Affichage des articles dont le libellé est Législatives 2022. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Législatives 2022. Afficher tous les articles

jeudi 9 juin 2022

Face à L'INSÉCURITÉ, la France PÉRIPHÉRIQUE vote RN !

 

Messieurs les censeurs



Messieurs les censeurs,

Curieuse conception de la démocratie de la part des syndicats FO, FSU et CGT de Haute-Saône qui interrogent les candidats sur un sujet majeur : les retraites, et qui ostracisent volontairement les candidats de Reconquête et du RN, dans l'Est Républicain de ce jour .

Ces associations de retraités qui décident qui est candidat légitime et qui ne l'est pas, outrepassent leurs prérogatives syndicales, bafouent le cadre républicain et démocratique et conchient le droit fondamental de la liberté d'expression. Ils démontrent ainsi leur absence d'éthique et leur défaut d'équité.

A Reconquête nous dénonçons solennellement ces pratiques dignes du soviet suprême d'autant que nous comptons parmi nos adhérents un grand nombre de retraités dont certains sont également adhérents à ces associations.
«Volontairement écartés» nos candidats Reconquête et ceux du RN qui représentent un corps électoral de plus de 40% de la population de Haute-Saône n'ont donc pas pu s'exprimer sur ces questions très préoccupantes que sont le pouvoir d'achat, la santé, le bien vieillir, et les services publics notamment ceux inhérents aux personnes âgées.

Ces questions cruciales méritent un vrai débat de la part de tous les candidats ce que ne jugent pas utile les auto-proclamés censeurs syndicalistes. Lesquels se plaignent que l'on ne parle pas assez de ces sujets, allez les comprendre...
Ces mêmes syndicats dont la plupart ont appelé par deux fois à voter Macron rentrent donc dans l'arène politique en choisissant leurs candidats.

Est ce leur rôle ?

Avec de pareilles méthodes de censure et de parti pris il ne faut pas s'étonner que la France soit le dernier pays de l'union européenne en terme de représentativité syndicale laquelle est en complet déclin.

Par Marc Mantovani le 9 juin 2022

Responsable Reconquête 70

Facebook de Marc Mantovani


Démocratie directe pour en finir avec l’illusion démocratique française



La vie “démocratique” des Français ressemble de plus en plus à un ballet dont les électeurs sont les danseurs qui obéissent à une chorégraphie composée par le microcosme qui gouverne en fait notre pays. Depuis 2017, et le coup d’Etat médiatico-judiciaire contre Fillon, qui fut une surprise, les élections nationales obéissent aux prévisions et aux scénarios dont l’objectif correspond aux souhaits de la macronie. 

La politique française n’offre plus de véritable choix mais se contente de distribuer les acteurs d’un jeu de rôles. Tout le monde savait que Marine Le Pen serait battue par son adversaire du second tour de la présidentielle, il y a cinq ans. En étant encore plus mauvaise qu’on pouvait le craindre, elle a dépassé les espérances des concepteurs du spectacle. Et contre toute raison objective, celui-ci a été rejoué cette année aux applaudissements du public. 

Zemmour s’est laissé enfermer dans son rôle de polémiste d’extrême-droite le temps d’adoucir Mme Le Pen qui est redevenue, malgré sa bonne volonté et la complaisance déployée à l’égard du méprisant qu’elle affrontait, une terrible menace pour la République entre les deux tours. Les élections législatives qui suivent la présidentielle ont pris l’habitude logique d’en confirmer le résultat, et de transformer la victoire d’un candidat par refus de l’autre en soutien législatif au premier. En 2017, le parti présidentiel étant avant tout le radeau de survie du Parti socialiste, la droite, les Républicains demeuraient la force principale de l’opposition. Cette fois, la droite incapable de s’unir, s’efface de la scène. La peur du nouveau grand méchant, Mélenchon qui endosse sa tenue d’affreux avec un rare talent, doit métamorphoser l’ancien socialiste collaborateur de François Hollande et ses amis de gauche en parti de l’ordre pour rassembler les électeurs de droite sous sa bannière. 

