jeudi 24 novembre 2022

Les macronistes refusent de stopper le financement par l'UE d'ONNG complices des passeurs de migrants !


Communiqué de Jean-Paul Garraud, député RN au Parlement européen, président de la délégation RN au Parlement européen du 23 novembre 2022

Après le fiasco politique et judiciaire suite à la décision d’E. Macron d’accueillir l’Ocean Viking, les macronistes en rajoutent au Parlement européen en montrant leur complaisance avec les ONG complices des passeurs.

Ils font en effet partie des 452 eurodéputés ayant voté contre mon amendement demandant que l’Union européenne ne finance pas les ONG facilitant l’immigration illégale par terre ou par mer. Des ONG armant aujourd’hui des bateaux-taxis de clandestins directement depuis les côtes nord-africaines. Des ONG parfois subventionnées par la Commission européenne, certains États et des collectivités territoriales comme la ville de Paris.

Pendant qu’ils veulent accueillir et répartir les migrants partout en France et en Europe, nous voulons stopper les pompes aspirantes de l’immigration illégale, secourir ceux en véritable détresse et les reconduire chez eux !

RN

L'indépendance énergétique de la France condamnée par Bruxelles


Communiqué de France Jamet, député RN au Parlement européen du 23 novembre 2022

Ce 22 novembre, lors d’une audition conjointe des commissions Budget et Affaires Économiques et Monétaires du Parlement Européen, les députés entendaient Messieurs les commissaires européens Dombrovskis et Gentiloni rendre compte du suivi des crédits du Plan de relance européen, financé, rappelons-le avec l’argent du contribuable.

Si un doute subsistait sur la possibilité de destiner à la restauration de notre parc nucléaire français une part de ces fonds dédiés au Plan de relance dans le cadre de RepowerEU, et ce au même titre que les autres énergies décarbonées, ce doute est désormais levé. Les commissaires européens ont tous deux rejeté catégoriquement cette légitime exigence.

Ainsi, pas un centime des 210 milliards d’euros de ce dispositif ne contribuera à la construction ou à l’entretien de nos centrales.

Il est grave et inadmissible que l’argent prélevé au Peuple français ne lui permette pas de défendre son indépendance énergétique et sa filière d’excellence qu’est le nucléaire, dans laquelle notre pays a su s’investir depuis plus de 50 ans.

Cette Europe ne doit plus se faire contre la France et les Français.

L’urgence, c’est l’alternance.

RN

Hôpital Cochin : OQTF inappliquée, femme violée... Les colères de Collard - TV Libertés le 24 novembre 2022

"Des millions de Français sont les dindons de la farce de la mondialisation !" - Nicolas Vidal (Putsch Média) sur Radio Courtoisie le 24 novembre 2022

 

mercredi 23 novembre 2022

Coupures d’électricité en janvier : gouverner s’est prévoir ! Paraît-il…



Le président du directoire de RTE a annoncé le 18 novembre qu’il existait un grand risque de connaître des coupures d’électricité en janvier. Pronostic confirmé par Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie (ministre du logement de Jean Castex, recyclée après son échec aux législatives). Or ceci a peu à voir avec les conséquences de la guerre en  mais beaucoup à voir avec la politique énergétique de François Hollande.

Certes, 25 réacteurs sur 56 sont arrêtés pour maintenance car ces opérations avaient été repoussées en raison de la crise du Covid, mais surtout la fermeture de Fessenheim (dont la production était équivalente à celle de 1.800 éoliennes ou de 15 centrales thermiques) et de centrales thermiques à gaz ou charbon durant le quinquennat de Hollande, a fait perdre une réserve de production qui permettait de surmonter les pics de consommation hivernaux.

Ces décisions ne tiennent pas au hasard mais sont la suite de l’accord électoral passé le 15 novembre 2011 entre le PS et EELV, qui prévoyait de faire passer le pourcentage d’électricité d’origine nucléaire de 75% à 50% d’ici à 2025. Ce qui aurait entraîné la fermeture de 24 réacteurs nucléaires. Et dans le même on nous expliquait qu’il fallait passer à la « mobilité électrique » et donc qu’il fallait produire et distribuer plus d’électricité !

Monsieur Hollande, mis en cause, a « tweeté » : « pendant le quinquennat qui a été le mien, la production d’électricité n’a pas varié : 400 térawatts au début, 400 térawatts à la fin ». C’est précisément ce qu’on peut lui reprocher : imprévision et inconséquence.

