lundi 22 mai 2023
Immigration: la droite découvre la lune!
vendredi 19 mai 2023
Quand c’est Macron que l’on grime en Hitler, ce n’est plus de l’humour…
Évidemment, sur le service public, c'est le scandale. Caroline Fourest, spécialiste officielle des bêtes immondes, était sur le plateau de « C à vous » pour commenter cette atteinte manifeste à la majesté présidentielle. Son explication pour les maternelles (« En comparant un dictateur nazi à un Président démocrate, on prépare les esprits à l'idée qu'un nazi pourrait être démocrate ») servait surtout à dire que c'était de la faute de l'extrême droite. D'ailleurs, poursuit-elle, le graffeur qui a dessiné Macron en marionnette d'Attali, et qui est suspecté d'avoir commis cette affiche, « reprend tous les codes de l'antisémitisme ». Bref, ce sont les heures sombres, tout ça tout ça. Fermez le ban.
Il y a, toutefois, un peu plus que cela, dans cette campagne d'affichage sauvage. D'abord, l'Éducation nationale a appris aux enfants, depuis très longtemps, que l'incarnation du mal, c'était Hitler, et seulement Hitler. Avec une certaine puérilité, quand les citoyens éduqués par la République veulent dénoncer une atteinte à leurs libertés, ils dessinent Hitler. C'est le résultat logique de cinquante ans de bourrage de crâne. Staline, Pol Pot ou Mao ne valent pas mieux qu'Hitler, mais ils ne font pas l'objet d'exposés de terminale ou de documentaires sur France 3. La caricature s'appuie donc d'abord sur l'inculture, savamment entretenue, du peuple.
Enfin, tout ce barnum, toute cette indignation surjouée masquent la véritable question derrière cette campagne : Macron est-il un Président "démocrate" ? Si l'on considère la démocratie comme le respect de l'opinion du peuple, la réforme des retraites suffit pour qu'on soit fondé à s'interroger. Si on ajoute à cela les stages de citoyenneté pour des banderoles injurieuses, les délits d'opinion, les dispositifs de sécurité autour des déplacements présidentiels qui ne sont pas sans évoquer les dernières années de Ceaușescu, on ne peut que constater, dans le réel et malgré les éléments de langage, que Macron est de moins en moins démocrate.
Mais bon, le tempo médiatique étant ce qu'il est, on va pouvoir pleurnicher pendant une semaine sur le bruit des bottes et tout le tremblement. Ensuite, Macron repassera à la télé, dira que tout va bien mais qu'on « utilise trop la loi » dans ce pays où « ceux qui ne sont rien » deviennent des « Gaulois réfractaires ». Le Président a le droit de mépriser son peuple, mais le peuple n'a pas le droit de critiquer son Président. C'est la Ve république version 2023, mélange d'impuissance concrète et de crispation infantile. On a ce qu'on mérite !
Par Arnaud Florac le 19 mai 2023
Vitesse et précipitation de l'industrie pharmaceutique... - Les colères de Collard, Gilbert Collard sur TV Libertés le 19 mai 2023
Nous allons continuer de nous opposer à la répartition des migrants et porter la voix des Français !, Marion Maréchal (Reconquête!) sur BFM-TV le 19 mai 2023
jeudi 18 mai 2023
Faut-il interdire Gérald Darmanin ? - François Bousquet sur Radio Courtoisie le 17 mai 2023
Agression d’un petit-neveu des Macron : et celles contre la famille Le Pen ?
Il n’aura échappé à personne qu’en France, la violence gagne du terrain. Ainsi, Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de la première dame de l’Élysée, a-t-il été roué de coups par huit personnes, ce lundi 15 mai, devant la chocolaterie familiale d’Amiens, alors qu’Emmanuel Macron achevait sa causerie télévisée de TF1.
Bien sûr, les versions divergent, tel que résumé par BFM TV. Pour son père, Jean-Baptiste Trogneux : « Ils l’ont jeté au sol et l’ont tabassé. […] Ses blessures nécessitent de passer un scanner cérébral. Il a une commotion, plusieurs doigts abîmés, des côtes cassées. »
Pour les agresseurs, le récit est évidemment tout autre : « On l’a défendu et lui est parti porter plainte directement au commissariat pour violences, des coups de poing, des coups de pied. […] Le neveu de Brigitte Macron a bousculé notre camarade, on est venus pour séparer et quand on est repartis il y a la voiture de la BAC qui est venue. » Bref, la Justice tranchera. Elle a déjà tranché. Quatre des protagonistes seront jugés et quatre autres viennent d’être remis en liberté sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre eux.