La nomination d’un premier ministre qui, contrairement à ses prédécesseurs, ne vient pas de la “droite”, la provocation du remplacement de Blanquer par Ndiaye sont des signes clairs : Macron entend gouverner au centre-gauche et le repoussoir Nupes doit l’aider à être approuvé par les électeurs qui s’imaginent “de droite”. Si on résume l’histoire, on voit qu’un conseiller et ministre du plus mauvais président de la 5e République qui avait confirmé le bilan désastreux des passages des socialistes au pouvoir, a été élu et réélu en maintenant un certain nombre de leurs amis et de leurs idées à la tête du pays. Les Français ont-ils du goudron dans les yeux pour maintenir les mêmes depuis 2012 malgré des résultats calamiteux qui s’ajoutent à ceux de Mitterrand, de Rocard, de Jospin et qui se traduisent par les 3 D de la France : le déclin, le déclassement, la décadence ?

Quand on regarde la situation actuelle de notre pays et la pente sur laquelle il descend, tout appelle pour la lui faire remonter à des solutions libérales-conservatrices. La gauche n’en veut évidemment pas, les macronistes non plus qui soignent leur discours progressiste, c’est-à-dire leur appétence pour une décadence heureuse, en douceur. Quant à la droite, elle se déchire entre les démagogues du RN qui veulent séduire les électeurs perdus par la gauche, la droite dite “républicaine ” de LR dont on ne sait plus où elle habite, et les libéraux-conservateurs derniers vestiges du gaullisme pour peu qu’ils soient souverainistes. Les premiers veulent la retraite à 60 ans et sans doute aussi que les barbiers rasent gratis. Les seconds jouent les vierges effarouchées dès qu’on évoque l’identité ou la souveraineté nationales et sont trop à la merci de leur clientèle électorale pour oser les mesures fortes qui sont nécessaires. Les troisièmes qui ont sur la plupart des sujets des solutions de bon sens sont honnis du microcosme médiatique, et n’ont pas fait les efforts nécessaires pour réunir. Tout ceci sans tenir compte des groupuscules et de leurs chefs, les Dupont-Aignan, les  Philipot qui ne visent que le financement public à l’issue d’un scrutin où ils feront de la figuration.

Pourtant la maladie impose ses remèdes. La France doit d’abord préserver son identité c’est-à-dire l’unité culturelle de sa population nécessaires à la paix sociale, à la sécurité publique, à la qualité de l’éducation. Elle doit restaurer les notions d’ordre et d’autorité sans lesquelles la liberté n’est qu’illusion et anarchie. Elle doit rebâtir à l’ancienne ses piliers que sont l’enseignement et la justice. L’uniforme à l’école, le respect des maîtres, la sévérité des sanctions, leur application sans retard, la récompense du mérite et la reconnaissance de la hiérarchie qui est proportionnée à ce dernier sont les ingrédients de la réussite d’un pays. Un petit Etat comme Singapour le démontre. Les marottes idéologiques doivent être abandonnées comme l’absurde discrimination prétendue positive, ce déni de justice au nom d’un fanatisme de l’égalité. La richesse n’est pas une injustice dès lors qu’elle est utile à la nation tout entière. 

Il faut l’encourager et tout faire pour qu’elle demeure en France. La diminution de l’emploi public, des prélèvements obligatoires, des déficits de fonctionnement, la suppression d’une collection de fromages inutiles et coûteux depuis le millefeuille des collectivités locales jusqu’à la myriade des comités, conseils, autorités administratives, dont le nombre n’empêche pas de recourir à des entreprises privées étrangères pour orienter l’action de nos élus, les réformes économiques et sociales qui favorisent le travail et l’investissement, dopent la compétitivité de la France, sont parmi les priorités les plus criantes. Nos échanges extérieurs sont en berne puisque les services sont loin de compenser notre déficit commercial. Avec l’Euro, et sans la rigueur, par exemple pour le temps de travail, faute de dévaluer, la France avait une seule solution qui était la TVA sociale. Par démagogie, nos gouvernants s’y sont refusés alors qu’elle fleurissait chez nos concurrents. Qui aura le courage de mettre en oeuvre les mesures indispensables repoussées d’année en année depuis si longtemps ?

