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samedi 16 juillet 2022

La France, cible privilégiée du terrorisme djihadiste selon Europol !



Alors que le procès des attentats du 13 novembre 2015 vient à peine de s’achever, le rapport d’Europol sur la situation et les tendances du terrorisme, dévoilé le 13 juillet dernier, vient utilement rappeler que l’islamisme reste le plus grand danger en Europe, notamment en France.

En effet, il ressort que notre pays est une cible privilégiée du terrorisme parmi les 27 États membres avec 5 attentats djihadistes sur 11 dénombrés en 2021 dans l’Union européenne.

En outre, le rapport indique que la France est le pays de l’Union européenne où le plus de suspects djihadistes ont été arrêtés en 2019 (202/436), 2020 (99/254) et 2021 (96/260), démontrant ainsi l’enracinement de ce fléau dans notre société.

Quant aux auteurs des attentats en 2021 dans l’UE, ils sont tous d’origine extra-européenne, confirmant ainsi le lien entre immigration et terrorisme.

Plutôt que nommer le Rassemblement National, et donc ses électeurs, comme son ennemi, le Ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, devrait enfin s’attaquer au vrai danger pour la France qu’est le terrorisme islamiste.

Commubiqué de Jean-Paul GarraudDéputé RN au Parlement européen du 15 juillet 2022

RN


lundi 11 juillet 2022

Grenoble: la capitale des Alpes hors de contrôle

 

À Grenoble, non loin du centre-ville, les voyous n’hésitent plus à s’exhiber en plein jour, arme de guerre à la main. On ne peut mieux illustrer le sentiment d’impunité qui caractérise le comportement de plus en plus de délinquants. Sauf qu’auparavant ce type d’évènement restait circonscrit dans les quartiers difficiles, pudiquement rebaptisés « zones de non droit ». Là l’histoire se déroule au centre-ville. Ce jeudi 7 mai 2022, dans le quartier Hoche, deux hommes circulant à scooter dont l’un tenait « une arme longue » ont été aperçus par les habitants. Prévenue, la police est intervenue. Braquée par l’homme à la kalachnikov, elle a tiré, blessant mortellement le conducteur du scooter.

Que cette affaire se soit passée à Grenoble n’est guère étonnant. Non seulement la ville est gangrénée par le trafic de drogue, mais elle pâtit des ambiguïtés politiques du maire. Proche de l’extrême-gauche décolonialiste et racialiste, il est très sensible à la rhétorique des islamistes et est devenu un de leur meilleur relais notamment depuis qu’une association, Alliance citoyenne, proche des Frères musulmans, a tenté d’imposer la burqa de bain dans les piscines grenobloises. A Grenoble, le premier à être responsable de cette culture de l’impunité et du sentiment que la ville est un open bar pour règlements de compte est le maire, dont l’absence de doctrine ferme et la tendance à toujours désigner des coupables (Etat, police…), font des dégâts sans qu’il lui paraisse nécessaire de rechercher des solutions.

C’est pas Raqqa, ici !

Dans l’affaire qui nous occupe, la réaction du père est un révélateur de l’absence de conscience du caractère inéluctable de la neutralisation des deux voyous. La France n’est pas Raqqa, on ne s’y exhibe pas impunément avec des armes de guerre. Mais de cela il n’est pas question, le père, fou de rage, n’hésite pas à traiter le policier qui a tiré d’assassin, comme si se promener en exhibant une kalachnikov était chose normale et comme si les policiers n’avaient aucune raison légitime d’intervenir. Pourtant le jeune homme abattu était très défavorablement connu des services de police, sous le coup d’une procédure, la façon dont la kalachnikov était approvisionnée montre une vraie connaissance des techniques de combat.

Or on a été à deux doigts de l’émeute, comme si ce qui venait de se passer ne parlait pas de la dérive mafieuse de certains habitants mais était le prétexte tout trouvé pour rajouter de la haine politique à la violence de droit commun. Certes, le père est probablement sous le choc, mais le fait que sa première réaction soit à la fois la victimisation et la mise en accusation virulente de la police, alors que tout plaide contre sa bonne foi, dit quelque chose du climat d’une ville, où le maire est vu comme complaisant avec les délinquants et comme méprisant envers la police.

Il est vrai que depuis quelques années, Grenoble est de plus en plus connue dans la rubrique des faits divers violents. Disons-le d’emblée, la ville n’a pas attendu Eric Piolle pour connaitre des problèmes de sécurité, mais depuis son arrivée ceux-ci se sont d’autant plus multipliés que le discours du maire entre excuse sociologique (la délinquance est liée aux difficultés économiques) et mise en accusation de l’Etat parait légitimer un refus du système qui de politique a basculé dans la légitimation d’une forme de violence. 

Ecologistes comme LFI vont en effet très loin dans la délégitimation du système et les alliances objectives avec les communautaristes et les islamistes ? Le résultat ne s’est pas fait attendre et Grenoble est de plus en plus connue pour sa délinquance endémique et ses règlements de compte – susceptibles de se produire en centre-ville et en pleine journée. Entre les incendies revendiqués par la mouvance gauchiste qui ont animé l’année 2017, l’explosion du trafic de drogue et les happenings islamistes, la ville commence à concentrer tout ce qui fait exploser la délinquance de proximité et la violence au quotidien.

