lundi 31 octobre 2022

Eric Zemmour (Reconquête ! ) à Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne) le 22 octobre 2022

Faut-il SOUTENIR et ARMER l’Ukraine à tout PRIX ? Pierre Gentillet face à Gabriel Robin, VA + le 30 octobre 2022


Trois SMIC pour le prix d’un : le quart d’heure de célébrité du ministre des Solidarités


 « Oh la boulette ! » Qui ne se souvient de François Pignon, interprété par le regretté Jacques Villeret, dans Le Dîner de cons ? Hélas, nous ne sommes pas au cinéma mais bien à l’Assemblée nationale, et c’est le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées Jean-Christophe Combe qui, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFS), vient exposer le projet gouvernemental pour la petite enfance. Et, donc, la question de la rémunération des assistantes maternelles dont la France manque cruellement.

Évidemment soupçonné par la gauche de ne pas en faire assez, le ministre prend les devants : « Une assistante maternelle, elle gagne en moyenne un SMIC par enfant gardé. En général, elle en garde trois », explique Combe, laissant entendre qu’elle atteindrait la barre des 4.000 euros nets par mois... Le tollé qui monte immédiatement du groupe LFI ne le démonte pas : le ministre martèle « Trois SMIC ! Trois SMIC en moyenne ! Oui, monsieur ! Effectivement ! »

Consternation sur les bancs de ses collègues ministres, dont certains ont tout de même gardé quelques connexions avec le réel et qui tentent tout - mais avec un succès tardif - pour attirer son attention tandis que Sébastien Chenu, député RN et président de séance, tente de ramener le calme dans l’Hémicycle.

Ouf ! Le ministre a enfin compris et se reprend : « Un tiers de SMIC fois trois en moyenne, donc ça fait un SMIC, effectivement, pardon. »

Bien sûr, les réseaux sociaux montent l’affaire en mayonnaise, permettant à Jean-Christophe Combe de connaître le quart d’heure de célébrité qu’Andy Warhol prédisait pour tous, car les politiques mitraillent : « Comment peut-on être aussi éloigné de la réalité d'une profession dont son ministère à la charge ? », tweete Hélène Laporte, vice-présidente RN de l'Assemblée nationale. « Un ministre qui connaît son sujet : 4.000 euros pour une assistante maternelle ! Qu'on l'envoie en stage s'occuper des bambins pendant un mois et on verra », réagit François Ruffin, député LFI de la Somme.

Au point que Jean-Christophe Combe finit par publier un communiqué de repentance : « Je ne suis pas "déconnecté", je me suis trompé et je l’admets humblement. »

Si on se souvient du sort de son prédécesseur à ce poste Damien Abad, on se dit que ce ministère a dû être bâti sur un ancien cimetière indien, autrement dit qu'il doit traîner une certaine malédiction...

Par Richard Hanlet le 30 octobre 2022

Boulevard Voltaire


Elisabeth Lévy : "La violence d’ultra-gauche bénéficie d’une indulgence médiatique et politique !", Sud Radio le 30 octobre 2022

Laurent Obertone sur Livre Noir le 30 octobre 2022

 

dimanche 30 octobre 2022

Deux-Sèvres : au moins 1.500 gendarmes mobilisés, ce week-end, pour contenir une manifestation d’extrême gauche



Pour la plupart des Français, la bassine sert à laver de menus objets, voire à ranger la serpillière. Pas pour l’extrême gauche : lorsqu’on leur parle de bassines, les militants de l’écologie marxiste et radicale voient rouge. Ces 29 et 30 octobre, toute la mouvance rouge-verte est donc mobilisée à Sainte-Soline, un petit village des Deux-Sèvres serré autour de son église dédiée à sainte Maixent , pour une « manif-action » sous un slogan : « Pas une bassine de plus. » La préfecture a interdit cette manifestation, les militants n’en ont cure.

Selon nos informations, les forces de l’ordre attendent 5.000 à 7.000 manifestants, pas davantage, mais parmi ces manifestants devraient figurer 500 militants violents. Face à ces doux rêveurs, au moins 1.500 gendarmes mobiles sont mobilisés. C’est dire le pacifisme de ces activistes. Les autorités locales craignent l’installation d’une ZAD (zone à défendre) à la manière de Notre-Dame-des-Landes, dans ce coin tranquille de la région Nouvelle-Aquitaine.

