade. »

Car 362 noyades ont été enregistrées du 1er juin au 12 juillet 2023 et « il est essentiel de faire de la prévention et d’instaurer des règles de bon sens »David Rachline qui avait pris le même arrêté en 2022, rappelle que « le port d’une tenue couvrante et ample n’est pas compatible avec les règles d’hygiène de base, dans le cadre d’une baignade dans l’espace public maritime. »

En réalité, vous l’avez compris, cette décision interdit la baignade en burkini, mais pas l’accès aux plages. En 2022, David Rachline, avait justement fustigé la décision d’Éric Piolle, maire EELV de Grenoble, d’autoriser les burkinis dans ses piscines municipales.

Il avait alors relevé : « je ne peux ni comprendre, ni partager de telles dérives qui vont à l’encontre de notre principe républicain fondamental de laïcité… j’y vois là une complaisance coupable avec l’islamisme radical, à des fins électoralistes et au mépris de la cohésion nationale. »

Rappelons, que dans les piscines municipales, les règlements qui interdisent le port de certains signes religieux ostentatoires avaient été validés par le Conseil d’État. Il faut lire les ouvrages remarquables de Marie-Thérèse Urvoy, islamologue réputée, arabisante, qui a enseigné à l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3, et à l’institut catholique de Toulouse. Auteur seule où avec son mari Dominique Urvoy d’une vingtaine d’ouvrages sur le sujet, elle a publié en 2021 chez Artège, Islam et islamisme, frères ennemis ou frères siamois ?

Dans un entretien avec Eugénie Bastié, publié dans le Figaro du 17 décembre 2021, elle recadre le fait que : « contrairement au christianisme, l’islam porte dès l’origine une dimension politique, ce n’est pas seulement une religion, mais un code qui régit l’essentiel de l’existence »Et de redire le primordial que tout occidental devrait savoir : « le chrétien ne pourra pas tirer de préceptes politiques clairs des Évangiles. En revanche le musulman trouvera toujours de la politique dans ses textes sacrés : la discrimination entre musulmans et non-musulmans est inscrite dès la charte de Médine dictée par le prophète. La distinction entre musulmans et dhimmis est éminemment politique, ainsi évidemment que celle entre homme et femme, détaillées dans tous les traités de droit islamique. »

Tout est dit, il suffit de lire le Coran d’ailleurs pour s’en convaincre immédiatement. Dès lors, les actions qui promeuvent le voile, le hijab, le burkini s’inscrivent toutes dans le fait que « l’islamisme ne vise pas à séparer, mais à conquérir »comme l’énonce Marie-Thérèse Urvoy en titre de ce dialogue passionnant. Mais visiblement, nos hautes autorités politiques ou judiciaires, nos grandes consciences humanitaires et philosophiques se refusent à le voir, à le comprendre et à le dire.

C’est pourquoi, il faut soutenir la décision de la députée des Alpes Maritimes, Alexandra Martin (LR), qui a déclaré déposer une proposition de loi visant « à interdire le port du burkini sur toutes les plages du littoral français, ainsi que dans toutes les piscines publiques »Mais encore faut-il que cette proposition recueille une majorité, et qu’elle passe le barrage du Conseil constitutionnel.

Sinon, un jour, comme en Grande Bretagne par exemple, on permettra dans certaines zones, pour certains litiges, pour certaines personnes d’appliquer ni plus ni moins que les lois de la charia à la place du droit national. Jusqu’à la conquête ?

Par Michel Festivi le 9 septembre 2023

Eurolibertés

Pourquoi l'élargissement des BRICS ?

Jacques Baud : “Les Ukrainiens se cassent les dents sur la défense russe”, le 10 septembre 2023

vendredi 8 septembre 2023

France 2 au Puy du Fou : un procès creux et bas de plafond



Il est 23 heures. Élise Lucet conclut son émission « Envoyé spécial » pour laisser place à ses confrères de « Complément d’enquête ». Cette semaine, nos enquêteurs-inquisiteurs tiennent du lourd : ils nous emmènent dans les coulisses du Puy du Fou. L’alléchant titre, « Histoire, argent, pouvoir : les vrais secrets du Puy du Fou » promet une soirée riche. Hélas, on aurait pu aller se coucher plus tôt. Philippe de Villiers, que les enquêteurs regrettent de n’avoir pu interviewer, aura tout dit, saisi caméra au poing, en un mot, dans l’encoignure d’une porte : « Vous devriez avoir honte ! »

À défaut de penser, il reste les poncifs

Il ne sera pas question de l’insolent succès de ce parc de l’Histoire de France devenu une marque mondiale et qui vient de battre le record de 2,5 millions de visiteurs l'an dernier. On ne saura rien de ce parc bâti sur l’engagement de bénévoles passionnés ni de cette entreprise au professionnalisme reconnu, déjà lancée dans de nouveaux grands projets. Non, parlons réseau, parlons influence.