Un Grenoblois sur deux victime de violences

D’après un sondage Viavoice réalisé auprès des habitants en septembre 2020, 79% pensent que la sécurité est un enjeu prioritaire pour la ville et un Grenoblois sur deux dit avoir été victime d’actes de violence. Ce sondage a été réalisé juste après un fait-divers qui avait défrayé la chronique. Une vidéo avait fait le buzz sur les réseaux, montrant à quel point le « business » de la drogue se déroulait à ciel ouvert dans le quartier Mistral. On pouvait voir dans ce quasi clip, des hommes lourdement armés vendant de la drogue dans un parc pour enfants.

Parmi les séries d’évènements les plus marquants qui se sont déroulés ces dernières années, on peut citer l’année 2017 qui fut le théâtre d’une série d’incendies revendiqués par l’extrême-gauche. Caserne, salle du conseil municipal, Eglise, locaux de France bleu, biens privés… Les incendies ou dégradations ont été récurrents, le procureur de Grenoble a même transmis les dossiers au Parquet national anti-terroriste qui refusé de s’en saisir. Ces attaques avaient fait l’objet de revendications, lesquelles mettaient en avant un discours anticapitaliste, anti-étatique et anti-police que n’aurait pas renié EELV ou LFI.

Pour illustrer ce fait, rappelons le scandale qu’avait été l’année précédente, la subvention d’une fresque qui avait fait scandale. Elle montrait deux policiers tabassant à coups de matraque, Marianne, recroquevillée à terre. On était alors dix jours après l’égorgement du couple de policiers de Magnanville, quant à l’actualité, elle résonnait encore des instructions de l’Etat Islamique qui invitait ses partisans à cibler particulièrement les forces de l’ordre. Cette fresque avait été peinte dans le cadre d’un festival également très orienté qui égrenait son idéologie sur nombre de panneaux d’exposition disséminés dans les lieux emblématiques de la ville. A la sémantique gauchiste s’ajoutait la dénonciation des contrôles au faciès, d’une police décrite comme raciste et d’un Etat pratiquant une violence systémique. Le moins que l’on puisse dire est que le contexte à l’époque ne se prêtait pas à ce type de provocation gratuite. Mais Eric Piolle n’en avait cure et avec un immense cynisme, a expliqué qu’en ayant accepté cette fresque, il ne faisait que défendre la liberté d’expression, « comme Charlie Hebdo ».

Etouffant djihad d’atmosphère

L’artiste auteur de cette fresque a récidivé en aout 2022, toujours à Grenoble. Ledit artiste a visiblement bien intégré la rhétorique islamiste sur la persécution des musulmans et la soi-disant liberté de porter le voile puisque sa dernière œuvre représente une femme voilée avec une étoile jaune. Cette imagerie islamiste, particulièrement popularisée par les Frères musulmans, vise à mettre sur le même plan la persécution des Juifs ayant entraîné la Shoah et la loi de 2004 interdisant le voile à l’école. Elle entretient un discours très politique sur l’existence d’une persécution des musulmans en France et in fine la nécessité de s’organiser pour pouvoir se défendre. C’est sur cette rhétorique-là que le vote musulman s’est cristallisé à 69% sur la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Eric Piolle ne l’ignore pas et soigne cette clientèle.

Une fois de plus la Mairie de Grenoble a à la fois expliqué qu’elle n’y était pour rien et plaidé la liberté d’expression. On pourrait également parler du mois décolonial, organisé en mars 2022. Il réunissait tout le gratin des personnes qui voient tout par le prisme de la race tout en s’autoproclamant « antiraciste », on pouvait donc y retrouver Taha Bouhafs, Rokhaya Diallo, Danièle Obono, Saïd Bouamama… Le caractère militant de cette manifestation était évident, il n’y avait qu’à se pencher sur les invités, les ateliers organisés et le discours de présentation pour s’en apercevoir. Tout y était : la phraséologie révolutionnaire qui explique que la France vit sous une forme de fascisme rampant, l’éternelle rengaine sur le racisme systémique et la référence à une « islamophobie » d’Etat… 

L’évènement était organisé par des associations locales très proches de la municipalité mais au dernier moment celle-ci a retiré son logo. Il faut dire que le scandale du mois décolonial chevauchait celui toujours à vif de la dérive de Sciences-po Grenoble où des professeurs avaient été dénoncés et menacés par des étudiants d’un syndicat gauchiste car celui-ci les accusait d’être « islamophobe ». Leur seul tort : avoir voulu opérer une distinction entre promotion d’une idéologie militante et travail scientifique sur une notion politique. Aujourd’hui encore, le couvercle a été mis sur cette affaire, mais les scandales ont continué de secouer la ville. C’est ainsi que l’on retrouve encore une fois Eric Piolle, dans son rôle favori de cheval de Troie islamo-gauchiste à l’occasion de la polémique visant à imposer la burka de bain, dite burkini, dans les piscines. 