Il faut arrêter de se réjouir de vivre en démocratie. Celle-ci n’est plus que le décor d’un ballet illusoire. Belle liberté que celle d’être la victime d’un malfaisant ! Liberté trompeuse que celle qui soumet votre parole à la pensée unique et au politiquement correct ! Belle démocratie que celle qui conduit un peuple apeuré à renouveler un manipulateur méprisant à l’issue d’un mandat calamiteux ! 

Sans doute la réforme de nos institutions dévoyées plus que jamais par le pouvoir personnel actuel est-elle la plus importante, mais ni la présidentielle qui donne à un individu le pouvoir pour cinq ans, ni les élections législatives qui connaîtront un fort taux d’abstention et n’infirmeront pas le résultat de la présidentielle de manière décisive, ne correspondent à une véritable démocratie digne de ce nom. Plus que jamais, une réforme s’impose : l’instauration de la démocratie directe à la suisse, qui donnera au véritable souverain, le peuple, la possibilité de choisir son destin, de garantir sa survie, de favoriser sa prospérité en passant outre à l’oligarchie intéressée ou timorée !

Par Christian Vanneste le 8 juin 2022

Un candidat de la NUPES rattrapé par son passé : lorsqu’il sniffait du… Doliprane !



Cette campagne pour les  législatives, quoique peu suivie par une majorité de nos compatriotes, est décidément un délice quotidien. Surtout quand un événement a priori anodin, mais amplifié par ces réseaux sociaux grâce ou à cause desquels ce qui aurait fait naguère quatre lignes dans la presse régionale s’étale désormais sur la place publique, tout en venant sortir les électeurs de leur hébétude.

De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’une vieille vidéo, exhumée par Damien Rieu, porte-parole d’Éric Zemmour, et concernant un certain Léon Thébault, candidat mélenchoniste dans la première circonscription de l’Aveyron, en train de se faire une ligne de poudre blanche dans une boîte de nuit. Là, tout se corse, comme on disait jadis dans la French Connection. Et l’infortuné Léon Thébault, affichant aujourd’hui 21 printemps, d’en ces termes se justifier : « Cette vidéo est ancienne. Elle date de quand j’étais en classe de première. Nous étions en soirée avec des amis et il ne s’agissait pas de drogue, mais d’un Doliprane écrasé, réduit en poudre. C’est le  de choses stupides que l’on peut faire lorsqu’on est adolescent en soirée. »

Là, les bras nous en tombent des mains. C’est sûr que tous les vingtenaires friqués en goguette et partis courir le guilledou en night-club ne rêvent que d’une chose : sniffer du Doliprane, juste histoire d’aller jusqu’au bout de la night, et même plus si affinités…

D’ailleurs, en son temps, Keith Richards, guitariste en chef des Rolling Stones, a assis sa réputation de gentleman « le plus élégamment dévasté du monde » en respirant du Doliprane comme si sa vie en dépendait ; la chose est connue. Tout comme ses overdoses de Doliprane à répétition l’ont régulièrement amené à nombre de cures de désintoxication en Suisse. Décrocher de l’héroïne et de la cocaïne ? Une blague. Mais en finir avec la dépendance au Doliprane, on vous laisse imaginer le chemin de croix…

Un brin taquine, Emmanuelle Gave, fille de Charles, tweete dans la foulée : « Aux candidats NUPES qui sniffent du #doliprane pour, j’imagine, une action plus rapide, je rappelle que la voie rectale est la plus rapide en termes d’action et en parallélisme de formes. Avec plaisir. »