Le combat du Puy du Fou pour obtenir la réouverture des parcs et spectacles de plein air, mené et obtenu avec toute la cohorte des autres parcs de loisirs français, est ramené à un simple privilège du prince. Le Puy du Fou n’a pourtant bénéficié d’aucune faveur. Le combat pour faire reconnaître l’activité bénévole, à l'origine de l’aventure bientôt quinquagénaire du Puy du Fou, comme une activité inhérente au monde du spectacle ? Une malversation, alors même que la mesure est signée avec l’en-tête de l’État et applicable à tous, bien au-delà du parc du Puy du Fou. L’organisation du Puy du Fou sous forme d’association composée de tous les bénévoles ? Un tour de passe-passe au bénéfice d’une seule famille et de ses membres : les vicomtes de Villiers ! C'est pourtant cette association qui porte l’entreprise et fait fonctionner le parc. Une société, Puy du Fou Stratégie, réunit les auteurs des scenarii pour protéger les droits d’auteur, les réinvestir, préférer l’investissement hors de tout enrichissement personnel et garantir l’indépendance de l’ensemble.

À défaut de griefs réels, il reste les poncifs. Les témoins à charge témoignent d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. L’ancien maire et président de l’association semble bien perdu dans ses souvenirs et nous emmêle autant qu’il s’emmêle. L’habituelle bénévole déçue se perd dans les chiffres et plaide pour un bénévolat… payant ! Le patron vendéen retraité est étonnamment peu au fait des réalités de l’entreprise. Les analyses de pièces à conviction font flop, tant ces journalistes semblent éloignés des réalités de terrain : une expansion au mépris des règles de l’urbanisme ? Aucun projet de construction n’existe sans documents d’urbanisme dûment votés et délibérations municipales dûment soumises au contrôle de légalité. Des routes spécialement réalisées pour desservir le parc ? Le plan de désenclavement de la Vendée, ses autoroutes à la campagne, ses habitations à moins de vingt minutes d’une 2x2 voies, c’est justement la signature du dynamisme vendéen, ici et aux quatre coins du département. Le génocide vendéen, terrible tache sur le souvenir de la Terreur, sur la Révolution française et la République naissante, sur lequel le journaliste insiste ? C’est une des pages d’Histoire du Puy du Fou, une page douloureuse muée en pardon et en renaissance après l’épuration qui fit 200.000 à 300.000 morts, au point que certains historiens parlent de génocide.

Réflexes conditionnés

Autant de paresses intellectuelles, de réflexes conditionnés, d’inculture patente devraient inciter France Télévisions à se concentrer sur ce qu’elle sait faire avec la redevance publique : les émissions de drag queen en prime time. Il est minuit passé, on baille, l’œil mi-clos. Face au journaliste, Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou, le ton posé, répond volontiers à l’ultime interrogatoire. Le patron du Puy du Fou a ouvert grand les portes du parc aux caméras de France 2. C’est cela, l’omerta en Vendée, ce pays reculé qu’on a voulu nous montrer comme un peu aviné, un peu arriéré, toujours sous la coupe des aristocrates exploitant le bon peuple.

Si c'était une enquête, on aurait mieux fait de rester sous la couette. Au micro de Pascal Praud sur Europe 1, Nicolas de Villiers réagissait, ce vendredi : « France 2 est le seul média visiblement insensible à ce que nous essayons de faire, c’est-à-dire une belle aventure française qui a le défaut d’être née du bénévolat […] On considère que ce bénévolat irrigue l’esprit même de la maison Puy du Fou. » La magie du Puy du Fou ne pâtira pas de ce bel exemple de déconstruction et de désinformation. Une insulte, au-delà du Puy du Fou, à toutes les associations et à tous les bénévoles.

Par Iris Bridier le 8 septembre 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 7 septembre 2023

Un bon prof doit enseigner notre Civilisation - Le Zoom - Jean-Paul Brighelli sur TV Libertés le 7 septembre 2023

"Marion Maréchal sera tête de liste Reconquête aux Européennes 2024", Eric Zemmour sur Cnews le 7 septembre 2023

 

Antilepénisme primaire : Jean-Michel Aphatie et Libération sonnent le tocsin !