Pourquoi tant de haine ? Ces bassines sont d’importantes réserves d’eau entourées de talus, destinées à l’irrigation des cultures environnantes. L’objectif du week-end, pour nos militants d’extrême gauche : stopper net le chantier de cette « méga-bassine » en cours d’aménagement sur la commune de Sainte-Soline, qui retiendra 650.000 m3 d’eau. Un projet pourtant vital pour les  des Deux-Sèvres, mais un épouvantail pour l’extrême gauche écologiste qui tente de mobiliser ses troupes depuis des semaines.

Une manif-action, préalable à la grande mobilisation, s’est ainsi tenue… à Paris, dans le Xe arrondissement. Les sept fées de l’ultra-gauche se sont penchées sur le berceau du Grand Soir à venir, ce week-end, à Sainte-Soline. Leur slogan : « No bassaran » ! On y a présenté le mouvement Bassines non merci, qui lutte sans relâche contre les  des Deux-Sèvres, ou les Soulèvements de la terre, qui se définit comme « la tentative de construire un réseau de luttes locales tout en impulsant un mouvement de résistance et de redistribution foncière à plus large échelle ». Ces derniers se voient comme « la réunion de paysan.nes, habitant.es de territoires en luttes et militant.es de la jeunesse climatique » (sic). Et voient loin : « Nous nous situons à une première étape de la constitution d’un front de résistance au désastre et de reprise en main de nos moyens d’existence », assurent-ils. En tout, 130 organisations de gauche extrême ont appelé les bonnes volontés venues de  et d’ailleurs à se rendre à Sainte-Soline, les 29 et 30 octobre.

« Le projet est ancien, affirme un fonctionnaire impliqué joint par BVil a déjà été torpillé au début des années 2010 quand Ségolène Royal était présidente de Poitou-Charentes, alors que les travaux étaient déjà engagés. »

Seize projets de bassines ont été validés dans la région, celui de Sainte-Soline est la deuxième étape d’un projet lancé il y a quatre ans par 400  pour réduire leurs prélèvements d’eau durant l’été en pompant dans les nappes phréatiques durant l'hiver. Les historiens ont garanti que le terrain n’avait pas de raisons d’être fouillé. Le tribunal administratif a étudié la conformité avec les normes environnementales et donné son feu vert au projet avec quelques réserves. Les opposants ont perdu leurs derniers recours. Sur le plan politique, c’est un modèle de concertation qui a mis tout le monde d’accord : défenseurs de l’environnement, de la pêche, etc. Seule une minorité a refusé.

Restent donc aux opposants la violence et la dégradation de biens.

Ces manifestations anti-bassines ont l’habitude de la violence. Cinq gendarmes ont été blessés ainsi que deux fonctionnaires de police au cours de trois dernières grandes manifestations. La dernière a mobilisé 5.000 écologistes d’extrême gauche, seize escadrons de gendarmerie mobile, deux hélicoptères et deux engins lanceurs d’eau, soit 2.000 gendarmes et fonctionnaires de police. Deux CRS ont été blessés légèrement et deux pompes propriété des  détruites.

Le profil des manifestants est connu : « On retrouve des locaux plutôt pacifistes, des spécialistes de l’insurrection révolutionnaire, ceux de  et les fameux Soulèvements de la terre, accompagnés d’Extinction Rebellion, des antifas, des Black Blocs et de certains membres de la Confédération paysanne, partagée sur la question », détaille notre source. Ces braves « paysans » révoltés sont armés de cocktails incendiaires ou de mortiers d’artifice, comme dans nos banlieues. Au risque de provoquer des blessés, voire des morts comme ce fut le cas avec Remi Fraisse, tué en 2014 par l’explosion d’une grenade lors d’affrontements en marge de la mobilisation contre le projet de barrage de Sivens.

Tous ces groupes et groupuscules mènent une vie paisible, entre deux assauts contre les forces de l’ordre, sans dissolution, sans procès médiatiques, sans reproches particuliers de la bien-pensance. Normal, puisque le vrai danger, c’est bien connu, c’est… l’extrême droite.