On assiste encore une fois à une inversion totale des valeurs dans le discours de notre nouveau défenseur du voile jusque dans l’eau chlorée : celui-ci explique vouloir défendre la liberté dans le rapport au corps des femmes. En réalité, la liberté d’être considérée comme inférieure et impure, car c’est bien le message que délivre le voile ! Pour ce faire, il cautionne un discours et l’uniforme qui va avec, un discours qui est celui des islamistes, dont il essaie de faire un gage de progressisme. On pourrait ajouter l’invitation à donner une conférence en mai 2019 de Jean-Marc Rouillan, le terroriste d’Action directe, lequel avait fait l’apologie des massacres des frères Kouachi et loué leur courage. On le voit, ce n’est pas un hasard si Grenoble en 2018 comptait 53% plus d’agressions violentes comparé à un panel de huit villes équivalentes, et comptait nombre de postes de policiers non occupés : la réputation de la ville décourageant apparemment les vocations. La situation depuis ne s’est pas améliorée.

Tout n’est certes pas imputable à Eric Piolle dans la violence qui secoue la ville. Il n’en reste pas moins que son attitude, son discours et l’idéologie qui mêle gauchisme et islamisme, dont il est un des représentants, sape les fondamentaux de notre contrat social et contribue à créer un environnement favorable à l’ensauvagement, aux tensions raciales, au refus de la loi et au rejet de la police. Comme on fait son lit politique, on se couche. Le problème c’est que ce sont les habitants qui sont en première ligne, quand l’attitude du maire les expose.

Par Céline Pina le 11 juillet 2022

Causeur

mercredi 6 juillet 2022

Les embarras d’Olivier Klein, nouveau ministre du Logement qui veut favoriser le financement des mosquées



Olivier Klein, ou la figure emblématique de la dérive de la gauche française. Maire de Clichy-sous-Bois, le nouveau ministre âgé de 55 ans fut d’abord communiste avant de devenir socialiste et de finalement rejoindre la Macronie triomphante en 2020. Sa marque de fabrique ? Les « quartiers difficiles ». Ils ont fait de lui une sorte de Jean-Louis Borloo de centre gauche.

Accédant enfin au maroquin tant convoité, le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement tweete : « Immense émotion au moment où le président de la République et la Première ministre (sic) me nomment ministre délégué à la Ville et au Logement aux côtés de Christophe Béchu. Cet honneur rejaillit sur tous les enfants de nos quartiers populaires ! » Voilà une sortie appelant au moins plusieurs réflexions.

La première : pourquoi remercier les enfants, alors que ce sont leurs parents qui votent ? La deuxième, et toujours à propos d’enfants, c’est que Christophe Béchu, tout nouveau ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, maire d’Angers et par ailleurs sénateur UMP, fut un vigoureux opposant au mariage homosexuel, craignant que ce dernier ne nous entraîne vers la PMA et la GPA. Ça risque donc de twister dans pas longtemps au sein des forces de progrès.

La troisième, c’est qu’Olivier Klein va désormais devoir se dépêtrer d’une autre contradiction majeure. Car le peuple issu de l’ qui l’aurait, à l’en croire, fait roi risque bien, fort de sa foi islamique et de ses croyances ancestrales, de ne goûter que de loin les dingueries sociétales plus avant évoquées. Pensant éviter ce sujet brûlant, Klein affirme néanmoins en 2016, sur France Bleu : « On a eu tort de ne pas mettre en place le droit de vote aux étrangers… Il faut aller plus loin sur le financement des mosquées. » Fort bien.

Mais est-ce un choix  aussi judicieux que ça ? Surtout quand Marianne nous révélait, le 21 janvier dernier : « Selon un sondage IFOP pour la revue Écran de veille, les électeurs des  les plus défavorisées porteraient leurs voix sur Marine Le Pen, talonnée par Jean-Luc Mélenchon. » Et François Kraus, directeur du pôle /actualité de cet institut, de préciser : « Nous avons retenu ce que l’INSEE considère comme les villes de périphérie. […] Nous avons pris les 10 % les plus pauvres en nous fondant sur le salaire médian par habitant. En bref, nous avons Bobigny, mais pas Neuilly ! » Et parmi ces habitants sondés, il y a évidemment nombre de Français d’origine immigrée et de confession musulmane. Tout cet échantillon penche pour Le Pen. De quoi relativiser la portée du fameux vote « islamo-gauchiste » dont Jean-Luc Mélenchon se targue si souvent…

Pour autant, est-il certain que le besoin de repères, identitaires comme sécuritaires, exprimé par ces populations exogènes, souvent en première ligne face au délitement de notre société, puisse se trouver satisfait par les tweets hautement déconnectés d’Olivier Klein ? Simple exemple : « Trop souvent présentées comme la cause des maux de la société, ces familles et leurs enfants continuent à être montrés du doigt par tous ceux qui ne connaissent nos quartiers qu’à travers des images et des commentaires stéréotypés. »

Au-delà du verbiage de circonstance, Klein oublie un peu vite que des milliards d’euros sont déversés sur ces « quartiers » depuis des décennies, alors qu’on en fait nettement moins pour la Creuse ou le Morvan, départements de France autrement plus déshérités. Mais peut-être s’agit-il là d’un autre « stéréotype »… En attendant, si  navigue manifestement à vue, Olivier Klein, lui, rame à l’évidence dans la brume. L’arrivée au port s’annonce cocasse.