Autre exemple. Le 14 juin 1985, dans le petit village viticole de Schengen, est signé l’accord du même nom. Dix ans plus tard la convention d’application des accords de Schengen crée l’espace Schengen qui, par la grâce du traité d’Amsterdam, deviendra une politique commune de l’Union européenne. Au nom du « grand marché unique » les  internes de l’UE sont abattues. L’Europe devient le grand boulevard des migrations des populations du sud. Car la surveillance des frontières externes s’avéra n’être qu’un leurre et ONG et Commission européenne de concert s’évertuent à empêcher Frontex de faire son travail afin de la transformer en agence d’accueil des immigrants illégaux.

Au pied des coteaux de vignes une plaque de bronze célèbre l’accord qu’avait signé un gouvernement français de droite. Depuis, beaucoup de bons esprits dénoncent les effets pervers de celui-ci. De fait son application fut suspendue à plusieurs reprises lors d’attaques terroristes ou de crise migratoire, preuve de sa nocivité. Une fois encore inconséquence et imprévoyance des gouvernants.

Dans son ouvrage C’était De Gaulle (1974), Alain Peyrefitte prête à celui-ci la réflexion suivante : « si nous faisions de l’intégration mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-deux-églises, mais Colombey-les-deux-mosquées ». Son sens de la géostratégie qui lui faisait pressentir le risque de submersion démographique et civilisationnel. Au sujet du décret du 21 avril 1976 sur le regroupement familial, Valéry Giscard d’Estaing avait reconnu, dans des entretiens avec Eric Roussel (1998) : « l’idée en soi était juste et généreuse…mais elle a été mal appliquée, j’ai eu tort de ne pas plus surveiller l’application ». Depuis, il n’a jamais été mené de politique de contrôle de l’immigration. Nous connaissons l’échec de l’assimilation de certaines populations et ses conséquences : quartiers hors la loi, islamisation, terrorisme islamique… Cécité et imprévoyance à nouveau.

Trois exemples parmi tant d’autres qui démontrent l’inconséquence, la légèreté et l’irresponsabilité d’une classe politique sans principes. Refus du réel, lâcheté, électoralisme, pensée politique vague, connivence oligarchique, sensibilité extrême aux réactions de la presse… Bref, manque de colonne vertébrale. Le malaise français est aussi celui d’une classe politique médiocre. Le Cardinal de Richelieu avait dit « il faut que certains veillent pour que d’autres puissent dormir à l’abri de leur veille ». Il semble que beaucoup de nos politiciens "veillent" surtout à leurs intérêts électoraux. Au détriment du bien commun. Il est grand temps de retrouver des personnalités à la hauteur des défis de notre époque.

Par Stéphane Buffetaut le 23 novembre 2022

Boulevard Voltaire

Le calme avant la tempête



On aimerait penser à autre chose. A la coupe du Monde de football qui débute au Qatar, aux fêtes de Noel qui approchent, à la crise qui s’installe, et même aux échauffourées politiques dérisoires qui animent parfois pathétiquement notre Assemblée nationale et paraissent bien insignifiantes au regard des enjeux de fond et de l’avenir de notre pays. 

Mais la guerre, une fois lancée, ne connait pas de répit et elle prend en Ukraine, des tours inquiétants avec la reprise des bombardements sur la centrale nucléaire de Zaporojie qui en vient à alarmer même le très tempérant directeur de l’AIEA, et dont il demeure difficile d’imaginer que c’est la Russie qui les initie contre ses propres forces…

Que faire pour conduire le président Ukrainien à rompre avec son jusqu’auboutisme suicidaire ? Les courants ultranationalistes qui l’environnent, le terrifient sans doute et le contrôlent ainsi que ses forces armées, le placent face à un tragique dilemme de style « loose-loose » : Négocier un compromis territorial avec Moscou, donc consentir peu ou prou à une partition du territoire ukrainien, comme l’enjoignent désormais à mi mots de le faire Américains et Britanniques ? Impossible sauf à se mettre lui-même en danger vital face à la fureur des ultras.  

