lundi 18 juillet 2022

La France des provinces, douce rivière devenue torrent de sang



Il y avait, disons jusqu'au début de l'exode rural, une France lente et un peu austère, une France calme et tendre, rude et travailleuse : on appelait ça, il n'y a pas si longtemps, la province. Ce n'était pas parfait : on y était volontiers conformiste, parfois envieux, souvent mesquin. On n'aimait pas les gens de la ville, on regardait de travers les enfants du pays qui avaient réussi, mais enfin, on y vivait tranquille. Au rythme des saisons, des moissons, des fêtes de village, on regardait le soleil se coucher, au soir de la vie, sur un paysage doux et serein, qui était exactement comme celui que l'on avait connu enfant. Du Bellay parlait de la « douceur angevine », Trenet de la « Douce France/Cher pays de [son] enfance ». Il y avait le clocher, la mairie, les prairies du père Untel, la forêt des Machin, les maîtres et les paysans, le curé et l'instituteur. On causait au café, on recevait les journaux.

Bien sûr, vous allez me dire que la nostalgie est la maladie de la droite. Vous allez peut-être même me dire que la « France d'avant » n'a jamais existé. Un petit tour sur le site de l'INA vous détrompera (et vous tirera des larmes en moins de dix minutes). Que reste-t-il, alors, de cette France-là, celle des provinces de la carte Vidal-Lablache n° 9, devenue celle des « régions », puis celle des « territoires », puis finalement appelée « France périphérique » ? Des lieux paradisiaques et des Français enracinés, mais aussi des zones commerciales immondes, des foyers éclatés, avec la télé comme dieu lare, qui ont honte de leurs racines ; des gens tristes et perdus, gavés de malbouffe tiède et de culture américaine mal digérée, à qui on a désappris que leurs familles avaient fait la France. Et puis, bien sûr, il y a ce qu'il ne faut pas appeler le Grand Remplacement. Il y a les « incivilités », vocable discret de la sauvagerie ordinaire. Il y a les meurtres quotidiens, ces « blessures au cou » et ces « rixes », ces « différends » et ces « agressions sexuelles », ces « attaques gratuites »... Nous connaissons désormais par cœur la novlangue de la presse d'État, qui tourne autour des véritables termes pour ne pas risquer d'avoir dit la vérité.

À Angers, pays du bien vivre, pays, on l'a dit, de la douceur immortalisée par l'auteur des Regrets, un Soudanais, réfugié politique, a tué à l'arme blanche, il y a quelques jours, trois jeunes gens. Leur seul crime était d'avoir défendu une jeune fille, que le migrant agressait sexuellement. Il avait un casier, bien sûr. Ca ne changera rien, évidemment. À Betton, près de la Bretagne des légendes celtes, un homme de 71 ans a été battu et poignardé à sept reprises pour sa voiture, apparemment par deux « jeunes » de 17 et 18 ans. La Bretagne de  du Fail, l'auteur des Propos rustiques, l'inventeur du village traditionnel de Flameaux, est devenue, comme ailleurs, un coupe-gorge où, entre un McDo et un magasin de bricolage, sur un rond-point décoré d'une sculpture laide, on peut perdre la vie pour un regard, une cigarette, une voiture... peu importe. L'imagination de nos hôtes pour trouver des motifs de massacre est sans limite.

Je ferais bien un triste pari, puisque les temps s'y prêtent.  est devenue un mélange de musées et de décharges, servant de décor Potemkine aux touristes obèses, qui musardent en tee-shirt parmi ses splendeurs et ont bien compris que la moitié de la ville était devenue sale, dangereuse, infréquentable. Je prédirais bien le même destin à notre si belle, notre si douce France des provinces. Betton n'est pas si loin des beautés de Dinan, Lamballe ou Saint-Malo. Angers contient encore de belles demeures, c'est le pays des châteaux en tuffeau et des promenades de Julien Gracq. Et pourtant, voyez ce que ces régions sont devenues. Marseille, ville perdue, est tout près d'Aix l'élégante. Toulouse, ville perdue, est entourée de châteaux roses et de villages perchés. Lyon, ville perdue, est la porte du Rhône, tout comme Valence, ville perdue, règne sur la Drôme et ses paysages de rêve. Grenoble, ville perdue, est au milieu des Alpes françaises, des cimes et des chalets.

La douce rivière, nonchalante et immuable, des provinces françaises est devenue un torrent de sang. Nous vivons peut-être déjà face à face sans le savoir. C'est l'ennemi qui vous désigne, disait Julien Freund. Je crois que le message de nos ennemis est clair : c'est d'un génocide à bas bruit qu'il s'agit, jusque dans les petits villages. Alors, ne nous moquons pas sottement des abattages rituels : à l'heure où je vous parle, nous, Français, n'avons pas plus de rage de survivre que les moutons de l'aïd.