Par Nicolas Gauthier le 5 juillet 2022

Boulevard Voltaire

lundi 4 juillet 2022

Ce que « l’éditorialiste très droitier » reproche à l’AFP



Je voudrais ici, en préalable, remercier tous ceux, très nombreux, qui m’ont témoigné leur soutien ou leur amitié à l’annonce, vendredi, de ma décision de mettre un terme à mes Blocs-notes. Après 37 ans au Figaro (j’y suis entré en 1985), dont 20 ans de chroniques hebdomadaires, j’ai jugé bon, la retraite arrivant (70 ans en septembre), de laisser la place avant qu’on ne me le fasse éventuellement comprendre. J’ai été souvent ému à la lecture des liens  personnels créés au fil du temps avec des lecteurs fidèles mais de moi inconnus. J’ai eu droit également à l’étalement, ici ou là, de la vulgarité commune à tous ceux qui, sur twitter principalement, se sont réjouis de mon départ : ceux-là, anonymes, arborent presque tous sur leur compte les drapeaux européen et ukrainien, plus trois ou quatre seringues en guise d‘éloge de la vaccination ; il n’y manque que le portrait du président Macron. 

Cerise sur le gâteau : j’ai eu droit à une dépêche de l’Agence France Presse, datée du 1 er juillet 2022, à 12h 23 et titrée : « Dernier Bloc-notes pour Ivan Rioufol, éditorialiste très droitier du Figaro ». Le 2 juin 2016, l’AFP m’avait déjà rangé parmi les « figures idéologiques majeures de l’extrême droite » (voir mon bloc-notes). Pour ma part, je me suis toujours dit conservateur, libéral et social. Etre ainsi qualifié d’« extrême droite » ou de « très à droite » par l’agence de presse d’Etat est évidemment une manière manichéenne de disqualifier un journaliste. Le procédé n’est pas nouveau. Mais la neutralité et le professionnalisme de l’AFP sont, en bien des domaines, de l’histoire ancienne. J’ai été plus généralement détesté par l’ensemble du conformisme médiatique, et je m’en réjouis.

L’AFP rappelle dans sa dépêche : « Ces dernières années, plusieurs propos polémiques de M. Rioufol sur les jeunes musulmans, le ghetto juif de Varsovie ou l’épidémie de Covid, ont valu à la chaîne (CNews) d’être épinglée par le gendarme de l’audiovisuel, le CSA (devenu l’Arcom en janvier) ». L’AFP reprend là des accusations infondées. Elles ressemblent aux approximations militantes de Wikipedia. « Les propos polémiques sur les jeunes musulmans » : il s’agit d’un commentaire fait le 21 avril 2017 sur CNews. Citant un sondage de l’Institut Montaigne (bloc-notes du 22 septembre 2016) j’avais fait remarquer que 50 % des jeunes musulmans se réclamaient de la loi islamique, cette même loi appliquée par l’Etat islamique. Un groupe de pression islamiste avait poussé des téléspectateurs à porter plainte au point qu’en effet le CSA, complaisant, avait ouvert l’instruction d’un dossier. Il a du être assez vite refermé car je n’ai jamais été entendu. Le 2 septembre 2020 l’Ifop publiait un sondage montrant que 74 % des jeunes musulmans faisaient passer leurs convictions religieuses avant les valeurs de la République. Ce que j’avais dit n’était donc que la vérité. Concernant « le ghetto juif de Varsovie », Wikipédia affirme que j’ai « comparé les non-vaccinés aux Juifs sous le régime nazi ». 

Tout au contraire, j’avais dit en préalable, dans une émission sur CNews le 1 er février 2022 : « On ne peut pas faire un parallèle entre la condition des non vaccinés et la condition des Juifs ». J’avais ensuite mis en alerte sur l’hygiénisme d’Etat qui avait servi de prétexte au régime nazi pour parquer les juifs dans le ghetto de Varsovie. Je m’étais néanmoins heurté à une cabale, soutenue honteusement par la Société des rédacteurs du Figaro, reposant sur une déformation de mes propos (je m’en explique dans le blog du 9 février 2022). Quant à « l‘épidémie de Covid », dont l’AFP suggère que mes positions auraient aussi valu à CNews les remontrances de l’Arcom, je ne vois pas de quoi il est question. Moralité : je continuerai évidemment, ici et ailleurs, à dire les faits et à dénoncer les falsificateurs professionnels.

Par Ivan Rioufol le 4 juillet 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol


Le gouvernement de E. Macron promeut l’enseignement de l’arabe dans les écoles élémentaires !



Alors que la presse se fait l’écho de l’explosion des atteintes à la laïcité dans les écoles, majoritairement liées à l’islam, le gouvernement d’E. Macron vient de publier, le 21 juin, le décret 2022-916 instaurant la possibilité, pour les élèves des écoles élémentaires, de suivre des cours de langue arabe.