Maintenir ses positions de plus en plus intenables au regard de la réalité militaire sur le terrain, et prétendre reprendre tous les territoires conquis par Moscou, jusqu’à la Crimée, en espérant provoquer enfin l’engagement de l’OTAN, comme le montre son insistance à vouloir accréditer la responsabilité russe dans la pénétration d’un missile sur le territoire polonais contre toute évidence et malgré les démentis circonstanciés de Washington ? Cette attitude pourrait bien précipiter son lâchage par ses plus grands pourvoyeurs d’armements et de subsides. A-t-il compris que sa survie politique dépendra de sa capacité à retomber sur terre, à admettre que l’armée russe est en train de préparer son offensive d’hiver, que le rapport des forces est sans équivoque en sa défaveur, bref qu’il ne peut gagner militairement mais va devoir négocier un compromis s’il veut préserver le peu qui reste de son pays plongé dans le noir, le froid, le délabrement économique et dont même le système de télécommunications est de plus en plus aléatoire ?

Bref, V. Zelinsky est entre le marteau et l’enclume. Il sait bien, comme d’ailleurs les Polonais, que seule une zone d’exclusion aérienne au-dessus du ciel ukrainien aurait une chance peut-être de préserver ce qu’il lui reste de forces. Mais c’est hors de question pour Washington. Ses alliés occidentaux semblent d’ailleurs connaitre une phase de lassitude et d’inquiétude devant le jusqu’au-boutisme de plus en plus désespéré de leur proxy. 

Les stocks européens et même américains d’armements sont en train de fondre, et nos armées vont bientôt refuser de s’affaiblir davantage pour le renforcer. Les armes qui sont données à Kiev de toute façon ne renverseront pas la donne militaire. « On » ne le peut ni surtout ne le veut pas, et le jeu des postures commence à montrer ses limites. Le premier ministre britannique Richie Sunak est venu le dire à Kiev il y a quelques jours. Rien n’a filtré de l’entretien qui a dû être désagréable aux oreilles de Zelenski…

Certes il y a, aux Etats-Unis, les faucons démocrates neoconservateurs forcenés autour du secrétaire d’Etat Blinken et de son Département… Mais ils sont eux aussi de plus en plus en butte aux réserves, pour dire le moins, du Pentagone. Le Secrétaire d’Etat à la défense Lloyd Austin a très récemment rappelé lors d’une conférence à Halifax (où Zelenski est apparu pour dire qu’un cessez-le-feu n’avait aucune chance de durer, ce qui est probablement vrai à ce stade du conflit), que « la Russie disposait d’une armée puissante et d’armes impressionnantes ». Il a aussi dit l’indicible : « l’issue de la guerre en Ukraine définira les contours du monde du 21eme siècle » ! Rien de moins. 

Le CEMA américain, le Gal Milley a lui clairement affirmé que la seule issue à ce conflit est la négociation. Quant au secrétaire général de l’OTAN, il a abondé en rappelant qu’une défaite de l’Ukraine serait aussi celle de l’Alliance. Barak Obama lui-même, en 2016 déjà, avait reconnu que la Russie disposait d’une incontestable « dominance dans la capacité d’escalade ». Il parlait d’or. Mais cette soudaine lucidité arrive bien tard.

Si l’enjeu est celui d’un retour à la réalité à Kiev comme à Washington, Londres ou Paris, le conflit des perceptions et surtout des « informations » brouille cette prise de conscience urgentissime. Les médias occidentaux persistent à voir dans les quelques avancées des forces ukrainiennes (par retrait des troupes russes) comme à Kharkov ou Kherson, les prémices d’une grande victoire militaire ukrainienne. On en est pourtant loin. Kherson, cadeau empoisonné, devient très difficile à approvisionner et les forces ukrainiennes toujours sous le feu russe depuis la rive est du Dniepr, commencent à appeler les habitants à la quitter. Les pertes sont lourdes, et les forces armées de Kiev sont de plus en plus suppléées par des troupes polonaises voir américaines présentes au nom d’une discrète « coalition des bonnes volontés » sans pour autant vouloir le moins du monde provoquer de trop une Russie en train de se préparer à une offensive d’hiver et d’injecter méthodiquement ses 300 000 réservistes récemment mobilisés. 