Par Marc Baudriller le 20 octobre 2022

Boulevard Voltaire

Entretien choc avec Alexis Poulin : « Le Système s’écroule ! », Florian Philippot (Les Patriotes) reçoit Alexis Poulin le 30 octobre 2022

 

samedi 29 octobre 2022

Fin du rêve franco-allemand : La France doit se tourner vers l’Europe du Sud et la Russie !



La guerre en Ukraine, surtout si la Russie est victorieuse, ce qui est plus que probable, conduira à des changements politiques, géopolitiques, civilisationnels considérables en Europe, mais une des premières conséquences imprévisibles est la réalisation par la France, comme lorsque la mer se retire, du véritable jeu de dupes que constitue la coopération franco-allemande ! L’Allemagne a été vaincue par la Russie et les Alliés en 1945, mais est restée toujours aussi jalouse et orgueilleuse et ne jure aujourd’hui que par l’Amérique et l’OTAN, afin de prendre seule le leadership de l’UE, de mieux faire s’écrouler les rêves de grandeur d’une France nostalgique de Napoléon et de Louis XIV.

Sur le plan économique, les Allemands et plus particulièrement les responsables de la CDU, en ont ras le bol, à juste titre, des Français irresponsables, insouciants et décadents s qui sont incapables de procéder à des réformes structurelles, pour rendre leur économie compétitive (dépenses publiques folles, nombre démentiel de fonctionnaires, absence de réforme des retraites, charges sociales et impôts très élevés, invasion migratoire ruineuse et incontrôlée) conduisant à la désindustrialisation. L’Allemagne, elle, a procédé aux dures et courageuses réformes Hartz IV. Les Allemands ne prennent pas la France au sérieux et ont malheureusement raison, les Français avec les Syndicats faisant tout pour bloquer les réformes indispensables. De plus, le quoi qu’’il en coûte démesuré pendant la crise du Covid, digne d’un technocrate irresponsable, fait que Macron est considéré par l’Allemagne comme le guignol beau-parleur d’une France hyper-endettée (113% de son PIB), prochainement en faillite, tout comme l’Italie (plus de 150% du PIB). La France n’a été prise au sérieux avec considération par les Allemands qu’avec les « poilus » de 14, le Maréchal Pétain car vainqueur à Verdun, De Gaulle, Pompidou et Giscard d’Estaing en raison de son excellente relation personnelle avec Helmut Schmid.

L’Allemagne est aujourd’hui favorable au libre-échange mondialiste tandis que la France qui a perdu son industrie a au contraire besoin d’un marché européen protectionniste. Le Chancelier Olaf Scholz a imposé le chinois Cosco pour prendre une participation dans le port de Hambourg car il pense à son prochain entretien avec Xi Ping en Chine. En 2021, l’Allemagne a exporté le chiffre énorme de 141,7 milliards d’euros vers la Chine et importé 103, 6 milliards d’euros. BMW et Mercédès ont réalisé plus de 30 % de leur chiffre d’affaires en Chine, Volkswagen 40 %, Adidas 21,7 % et Infineon 37, 8 %. Volkswagen doit encore investir pour 2 milliards d’euros et BASF 10 milliards d’euros jusqu’en 2030.


En matière de politique énergétique, suite à leur renoncement stupide au nucléaire (Energiewende) pour des raisons culturelles et politiques (die Grünen) et à son remplacement par le gaz russe, l’Allemagne s’oppose aujourd’hui au dispositif qui est déjà appliqué dans l’UE au Portugal et en Espagne. Ces deux pays subventionnent le prix du gaz, ce qui entraine la baisse du prix de l’électricité, mais le mécanisme ibérique est financé par une surtaxe sur les consommateurs. L’Allemagne estime donc que le gain final est très faible et que les prix subventionnés du gaz vont faire augmenter la consommation de gaz. La France, elle estime qu’elle serait gagnante avec le système ibérique, ne serait-ce que parce qu’elle va acheter de l’électricité bon marché , fabriquée avec du gaz subventionné, à l’Allemagne.