Par Arnaud Florac le 18 juillet 2022

Boulevard Voltaire


LA GAUCHE, C'ÉTAIT PAS MIEUX AVANT !, Thaïs d'Escufon le 17 juillet 2O22

 

dimanche 17 juillet 2022

L'Occident et ses valeurs ?



Il y a parfois d’étranges mais éclairantes correspondances entre des faits minuscules et des évènements considérables. Ainsi, il n’y a pas le moindre rapport apparent entre la pauvre Madame Cayeux, empêtrée dans ses déclarations anciennes et présentes à propos des homosexuels et la “confrontation militaire de haute intensité”, bref la guerre qui se déroule en Ukraine. Et pourtant, les deux s’identifient à lutte cruciale qui marque notre époque : celle du prétendu “progressisme” contre le conservatisme. Cette lecture permet de dépasser les visions superficielles et segmentées qui donnent de notre monde en général, et de la société française en particulier l’apparence d’un tissu d’incohérences et de contradictions.

Les médias de l’Etat russe étant interdits, la pensée unique et le politiquement correct règnent dans le monde occidental, et en France, en particulier : Poutine est notre “Grand Satan”, un avatar d’Hitler. L’information donnée sur la guerre est exclusivement celle du gouvernement ukrainien et de son mentor américain. Il y a d’un côté un président héroïque, des soldats valeureux, un peuple qui défend sa liberté et que les démocraties doivent aider jusqu’à la limite de l’engagement direct, en permettant les fournitures d’armes, de formation, de conseils et de conseillers, de mercenaires sur le plan militaire et une avalanche de sanctions sur le plan économique. De l’autre, il y a l’Empire du Mal ressuscité par l’Amérique et à son profit, la Russie poussée dans sa tanière par l’extension de l’Otan et directement alliée aux autres dangereux méchants de la planète : l’Iran, la Chine, la Corée du Nord, etc… Selon l’information qui nous est livrée par nos principaux médias, la propagande russe ment en permanence, par exemple en prétendant viser des objectifs militaires quand les bombardements ne paraissent toucher que des centres commerciaux ou des gares en massacrant nombre de civils, et toujours bien sûr des enfants. Maladroits, barbares, et menteurs par-dessus le marché, tels sont les Russes qu’il faut combattre, qu’il faut battre à tout prix. Devant une telle horreur, l’unilatéralisme s’impose. Toute attitude qui se voudrait “objective” voire paritaire est synonyme de lâcheté, de trahison, de complicité avec le totalitarisme stalinien renaissant de ses cendres !

Comme lors de la Guerre froide, le mal est à l’est et le bien à l’ouest. Simplement, comme la Russie n’a plus la puissance de l’URSS, on peut aller jusqu’à la guerre et avec des mots et des moyens que jamais on n’osa employer contre le totalitarisme communiste tellement plus dangereux et menaçant. La Russie n’est plus communiste. Elle ne menace nullement d’importer son nationalisme en Occident sauf sous forme d’un impérialisme dont elle n’a pas les moyens contrairement à l’Allemagne nazie avec laquelle certains la comparent outrageusement. Pourtant, il s’agit bien apparemment d’une croisade dans laquelle l’idéologie l’emporte sur les intérêts nationaux selon le point de vue du bloc occidental, c’est-à-dire des Etats-Unis, de leur satellites anglo-saxons, de l’Europe otanienne. Il y aurait d’un côté le monde des droits de l’homme, celui des démocraties libérales, de la liberté individuelle et de l’autre l’enfer des dictatures dont la Russie serait le modèle. Ce manichéisme westernien ne résiste pas à la réflexion : les démocraties occidentales ont une conception très sélective des Etats qui seraient fréquentables. La Russie ne le serait pas, l’Iran pourrait le devenir et l’Arabie Saoudite l’est bien évidemment. On voit au travers de ces trois exemples dont le dernier est le plus éloigné de l’idée qu’on peut se faire d’une démocratie puisqu’il s’agit d’une monarchie absolue doublée d’une théocratie que le degré de démocratie peut être inversement proportionnel à la sympathie témoignée par l’Occident. Les droits de l’Homme sont une idéologie à géométrie variable qui s’adapte aux intérêts géopolitiques et économiques de l’Amérique. La croisade démocratique en est le décor illusoire et flatteur. Les bombes démocratiques sur les Serbes, les Irakiens, les Libyens et les Syriens ont été aussi mortelles que celles qui frappent les Ukrainiens. Les sanctions qui ont étranglé l’Irak avant l’invasion de ce pays et le chaos qu’elle a provoqué ont aussi tué des enfants innocents.