La Russie se prépare à durer et poursuivre sa guerre d’attrition avec des objectifs de moins en moins limités. L’échec de la politique de sanctions et la description récente par le vice-premier ministre russe de son pays comme d’une « île de stabilité » dans un monde chaotique, même si elle doit être évidemment pondérée, traduit une réalité douloureuse. Le fantasme des neoconservateurs américains de détruire l’économie, l’armée et le pouvoir russes a explosé en vol. Les USA et plus encore l’Europe se sont laissé entrainer par l’Ubris belliqueux de certaines de leurs composantes gouvernementales et politiques dans un piège dont l’issue pourrait bien être la démonstration éclatante du déclin de l’Occident et la fin de l’hégémon américain.

En fait, nous faisons face à la nécessité douloureuse de sortir de notre rêve- abattre la Russie- avant que la déroute ne soit trop humiliante. Deux méthodes s’offrent pour cela aux Américains : la méthode « douce », consistant à laisser Zelenski s’enfoncer en le lâchant progressivement et en lui disant que c’est à lui de décider quand il faudra négocier avec Moscou ; la méthode « radicale », en fait plus bénéfique dans ses effets pour le pays et le peuple ukrainien : négocier directement avec Moscou un compromis territorial et surtout stratégique (c’est-à-dire la neutralisation définitive de l’Ukraine), assécher brutalement le flux d’armes et d’argent  pour imposer les termes d’un accord réaliste à Zelenski qui devra faire de nécessité vertu et y trouverait une « excuse » auprès des ultras qui l’entourent.

Dans un monde en noir et blanc tel que nous aimons le voir, supporter que « le méchant » gagne n’est pas facile. Mais c’est ce qui nous préserverait de pire encore. On pourrait inscrire une telle négociation dans une vaste refondation intelligente des équilibres de sécurité en Europe et reconstruire à grands frais l’Ukraine pour se faire pardonner de l’avoir instrumentalisée…Mais pour avoir le courage d’une telle approche, qui douchera les opinions publiques occidentales, il faudrait des hommes d’Etat capables de prendre ces décisions douloureuses et salutaires. Or, c’est une espèce en voie de disparition en Occident, où les politiques à courte vue appuyés sur des médias peu critiques, bercent complaisamment les peuples d’illusions et de « narratifs » engageants mais faux, pour obtenir leur consentement à l’affrontement tout en leur promettant qu’il ne leur en coutera pas grand-chose.  Cette fois-ci pourtant, ce mensonge devient trop gros : Les sanctions sont un échec, les Européens ont froid, voient leur richesse fondre à vue d’œil et commencent à se demander s’ils ne seraient pas les dindons ultimes de cette farce.

Les Etats-Unis devraient aussi se demander pourquoi ils se sont engagés si loin et finalement ont accéléré la bascule du monde et notamment des pays du sud à leur détriment ? Sans doute auraient-ils eu plus à gagner en poussant les Ukrainiens à appliquer les Accords de Minsk 2 au lieu de les en dissuader, et plus encore à négocier un traité honnête et équilibré sur la sécurité en Europe avec la Russie quand celle-ci le demandait à toutes forces, encore en décembre dernier, au lieu de franchir la ligne rouge ukrainienne la fleur au fusil…des Ukrainiens.

Nous sommes désormais engagés dans une longue guerre d’attrition et l’Occident risque d’en sortir avec un discrédit politique, stratégique et militaire massif. Ne parlons pas de l’OTAN…Quant à l’Europe, ainsi que l’a rappelé le Général de Villiers, cette guerre n’est pas de son intérêt, encore moins de celui de la France, qui doivent entretenir des relations normales et apaisées avec la Russie. Est-il trop tard pour casser cette spirale dangereuse et sortir de ce piège ? Il faudrait que Washington choisisse vite la méthode dure évoquée plus haut. Comme l’a récemment rappelé Dimitri Medvedev, les puissances occidentales sont piégées dans un soutien à un gouvernement irresponsable qui ne peut lui-même, sans précipiter sa propre perte, négocier le compromis indispensable ; car celui-ci va devoir se discuter « sur la base de la réalité existante » ainsi que récemment rappelé par Serguei Lavrov, c’est-à-dire sur la base du contrôle de plus en plus avancé des 4 oblasts intégrés formellement à la Fédération de Russie. 