L’Allemagne souhaite une UE fédéraliste appliquant la règle de la majorité relative pour s’assurer le contrôle du marché et des débouchés de l’UE, devenir le leader de fait de l’UE et imposer son hégémonie, tout en acceptant de ne parler que l’anglo-américain. L’intérêt de la France, c’est au contraire aujourd’hui de faire exploser l’UE ou de réformer l’UE pour la transformer en une Confédération des nations avec le droit de veto de chaque pays et la règle de l’unanimité, ce qu’a toujours souhaité le général De Gaulle avec les fameux accords du Luxembourg. C’est aussi le souhait de Meloni en Italie !

La France recherche davantage l’approfondissement de l’UE avec moins de pays tandis que l’Allemagne recherche l’élargissement à l’Est avec 36 pays au lieu de 27 ! L’Allemagne souhaite que l’UE intègre davantage de pays pour se retrouver au centre de gravité d’une plus vaste UE.

L’Allemagne et la France s’opposent également en matière de défense européenne. La France, même avec son armée d’échantillons et son budget militaire ridicule de 2% du PIB, dispose avec sa force nucléaire, d’une armée motivée, efficace, organisée et bien commandée, la première à ce jour en Europe ! La Bundeswehr, elle ne vaut pas un clou, avec de plus, de très grandes difficultés à recruter. La France souhaite donc une Armée européenne non intégrée des nations, indépendante ou au minimum autonome dont elle pourrait être le leader tandis que les Allemands riches et pacifistes préfèrent être les valets de l’Amérique et de l’OTAN. L’Allemagne préfère acheter ses avions et du matériel militaire à l’Oncle Sam plutôt que d’être les Numéros 2 et coopérer avec la France, afin de renforcer l’industrie européenne autonome des armements, tout en recherchant la puissance. L’Allemagne souhaite acheter américain ou européen et affaiblir la France en matière militaire chaque fois qu’elle le peut !

Il semble que l’on s’oriente vers la catastrophe et l’échec de très nombreux projets de partenariats d’industrie de défense qui constituaient le noyau dur et la raison principale du rapprochement franco-allemand. Tout se passe, comme si, suite à l’intervention en Ukraine, l’Allemagne jetait subitement bas le masque et « pétait les plombs » en ne voulant plus entendre parler de la France qui devient le « cocu magnifique » de l’histoire ! Paroles de Saxon, comme la célèbre trahison de Napoléon par les Saxons à la bataille de Leipzig !

L’Allemagne a décidé de mettre cent milliards d’euros sur la table dans les années qui viennent, mais souhaite en faire profiter essentiellement soit son industrie, soit l’Amérique, soit d’autres pays européens, la plupart des projets franco-allemands depuis de nombreuses années passant subitement à la trappe. La visite récente de Scholz à l’Elysée n’est qu’une entente de façade : aucune décision n’a été prise lors de la rencontre, si ce n’est les fameux « groupes de travail » pour mieux enterrer la bête ! Le moteur franco-allemand est en panne ! Il n’y a que pour le projet SCAF où des doutes sont encore permis avec Airbus Allemagne, car Dassault est une de ces trop rares entreprises françaises d’excellence ayant réussi à surmonter le handicap du manque de compétitivité de la France.

Afin de satisfaire la gauche et l’extrême gauche, Berlin prépare, en outre, une loi sur le contrôle des exportations d’armement qu’il souhaiterait voir appliquée à l’échelle de l’UE, ce qui empêcherait la France de pouvoir exporter du matériel de défense dans les pays hors UE et hors OTAN chaque fois qu’il y aurait des composants allemands dans le produit fini. Ce serait une catastrophe pour les marchés-export traditionnels de la France dans les pays du Golfe, Proche Orient et Asie. C’est ainsi que l’égoïste Allemagne a déjà interdit l’exportation de l’hélicoptère franco-allemand Tigre à la Turquie tandis qu’elle vendait sans complexes à ce même pays des chars Leopard 100 % allemands.

