mercredi 20 septembre 2023

Espagne 1936-1939 : la guerre dans la guerre - Le nouveau Passé-Présent - TVL

Arménie : Vers un nettoyage ethnique au Haut Karabagh ?

"Les tanches du gouvernement ne voient pas revenir les Gilets Jaunes !" - Nicolas Vidal sur Radio Courtoisie le 19 septembre 2023

 

Lampedusa : qui décidera de repousser l’invasion et quand ?


6000 à 7000 Africains, jeunes hommes de 16 à 30 ans, qui débarquent violemment sur une île européenne, cela porte un nom : une invasion. Une invasion, on s’y soumet ou on la repousse. Par la force.

C’est manifestement la soumission qui a été choisie. L’explication est toute trouvée : c’est la faute de l’Europe ou pour être plus précis, de l’Union européenne. C’est faux. Ce n’est pas l’Union européenne qui a autorité sur la police italienne, l’armée italienne, les services d’accueil et de transports italiens. Non, c’est le gouvernement italien. Pourquoi celui-ci a–t-il peur d’agir ? Par crainte de Madame Ilva Johansson, le commissaire européen aux affaires intérieures et à l’immigration qui fait du tricot au Parlement européen ? Quelle blague !

En fait, le gouvernement italien a peur des réactions des médias s’il utilise la force. Il a peur des réactions de son opinion publique conditionnée par des médias qui la gave de discours humanitaires. Il a peur de ses juges qui poursuivent Matteo Salvini en correctionnelle pour les actions qu’il a conduites hier comme ministre de l’intérieur. Cela vaut pour le gouvernement italien comme cela vaut pour le gouvernement britannique (hors Union européenne) ou demain pour un gouvernement français qui voudrait agir. L’Union européenne n’est pas la cause de l’impuissance, elle en est le paravent. Comme on n’ose pas utiliser la force – ni même simplement évoquer son recours – on invoque des règles juridiques. En oubliant qu’est souverain celui qui décide des circonstances exceptionnelles (Carl Schmitt). Et qu’est-ce qu’est une invasion sinon des circonstances exceptionnelles ? Certains parlent « d’apocalypse ». On ne reste pas les bras croisés devant une apocalypse !

Cela les géopoliticiens le savent. Et il s’en est trouvé un pour le dire. À propos de la submersion migratoire de 2015, Hubert Védrine, ancien secrétaire général de l’Élysée sous François Mitterrand, ancien ministre des Affaires étrangères de Lionel Jospin et Jacques Chirac, a écrit ceci :

« Empêcher les départs par un contrôle accru des navires (opération Triton multipliée par 3), voire un blocus maritime des ports de départ (pourquoi pas la VI e flotte américaine ?) ou une coalition maritime ad hoc (type Atalante) et une destruction des rafiots repérés. Il n’y a évidemment pas de solution militaire d’ensemble, mais ne rêvons pas : un recours à la force sera à un moment ou à un autre inévitable ».
Comptes à rebours : 2013-2018, Fayard, 2018
C’est la dernière phrase qui est essentielle : l’inévitabilité du recours à la force. Tout le reste n’est que pseudo-posture humanitaire, billevesées juridiques ou minauderies politiciennes. Si les Européens ne se résolvent au recours à la force face à l’invasion, alors ils sortiront de l’histoire et les générations futures, celles de leurs filles et de leurs fils, seront asservies. 

Qui tranchera le nœud gordien ?

Par Jean-Yves Le Gallou le 18 septembre 2023

Polémia


mardi 19 septembre 2023

Les idéologues au pouvoir, complices des invasions migratoires



Pour les migrants, la voie est libre. L’Europe « humaniste » n’engagera pas l’épreuve de force contre les invasions organisées. Elles ont pris pour cible, cette fois, la petite île italienne de Lampedusa (6000 habitants). Ces derniers jours, plus de 10.000 Africains, embarqués depuis Sfax (Tunisie) sur près de 400 embarcations, ont pris d’assaut cette entrée occidentale laissée sans défense depuis trente ans. Le gouvernement français feint de s’émouvoir de ces jeunes hommes qui disent, devant les caméras, vouloir rejoindre la France et ses aides sociales. En réalité, le gouvernement s’en tiendra, comme l’Union européenne, à des postures dissimulant leur acquiescement idéologique. 