Mais la contradiction est aussi interne : la liberté d’expression est aujourd’hui une peau de chagrin dans l’Europe “démocratique”. De plus en plus l’idéologie “progressiste” dominante impose une pensée unique absolument contraire à la liberté d’expression laquelle  est à l’évidence l’un des principes fondamentaux de la démocratie puisqu’elle est la condition nécessaire du débat. Celui-ci est lui-même indispensable à l’expression de la volonté de la majorité des citoyens qui est la définition même de la démocratie. La substitution croissante de la notion d’Etat de droit à celle de démocratie tend aujourd’hui à contraindre la majorité à se soumettre à des intérêts minoritaires présentés comme des droits absolus munis d’un cliquet sur lesquels ni le débat, ni l’expression de la majorité ne seraient plus possibles, dont la contestation serait criminalisée. C’est ainsi que la reconnaissance juridique de l’homosexualité, la condamnation de “l’homophobie” sont maintenant présentées comme des valeurs essentielles de l’Occident, indiscutables. On pourrait au contraire affirmer, sans même identifier notre civilisation au christianisme qui a joué un rôle majeur dans son histoire, que les Lumières qui lui ont succédé font de la liberté de penser et donc de discuter de tels sujets une valeur bien plus essentielle que la protection juridique d’un comportement. Bien des civilisations, des cultures différentes, et au sein même de l’Occident des nations n’entendent pas se soumettre à cette idéologie. Or la Commission Européenne dont les membres n’ont aucune légitimité démocratique vient de saisir la Cour de Justice Européenne contre la Hongrie qui ne respecterait pas les droits “LGBT”…. De même, en France, quand tant de sujets infiniment plus cruciaux assaillent le pays, un lynchage médiatique a été déclenché contre une ministre, Mme Cayeux, qui aurait été opposée au “mariage” homosexuel. Il s’agit clairement d’un délit d’opinion scandaleux en démocratie. Ce qui est plus grave, c’est la curée à laquelle on assiste, comme si une pensée dominante il y a à peine quelques décennies dans l’humanité entière, était devenue un crime punissable avec rétroactivité. Malheureusement, cette pauvre Mme Cayeux, au lieu de défendre une opinion parfaitement défendable s’est enlisée dans un maladroit mélange de préjugés, de repentance et de soumission qui ont révélé à quel point une personne peut dans nos démocraties perdre toute dignité lorsqu’elle est accusée de “déviationnisme”, ce terme employé pour désigner les opposants au régime soviétique.

La guerre froide a été la confrontation entre le régime du Goulag décrit par Soljenitsyne et le camp de la liberté où effectivement on a pu penser qu’il était interdit d’interdire. La confrontation actuelle n’a plus la même pertinence : c’est celle d’une civilisation décadente soumise aux intérêts américains, au détriment des siens pour ce qui est de l’Europe, avec un Etat-Nation dont les valeurs sont différentes, et qui pour cette raison est loin d’être seul.

Par Christian Vanneste le 17 juillet 2022

Le blog de Christian Vanneste

samedi 16 juillet 2022

Gouvernement Borne : les familles passent à la trappe



Édouard Philipe comme
  avaient dans leurs gouvernements respectifs un secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles. L'enfance et les familles étaient encore des réalités propres à susciter l’attention du monde politique. Avec Mme Borne, la famille disparaît de l’horizon ministériel.

Mais au-delà de cette nouvelle étape du travail de déconstruction auquel s’est attelé le président de la République, il est intéressant de noter que la gauche et les libéraux-libertaires se sont acharnés à détruire une des rares politiques publiques françaises admirée dans toute l’Europe et citée en exemple pour son efficacité : la politique familiale. Acharnement d’autant plus absurde que notre système de retraite par répartition ne peut fonctionner et s’équilibrer que s’il y a suffisamment d’actifs pour financer les personnes à la retraite. Et dépend donc de la stabilité de la démographie française.

Contrairement à une idée fausse, ce ne fut pas le maréchal Pétain qui initia une véritable politique familiale. Lancée par le Front populaire, elle fut reprise par l'État français, réaffirmée par le Conseil national de la Résistance, maintenue par la IVe République et bien évidemment amplifiée par la Ve à ses débuts, sous l’impulsion du général de Gaulle et de Michel Debré.