L’Allemagne vient aussi de promouvoir un projet de bouclier antimissile, avec une composante israélienne, auquel veulent se joindre 14 pays européens, dont la Grande-Bretagne, les pays baltes, les Pays-Bas, la Finlande. Paris, tout comme l’Italie et la Pologne, n’a même pas été informé par Berlin, alors que la France déploie déjà au sein de l’OTAN un système similaire MAMBA du missilier européen MBDA (12000 personnes) dont le siège est à Paris. En 2021, le leader MBDA a aussi perdu, comme par hasard, un autre grand projet hypersonique futuriste d’avenir, au profit de la minuscule entreprise espagnole SENER (CA de 99 millions d’euros dans l’aérospatial) , filiale d’un groupe espagnol de BTP, soutenue par le missilier allemand Diehl et l’Allemagne, lors d’un scandaleux appel d’offres du FEDEF de Bruxelles, ce qui représentait une énorme claque pour la France du rêveur européen Macron !

En mars dernier l’Allemagne a passé commande de F35 américains pour remplacer partiellement sa flotte vieillissante de Tornado, en sabordant le rêve français de vendre des Rafale. En 2021, Berlin avait déjà abandonné un programme commun avec la France visant à doter les deux pays d’avions de patrouille maritime pour survoler les sous-marins ; l’Allemagne a préféré passer un marché avec l’américain Boeing !

La plupart des projets franco-allemands en matière d’armement sont aujourd’hui à l’arrêt : projet d’un nouveau char franco-allemand qui succéderait au char français Leclerc et au char allemand Léopard ; le projet d’un nouveau canon franco-allemand pour remplacer le Caesar français est repoussé au-delà de 2045 ; quant à la modernisation des hélicoptères franco-allemands Tigre, l’Allemagne y a tout simplement renoncé !

En matière spatiale, l’Allemagne de Von Braun et des V1 rêve aussi de prendre la place de la France ! Elle espère qu’un de ses petits lanceurs devienne grand pour contester à Ariane Group, constructeur pourtant franco-allemand, le développement des successeurs d’Ariane 6 ! Si l’Allemagne pouvait évincer et prendre la place de la France à Kourou en Guyane, autre grande réalisation d’avenir du général De Gaule, elle le ferait sans aucun doute possible.

L’Allemagne a en fait pour ambition de saper tous les restes de la puissance française. Elle s’est réjouie et a contribué par des campagnes de presse et par son « lobbying » à la rupture du contrat de la vente des sous-marins à l’Australie ! L’Allemagne accorde parfois des marchés à Naval Group et à Thalès, autre grande réussite française que lorsque c’est son intérêt évident ou qu’elle ne peut pas faire autrement, mais elle a toujours refusé le rapprochement ou la fusion avec l’équivalent allemand TKMS, ne souhaitant pas être le n°2 en matière de construction navale militaire.

Dans son fameux, surprenant et disruptif discours de Prague le chancelier Scholz n’a jamais fait la moindre allusion à la France, tenue pour quantité négligeable ! La France doit donc faire face à l’égoïsme allemand et se débarrasser des dirigeants français incapables et rêveurs qui font rire les Teutons ! Il nous faut des Zemmour, des Clemenceau, des De Gaulle, pas des Macron, des Aristide Briand, des Gamelin, des Daladier ou des incapables Marine Le Pen !

Comme dit très plaisamment Bernard Carayon : « Nous parlons du couple franco-allemand, mais de l’autre côté du Rhin les bans n’ont pas été publiés ». Dès la signature du Traité de l’Elysée en 1963, les Allemands avaient tenu à imposer le préambule pro-américain et pro-OTAN pour accepter de le voter, ce que De Gaulle considéra déjà, à l’époque, comme un camouflet !

L’Allemagne ne respectera qu’une France travailleuse, sérieuse, puissante, non décadente, avec des dirigeants courageux et de valeur ! Avis aux Français insouciants et décadents pour ne pas revoter Macron ni à gauche aux prochaines élections ! Dans ces conditions la France n’a plus aujourd’hui qu’une seule chose à faire : sauver les meubles de ce qui peut encore être sauvé avec l’Allemagne, quitter progressivement l’euro et l’UE qui doit devenir une simple zone de libre-échange, créer une nouvelle Confédération latine avec l’Espagne, le Portugal, l’Italie et la Grèce, et se rapprocher de la Russie en coopérant avec ce pays pour toutes sortes de projets (espace, nucléaire, armement, industrie). 