Evidemment, en Europe et dans certains cercles de pouvoir à Washington, « la réalité existante » est un déni de la réalité militaire, c’est-à-dire un recul des forces russes dont on veut croire qu’elles sont exsangues…. Il faut souhaiter que dans ces querelles des chapelles washingtoniennes, les réalistes et les militaires l’emportent et entament une négociation directe avec Moscou. La récente rencontre entre les chefs du renseignement américain et russe est peut-être un heureux présage. Il faut le souhaiter pour le malheureux peuple ukrainien mais aussi pour notre sécurité à tous.

Par Caroline Galacteros, Présidente de Geopragma le 21 novembre 2022

Géopragma

Islam: quand un chauffeur de bus impose le Coran aux passagers



Le Coran en unique bande-son dans les haut-parleurs de l'autocar pendant 40 minutes de trajet. Ce dimanche matin, le chauffeur d'une navette assurant la liaison entre Aix-en-Provence et Marseille a imposé, à ses quelque 50 passagers, l'écoute de psalmodies en arabe. Devant cet «incident inédit»«pas acceptable» dans un transport public, la Métropole Aix-Marseille-Provence a ouvert une enquête.Le volume sonore est élevé, rapporte France Bleu Provence, qui s'est procuré «une vidéo sans équivoque». Du premier au dernier rang, tous les passagers se voient infliger l'écoute du texte sacré de l'islam. Mais personne n'ose vraiment protester.

«C'est mon bus! Je fais ce que je veux. Si t'es pas content, tu descends», aurait lancé le conducteur à un usager lui demandant de stopper la diffusion avant le départ. Une dame âgée enjoint à son mari de ne pas réagir: «On est entre ses mains…». Seul un retraité algérien s'insurge: «Vous ne respectez pas la laïcité

Une jeune recrue d'un sous-traitant

À la Métropole, alertée dès lundi, on «comprend le sentiment de peur des passagers» et on «prend la chose très au sérieux». «Les principes de neutralité et de laïcité dans les services publics, ce sont des valeurs républicaines sur lesquelles nous ne transigerons pas, insiste-t-on dans l'entourage de la présidente Martine Vassal. Des enquêtes administratives sont faites sur tous les agents qui travaillent pour la métropole.»

Sauf que le conducteur en question n'est pas un agent de la Métropole, mais une jeune recrue d'un sous-traitant. Convoqué par son employeur, il donne une autre version des faits: il écoutait ces versets sur son téléphone, et ne se serait pas aperçu qu'il était encore allumé quand il l'a mis dans sa poche.

Une procédure disciplinaire

«Ce n'est pas quelqu'un de radicalisé, précise-t-on à la Métropole. Même si on peut se demander si imposer l'audition de sourates dans un car n'est pas déjà une forme de radicalisation… En tout cas, on a demandé qu'il ne conduise plus sur nos lignes le temps de l'enquête.»

La régie des transports, la RDT 13, n'a pas répondu au Figaro. Selon Paul Sillou, son directeur général, invité sur France Bleu, elle «est en train de recueillir des éléments dans le cadre d'une procédure disciplinaire».

Par Stéphane Kovacs le 22 novembre 2022

Lire la suite sur Le Figaro


mardi 22 novembre 2022

Conférence de presse de Jordan Bardella (RN) sur les 70 ans du Parlement européen

 

Familles françaises, on vous aime !


Dans le discours politique actuel, parler de famille est un gros mot. On ne parle plus de solidarité envers elle que comme d’un coût social. On ne parle plus de natalité que pour accuser les effets néfastes de son bilan carbone.

Nous avons perdu le sens de la famille. Nous vivons dans une ère occidentale où les mots n’ont plus la signification que la réalité et les siècles de sens commun leur ont donné, mais adoptent les contours des constructions du temps. Ainsi, en quelques années, on a inventé et reconnu plein de sortes de familles émancipées de la complémentarité homme-femme et de son corollaire : la filiation.

Emmanuel Macron, le premier, affirme « votre problème c’est que vous croyez que le père est forcément un mâle ». Les mots n’ont plus de sens et cette déconstruction des repères sémantiques fait insidieusement le jeu de l’utopie marxiste qui réclame l’abolition de la famille au profit d’une éducation collective.

Le drame de la dissolution de la famille est le drame de la patrie-nation et inversement. Car la famille est la cellule souche du corps national. La nation est la grande famille des familles françaises et la famille des Français qui n’en ont pas.

Notre écologie familiale et nationale s’inscrit en rupture profonde avec la société fluide actuelle. Elle n’aspire pas à la décroissance ou à la déconstruction, filles de l’individualisme.