Pourtant, certains n’ont eu de cesse de mettre à mal cette politique pourtant efficace, car elle contribuait fortement au renouvellement des générations. Au cours des ans, la valeur relative des allocations familiales ne cessa de diminuer en raison d’une faible revalorisation, et se faisait entendre une petite musique insistante demandant la mise sous condition de ressources des allocations familiales. Ce que fit François Hollande. Cela revenait à les transformer en  et à détruire leur caractère universel.

Cette décision fut calamiteuse, d’abord parce qu’elle indiquait que la politique familiale ne faisait plus partie des politiques pérennes des gouvernements français et créait donc une incertitude pour les ménages, alors que le projet familial s’inscrit dans la durée. Ensuite parce qu’elle faisait des allocations familiales une aide sociale parmi d’autres et non plus une aide attachée à l’enfant. Enfin parce qu’elle était prise au détriment de la classe moyenne, qui tire le développement économique et social de la nation et favorisait, de fait, la natalité de populations pas toujours bien intégrées. Le résultat ne s’est pas fait attendre : en 2014 le taux de fécondité était de deux enfants par femme, un peu en deçà du taux de renouvellement des générations (2,1). En 2021, il est de 1,83. La France, qui faisait figure d’exception en Europe, tombe dans « l’hiver démographique ».

En 2006, Mme Ursula von der Leyen, ministre de la Jeunesse et de la Famille en Allemagne, et qui n’éprouvait pas alors le besoin de se faire l’égérie du militantisme LGBT, avait demandé au CES européen un avis exploratoire sur la famille et le changement démographique. Ce document indiquait que non seulement aucun pays de l’Union européenne n’atteignait le taux de renouvellement des générations (seules l’Irlande et la France l’approchaient), mais que de nombreux pays perdaient de la population chaque année, notamment l’Allemagne mais aussi l’Espagne, l’Italie et tous les pays anciennement soumis à la dictature communiste. Le Vieux Continent devient un continent de vieux et il est plus judicieux d’investir dans les pompes funèbres que dans les berceaux. Mais il démontrait aussi clairement que des politiques familiales déterminées et pérennes avaient un impact pour combattre le vieillissement et redresser le taux de fécondité. Ce qui fut confirmé par deux autres avis en 2011 et en 2020.

Lors de son entretien du 14 Juillet, le président de la République a évoqué la question de la réforme des retraites. Or a été éludée et est toujours éludée la question de la démographie. Il est possible d’imaginer toutes les mesures d’âge légal de départ ou de nombre de trimestre, plus conforme à la justice, mais notre système par répartition ne tiendra pas si la démographie s’effondre. M. Macron ferait bien de se souvenir que les nations n’ont d’autre avenir que leurs enfants. À cet égard, la suppression du secrétariat d’État à l’Enfance et aux Familles est un très mauvais signe.

C’est, bien sûr, une décision idéologique qui est dans l’air du temps. La figure de la mère n’est pas valorisée, les féministes lui préfèrent la femme qui est « un mec comme les autres ». L’apostrophe de Gide « Familles je vous hais » (Les Nourritures terrestres) semble être devenue le mot d’ordre d’une certaine nomenklatura politiquement correcte. Pourtant, la famille dit ce qu’est l’humanité. L’homme seul ou la femme seule ne peuvent le manifester pleinement. C’est ensemble qu’ils disent ce qu’est l’humanité dans sa plénitude. Abîmer la famille, c’est abîmer l’humanité. Ainsi le combat pour la famille est-il la lutte ultime contre la barbarie qui, toujours, menace les sociétés humaines.

Par Stéphane Buffetaut , vice-président du CNIP, le 16 juillet 2022

Boulevard Voltaire

La France, cible privilégiée du terrorisme djihadiste selon Europol !



Alors que le procès des attentats du 13 novembre 2015 vient à peine de s’achever, le rapport d’Europol sur la situation et les tendances du terrorisme, dévoilé le 13 juillet dernier, vient utilement rappeler que l’islamisme reste le plus grand danger en Europe, notamment en France.

En effet, il ressort que notre pays est une cible privilégiée du terrorisme parmi les 27 États membres avec 5 attentats djihadistes sur 11 dénombrés en 2021 dans l’Union européenne.

En outre, le rapport indique que la France est le pays de l’Union européenne où le plus de suspects djihadistes ont été arrêtés en 2019 (202/436), 2020 (99/254) et 2021 (96/260), démontrant ainsi l’enracinement de ce fléau dans notre société.

Quant aux auteurs des attentats en 2021 dans l’UE, ils sont tous d’origine extra-européenne, confirmant ainsi le lien entre immigration et terrorisme.