Découlant d’un nouvel accord entre la France et l’Algérie, signé en juin 2021 et remplaçant celui de 1981, ce décret fixe le cadre de cet enseignement optionnel et prévoit notamment que les enseignants dispensant les cours d’arabe seront mis à disposition par l’Algérie.

Si ces cours de la langue arabe s’adressent très certainement à des élèves dont les ancêtres viennent de l’autre côté de la mer méditerranée, cet enseignement ne risque pas de favoriser l’assimilation de populations parfois réfractaires au mode de vie occidental. 

Par ailleurs, alors qu’en 2020, il a été constaté que 47% des élèves de sixième peinent à lire aisément le français à haute voix, le gouvernement d’E. Macron préfère donc promouvoir l’enseignement de l’arabe plutôt que d’axer ses efforts pour remédier à la dramatique baisse du niveau scolaire, pallier la pénurie d’enseignants et lutter contre l’entrisme de l’islamisme radical en milieu scolaire.

Communiqué de Jean-Paul Garraud , député RN au Parlement UE du 4 juillet 2022

RN

vendredi 1 juillet 2022

Gauche radicale, droite honteuse



Bravo les artistes ! Chapeau les demi-habiles socialistes et écologistes soumis à Mélenchon, les apprentis sorciers de l’Elysée qui ont méthodiquement décimé les sociaux-démocrates et la droite de gouvernement avant de faire des risettes, de « planification écologique » en Pap Ndiaye, à la gauche extrême ! Félicitations les craintifs de LR, incapables de distinguer l’adversaire prioritaire entre un disciple d’Alain Krivine et l’ancien collaborateur de Nicolas Dupont-Aignan ! Applaudissement pour les démagogues du Rassemblement national qui à force de singer LFI ont repeint en bleu marine le rouge vif de la lutte des classes ! Mention spéciale enfin, pour la radio publique et la presse sentencieuse qui se pâment depuis deux mois devant le radicalisme chic du Bernie Sanders français...

Du chef de l’État qui procrastine, au débraillé des Insoumis à l’Assemblée, en passant par la prudence maladive de la droite qui préfère retirer sa candidature plutôt que gagner avec les voix du RN, le spectacle donné à l’opinion est celui d’un grand affaissement. Comme si la politique, prise d’une frénésie négative, avait décidé de s’autodétruire. La paix à payer de tant d’inconséquences et de lâchetés, c’est l’élection d’un militant révolutionnaire à la tête de la commission des finances. Que doit-on attendre d’un éternel agitateur qui s’enivre des paroles de son chef – « nous allons leur faire les poches » -, qui défile aux côtés du CCIF dans une trouble manifestation contre « l’islamophobie », qui assume de soutenir l’occupation de la basilique Saint-Denis par un collectif de sans-papiers ? IL est à craindre que l’idéologie le plus sommaire le guide dans chacun de ses actes.

À l’heure des conséquences, tous ceux qui ont participé à l’élévation d’Éric Coquerel à la tête d’une commission aussi décisive n’ont pas le droit de se plaindre. Ils ont permis, par un mélange de légèreté, de cynisme, d’antifascisme de circonstance, qu’un courant très marginal dans le pays accède à des fonctions centrales. La gauche radicale ne compte pas s’arrêter là. Si la droite honteuse continue de la sorte, son destin sera d’assister au duel entre Mélenchon et Le Pen.

Par Vincent Témolet de Villers le 1er juillet 2022

Le Figaro

mercredi 22 juin 2022

Burkini interdit : le Conseil d’Etat corrige son angélisme



Le réveil du peuple excédé, qui affole le pouvoir sclérosé, atteindrait-il le gouvernement des juges ? Le Conseil d’Etat, qui a souvent soutenu la « société ouverte » et son multiculturalisme, a pris mardi une heureuse décision de fermeté contre le burkini, cette provocation de l’islam politique. Même si le mot de laïcité n’a pas été prononcé, le juge des référés a estimé, en recours contre la décision du conseil municipal de Grenoble d’autoriser cette tenue de bain islamique dans les piscines municipales : « La dérogation très ciblée apportée, pour satisfaire une revendication religieuse, aux règles du droit commun de port de tenues de bain prés du corps édictées pour des motifs d’hygiène et de sécurité, est de nature à affecter le bon fonctionnement du service public ». Le juge estime aussi que la modification du règlement intérieur « porte atteinte à l’égalité de traitement des usagers, de sorte que la neutralité du service public est compromise ».  Cette décision a le mérite de nommer le burkini comme un signe religieux violant la neutralité du service public. Reste que le Conseil d’Etat se trouve confronté a des effets qu’il a rendu possibles en n’évaluant pas les risques d’une immigration extra-européenne massive. 

C’est la haute juridiction qui, en 1978 au nom des Droits de l’Homme,  a imposé à Valéry Giscard d’Estaing le maintien du regroupement familial, à la source de la communautarisation de la société et du séparatisme. C’est ce pouvoir des juges qui, au nom du principe de Fraternité, a absous en 2018 l’aide apportée aux migrants illégaux au nom de « la liberté d’aider autrui dans un but humanitaire ». Cet angélisme a porté les valises du totalitariste islamisme, en guerre larvée contre la société française.