Plus sérieusement, quelle idée a bien pu traverser l’esprit exalté de l’infortuné Léon Thébault, peut-être schnouffé à l’insu de son plein gré, tel un vulgaire Richard Virenque, de s’empêtrer dans d’aussi grotesques menteries ? Pourquoi ne pas dire la vérité, surtout lorsque candidat d’un mouvement n’ayant pas exactement fait de la lutte contre les stupéfiants l’une de ses priorités premières ? Une ligne de coke ? La belle affaire… Il ne pourra jamais avoir les narines aussi poudrées qu’un Thierry Ardisson ayant eu, lui au moins, le courage d’assumer ses diverses addictions passées. Et c’est sans oublier les autres, issus des univers de la politique, de la restauration, du sport de haut niveau et des médias, qui n’ont jamais été les derniers à se servir d’une paille autrement que pour siroter un diabolo-grenadine. Voilà qui lui aurait sûrement évité de passer à la fois pour un potentiel accro et un patenté nigaud.

En la circonstance, permettons-nous de citer les grands auteurs, Fernand Raynaud, en l’occurrence, et son fameux sketch « Tonton, pourquoi tu tousses ? », histoire d’un pauvre gugusse se faisant poisser à la douane avec un gros paquet de poudre blanche.

Extrait : « Il y a le douanier qui rigole. C’est bien la première fois que je vois rire un douanier d’une face aussi intelligente. Dis donc, alors, une petite anecdote, trois fois rien : tu sais qu’ils ont analysé le bicarbonate ? Allô Tonton, pourquoi tu tousses ? Ç’en n'est pas du bicarbonate ! C’est du sucre en poudre ! »

Pas du tout ! Du Doliprane, qu’on vous dit…

Par Nicolas Gauthier le 9 juin 2022


Eric Zemmour invité de RMC le 9 juin 2022

mercredi 8 juin 2022

Éric Zemmour: «Ma lettre aux parents français»



Tribune d'Eric Zemmour, Président de Reconquête ! publiée dans Le Figaro Vox, le 8 juin 2022.

En fin d’après-midi, votre enfant rentre de l’école. Vous lui demandez ce qu’il a appris pendant la journée. Et voici ce qu’il vous répond…

«J’ai appris que la France est un pays raciste, colonialiste et islamophobe. C’est un pays qui était autrefois dirigé par des rois catholiques qui étaient des dictateurs. Heureusement, la Révolution leur a coupé la tête. Mais, depuis, les réactionnaires et les extrêmes tentent d’empêcher le progrès. J’ai appris que la chasse, la consommation de viande et toutes les traditions paysannes doivent être interdites pour être remplacées par des éoliennes. J’ai appris que la prospérité est une mauvaise chose, et qu’il faut abolir le commerce pour sauver la planète. J’ai appris que les riches sont coupables de tout. La France est un pays où les patrons réduisent leurs salariés en esclavage. J’ai appris que l’islam est autant une religion française que le christianisme, et que ce sont les parents des immigrés qui se sont battus pour la France en 1914 et l’ont reconstruite après 1945. J’ai appris que les femmes sont les victimes des hommes, qui sont tous des violeurs. J’ai aussi appris que je peux changer de sexe si je veux, parce qu’on ne naît ni fille, ni garçon.»

Vous savez que j’exagère à peine, hélas ! L’enfant que je vous décris, c’est parfois votre enfant. Il croit à toutes ces folies depuis que les idéologues de gauche ont pris le pouvoir dans l’Éducation nationale il y a trente ans. Il y croira encore davantage avec la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l’Éducation nationale.

Disons les choses clairement: l’enfant, le vrai, est apolitique. Dieu merci, il s’occupe de sujets enfantins, et il laisse les grands débats aux grandes personnes. Mais cet enfant-là, le vôtre, la gauche n’en veut pas. Elle veut des enfants politisés, robotisés, fanatisés, de petits révolutionnaires comme il y en eut sous tous les régimes totalitaires, aux cerveaux lavés par l’idéologie, des enfants pessimistes, revanchards, prêts à dénoncer leurs parents s’ils ne se soumettent pas à la pensée obligatoire. La gauche veut que vos enfants soient des militants de gauche, voire même d’extrême gauche, des militants antiracistes, immigrationnistes, des écologistes radicaux, «gender fluid» et furieusement anti-Français. Si vos enfants deviennent tout cela, ils ne seront plus vos enfants, et ils ne seront plus des enfants.