Contrairement à nos adversaires, nous sommes capables de définir la famille comme une filiation, tout d’abord, charnelle, mais également sociale et culturelle, qui préexiste au droit et sur laquelle ce dernier n’a pas d’emprise. De même, nous pouvons définir la nation. Notre projet est clair de cette cohérence anthropologique et civilisationnelle.

De là découle l’impérative nécessité de protéger, soutenir et développer les familles françaises.

C’est le programme d’Éric Zemmour : protéger la famille et les enfants, en interdisant la PMA sans père ; les soutenir en doublant le plafond du quotient familial ; encourager la natalité par l’attribution d’une prime de 10 000 euros par naissance en zones rurales et la création de 60 000 places en crèche en 5 ans.

Sous le quinquennat de François Hollande, les allocations familiales ont été modulées en fonction des revenus, devenant, de facto, des allocations sociales. La famille a été victime d’une triple offensive concertée : au portefeuille, dans son modèle avec le mariage homosexuel et la suppression de la notion de « bon père de famille », ainsi qu’à l’école avec la théorie du genre.

Emmanuel Macron ne fait qu’enfoncer ce clou en cédant au caprice du droit à l’enfant par la légalisation de la PMA sans père. Son gouvernement a également choisi de ponctionner, sous 49-3 à l’Assemblée nationale, 2 milliards d’euros à la branche famille de la sécurité sociale. L’article 10 du PLFSS 2023 prévoit, en effet, le « transfert des indemnités journalières postnatales à la branche famille. » 2 milliards d’euros, c’est l’équivalent du financement de 250 000 places en crèche.

Dans le même temps, en France, tandis que le taux de fécondité est de 1,8 enfant par femme pour les Françaises, il s’élève à 2,6 pour les immigrées nées à l’étranger (résidantes ou de nationalité françaises) selon L’Institut national d’études démographiques (2019). Voilà ce qui justifie que nous ayons encore le taux de fécondité le plus élevé de l’Union européenne. En réalité, l’absence de politique nataliste entraine un remplacement de population, nuit à la biodiversité des peuples et au droit fondamental du peuple français à rester lui-même.

Nous devons porter un projet civilisationnel. Les problèmes de la croissance, des retraites et du rayonnement de la France seront résolus si l’on s’appuie sur une politique familiale ambitieuse. Les défis environnementaux et sociétaux seront résolus si nous soutenons la famille traditionnelle, lieu de l’apprentissage naturel des limites, de la vie en société et de la gratuité.

Pour cela, il faut rappeler que l’éducation se fait au sein de la famille tandis que l’instruction est due par l’école. C’est en ce sens que nous avons fait de la lutte contre le grand endoctrinement, une priorité de notre action politique avec la création du réseau « Parents vigilants ». Les idéologues doivent cesser de traumatiser les enfants avec la théorie du genre et l’idéologie LGBT ou encore le port du masque à l’école. L’école c’est le lieu de la transmission des savoirs.

L’écologie familiale et nationale se suscite en rappelant que la vie humaine à naitre ou proche de son terme, si elle a un coût, n’a pas de prix. Là où la famille est le creuset de la fraternité, la nation doit être la garante de la dignité de chaque être humain.

Selon un sondage de 2010, 47% des femmes avortent faute de pouvoir matériellement assumer leur enfant. Une politique économiquement incitative et audacieuse en faveur de ces femmes permettrait de réduire le drame individuel et national de l’avortement. Pour rappel, en 2021, il y a eu plus de 25 avortements par heure en moyenne.

Enfin, la famille est le lien entre l’individu et la communauté. Elle est la première nation de la personne humaine. Les politiques publiques doivent viser sa réalisation et son épanouissement le plus complet.

Si certains ont pour objectif de mettre en place un permis de procréer ou de faire de l’avortement une panacée progressiste, nous faisons le choix de réinvestir dans la famille, de rouvrir des maternités, de soutenir les sages-femmes exclues du Ségur de la Santé, de réfléchir à l’idée d’une suppression de l’impôt sur le revenu pour les familles nombreuses comme c’est le cas chez nos voisins hongrois.

