lundi 20 mai 2024

Ces guerres raciales que soutient la gauche perdue



Confirmation : la race obsède les antiracistes. 

Les voici, CGT en tête, en soutien aux Canaques qui, devenus démographiquement minoritaires (39%) en Nouvelle-Calédonie, refusent le métissage, la société multiculturelle, le droit de vote démocratique et ne cachent rien de leur violente détestation des blancs. Un même refus de vivre ensemble est revendiqué par ceux des musulmans qui, encouragés par l’extrême-gauche, approuvent le Hamas terroriste et judéophobe. Les Canaques comme les Palestiniens alignent toutes les caractéristiques qui devraient faire d’eux, aux yeux des promoteurs du nomadisme et de la créolisation, des peuples « nauséabonds » dans leur désir d’exclure l’altérité au nom de l’enracinement. 

Ces diabolisations sont en tout cas réservées à ceux qui, en France, osent seulement s’inquiéter des effets d’une immigration de remplacement. Mais il suffit de se dire « colonisés » pour être absout. Ce prétexte, avancé par les terroristes canaques, leur doit d’être glorifiés, par la gauche perdue, dans leur combat identitaire et leur refus de disparaître. La colonisation est avancée semblablement par le Hamas, alors même qu’Israël a quitté Gaza en 2005. 

Dans les deux cas, le rejet de l’homme blanc occidental est la condition qui autorise toutes les expressions anti-françaises, anti-israéliennes, xénophobes, antisémites. Les mouvements antiracistes ne trouvent évidemment rien à redire à la mise au rebut du blanc, en raison de sa peau.

Cependant, une seconde confirmation découle de la primauté de la race chez les antiracistes : la société ouverte à ses ennemis est porteuse de guerres civiles. Le paradis diversitaire, louangé par le progressisme macronien, est perméable aux conflits ethniques ou religieux. Ces guerres civiles ont déboulé à Mayotte et plus dramatiquement en Nouvelle-Calédonie, où cinq personnes ont déjà été tuées ces derniers jours, dont deux gendarmes. C’est également une guerre civile à bas bruit qui, attisée cette fois par l’islam guerrier et une délinquance armée qui lui est acquise, accélère ses répétitions en métropole, en profitant d’un Etat dépressif, aboulique. 

La perspective d’une « guerre civile qui vient », titre d’un essai (2016) de votre serviteur, se rapproche. Ce vendredi matin, la synagogue de Rouen a été la cible d’une tentative d’incendie par un Algérien sous OQTF qui a été tué par la police. Mardi, à Paris, c’est le mur des Justes (où est inscrit le nom de mon oncle, le capitaine Henri Rioufol, pour son aide à une famille juive durant la guerre) qui avait été profané. Le chaos peut-il encore être évité ? Dans l’immédiat, l’Etat se doit de réprimer les insurgés canaques s’il veut retrouver son crédit, à charge pour lui, ensuite, de ne pas humilier inutilement un peuple dans son désir de survivre. 

Mais l’issue de la séparation territoriale, option qui s’installe entre Israéliens et Palestiniens, ne doit pas être non plus écartée par principe. Je serai en Israël ces prochains jours, là où se joue actuellement la guerre contre l’Occident forcément coupable.

Le Blog d'Ivan Rioufol

L’Ukraine en train de tomber ?

 

Nouvelle-Calédonie : répétition générale ?



Comparaison n’est pas raison et l’explosion de violences, de pillages et de meurtres de Nouvelle-Calédonie n’est évidemment pas similaire aux émeutes urbaines qu’a connues la métropole en 2023. Les ressorts de l’embrassement sont entremêlés et divers : syndrome postcolonial, influences étrangères, réforme constitutionnelle relative au corps électoral, maladresses gouvernementales, poids du passé dans une société multiculturelle, effondrement de l’État régalien. Néanmoins, il est intéressant d’étudier certaines données qui peuvent être comparables à la situation métropolitaine.

La Nouvelle-Calédonie est un archétype de société multiculturelle qui compte environ 280.000 habitants. Cohabitent, sur ce territoire, de multiples communautés : les Kanaks (41,21 % de la population), les « Caldoches », Néo-Calédoniens d’origine française (24,12 %), les métis (11,33 %), les Wallisiens et Futuniens (8,3 %), les Asiatiques (Indonésiens, Vietnamiens, Chinois, Japonais…), les Tahitiens et Ni-Vanuatu. Donc, une mosaïque de cultures qui devrait réjouir les chantres de la diversité. Ceux-ci, pourtant, dans le cas particulier, ont tendance à dénier leurs droits démocratiques à ceux qui n’appartiennent pas au « peuple premier » - près de 60 % de la population. De surcroît, l’exemple n’est pas très probant. À l’évidence, le multiculturalisme n’est pas si facile à vivre. Une fois encore, les faits viennent contredire l’idéologie.