D’innombrables parents d’élèves me confient leurs angoisses face à l’enseignement destructeur imposé à leurs enfants. Cette éducation destructrice ne s’opère pas seulement à votre insu: elle se déploie également en opposition à votre famille tout entière, car la gauche hait les liens traditionnels, et elle hait par-dessus tout le plus profond, le plus beau, le plus indispensable de tous: le lien parental et filial. C’est donc à la fois contre votre enfant, contre vous, et contre les relations qui vous unissent, qu’elle mène une lutte sans pitié. La classe politique laisse faire. Pire: dans son immense majorité, elle applaudit et elle encourage cet endoctrinement de ce que vous avez de plus cher, la prunelle de vos yeux, la chair de votre chair, votre raison de vivre, de travailler et d’espérer: vos enfants. En s’attaquant à leurs âmes, elle s’attaque aux vôtres.

Les deux architectes de cette vaste démolition sont aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Le premier est pressé, il veut tout détruire. Le second est un peu plus patient, il déconstruit. Mais les deux utilisent la même technique: lobotomiser l’enfance française. La nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l’Éducation nationale en est une preuve terrible. Cet idéologue ne fera aucune concession à vos idées, votre histoire personnelle et nationale. Il va injecter à vos enfants une dose massive de délires gauchistes. Et ne croyez pas que vous réussirez aisément à faire barrage à ce scandale: pendant leur scolarité, les enfants passent bien plus de temps avec leurs professeurs qu’avec leurs parents. Les dégâts psychologiques, culturels et anthropologiques peuvent être irréparables. Vous ne pouvez pas laisser faire. Vous ne devez pas laisser faire. Refusez en bloc, sans la moindre, négociation, sans jamais reculer d’un pas, que votre descendance descende dans ces enfers.

Comme faire ? Comment résister ? Comment se lever et tenir bon, face à ce tsunami de mensonges déguisés en savoir ? Si je suis élu, ma première proposition de loi visera à interdire l’accès de nos écoles à ces idéologues. Alors, votez pour la vérité. Votez pour vous et pour vos enfants. Les 550 candidats de Reconquête sont les seuls à livrer cette bataille en votre nom, dans cette campagne électorale, et bientôt à l’Assemblée. Vous pouvez compter sur notre indépendance d’esprit, notre insolence, notre colère et notre espérance, pour porter haut et fort votre exigence de respect. Nous incarnerons votre combativité. Nous serons les avocats de vos enfants. Nous monterons en première ligne, pendant les cinq années de notre mandat, pour libérer vos fils et vos filles des griffes de la gauche.


Eric Zemmour : Dimanche, votez Reconquête !

 

mardi 7 juin 2022

La vérité sur Nupes et le mélenchonnisme


C’est un éternel problème: la mémoire courte. 

Quelques mois auparavant, M. Mélenchon et son parti des Insoumis étaient en pleine débâcle. L’homme était fustigé partout pour son « populisme » soupçonné d’antisionisme en raison de déclarations douteuses, les médias le dénigraient violemment et les sondages étaient catastrophiques. Tout le monde était à peu près certain qu’il était fini. Et soudain, à travers la NUPES, alliance des gauches, il a réussi à revenir au premier plan jusqu’à s’imposer comme leader de l’opposition. 

De même on disait la gauche disparue, morte et enterrée et la France devenue droitière menacée par la poussée d’extrême droite. C’était il y a quelques mois seulement. La vérité, c’est que la France n’est pas du tout en train de se réveiller mélenchonniste. Elle est juste en plein chaos politique. Après des présidentielles biaisées, un duel Le Pen/Macron imposé depuis 5 ans par le matraquage sondagier et médiatique qui devait, inévitablement, déboucher sur une réélection, le pays dans ses profondeurs ressent une terrible frustration. Il n’a qu’une idée en ce moment: exprimer son mécontentement et aussi son inquiétude. 