Plutôt que nommer le Rassemblement National, et donc ses électeurs, comme son ennemi, le Ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, devrait enfin s’attaquer au vrai danger pour la France qu’est le terrorisme islamiste.

Commubiqué de Jean-Paul GarraudDéputé RN au Parlement européen du 15 juillet 2022

RN


La méthode du discours



Est-ce son vol de la Patrouille de France ? Le président de la République après des semaines d’un silence qui devenait intenable, a décidé de survoler une heure durant les crises et les difficultés. Vu d’en haut, les proportions rétrécissent et le panorama retrouve son harmonie.

C’est ce regard optimiste (irénique ?) qu’Emmanuel Macron, répétant comme un mantra « on va y arriver », a posé sur la situation. À l’extérieur, des « conflictualités » (Ukraine, réchauffement climatique, inflation) qui menacent notre équilibre national; à l’intérieur, le mal français se réduit au chômage, au pouvoir d’achat, à l’âge de la retraite.

Dans cette réalité atrophiée, nul hôpital sans soignants, aucune école sans professeurs. C’est une France sans émeute au Stade de France, un pays sans crise migratoire, une nation sans menace islamiste, une société sans fractures géographique, économique, culturelle, un peuple sans lutte des âges. Ces impasses, que l’on aurait tort d’imputer aux seules intervieweuses (quand un politique veut dire quelque chose, il n’attend pas les questions), réduisent la portée d’un propos qui, en bien des aspects, s’adressait à la droite. 

Phrases heureuses sur le nucléaire, sur la pénurie de main-d’œuvre comme sur la polémique Uber, propos flous mais volontaires sur la retrait, souci affiché de l’équilibre des comptes «  Je leur dirai des mot bleus… » Nous avons même entendu un appel aux sénateurs, dont Gérad Larcher et Bruno Retailleau, en connaisseurs, ont certainement gouté toute la saveur.

Tout cela porté par un verbe vif, donne un exercice efficace mais immédiatement périssable. Dans le brouillard programmatique parlementaire qui nous bouche l’horizon, on attendait un discours de la méthode. Faute d’instruments - hors la hasardeuse dialectique « le compromis ou le re férendum» -, le chef de l’État a préféré la méthode du discours. La force du verbe pour compenser la faiblesse politique. 

Retour à la case Chirac

Par Vincent Trémolet de Villers le 15 juillet 2022

Le Figaro


Ukraine : « Les Etats-Unis sont en train de tuer l’Europe »– Nicolas Dupont-Aignan (DLF) sur TV Libertés le 16 juillet 2022

 

vendredi 15 juillet 2022

La Commission européenne finance des ateliers « drag queen » pour les jeunes ! |



Le député européen allemand Nicolaus Fest vient de révéler que la Commission européenne finance de nombreux ateliers « drag queen » pour les jeunes, via le programme Erasmus+ dédié au soutien à l’éducation. Ce n’est pas tant une surprise, venant de la Commission qui pavoise en permanence des drapeaux arc-en-ciel sur ses bâtiments ou ses réseaux sociaux, et a lancé le 1er juin dernier - avec la bénédiction de sa présidente Ursula von der Leyen - une campagne « Le futur est queer ».

Rien qu’en 2021, au moins 220 000 euros de subventions ont été accordés à « TransYouth », « Au-delà du genre » ou encore « Drag it up », afin d’apprendre à des jeunes « la marche en talons hauts et d’autres méthodes pour brouiller les rôles de genre binaires traditionnels ». Certains projets sont régulièrement reconduits, tel « Dragtivism » qui a reçu plus de 105 000 euros pour organiser, entre 2018 et 2022, quatre sessions de dix jours pour une trentaine de personnes « à partir de seize ans »…
Cela n’est qu’une minuscule partie de la galaxie militante LGBT, financée par notre argent grâce à quelques fonctionnaires européens complaisants. Au total, ce sont plusieurs millions voire dizaines de millions d’euros qui ont été dilapidés ainsi, faisant vivre une myriade de groupuscules propagandistes comme l’International Lesbian and Gay Association, au service de l’idéologie du genre et de la transidentité expliquées aux enfants.
La Commission européenne se veut à la pointe de ce combat supposé « progressiste », qui vise en réalité à tout déconstruire, des modèles familiaux naturels au sexe des individus, et à pousser des enfants à questionner leur « genre ».

Il est grand temps que Bruxelles et les activistes LGBT cessent d’interférer avec l’éducation, notamment sexuelle, qui doit rester la prérogative des parents : pas touche à nos enfants !

Communiqué de Nicolas Bay, Vice-Président de Reconquête ! du 15 juillet 2022

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