Il ne suffira pas au Conseil d’Etat d’interdire le burkini dans les piscines publiques pour réparer ses dégâts, causés par la religion des Droits de l’Homme instrumentalisée par le djihadisme : ce dernier se réclame de principes qu’il méprise, pour prétendre à sa victimisation islamophobe. C’est parce que les journalistes de Charlie Hebdo avaient été désignés islamophobes qu’ils ont  été assassinés dans leurs locaux par les sicaires d’Allah. C’est parce qu’il avait été désigné islamophobe que le professeur d’histoire-géographie Samuel Paty a été décapité le 10 octobre 2020 à la sortie de son lycée à Conflans-Sainte-Honorine par un jeune Tchétchène. Une partie de la famille de l’enseignant a d’ailleurs porté plainte contre X, en estimant que les ministères de l’Education et de l’Intérieur avaient failli à leur protection. Toutefois, le manque de discernement des juges, mais aussi des politiques, pourrait être pareillement mis en accusation. 

Dans le procès qui s’achève des massacres parisiens du 13 novembre 2015, un des avocats généraux, Nicolas Braconnay, a légitimement désigné comme coupable « l’islamo-djihadisme ». Mais qui a fait entrer ces bombes humaines, noyées dans l’immigration bénie par le Conseil d’Etat et les fabriquants de morale? Contre eux, un procès reste à instruire pour mise en danger d’une nation et non assistance à peuple en danger.

Par Ivan Rioufol le 22 juin 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol

jeudi 16 juin 2022

Alexis Corbière ne voit pas d’autre atteinte à la laïcité que… le concordat !



Pour Alexis Corbière, candidat de la Nupes, interrogé ce jeudi matin par Romain Desabres sur CNews est catégorique : il est des endroits en France où la  n’est pas respectée en France. Veut-il parler de Roubaix, avec ses poupées sans visage ? De Creil, où les appels à la prière - le muezzzin - retentissent bien au-delà de la stricte enceinte de la mosquée ? De Toulouse, où des élèves d’un collège ont quitté un cours quand leur professeur de musique leur a fait écouter une chanson des Beatles pendant le ramadan ?

Du tout. Alexis Corbière dénonce une atteinte à la  en Alsace et Moselle.

Sans doute, alors,  fait-il allusion à la situation préoccupante à Strasbourg, une ville qui peut « se vanter » d’avoir fourni l’un des plus gros contingent djihadiste en Syrie, aux quartiers hautement sensibles de Hautepierre et de Neuhof où les policiers craignent de s’aventurer et où les salafistes sont légion ? Peut-être pensait-il aussi à Mulhouse, où en février 2020, alors qu’il était venu présenter des mesures visant à endiguer le  islamiste,  avait été pris en photo aux côtés d’une femme en voile intégral - par mégarde... cette tenue est si fréquente, là-bas, que personne n’y a pris garde - en infraction avec la loi de 2010 ? Ou bien encore à Metz, où s’est tenu en mai 2017 un grand meeting pro-Erdogan, ce promoteur inlassable du voile islamique en Europe ?

Penses-tu. Alexis Corbière dénonce… le concordat. L’heure est grave, très grave. C’est le concordat qui met en danger la paix civile dans ce pays. Tous les  le montrent, le concordat effraie les Français. Les services de renseignement font remonter une contagion très préoccupante, au lycée, de jeunes-filles à cornette et de garçons à barrette, façon Don Camillo. À moins que ce soit l’inverse, de nos jours, on n’est plus sûr de rien.

Les deux font la paire. Si sa compagne,  n’a, si l'on en croit ses récentes sorties, jamais dépassé le stade anal, Alexis Corbière comme un enfant de grande section de maternelle se raconte, pour se faire peur, des fables, la nuit, qu'il est le seul à croire. Tout cela ne prêterait qu’à rire s’il ne siégeait pas à l’Assemblée.

Par Gabrielle Cluzel le 16 juin 2022

Boulevard Voltaire

mercredi 15 juin 2022

Islam dans le Grand Est, en France et dans le monde : quand Erdogan tire les ficelles


Un centre religieux sponsorisé par la Turquie d’une valeur de 100 millions de dollars ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est bien sur le sol américain que cela se passe. Et ce n’est que l’avatar le plus saisissant de l’expansionnisme religieux turc.¹

Je l’avais souligné récemment, la mainmise d’Ankara sur le continent africain, par exemple, s’étend dans l’indifférence marquée d’un Occident plus soucieux de réserver ses foudres aux mercenaires de la firme Wagner. 

En effet, entre les accords de coopération militaire, la vente de matériel (en particulier, les fameux drones de la société Bayraktar, « dirigée par un des gendres du président » )² ou encore la multiplication d’ambassades, les ambitions du sultan néo-ottoman éclatent au grand jour. 