La NUPES est certes aux antipodes du bien de la France avec son fanatisme écologiste, « anti police » et communautariste. Mais elle a su créer une sensation de dynamique unitaire – il n’en fallait pas davantage – et incarner ainsi l’opposition la plus résolue au macronisme. Elle s’est imposée comme l’expression radicale d’un rejet et d’un refus d’une majorité absolue au service du pouvoir à l’occasion des législatives. La NUPES est l’expression d’un autre nihilisme ou miroir inversé du nihilisme macronien. L’électeur de la NUPES ne vote pas pour Mélenchon mais contre Macron. Ainsi, son électorat ne peut que déborder largement les frontières de la gauche extrême voire de la gauche tout court. 

La seule question qui se pose aujourd’hui est de savoir si cette poussée de la NUPES se traduira par l’échec d’une majorité absolue. Ensuite, son existence ne sera bien évidemment qu’un feu de paille.

Par Maxime Tandonnet le 7 juin 2022

lundi 6 juin 2022

Eric Zemmour face à ses concurrents dans le Var

 

Législatives : éliminé au premier tour, Valls reconnaît sa défaite… et quitte Twitter




Un petit tour et puis s’en va. Pour Manuel Valls, l’aventure électorale dans la circonscription des Français d’Espagne, du Portugal et de Monaco est déjà terminée. L’ancien Premier ministre a reconnu sa défaite, dimanche 5 juin au soir, alors que les Français de l’étranger votaient par internet toute la journée. Après avoir fait des pieds et des mains pour obtenir cette circonscription, y étant investi au détriment du député LREM sortant Stéphane Vojetta, Manuel Valls est donc éliminé au premier tour, rapporte Le Figaro.

Stéphane Le Berre, candidat de la Nupes, arrive en tête avec 27,24 % des voix. Il est suivi par… Stéphane Vojetta, qui avait maintenu sa candidature contre Manuel Valls, et qui obtient 25,39 % des voix. L’ancien Premier ministre ne fait guère mieux que 15,85 %, et ferme le podium. Il est suivi par Laurent Goater (LR, 7,26 %) et Nicolas Chamoux (Reconquête, 6,48 %).

Compte Twitter introuvable

Sur Twitter, Manuel Valls a assez rapidement reconnu sa défaite. « Je prends acte des résultats […]. Si la dissidence et la division ont semé la confusion, je ne peux pas ignorer mon score et le fait que ma candidature n’a pas convaincu », a-t-il écrit, avant d’appeler à voter pour Stéphane Vojetta. Un message qui n’est cependant pas resté longtemps sur le réseau social puisque, dans la foulée, Manuel Valls a… désactivé son compte Twitter. 

Mauvais perdant ?

Le 5 juin 2022

Lire la suite sur Valeurs actuelles


France En 2022, pays de la laïcité...

 


jeudi 2 juin 2022

François Asselineau (UPR) sur TV Finance le 1er juin 2022

Eric Zemmour : Macron et Mélenchon, les faces d'une même histoire, Eric Zemmour sur LCI le 1er juin 2022

 

L’Union des démocrates musulmans français présente 85 candidats aux législatives



Fort d’une décennie d’expérience, l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) présentera 85 candidats aux élections législatives les 12 et 19 juin 2022. Des candidats qui, s’ils sont élus, porteront des idées radicales.

« Quels partis politiques ont réellement œuvré pour endiguer les discriminations et inégalités qui touchent spécifiquement les citoyens de confession musulmane ? » s’interroge l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) sur son site internet. Fondé en 2012, ce parti, classé à gauche de l’échiquier politique, entend défendre les droits des musulmans en France, quitte à être accusé de communautarisme.

Cheval de Troie de l’islamisme ?