Au demeurant, il n’est pas nécessaire d’avoir fait Normale Sup pour constater que faire vivre en harmonie des sociétés multiculturelles est plus compliqué que dans le cas de sociétés plus unies sur le plan culturel. Et point n’est besoin d’évoquer le Rwanda ou le Moyen-Orient, il suffit de regarder l’histoire récente de l’Europe, de l’Irlande au Pays basque, de la Bosnie-Herzégovine au pseudo-État du Kosovo ou, dans un mode mineur, la Belgique avec les Flamands et les Wallons ou l’Espagne et la Catalogne. Il est évident que les différences culturelles peuvent devenir des antagonismes, voire des conflits ouverts. N’en déplaise aux idéologues. Les empires multiculturels ont tous fini par s’effondrer dans la douleur et n’avaient tenu que grâce à une fidélité dynastique qui n’est plus de saison.

Le profil des émeutiers mérite l’intérêt. Une analyse des émeutes de l’été 2023, publiée par Vie publique (21/9/2023), indique que les émeutiers et pillards étaient de jeunes hommes de moins de 25 ans, peu ou pas diplômés et sans revendications idéologiques ou politiques affirmées. Or, ce profil ressemble à celui des émeutiers de Nouvelle-Calédonie. L’interrogation qui demeure est de savoir qui instrumentalise cette jeunesse sans repères tombée dans la violence. En vérité, dans les deux cas, la réponse semble assez claire : des ennemis de la France. Pourtant de nationalité française. Preuve que la forme juridique ne présuppose en rien la loyauté affective et civique.

En Nouvelle-Calédonie, l’État est apparu dépassé par les événements dès le début du mouvement insurrectionnel. Les citoyens ont donc été contraints de créer des milices d’autodéfense ! La décadence de l’État régalien a donc éclaté au grand jour. L’État français n’est plus qu’un État lourd, à défaut d’être un État fort. En métropole, il avait été aussi dépassé et incapable d’assurer la sécurité des biens.

Quant au gouvernement, il s’est borné à égrener les habituelles déclarations martiales sur l’ordre républicain et la fermeté totale des institutions. Personne n’y croit plus.

Ainsi, le chaos de la Nouvelle-Calédonie semble préfigurer ce qui pourrait survenir en métropole. Depuis des décennies, les gouvernements de droite et de gauche se sont évertués à transformer la France en mosaïque multiculturelle. Le Président Hollande a même confessé qu’il ne voyait plus comment éviter la partition. 

Le responsable politique n’est plus qu’un commentateur des événements qui les « accompagne ». L’aveuglement idéologique et la faiblesse de l’action politique encouragent et nourrissent l’effondrement de l’État et la déstructuration de la société. La responsabilité du système oligarchique est écrasante. Si nous ne voulons pas que la situation de la Nouvelle-Calédonie soit une répétition générale, il faut changer d’urgence tous les paradigmes de l’action politique. Il nous faut une alternance forte. Vite. 

Avant qu’il ne soit trop tard.

Par Stéphane Buffetaut le 19 mai 2024

Boulevard Voltaire

jeudi 16 mai 2024

Dans Libération, 70 organisations appellent à ne pas voter pour les « extrêmes droites »



Lundi 13 mai, une tribune publiée dans Libération exhortait les Français à ne pas choisir les « extrêmes droites » lors des prochaines élections européennes. Problème : nombre des organisations signataires sont en partie financées par l’argent public.

Parmi elles, citons des syndicats comme la CGT ou la FSU, qui touchent chaque année des sommes considérables (plusieurs millions d’euros dans le cas de la CGT). À ces syndicats s’ajoutent diverses associations comme la Ligue des droits de l’homme (278.000 € en 2022 de subventions publiques), Oxfam (dont 34 % du budget venait de l’argent du contribuable, en 2023) ou encore la Cimade qui a perçu, en 2022, pas moins de 6.480.000 euros grâce aux subventions et au concours public.

Mais, au fait, qu’est-ce que ces associations appellent « les extrêmes droites » ? Bien qu’ils ne soient jamais nommés, on pense évidemment au RN et à Reconquête, à qui l’on serait tenté d’ajouter les partis souverainistes.

Dans le viseur : RN et Reconquête

Le RN caracole toujours en tête des intentions de vote, au-dessus de 30 %. Ajoutons les 6 % de Reconquête et les scores marginaux des listes « frexiteuses » et l’on arrive au constat suivant : « l’extrême droite » représente au minimum 40 % de l'électorat ! De quoi donner le vertige, sans doute, aux associations signataires. Se posent, alors, d’évidentes questions d’ordre éthique.

