mercredi 15 mai 2024

Les mensonges hallucinants de Gabriel Attal sur l'UE ! #NDA77

Evasion de Mohamed Amra : comment est-on arrivé à un tel carnage ? Radio Courtoisie le 15 mai 2024

 

Nouvelle-Calédonie : le dégel électoral provoque une flambée du racisme anti-Blanc



Émeutes, violences urbaines, casses, pillages, violences contre les forces de l’ordre, racisme anti-Blanc et sentiment de Grand Remplacement : ce n’est pas là le portrait de la France métropolitaine qui est dessiné mais bien celui de cet ensemble d’îles et d’archipels français d’Océanie, à 17.000 km de Paris. La Nouvelle-Calédonie est en proie à une véritable guerre civile, depuis quelques jours. Le motif ? Le refus des indépendantistes kanaks de voir dégeler le corps électoral figé par Jacques Chirac en 2007, et angoissés à l’idée de perdre leur pouvoir, de se voir mis en minorité, voire remplacés par des non-Kanaks, c’est-à-dire des Blancs. Explications et témoignages.

 

170 ans de tâtonnement juridique et institutionnel

 

Entourée d’une mer de corail dans le Pacifique Sud, la Grande Terre calédonienne, forte de ses 18.575 km2, de ses trois provinces (Nord, Sud, îles Loyauté) et de ses paysages paradisiaques, a tout pour être enviable. Française depuis 1853, proclamée comme telle par le contre-amiral Febvrier-Despointes sous les ordres de Napoléon III, elle devient une collectivité sui generis française, une COM (collectivité d'outre-mer à statut particulier), puis se mue à travers les récents accords de Matignon-Oudinot en 1988, puis de Nouméa en 1998. Le premier prévoit une période de dix ans de développement économique, social, culturel et institutionnel de l’archipel, profitable aux Kanaks, avant la promesse d’un référendum d’autodétermination, vote populaire qui sera repoussé par l’accord de 1998 revalorisant encore la culture kanake et ajoutant, aux décisions prises en 1988, le transfert progressif et irréversible de compétences de l’État français à la Nouvelle-Calédonie. Si la loi organique appliquée dans l’archipel permet à l’ensemble insulaire d’être maître de l’organisation, notamment des pouvoirs administratifs et législatifs, Paris garde toutefois la tutelle sur le contrôle de l’immigration, la Défense nationale, le maintien de l’ordre ou encore la monnaie. Et sur le corps électoral : c’est là le nœud du problème et le cœur de la réforme constitutionnelle discutée au palais Bourbon, ce mardi 14 mai.

Cette réforme de la Constitution impactant Nouméa, dont l’article au cœur de la polémique sur le dégel électoral a été approuvé par l’Assemblée nationale, vient consécutivement aux trois référendums sur l’indépendance et la souveraineté totale. Organisés respectivement en 2018, 2020 et 2021, tous avaient vu éclore un « non » ferme. Cette réforme prévoit donc, pour les élections provinciales (les plus importantes), un dégel du corps électoral, en lui préférant un corps électoral élargi, désormais ouvert à tous les électeurs inscrits sur la liste électorale générale de Nouvelle-Calédonie et aux natifs et résidents depuis plus de dix ans dans l'archipel. Depuis le gel restrictif du corps électoral (figé en 1998, avant les accords de Nouméa) imposé par Chirac en 2007, de nombreux résidents se voyaient discriminés de ce droit, pourtant français et méritant le même traitement que partout ailleurs en France, comme ils le revendiquent.

 

 

« Le gouvernement français revient sur sa parole » : ce sentiment exprimé au micro de BV par Dominique Fochi, secrétaire général du parti Union calédonienne (composante du Front de libération nationale kanak et socialiste), est celui qui prédomine chez les Kanaks depuis ces annonces, à savoir la peur de se voir mis en minorité, voire dilués, dans un corps électoral qui serait défavorable à leur ambition : préserver le processus de décolonisation - comprenez (pour certains) d’indépendance totale.

 

 

Une angoisse qui s’explique par leur échec à faire basculer le « oui » lors des différents référendums face à des électeurs « européens » plus nombreux au sud que les Kanaks du nord et des îles Loyauté, qui s’étaient, eux, exprimés logiquement en faveur de la souveraineté totale. Un dégel qui devrait alors contrarier encore davantage la fièvre indépendantiste kanake.

 

L’éclatement sur les braises de la discorde

 

Feu, fusillades, braquages et situation insurrectionnelle : c’est avec ces méthodes d’une violence inouïe sur l’archipel que répondent, depuis quelques jours, les partisans les plus radicaux du maintien du gel électoral et de l’indépendance. Mais d’aucuns y voient - plus alarmant, encore - l’éclatement d’une guerre civile et ethnique, comme la présidente de la province Sud et ex-secrétaire d'État Sonia Backès, qui dénonce : « Mon père a été attaqué parce que blanc. » Contacté par BV, un habitant de Nouméa depuis 1984, cadre dans l’immobilier, qui souhaite garder discret son nom par crainte de représailles, est incisif : « On se fait insulter, traiter de sales Blancs ; on se croirait en Afrique, il y a une forme de revanche anti-coloniale. » « La Kanaky veut faire la Kanaky par les Kanaks et pour les Kanaks », regrette cet originaire de métropole, qui considère qu’en « République française, on est en droit de voter partout ».