Pour les élections législatives, l’UDMF présente donc 85 candidats, dont 30% seulement en Ile-de-France. L’objectif : lutter pour faire entendre « la grande majorité silencieuse » face aux islamophobes et à la « gauche saucisson-pinard et athéiste« . Auprès de Marianne, Nagib Azergui précise le projet de son parti. S’ils assurent ne pas porter de projet religieux et ne pas être le cheval de Troie des Frères musulmans en France, l’UDMF entend lutter contre « l’islamophobie, ce fléau que personne n’ose dénoncer et qui contamine de jour en jour notre démocratie.« 

Les propositions du parti en faveur des musulmans sont donc claires. Revenir sur la loi de 2004 qui interdit le voile à l’école, abolir la loi de 2010 qui interdit de masquer son visage dans l’espace public et lutter contre « la banalisation de l’islamophobie » en France. Ainsi, comme Marianne le souligne, le parti propose une loi qui « condamnera toute diffusion de discours de haine envers la communauté musulmane et permettrait, notamment en France, au ministère de l’intérieur de dissoudre toutes associations ou groupements islamophobes, tous médias qui exploitent cette littérature islamophobe pour se faire du profit. »

Pourtant, le parti de Nagib Azergui assure ne pas être communautarisme. Toujours est-il qu’en affiche de campagne, l’UDMF a choisi de représenter une femme voilée regardent vers l’avenir.

Le 2 juin 2022


Trahison de la gauche républicaine par Macron: les signes avant-coureurs



Jean-Pierre Chevènement a récemment critiqué la nomination de Pap Ndiaye, estimant qu’elle pourrait “désorienter l’Éducation nationale”. Quant au Printemps républicain, comme nous l’indiquions dans ces colonnes il y a quelques jours, il a en quelque sorte été cocufié par Emmanuel Macron, ne récupérant qu’une malheureuse investiture aux élections législatives.

Ah ! mais quelles indignations surjouées de la part de cette gauche « laïque et républicaine » ces temps-ci ! Des indignations hypocrites. Doublement hypocrites, même ! D’abord parce que le wokisme teinté de décolonialisme du nouveau ministre est dans la droite ligne du projeeeeet macronien que cette gauche a férocement soutenu, ensuite parce qu’il est l’enfant de cette gauche, la conséquence inévitable de ce qu’elle défend depuis des décennies.

On vous l’avait bien dit

Ce n’est pas faute de l’avoir alertée, la gauche « laïque et républicaine ». 
Tous les signes étaient là : Macron niant l’existence de la culture française, Macron évoquant les « mâles Blancs », Macron choisissant pour ministres Castaner (prêt à s’agenouiller devant le gang Traoré en rêvant d’un « BLM à la Française ») ou Moreno (qui affirme que le « privilège blanc » existe). Mais non, elle ne voulait ni voir ni entendre, tout ce qui comptait c’était de se draper dans la vertu, de dénoncer en hurlant l’éternel retour des zeurléplusombres, d’invoquer les vérités révélées des infaillibles pontifes de la tenaille identitaire. Et les esprits chagrins ajouteront : d’espérer recevoir sa part de prébendes, entre députations faciles et secrétariats d’État confortables. Oups, raté ! Pas d’entrisme, pas de prébendes, et plus aucune crédibilité. Vous faisiez barrage, j’en suis fort aise, et bien assumez, maintenant.

Mais le mal est plus profond, et sans doute notre gauche laïque et républicaine, malgré son aveuglement bien connu, malgré l’affirmation toujours répétée (quoi que toujours contredite par le réel) de sa supériorité morale, en éprouve-t-elle comme un vague sentiment de gêne.
« D’où parles-tu, camarade ? » est la source du principe woke selon lequel seuls les « concernés » pourraient s’exprimer, confusion entre témoignage et connaissance, avoir un cancer et être cancérologue, et aboutit naturellement à la déclaration de Maboula Soumahoro selon laquelle « un homme Blanc ne peut pas avoir raison contre une femme Noire ». Le socio-traître préfigure le « traître à sa race », « bounty » ou « collabeur » – et on se souvient que c’est aussi dans les rangs de cette gauche “laïque et républicaine” qu’on a cru bon de traiter Zemmour de « Juif de négation »