Ainsi, Gérald Darmanin a-t-il promis ce lundi matin sur Europe 1, d’ « être ferme ». Mais Serge July rappelle, dans Libération de jour, ce que déclarait le ministre de l’Intérieur le 6 décembre 2022 devant l’Assemblée : « Nous pensons que l’immigration fait partie de la France et des Français depuis toujours. L’immigration est un fait. Il ne sert à rien d’être contre ». Cette conviction, qui réjouit Libé, est également celle d’Emmanuel Macron pour qui « la France a toujours été un pays d’immigration ». Cette vision, historiquement fausse, rejoint ce que disait jadis François Mitterrand : « Les immigrés en France sont ici chez eux et quiconque tient un autre raisonnement tient le raisonnement de la haine et de la ségrégation raciste ». Le « progressisme », qui défend la société ouverte et post-nationale, est prêt à accompagner cette submersion que le pape lui-même, rejoint par Jean-Luc Mélenchon, défend au nom d’une fraternité humaine hémiplégique.

Il ne faut rien attendre des actuels dirigeants européens ou français : ils ont choisi de baisser les bras devant une immigration de peuplement qu’ils ne voient pas comme un danger pour la cohésion nationale. En réalité, le poids de l’idéologie mondialiste les imprègne jusqu’à les aveugler sur les effets, pourtant dès à présent désastreux, des chocs de cultures et de civilisations. « Un bébé est mort à Lampedusa », a argumenté Darmanin ce matin en reprochant à Marion Maréchal de s’être rendue immédiatement sur place. François Gemenne, co-auteur du 6 ème rapport du Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat (Giec), a qualifié la représentante de Reconquête ! de « pin-up » puis de « charognarde », en dévoilant du même coup l’emprise dogmatique du Giec et son terrorisme intellectuel. Le registre de l’émotion avait déjà conduit en 2015 la chancelière Angela Merkel à ouvrir unilatéralement les portes de l’Allemagne, sous les applaudissements des belles âmes, à un million de Syriens, après la divulgation de la photo d’un enfant noyé échoué sur une plage turque. 

Reste que ces idéologues, fascinés par l’Autre, affichent leur profond mépris pour les peuples autochtones qui s’inquiètent de leur survie. Simon Leys avait noté : « Dans un système totalitaire, chaque fois que le bon sens entre en conflit avec le dogme, c’est toujours le bon sens qui perd ». En finir avec le dogme.

Par Ivan Rioufol le 19 septembre 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

Tout savoir sur la guerre énergétique qui menace la France - Fabien Bouglé sur Tocsin le 19 septembre 2023

lundi 18 septembre 2023

Une pensée enracinée d’où naissent des forces - Le Zoom - Jonathan Sturel le 18 septembre 2023 sur TV Libertés

 

Fête de l'Huma : immersion dans le pire du gauchisme - Juliette Briens le 18 septembre 2023 sur Radio Courtoisie

France-Allemagne, un marché de dupe



Cet état de fait ressemble, à s’y méprendre, au jeu du cocu consentant et du dupé magnifique. Devinez lequel ; il espère, uniquement pour des raisons de politique intérieure, à sauver l’apparence. Alors, on fait comme si rien ne s’était passé en ignorant les évidences du désamour de l’autre ; car divorcer reviendrait à remettre en cause les raisons mêmes pour lesquelles il existe.

Nos dirigeants, qui défendent une idée de l’Europe totalement dépassée, à un an des élections européennes, ne peuvent avouer leurs erreurs, Errare humanum est, sed perseverare diabolicum.

Et la lumière fut !

Dans le domaine de la politique de l’énergie, le divorce entre la France et l’Allemagne est consommé. L’un, la France, veut produire de l'électricité renouvelable, mais aussi (et surtout) nucléaire. Alors que l’autre, l’Allemagne, a fermé ses derniers réacteurs et demande que le soutien public concerne uniquement l'hydrogène d'origine renouvelable. Les verts allemands, recouverts de de la suie des centrales à charbon, ont imposé leur idéologie.

Les Allemands vont payer très cher leur électricité, et par ricochet, nous aussi. Cela est dû à notre soumission à la politique européenne de l’énergie dictée par les Allemands, mais aussi à la rupture d’équilibre et au décrochage tragique de la France aux plans économique, industriel et financier, par rapport à son principal partenaire et concurrent.

En France, nous avons, in extremis, échappé au pire ; le changement de pied afin de préserver l’héritage nucléaire, fruit de plus de cinquante années d’effort, on le doit, pourquoi ne pas le dire, à la guerre en Ukraine et à ses conséquences immédiates, la fermeture du robinet du gaz russe et du pétrole. Cet électrochoc salutaire, machiavélique, puisque la cause est celle d’un conflit, a soudain révélé que le nucléaire était un atout pour la France et qui fallait le conserver, voire le développer. « Que la lumière soit ! Et la lumière fut ». Alléluia !

Ah, l’Europe de la défense !