S’y ajoute la construction de mosquées, sous l’impulsion de la présidence des Affaires religieuses (Diyanet), même dans un pays à majorité chrétienne comme le Ghana.

Mais si les velléités d’Ankara concurrencent nos propres intérêts en Afrique, leur manifestation en Occident est plus préoccupante pour nous. Et point n’est besoin de regarder de l’autre côté de l’Atlantique. En Europe, la Turquie serait l’État le plus influent en matière de pratique islamique. ³

Quand le pays ne missionne pas ses propres imams pour prêcher la bonne parole, il se mêle, par exemple, de la formation religieuse. La « lutte contre l’islamophobie » constitue, par ailleurs, un prétexte habile pour légitimer une telle ingérence.

Mes propres terres du Grand Est ont d’ailleurs essuyé les plâtres de cet entrisme décomplexé. Le COJEP (Conseil pour la justice, l’égalité et la paix), créé en 1992, serait « le bras armé politique d’Erdogan ». Il aurait été fondé par « d’anciens islamistes du Millî Görüş» et par des « Loups gris nationalistes », selon Savvas Kalenteridis et Constantin Pikramenos ⁴ dans leur ouvrage consacré au service secret turc. Ce profil peu engageant n’empêche pas l’organisation d’avoir régulièrement son rond de serviette au Conseil de l’Europe ou au Parlement européen… ⁵

Un état des lieux alarmant – mais pas autant que l’apathie de nos dirigeants face à ce péril.

Tribune de Dominique Bilde, députée RN au Parlement européen le 10 juin 2022

 

1 « La diplomatie des mosquées » Courrier International, 9 juin 2022.
² « À la pointe de cette nouvelle offensive stratégique : la commercialisation de drones « made in Turkey » par la société Bayraktar, dirigée par un des gendres du président. » « Pourquoi la Turquie se tourne-t-elle vers l’Afrique ? » Le Figaro, 28 mars 2022.
³ « La diplomatie des mosquées » Courrier International, 9 juin 2022.
 MIT – Le Service secret turc: Guerre sur tous les fronts, Savvas Kalenteridis, Constantin Pikramenos, V.A Edition, 2020.
⁵ « La diplomatie des mosquées », Courrier International, 9 juin 2022.

Bilan de l’aventure Reconquête : en dépit des résultats, un excellent début



On dit dans les milieux autorisés que c'est fini. On se moque méchamment de  comme on se moquait autrefois de Xavier Bertrand. Les militants seraient démoralisés. Le parti serait foutu. L'aventure Reconquête ? Un feu de paille. Le retour de la droite ? Un leurre.

En réalité, si l'on fait un bilan honnête (et il est vrai que la situation du parti zemmouriste se prête bien au retour d'expérience), Reconquête a posé plusieurs actes fondateurs. La génération Z, mobilisée sur les  comme dans le réel, collant des affiches et mettant des claques (intellectuelles) aux vieux gauchos, est le plus évident de ces phénomènes nouveaux. On peut ajouter le surgissement de vrais débats, jusque-là nauséabonds et rappelant les heures les plus sombres du bruit des bottes : sans Zemmour, pas de discussion sur le Grand Remplacement, pas - ou peu - d'indignation sur le voile, pas de questions sur le destin de la France.

Les idées de Zemmour, on l'oublie un peu vite, sont montées jusqu'à 17 % dans les sondages. Le conflit en Ukraine, dont la proximité a fait peur aux idiots, a balayé ce mouvement : il est vrai que Macron, depuis 2017, s'est montré tellement respectueux et rassurant avec son peuple...

La création d'une structure de formation des cadres, voulue par Zemmour, va dans le sens de cette lame de fond. Une génération de droite est en train de se lever, qui n'a pas peur, pas honte, dit ce qu'elle voit et surtout voit ce qu'elle voit. On sait depuis Maurras que le désespoir en  est une sottise absolue. On sait également que les élections ne sont qu'une photo instantanée de l'état (en l'occurrence, déplorable) d'un peuple qui jadis fut grand.

Considérer que Reconquête était un feu de paille relève du confortable désespoir bourgeois qui caractérise la droite : je suis comme vous, amis lecteurs, je n'ai jamais voté pour quelqu'un qui a gagné. Et alors ? Au contraire, pendant que 50 % des Français refusent de se rendre aux urnes, il nous faut, me semble-t-il, redécouvrir les vertus des minorités agissantes.

Par Arnaud Florac le 15 juin 2022

jeudi 2 juin 2022

L’Union des démocrates musulmans français présente 85 candidats aux législatives



Fort d’une décennie d’expérience, l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) présentera 85 candidats aux élections législatives les 12 et 19 juin 2022. Des candidats qui, s’ils sont élus, porteront des idées radicales.

« Quels partis politiques ont réellement œuvré pour endiguer les discriminations et inégalités qui touchent spécifiquement les citoyens de confession musulmane ? » s’interroge l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) sur son site internet. Fondé en 2012, ce parti, classé à gauche de l’échiquier politique, entend défendre les droits des musulmans en France, quitte à être accusé de communautarisme.

Cheval de Troie de l’islamisme ?