Le relativisme pernicieux de la gauche

Le refus de la « science bourgeoise » prépare fort logiquement au refus de la « science blanche ». Les délires de la « déconstruction » affirmant que « le langage est fasciste » et que « toute communication est un mot d’ordre » sont l’origine de la subjectivité envahissante et tyrannique des minorités vagissantes qui refusent toute objectivité factuelle pour imposer leurs ressentis. « Du passé faisons table rase », la détestation de « l’ordre bourgeois » et le mépris de l’élitisme contiennent toute la cancel culture, c’est bien le même relativisme moral qui a permis jadis l’exaltation de la pédophilie et autorise aujourd’hui la promotion du hijab et du burqini prétendument féministes et émancipateurs – Eric Piolle ne disant rien d’autre que ce qu’affirma Macron à Strasbourg pendant l’entre-deux-tours. Le dogmatisme idéologique est le même : ceux qui, hier, chantaient les louanges de Staline, de Mao, de Pol Pot, ont toujours autant de mal à se remettre en cause et accusent leurs contradicteurs d’être fascistes comme ils en accusaient De Gaulle, ayant passé la campagne présidentielle à expliquer qu’eux seuls sont véritablement républicains et de ce fait légitimes pour participer au débat public.
Le besoin frénétique des gauchistes de réduire le monde à des rapports de domination se retrouve à l’identique chez les wokes, tout comme l’incapacité à penser les individus libres et responsables (ah, la culture de l’excuse !) pour ne voir en eux que les émanations de groupes – que ces groupes soient « classes sociales » ou « races » est totalement secondaire.

Capture d’écran BFMTV

Et s’il n’y avait que ça ! La défense acharnée de flux migratoires débridés, le droit à la différence et le rejet de l’assimilation pour ne garder que la seule intégration, ne pouvaient conduire qu’à la « créolisation », à la « différence des droits », au multiculturalisme et à l’islamisation – sinon « vous allez créer la guerre civile », pour citer Emmanuel Macron du temps où la gauche « laïque et républicaine » le soutenait sans réserve… Comme quoi, et on ne le dira jamais assez, entre l’immigration massive et la République, il faut choisir.

Quant à la laïcité, il a longtemps que la gauche « laïque et républicaine » l’a sacrifiée tout comme elle a sacrifié l’idéal républicain, à la cause supérieure de l’ouverture à l’Autre et de la « tolérance ». Macron n’a fait qu’entériner le fait que la gauche a enterré la laïcité. Son refus d’affirmer les fondements anthropologiques et métaphysiques de la laïcité aboutissent inéluctablement à l’absurde « laïcité ouverte » à la mode Baubérot, Cadène, Bianco et CoeXisTer. 
Car n’en déplaise à ceux qui aiment se prétendre les gardiens du temple de la laïcité, celle-ci n’est pas un hypothétique état naturel de l’homme libéré de toute croyance, hors sol et pleinement émancipé, mais au contraire la croyance fermement proclamée en l’inviolabilité du for intérieur et en la dignité ontologique de l’homme. Croyance qui n’est pas du tout une évidence, mais le choix d’un « saut dans la foi » sans lequel l’idée même de liberté de conscience n’a aucun sens – et croyance qu’il faut assumer d’imposer comme fondement de l’ordre social et des normes collectives.

Loin d’être un rempart contre l’extrême-gauche de la NUPES et la déconstruction/destruction « progressiste » qu’incarne le macronisme, la gauche « laïque et républicaine » ne fait que leur ouvrir la route – sans le vouloir, peut-être, mais avec une constance jamais démentie depuis au moins un demi-siècle. Peut-être aura-t-elle de nouveau un jour des choses à apporter au débat public, mais il lui faudra d’abord reconnaître ses erreurs et ses fautes, et découvrir l’humilité. 

Autant dire qu’elle a un long, un très long chemin à parcourir…

Par Aurélien Marcq le 31 mai 2022