Des insultes et un certain « Grand Remplacement » dénoncé par les Kanaks, « sentiment » largement critiqué par la gauche en métropole mais, ironie du sort, reconnu, à Nouméa, par cette même gauche, qui l'appelle « colonisation ». Mais sur place, les dirigeants kanaks ne cachent eux-mêmes plus leur ressentiment anti-Blanc, comme le président du Congrès, Roch Wamytan, affirmant que « le seuil de tolérance des Blancs est déjà atteint ». Notre contact sur place, résidant depuis 40 ans, dormira, lui, dans son agence pour éviter qu’elle ne brûle. « J’entends des coups de feu », indique-t-il plus tard à notre rédaction (22h00, heure locale). Le député Renaissance, né à Nouméa, Nicolas Metzdorf n’échappera pas non plus aux violences avec sa famille, protégée désormais par le GIGN.

Au-delà des revendications d’autodétermination kanake et le rejet de la « colonisation subie », l’archipel est pour l’heure, en proie à une vérité qui explose désormais aux yeux d’un gouvernement déconfit et bras ballants à Paris : la France a tout donné au « caillou » calédonien, elle se voit récompensée par un racisme anti-Blanc effroyable.

Par Jordan Florentin  le 14 mai 2024

Boulevard Voltaire

lundi 6 mai 2024

De Napoléon III à Vichy : le roman régionaliste français - Pascal Pointud sur Tocsin le 6 mai 2024

 

Louis Aliot (RN) sur Radio Courtoisie le 3 mai 2024

Nicolas Dupont-Aignan (DLF) sur l'audition par l'AN de Thierry Breton

Marine Le Pen (RN) sur BFM-TV le 6 mai 2024

dimanche 5 mai 2024

La France, « pays de racistes dégénérés » ? Deux organisations déposent plainte




Depuis quelques jours, la journaliste du site de gauche Arrêt sur images, Nassira El Moaddem, est dans la tourmente. Le 30 avril, elle a réagi, sur son compte X, à un article de RMC Sport abordant le rappel de l’usage de certaines pièces de l’équipement sportif des footballeurs, entre autres les collants, portés par certains joueurs pour des questions religieuses. Son tweet s’indignait de cette mesure : « Pays de racistes dégénérés […] » Ce message n’est pas passé inaperçu puisqu’il comptabilise, à ce jour, plus de 3 200 « likes ». C’est pourquoi deux associations, l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne) et Avocats sans frontières, ont déposé plainte contre la journaliste pour injure raciale, comme le confirme maître Gilles-William Goldnadel à BV. 

Deux poids deux mesures et condamnations à géométrie variable 

L'avocat, président de l’association Avocats sans frontières, explique à BV le sens de cette démarche : « Je ne veux pas faire de procès d’intention, mais je suis certain que SOS Racisme ne déposera pas de plainte pour cette injure faite à l’ensemble des Français. Alors, c’est nous qui le faisons. » 

Il rappelle un principe trop souvent oublié : « Les Français n’échappent pas à la règle, on ne peut pas insulter un peuple, aucun peuple ! » Car la réalité est là : Nassira El Moaddem « se permet de tenir des propos que personne ne se permettrait de tenir vis-à-vis d’un autre peuple », analyse Me Goldnadel. L'inverse serait inconcevable : « Mon imagination est impuissante à concevoir la réaction d’un procureur algérien si, par une hypothèse extraordinaire, un Français disait de l’Algérie que c’était un peuple d’arriérés. » 

La droite révoltée par des propos insupportables 

En effet, la droite a été prompte à pointer du doigt ces propos révoltants. Le député de l’Yonne du Rassemblement national Julien Odoul s’est indigné de ce tweet sur le plateau de Jean-Marc Morandini : « Si elle n’est pas contente, elle se casse ! »

De même, Alice Cordier, directrice du collectif identitaire et féministe Némésis, a mis en place une cagnotte afin de financer un billet d’avion (aller sans retour) pour Nassira El Moaddem ! Cyril Hanouna, classé à droite car membre de la sphère Bolloré, a invité cette dernière, qui a farouchement décliné : « Vous faites partie du problème en participant activement à la banalisation des discours de l’extrême droite raciste, islamophobe et attentatoire aux libertés. »

La position de l’animateur est claire : lui aime la France, qui lui a tout donné. Si la droite réagit, la gauche aussi. Sandrine Rousseau, députée EELV, Rima Hassan, candidate de la liste européenne LFI, Adèle Van Reeth, directrice de France Inter : ils sont nombreux à faire de ce combat leur cheval de bataille… La ficelle est épaisse : tous dénoncent les attaques racistes dont serait victime Nassira El Moaddem du fait de l’extrême droite, alors même que « l’extrême droite » en question fustige le racisme anti-Blanc dont elle a fait preuve dans son violent tweet. Indignation à géométrie variable, donc : affirmer que les Français sont dégénérés n’est pas une insulte raciste ; en revanche, suggérer à une femme qui n’aime pas la France de quitter le territoire est une abomination. Symptomatique : France Inter, média pour lequel la journaliste a travaillé à plusieurs reprises, a réagi avec embarras, modifiant deux ou trois fois son communiqué pour la soutenir sans en avoir l'air tout en la lâchant un peu... et mécontentant la gauche à chaque fois. 

Le quotidien Libération dénonce le harcèlement dont serait victime Nassira El Moaddem. « On a les héros que l’on mérite. Les leurs, à gauche, ce sont Guillaume Meurice, Rima Hassan, Mehdi Meklat, Mathilde Panot… », nous confie Maître Goldnadel, qui conclut avec ironie : ils rendent hommage « aux héros de la liberté sacrifiés sur l’autel de la haine de l’extrême droite ».

Par Raphaëlle Claisse le 3 mai 2024