C’est la rentrée pour tout le monde, monde politique et monde médiatique confondus. Sans surprise, Jean-Michel Aphatie s’illustre par une de ces sorties dont il détient le peu enviable secret. Ainsi, dans « Quotidien », l’émission de Yann Barthès diffusée ce 4 septembre par TMC, affirme-t-il, à propos de Jordan Bardella, président du Rassemblement national : « Son jeune âge témoigne bien du côté écervelé du jeune homme. Il se croit le patron, mais il n’est pas le patron. » Bref, Marine Le Pen serait toujours aux commandes.

Bien la peine de se prétendre lepénologue avisé pour répéter ce que tout le monde sait. Mais Jean-Michel Aphatie n’est-il pas tout aussi « écervelé », l’excuse de l’âge en moins, quand il affirme, le 22 février 2019, à propos des gilets jaunes : « Évidemment, il ne s’agit pas de dire qu’ils sont antisémites, le propos n’est pas celui-là. » Mais que « détestent les gilets jaunes ? La banque, la finance, les parlementaires, les élites […] Or, qu’est-ce que l’idéologie antisémite ? C’est de ne pas aimer la banque, les parlementaires, les élites et croire […] que tout serait de la faute des juifs. On assiste donc à un croisement entre les deux idéologies. »

Quand la gauche joue à se faire peur…

A priori, tout cela n’a ni queue ni tête, sauf à savoir que certaines têtes de gauche sont prêtes à tous les tête-à-queue, prompts qu’ils sont à peindre des diables sur les murs pour, ensuite, faire mine de s’effrayer de leurs propres gribouillis, tel qu’en témoigne cette une de Libération, ce 5 septembre : « Extrême droite, le sondage qui fait peur. »

Voilà ce qui arrive, après s’être enivré de trop de potion magique antilepéniste : la gueule de bois n’est jamais loin. Et ceux qui font « peur » aujourd’hui seraient plutôt les mélenchonistes que les marinistes, qu’on en juge.

À la question consistant à savoir si le RN est plus, ou moins, crédible que LFI. 36 % pour l’un contre 19 % pour l’autre. La compétence ? 35 % contre 18 %. En revanche, le RN est perçu comme « radical » par seulement 25 % des sondés, contre 27 % pour LFI. Pour deux autres sujets qui fâchent, la « violence » et la « dangerosité », les Français paraissent avoir anticipé les votes à venir : le RN est jugé « violent » par 22 %, chiffre qui monte à 32 % pour LFI ; tandis que le premier est tenu pour « dangereux » par 18 % des mêmes sondés considérant que LFI l’est plus encore, avec 36 % d’opinions négatives.

On s’étonne que ces journalistes puissent s’étonner, car voilà ce qui survient quand les députés insoumis prennent l’Assemblée nationale pour une aire de pique-nique (ta mère !)…

Marine Le Pen ? Panique à bord chez Libération !

La suite de cette enquête ? De quoi inquiéter la rédaction de Libération, qui constate que la cote de Marine Le Pen ne cesse de grimper. Certes, elle totalise encore 51 % d’opinions négatives, mais 13 % de moins qu’en novembre 2021. Les opinions positives ? 37 %, avec 10 % de plus depuis la même date. Le reste a de quoi désespérer les journalistes de ce quotidien.

Peut-elle apporter des solutions utiles aux Français ? 44 % (+8 %), contre 42 % (-12 %).

A-t-elle la stature d’un chef d’État ? 42 % (+14 %), contre 45 % (-16 %).

Représente-elle bien des gens comme vous ? 37 % (+10 %), contre 48 % (-15 %).

A-t-elle les compétences pour sortir la France des crises actuelles ? 25 % (+8 %), contre 49 % (-13 %).

De quoi pousser Dov Alfon à sonner le « tocsin », titre de son éditorial du jour, affirmant au passage que « Libération s’engage à faire du traitement de l’extrême droite une priorité éditoriale ». Il est vrai qu’au moment où les banlieues sont susceptibles de s’enflammer à la moindre étincelle, que la gauche ne sait plus vraiment bien où elle habite – affaire de l’abaya oblige –, que la guerre menace en Europe, cette « priorité » s’imposait en effet.

Mieux : Frontal sera donc prochainement la nouvelle arme de destruction massive à destination de Marine Le Pen. Soit une énième lettre confidentielle propre à vaincre le péril à venir. Confidentielle ? Tout comme les ventes du journal jadis créé par Serge July, qui avait alors une tout autre gueule, avant de devenir bulletin paroissial pour dames patronnesses d’un antifascisme sans fascistes.

Comme quoi les « décervelés » ne sont pas toujours ceux qu’on croit.

Par Nicolas Gauthier le 7 septembre 2023

Boulevard Voltaire