Pour les élections législatives, l’UDMF présente donc 85 candidats, dont 30% seulement en Ile-de-France. L’objectif : lutter pour faire entendre « la grande majorité silencieuse » face aux islamophobes et à la « gauche saucisson-pinard et athéiste« . Auprès de Marianne, Nagib Azergui précise le projet de son parti. S’ils assurent ne pas porter de projet religieux et ne pas être le cheval de Troie des Frères musulmans en France, l’UDMF entend lutter contre « l’islamophobie, ce fléau que personne n’ose dénoncer et qui contamine de jour en jour notre démocratie.« 

Les propositions du parti en faveur des musulmans sont donc claires. Revenir sur la loi de 2004 qui interdit le voile à l’école, abolir la loi de 2010 qui interdit de masquer son visage dans l’espace public et lutter contre « la banalisation de l’islamophobie » en France. Ainsi, comme Marianne le souligne, le parti propose une loi qui « condamnera toute diffusion de discours de haine envers la communauté musulmane et permettrait, notamment en France, au ministère de l’intérieur de dissoudre toutes associations ou groupements islamophobes, tous médias qui exploitent cette littérature islamophobe pour se faire du profit. »

Pourtant, le parti de Nagib Azergui assure ne pas être communautarisme. Toujours est-il qu’en affiche de campagne, l’UDMF a choisi de représenter une femme voilée regardent vers l’avenir.

Le 2 juin 2022


lundi 30 mai 2022

L'entretien de Diam's à Brut



L’interview de Diam’s par Augustin Trapenard est une opération de prosélytisme au sens le plus basique du terme. Réalisée à l’occasion de la sortie à Cannes du documentaire « Salam » qui met en scène la vie merveilleuse de l’ancienne chanteuse depuis sa conversion, il s’agit d’essayer de rendre désirable et de banaliser un choix de vie radical. Lequel se manifeste par une restriction très forte de toute liberté. Ici c’est la conversion à l’islam le plus sectaire qui est montrée comme une solution pour guérir de la souffrance et de la maladie mentale.

Pour bien mettre en lumière son progressisme et sa tolérance, Augustin Trapenard fait comme si la tenue de l’ex rappeuse était parfaitement normale, et non un marqueur de l’islamisme et laisse entendre que s’en étonner serait déjà commencer un flirt malsain avec la fachosphère.
C’est cette complaisance qui est la plus dérangeante dans cette interview de Brut, véritable robinet d’eau tièdes, de clichés convenues et de platitudes d’où ne surnage que l’idée que le salut et l’apaisement sont dans le voile et où jamais l’intervieweur n’interroge la signification de cet accoutrement et le pourquoi d’une soi-disant quête intérieure qui investit pourtant beaucoup dans l’exhibitionnisme et le prosélytisme.

Par Céline Pina le 30 mai 2022

Facebook de Céline Pina

dimanche 29 mai 2022

Offensive d’État contre le modèle français



La première impression était la bonne  : Emmanuel Macron est un communautariste. Vendredi 20 mai, il a affirmé son choix d’une société multiculturelle en nommant à l’Éducation nationale l’intellectuel Pap Ndiaye, formé à l’idéologie nord-américaine du racialisme. Jusqu’alors, le président procédait par touches. Il disait un jour  : « Il n’y a pas de culture française ; il y a une culture en France et elle est diverse. » Et encore  : « Je ne crois pas au modèle d’assimilation. Je crois à l’intégration, à la République forte qui sait assumer sa diversité. » 

Mais il maintenait néanmoins Jean-Michel Blanquer à la tête de l’Éducation nationale, le laissant guerroyer contre le voile islamique ou la « culture woke », ce courant acquis aux exigences des minorités. Or c’est en définitive à cette filiation extrême que le chef de l’État a décidé d’apporter son soutien. Il est vrai qu’il avait aussi admis  : « Il faut déconstruire notre propre histoire. »

Le procédé présidentiel est d’une légèreté stupéfiante. Il procède du bon vouloir, non d’un consensus. Il est tentant de prêter à Macron, volontiers provocateur, la même réflexion qu’il avait eue contre les non-vaccinés  : « Les conservateurs, j’ai très envie de les emmerder. » Jamais n’aura été débattu du choix que la nation devait faire entre le maintien ou l’abandon de l’assimilation, ce processus qui rend Français l’étranger qui se fond dans l’héritage national. Rien n’autorisait le chef de l’État réélu à signifier l’abandon d’un modèle original au profit d’une importation contestable. Seul un référendum devrait trancher ce point. Les citoyens ne sont pas des cobayes. D’autant que l’assimilation reste l’exigence du code civil (« Nul ne peut être naturalisé s’il ne justifie de son assimilation à la communauté française »). Cautionner le racialisme à l’École, c’est en finir avec la France millénaire.

Observer les satisfactions de l’extrême gauche à cette nomination fait mesurer la dangerosité du message présidentiel pour l’avenir de la « nation une et indivisible ». Le ministre sera jugé à ses actes. Mais c’est au vu de ses prises de position que Macron a arrêté sa décision.

Par Ivan Rioufol le 27 mai 2022