L’espérance et l’avenir repose sur le bonheur des familles françaises 

Page Facebook de Stéphane Ravier

Yseult : La France promeut celle qui ne veut plus y vivre



Cracher sur la France ? Emmanuel Macron l’admet à la condition d’avoir la bonne couleur de peau. Il a annoncé samedi, profitant d’un déplacement à Djerba (Tunisie), que la marraine de l’édition du Sommet de la Francophonie, qui se tiendra à Villers-Cotterêts en 2024, sera la chanteuse Yseult, 28 ans. « Avec Yseult, nous allons continuer à promouvoir notre si belle langue ! » a déclaré le chef de l’Etat. La jeune femme, qui a des origines congolaises, a choisi de quitter la France l’année dernière pour s’installer en  Belgique. Dans un entretien au journal britannique The Guardian, elle avait expliqué : « En France je me sens blâmée parce que je suis moi-même ». Jugeant Bruxelles plus «  éclectique » que Paris, elle avait poursuivi : « Ses habitants accueillent la diversité et assument leur passé colonial ce qui est encore tellement tabou en France »

Comme l’expliquait Le Figaro en 2021, l’artiste « met aujourd’hui un point d’honneur à se faire la porte-parole des minorités. « Mon objectif est simplement d’être conscient de l’environnement hostile dans lequel vit notre génération, à la fois en tant que citoyen et en tant qu’artiste, et de partager mon récit à travers mon travail». « Le chemin est long en tant que femme noire, femme grosse, oubliée de la société et de la culture », avait-elle déclaré lors des Victoires de la musique, dont elle avait reçu le prix en 2013.

La victimisation des minorités, qui en appellent à leur couleur de peau pour réclamer des visibilités, introduit un racialisme jusque dans les choix du président de la République. La gauche olfactive se garde de qualifier cette dérive. Elle est pourtant plus que « nauséabonde » dans son obsession raciale. La nomination de Pap Ndiaye à la tête de l’Education nationale a ouvert la voie aux griefs portés à un prétendu «racisme systémique » dont la France « postcoloniale », blanche et judéo-chrétienne, se rendrait coupable en permanence. Déjà en 2009 la soeur du ministre, l’écrivain Marie NDiaye, avait annoncé quitter la France pour s’installer en Allemagne. 

« Je trouve cette France-là (ndlr : celle de Nicolas Sarkozymonstrueuse (…) Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité ….Besson, Hortefeux, ces gens-là je les trouve monstrueux ». L’idéologie woke, qui veut sa revanche sur cinq siècles d’hégémonie occidentale, sert de socle à ces minorités plaintives et quérulentes. En ayant choisi de symboliser la francophonie par Yseult et ses critiques contre la France, Macron aggrave la fragilité du sentiment d’appartenance à la nation et promeut des obsessions sur les origines ethniques. 

A Besançon, c’est la statue de Victor Hugo, due au sculpteur sénégalais Ousmane Sow, qui a été rénovée en présentant le poète avec la peau noire. La veuve de l’artiste, Béatrice Soulé, a dû faire savoir que son mari n’avait jamais voulu rendre Hugo noir. Mais de l’éloge du métissage, constitutif de la nouvelle identité nationale, à la promotion du Noir comme homme universel, il n’y a qu’un pas qui commence a être franchi subrepticement ici et là. Avec le coup de pouce de Macron.

Par Ivan Rioufol le 21 novembre 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol

Jordan Bardella privé de parole : le gouvernement français n'a pas à choisir ses contradicteurs !


Communiqué de Jordan Bardella, Président du RN du 22 novembre 2022

À l’occasion des 70 ans du Parlement européen, une célébration suivie d’un débat est organisée ce matin dans l’hémicycle de Strasbourg en présence de la Première ministre Élisabeth borne.

À cette occasion, en sa qualité de premier vice-président du groupe parlementaire, Jordan Bardella aurait dû s’exprimer. À quelques minutes de l’ouverture du débat, son temps de parole a été supprimé par la Présidence du Parlement européen, cédant là très certainement aux pressions du gouvernement français qui s’octroie le droit de désigner ses contradicteurs.

À l’heure où les peuples d’Europe s’interrogent sur le devenir des institutions européennes, sur leur inaction et leurs manquements devant les graves périls migratoires, économiques, énergétiques et géopolitiques auxquels ils sont confrontés, ce déni de démocratie et cette atteinte aux droits de l’opposition constituent une atteinte à la liberté d’expression.

RN