Bref, ne plus hésiter à jouer la traditionnelle Alliance de revers avec l’orgueilleuse Allemagne qui souhaite enfoncer la France et jouer la carte de l’OTAN et de de l’Amérique impérialiste. Cette Allemagne aussi trop contente, comme Madame Von der Leyen, pourtant francophone, de parler seulement l’anglo-américain en excluant totalement le français, malgré les traités, lors d’un véritable coup d’Etat linguistique à Bruxelles !

Par Marc Rousset le 29 octobre 2022

Synthèse nationale

Criminalité : Mensonges et trahison du pouvoir - Xavier Raufer sur TV Libertés le 29 octobre 2022

vendredi 28 octobre 2022

Quand l'Etat s'écroule, les milices déboulent !, Gilbert Collard (Reconquête!) le 28 octobre 2022

 

Une association LGBT attaque Le Robert en ligne : le mot « famille » parlait d’un père et d’une mère…



On l'a échappé belle. Sans la vigilance de l'Association des familles homoparentales (ADFH), c'était le drame. Je ne sais pas si vous mesurez bien à côté de quoi nous venons collectivement de passer : je vous invite, pour cela, à consulter le replay de BFM TV. On y apprend que Le Petit Robert en ligne proposait (on a peine à le croire) cette définition du mot « famille » : ensemble des personnes vivant sous le même toit, en particulier le père, la mère et les enfants.

Aïe aïe aïe... un papa et une maman... on commence comme ça et on termine par Hitler. C'est, en creux, ce qu'a suggéré l'ADFH, qui a envoyé le tweet suivant :


On note le clin d'œil, menace voilée et souriante de notre époque d'emojis à double sens. Manière d'établir une connivence mais aussi de signifier : « C'est peu rétrograde, si tu vois ce que je veux dire. Et tu sais ce qu'on leur fait, aux rétrogrades. » Message d'ailleurs reçu 5/5 par la directrice du dictionnaire, qui se répand en excuses : le dictionnaire papier est remis à jour régulièrement, on ne comprend pas, c'est le drame, vraiment désolé, croyez bien, sachez qu'à l'avenir, tout ce qui est en mon pouvoir, etc.

On ne va pas citer pour la millième fois Albert Camus sur le fait de mal nommer les choses. Laissons au camp d'en face les citations de terminale générale que les filles de ma génération écrivaient au Stabilo™ sur leurs cahiers de textes. Il y a une  postmoderne de ce qu'on appelle les définitions circulaires. Je vous suggère, à ce propos l'excellent documentaire américain What is a woman?, qui s'intéresse au phénomène trans. Le réalisateur pose à des « transgenres », à des activistes et à des psy progressistes la question « Qu'est-ce qu'une femme ? » L'un.e d'entre elleux, pour parler leur langage, répond « C'est quelqu'un qui se définit comme une femme ». Il embraye : « OK, mais qu'est-ce qu'une femme, du coup ? » « Erreur 404 » en face de lui. Définition circulaire, c'est-à-dire absence de définition. Ainsi, dans le cas qui nous intéresse, de la famille.

Une famille, c'est quoi, alors ? Un agrégat de gens qui se définissent comme famille. Et puis voilà. Le Petit Robert peut dormir tranquille. Au passage, l'ADFH stigmatise les familles nombreuses en faisant allusion à « un père, une mère et cinq enfants ». Pourquoi cinq ? Parce que c'est beaucoup, je suppose, et que c'est donc rétrograde. Ceux-là, les papa-maman-beaucoup de gosses, on peut s'en moquer, c'est gratos et ce n'est pas pénalement répréhensible.

L'écrivain américain d'anticipation Ray Bradbury n'aurait pas pensé à ça : il n'y a plus besoin de brûler les dictionnaires, quand on s'arrange au préalable pour qu'ils ne définissent plus rien. La famille, on peut au moins se mettre d'accord là-dessus avec nos contradicteurs, est la cellule de base de la société. Mais qu'est-ce qu'une société, quand on n'y partage même plus le sens des mots et que toute communication y devient, de fait, impossible ?

Par Arnaud Florac le 27 octobre 2022

Boulevard Voltaire