Si certaines associations signataires sont indépendantes de toute subvention publique et ne doivent donc rendre des comptes qu’à ceux qui les financent, en revanche, celles qui bénéficient de l’argent public, elles, ont des comptes à rendre aux Français. Or, lorsque plus de 40 % de ces Français votent « extrême droite », ces associations et autres organismes subventionnés ne devraient-ils pas avoir un minimum de décence ? Des associations qui vivent et se nourrissent de l'argent des Français et se permettent d'écrire : « Elles [les extrêmes droites] ont besoin que le malheur s’étende : elles en vivent, elles s’en nourrissent... »

Contacté par BV, Benoît Perrin, directeur général de Contribuables associés réagit : « Je trouve très gênant que des associations qui vivent en grande partie de la générosité imposée aux Français (via les subventions qu'elles touchent) puissent émettre des consignes de vote. » À ses yeux, une solution pour régler le problème serait d'« interdire les subventions aux associations politiques et favoriser encore davantage les dons aux associations. Les Français pourraient alors choisir librement la destination de leur argent durement gagné. » Bien que le parti ne soit pas spécifiquement nommé dans la tribune de Libération, Stanislas Rigault, porte-parole de Reconquête, réagit à son tour auprès de BV : « Ces associations sur-subventionnées ne représentent qu’elles-mêmes ! Quand l’État arrêtera-t-il de financer ces gens-là ? Il est coupable d’un double laxisme : idéologique et financier. »

Par Louis de Torcy le 15 mai 2024

Boulevard Voltaire

Chaos en Nouvelle-Calédonie : état d'urgence et armée déployée, Radio Courtoisie le 16 mai 2024

 

Les élections européennes de juin 2024 pourraient réserver une surprise pour François Asselineau



François Asselineau est président et fondateur de l’UPR. Tête de liste pour les élections européennes qui se tiennent le 9 juin, nous le recevons pour faire un point complet en amont de cette échéance électorale. 

Dans cet entretien essentiel, nous abordons les origines de l’UPR ainsi que ses origines revendiquées gaulliennes. Par la suite nous évoquerons les difficultés de l’UPR à percer tant dans les sondages que dans les urnes puisque les chiffres demeurent très bas. Après avoir parlé des difficultés qu’il rencontre dans les médias pour expliquer la faiblesse des intentions de votes, François Asselineau fait un parallèle intéressant avec le parti britannique de Nigel Farage, eurodéputé qui a mené au Brexit : il lui aura fallu 30 ans pour percer. 

Nous évoquons par la suite les complexités, incomprises de nombreux français, à ce que les divers souverainistes forment alliance. Si d’aventure en juin 2024, il y avait des représentants de l’UPR élu cela pourrait fournir une plateforme pour des actions. Actions demandant la légitimité des urnes pour François Asselineau. 

L’UPR a 17 ans en 2024 et pour François Asselineau « les urnes pourraient réserver une surprise en juin 2024. » 

Le 14 mai 2024

Ecouter et voir l'entretien sur 

France Soir



Projet pour l’Europe des nations et de la civilisation de R!




https://www.parti-reconquete.fr/programme-europeennes

Trafic de drogues : les zones rurales ne sont plus épargnées



Tribune d'Aurélia Beigneux, député RN au Parlement UE du 13 mai 2024

La consommation et la vente de drogue dans les zones rurales ont longtemps été taboues, mais les ravages de la petite délinquance ne connaissent aucune limite géographique. Des études récentes ont mis en lumière une augmentation du trafic de drogue dans nos campagnes, soulignant ainsi un déplacement du phénomène en dehors des centres urbains et des banlieues.

L'exemple de l'Ain est particulièrement révélateur, où l’on constate non seulement des affaires de trafic liées à la ville de Lyon mais également des points de deals locaux, avec une multitude d’affaires recensées ne représentant qu'une fraction de la réalité sur le terrain. Pour 680 000 habitants, l'Ain dispose seulement de quatre compagnies de gendarmerie et quatre brigades de recherche, avec une trentaine d'officiers de police judiciaire, dont aucun n'est spécialisé en stupéfiants : le manque de moyens et d'investigation spécifiques en zone rurale rend difficile la lutte contre ce phénomène.

Autre zone frappée par ce fléau : le Pays basque. Ce grand axe de pénétration du cannabis en France, avec environ dix tonnes en transit par an, attire les trafiquants qui tirent parti de la proximité avec l’Espagne. Ils s'approvisionnent en quantités réduites, rendant laborieux l'évaluation de l'ampleur du trafic. Dans l'Ain, certains délinquants admettent même qu'il est plus facile de faire du trafic dans un village que dans les zones urbaines où la présence policière est plus marquée.

Face à cette réalité, il est impératif de repenser les stratégies de lutte contre la drogue, en reconnaissant la nécessité d'adapter les moyens d'intervention aux spécificités des zones rurales. Ceci inclut une meilleure formation des forces de l'ordre, le développement de techniques d'enquête modernes capables de s'adapter aux nouveaux modes de communication des trafiquants, et une approche globale qui tient compte des particularités sociétales et économiques des communautés rurales.

Nos campagnes souffrent déjà de la crise agricole, du désintérêt de l’État et de la fermeture de services publics mais restaient des zones de paix : n’y ajoutons pas le fléau de la délinquance ! Ne gaspillons plus les deniers publics pour acheter une paix sociale inatteignable dans les quartiers : sauvons nos campagnes.

RN