Au fait, qui sont les quatre personnes incriminées, trois hommes et une adolescente de seize ans qui devrait être tôt déférée devant le juge des enfants ? Toujours selon la même source, « deux sont connues des autorités avec des antécédents judiciaires, une autre est connue du renseignement territorial ». Mieux : ces trois hommes seraient des « majeurs protégés », deux sous curatelle, un sous tutelle.
Leurs motivations ? Elles sont évidemment des plus floues. Pour l’un, « ça n’est pas parce que c’est le neveu de Brigitte Macron qu’il faut le défendre. On vit dans une drôle de France, il faut se réveiller. » Pour les deux autres, « on ne peut pas rester comme ça, surtout avec un Président qui ne nous écoute pas. […] Il faut faire un Mai 68. » Pour les trois : « Emmanuel Macron devrait démissionner, parce que là, ça va partir en vrille, toute la France va se révolter. À Paris, c’est chaud, dans les autres villes, aussi. Là, on se fait bien entendre, on va se faire entendre encore plus. En tout cas, on est là, on ne lâche rien. »
Pour revenir à de tels degrés de violence politique, faut-il au moins remonter aux années 70. Avant les Black Blocs, les autonomes. Des manifestations qui pouvaient vite dégénérer. Il y avait Action directe, qui n’hésitait pas à tuer. L’extrême gauche atteignait ces niveaux de sauvagerie que l’on retrouve aujourd’hui. L’extrême droite n’était pas, non plus, en reste. Le 9 mars 1971, le meeting parisien d’Ordre nouveau, au Palais des sports, est attaqué par tout ce que la capitale compte de gauchistes. Pas de morts mais des blessés graves par dizaines. Deux ans plus tard, le 21 juin 1973, un autre meeting, tenu salle de la Mutualité et consacré à « l’immigration sauvage », est à son tour pris d’assaut. La violence est telle qu’une semaine plus tard, Ordre nouveau et la Ligue communiste sont dissous par le ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin. Une dizaine d’années avant, l’OAS tentait à plusieurs reprises d’assassiner le général de Gaulle. Rien de bien neuf sous le soleil, donc.
Très logiquement, la classe politique est, pour une fois, unanime à dénoncer l’affaire. Pour Éric Ciotti, patron des LR : « Oui au débat démocratique, non à la violence et à la terreur. » Chez les Insoumis, même son de cloche. Alexis Corbière : « Aucune violence contre les personnes n’est acceptable. » Et Jean-Luc Mélenchon d’ajouter, mais à sa manière : « Des commentateurs indifférents aux tentatives de meurtre et agressions racistes me somment de me prononcer sur l’agression à Amiens contre le chocolatier Trogneux. Je lui exprime ma compassion et je joins ma protestation à la sienne. Je demande à Macron et Madame d’en faire autant pour nos amis agressés ou menacés. » Lesquels ? L’histoire ne le dit pas.
Marine Le Pen est probablement plus convaincante, qui exige que les « agresseurs soient très sévèrement sanctionnés par la Justice », tout en remarquant : « J’ai été moi-même, pendant de très nombreuses années, victime, avec ma famille, de violences, de menaces, sans qu’à l’époque ça ne suscite d’indignation. […] Je développe une indignation pour l’ensemble de ces actes, quel que soit le parti que cela touche. »
Pas faux, tout comme il est aussi légitime de s’interroger sur le chaos semé par Emmanuel Macron alors qu’il assurait que ce dernier surviendrait si Marine Le Pen était élue à sa place.
Par Nicolas Gauthier le 17 mai 2023
Washington au cœur du chaos ukrainien - Le Zoom - Nikola Mirkovic sut TV Libertés le 18 mai 2023
lundi 15 mai 2023
Visite de Zelensky : où l’on apprend que la France est riche
Avec une certaine mansuétude, Volodymyr Zelensky, combattant de la liberté, a bien voulu faire une visite surprise à Emmanuel Macron, vassal des Etats-Unis comme lui, quoique moins en pointe dans la lutte contre le Mal absolu. La veille, il était à Rome, en survêtement comme d'habitude : Pie XII l'aurait fait mettre à la porte, François l'embrasse comme du bon pain. Le lendemain, il était déjà à Londres. Ce n'est pas un homme, c'est un courant d'air. Que se sont dit les deux chefs d'Etat ? On ne sait pas exactement. On n'a eu, évidemment, que quelques bribes officielles sorties d'une déclaration finale.