Dans le domaine de l’Europe de la défense sur fond de conflit en Ukraine, les coups de canifs se sont transformés en coup de sabre. L’Allemagne recule dans tous les domaines ou paralyse tous les projets. Le dernier en date consiste à signer dans le dos (le nôtre) un accord avec l’Italie, l’Espagne et la Suède pour développer un nouveau char de combat. Quid du MGCS ? Quant au SCAF, en dépit des affirmations de Monsieur le ministre Lecornu, l’Allemagne achètera américain comme les autres « européens », et la France, capable de construire seule le successeur du Rafale, fait semblant de croire encore à ce projet. Avec le Rafale 5 et le Neuron, le plan B est sous nos yeux. On en parlera après les élections européennes.

Après l’abandon des principaux programmes franco-allemand, Tigre, Avion de patrouille maritime, nous découvrons la réalité du jeu de nos amis allemands. Ils souhaitent casser ce qui reste de nos industries performantes afin de satisfaire son allié outre-Atlantique. Car en réalité, nous sommes en confrontation directe avec les États-Unis pour les principaux marchés, dans 4 domaines essentiels de la défense ; l’aéronautique avec le Rafale, la construction navale avec nos sous-marins et frégates, et les missiles.

Ces capacités dérangent hautement nos meilleurs amis, les États-Unis et l’Allemagne, qui souhaitent, en réalité, prendre le leadership en Europe. En réalité, la véritable guerre d’influence entre deux conceptions du monde se joue en Europe, avec l’OTAN comme joker pour les Etats-Unis.

Sans la France, l’Europe serait intégralement américaine.  L’Allemagne, qui n’a aucune politique étrangère, sauf celle de son industrie, est, avec la Pologne, le meilleur allié de l’oncle Sam. La conséquence est qu’il faut tuer les velléités d’indépendance de la France et sa volonté de construire une Europe intégrée forte, pour laquelle je ne milite pas, mais pour d’autres raisons.  Il est vrai que, comme disait Charles Pasqua, « quand on a de tels amis, on n'a pas besoin d’ennemis ».

La France sans Dassault, Safran, Thalès, Naval Group, pour ne citer que quelques-unes de ses entreprises majeures appartenant à la BITD, et ses PME performantes, se trouverait encore plus fragile qu’elle ne l’est aujourd’hui. Le combat est engagé ; il sera sans merci et dépasse celui de la simple concurrence. Les États-Unis ne veulent pas d’une Europe forte. La France, en tout cas son président actuel le souhaite, elle devra payer ou se soumettre.

Attendre les élections européennes de 2024

Sur les sujets les plus médiatisés, ceux du SCAF et du MGCS, deux programmes structurants pour l’avenir du successeur du Rafale et du char Leclerc. L’Allemagne défend uniquement son industrie, mais, surtout, fait figure de cheval de Troie de l’industrie américaine et... israélienne, laquelle est en partie américaine.

Sauf inconscience de la part de nos dirigeants ou aveuglement, je ne peux croire à une telle hypothèse, les discours seront les mêmes sur l’air de « Ah ! Ça ira, ça ira. » Qui sera pendu à la lanterne ?

En réalité, pour le président Macron, l’urgence est d’attendre le résultat en 2024 des élections européennes, en feignant de ne pas voir que la France est de plus en plus seule.

Le néant stratégique allemand se concrétise par la soumission de l’Europe aux diktats américains, ce qui est conforme aux idées de la coalition SPD, Verts et F.D.P, qui ne parlent pas de  « l'autonomie stratégique européenne » – mais qui insiste sur le fait que l'OTAN est et sera la « condition indispensable de la sécurité » de l'Allemagne. On ne peut mieux dire.

Cela ne serait pas si grave, si ce n’est que la France, avec le départ du Royaume-Uni, est désormais seule en Europe à vouloir faire barrière à la puissance allemande : laquelle est soumise. C’est l’histoire du serpent qui se mort la queue.

L’aveuglement coupable

Alors, une seule question se pose, ne serait-il pas temps de recouvrer notre capacité à choisir d’autres partenaires, dont la Grèce, l’Inde, au Moyen-Orient, certains pays de l’Est, hors la Pologne, par exemple, sans brader notre souveraineté ?

Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que l’Europe est désormais soumise, plus que jamais, à un seul partenaire ; les États-Unis, qui mènent une seule politique, parfaitement cohérente, celle de leurs propres intérêts.

Parmi ceux qui veulent défendre l’Europe, on trouve plus que des idiots utiles des États-Unis, des complices. Les États-Unis veulent une Europe partenaire, c’est-à-dire aux ordres, pas une Europe puissance. Idée défendue par un seul dirigeant actuel. Emmanuel Macron, qui, en se couchant aux diktat européen, paradoxalement mène une politique brouillonne, contraire à l’objectif qui est le sien.

Nos choix stratégiques, qui reposent sur deux piliers essentiels – la dissuasion nucléaire et l’indépendance énergétique, grâce au nucléaire civil complétée par des énergies renouvelables –, est en danger. L’aveuglement coupable, feint ou réel, de nos dirigeants est funeste.

« Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant : "L’Europe, l’Europe, l’Europe", mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien... » Ainsi parlait le général de Gaulle, répondant à Michel Droit, le 14 décembre 1965, entre les deux tours de l’élection présidentielle.

L’Europe de 1965 était une garantie de paix, un projet de progrès dans le respect des Nations. Celle d’aujourd’hui, à 27, est devenue un enjeu qui échappe aux nations européennes.

Cela va sans dire, mais encore mieux en le disant !

Par Roland Pietrini le 12 septembre 202

Factuel

dimanche 17 septembre 2023

« Business dégueulasse » : la grossièreté de C. Beaune contre Marion Maréchal



Après l'accusation méprisante de « faire la pin-up » à Lampedusa dénoncée par Gabrielle Cluzel, le déchaînement des attaques contre Marion Maréchal ne faiblit pas. Ce samedi, c'est Clément Beaune - oui, Clément Beaune, pourtant si lisse, si bien élevé, si parisien, si macroniste - qui éructe et franchit un pas de plus dans l'insulte et la grossièreté. Il a, en effet, accusé, sur France Info, « Madame Maréchal qui va faire son business dégueulasse, électoral, électoraliste ». Écoutez bien les paroles du ministre, car ce n'est pas tout à fait la transcription qu'il en donne : la grossièreté visait bien Marion Maréchal, et pas l'extrême droite en général…

Après l'universitaire belge, le ministre de centre gauche français. Plus on monte dans la Macronie, plus on gagne en grossièreté…

Là encore, il faudrait procéder au renversement pédagogique habituel : imaginons que la même Marion Maréchal ait accusé le même Clément Beaune de faire un « business dégueulasse » en promouvant la GPA, puisqu'il a déclaré y être favorable. Car après tout, louer un utérus de femme, c'est un business, non ? Que n'aurait-on entendu ! Imaginons qu'elle parle du trafic des passeurs comme un autre « business dégueulasse ». Au fond, elle serait dans le vrai. Mais Marion Maréchal a sans doute une autre conception du débat et du respect de l'adversaire politique, et la grossièreté, voire la vulgarité, et l'outrance sont désormais la marque du camp macroniste.

Alors, cherchons un peu ce qui pousse un si bon élève de la Macronie à faire un aussi mauvais buzz.

D'abord, sa personnalité. Celle d'un ambitieux de la Macronie de gauche devant qui toutes les portes se sont ouvertes, comme un Gabriel Attal. Un ambitieux qui aspire à plus haut, qui veut s'imposer dans les médias. Son portrait paru dans Libération, ces jours-ci, ne dit pas autre chose : « Un collègue ministre en profite pour flinguer son "côté 3615 j’existe en prenant des sujets clivants" : "Qu’il gère d’abord les trains pour qu’ils arrivent à l’heure !" » Rien à ajouter.

Ensuite, celle d'un macroniste décidé à poursuivre le macronisme, comme il le proclame à Bruno Jeudy, dans La Tribune. Pour lui, le macronisme ne sera pas une parenthèse. Or, on voit bien que même si ce centrisme sans boussole se survit à lui-même, il ne penchera plus vers la gauche Beaune mais vers une droite Darmanin ou Philippe. On peut donc comprendre que Lampedusa et l'offensive du RN et de Reconquête sur ce talon d'Achille du macronisme fasse mal à ces petits marquis qui sentent que l'avenir tout tracé qu'ils se promettent à eux-mêmes pourrait être percuté par la réalité d'une immigration qui les dépasse et d'une France qui les renverra tôt ou tard dans l'opposition.

Décidément, Lampedusa les énerve. Et les révèle : derrière son langage techno si policé, ses sempiternels appels inclusifs au respect des femmes, du débat démocratique, de la complexité des choses, la majorité macroniste montre un autre visage : celui de l'insulte, de la grossièreté et de l'intolérance pour toute opposition. Paradoxalement, c'est un très bon signe : celui de leur faillite totale, autant dans leur idéologie immigrationniste d'ouverture des frontières que dans la gestion pratique des conséquences.

Marion Maréchal n'est rien allée faire d'autre à Lampedusa que de la politique : elle était au bon endroit, au bon moment, défendant une ligne claire, mettant le doigt où ça fait mal dans la belle fable de l'immigration heureuse. Cela s'appelle le kairos : Emmanuel macron aurait dû l'apprendre à son jeune poulain. Et d'ailleurs, ce dimanche, c'est au tour d'Ursula von der Leyen de se rendre à Lampedusa. D'aller y constater la faillite de sa politique. Ou d'y faire son petit business dégueulasse, pour parler comme Clément Beaune.

Par Frédéric Sirgant le 17 septembre 2023