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lundi 5 décembre 2022

Le gouvernement rouvre des centrales à charbon : stoppons cette folie !


Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement UE du 5 décembre 2022

Après avoir offert généreusement des milliards lors de la COP27 pour permettre à plusieurs pays de se passer de leurs centrales à charbon, à l’instar de l’Indonésie et de l’Afrique duSud, celle de Saint-Avold, en Moselle, vient de rouvrir ses portes !

Bref, on donne notre argent au monde entier pour mener des politiques que nous ne sommes même pas capables d’appliquer sur notre sol. Mis au pied du mur et face aux risques de coupures électriques, le gouvernement ne peut désormais plus cacher aux Français que la moitié de notre parc nucléaire est à l’arrêt, faute d’avoir pu bénéficier des investissements nécessaires en temps et en heure.

À proximité du site mosellan, une montagne noire de 400 000 tonnes se dresse désormais, au point d’en cacher le paysage. Il s’agit du charbon acheté à prix d’or sur les marchés africains et sud-américains (à 300 euros la tonne au lieu de 50 habituellement) qu’on a entassé en attendant de le brûler. Et il en faut du charbon : en effet, selon GazelEnergie, propriétaire de la centrale, ce sont à peu près 6000 tonnes qui seront nécessaires quotidiennement

Cette volte-face est d’autant plus inattendue que le site avait été fermé sur décision de l’État lui-même, au motif que celui-ci peinait à s’inscrire dans la transition écologique que l’Union européenne appelle de ses vœux dès qu’elle en a la moindre occasion. Cela s’est fait en dépit du projet de transformation du site pour l’inscrire dans la filière hydrogène, ce qui était par ailleurs prévu à l’origine.

Bref : on ferme. On ne fait rien. Puis on rouvre à la va-vite et au prix fort ! C’est une honte ! En effet, nous ne pouvons plus nous permettre d’enchaîner les retournements de situation, qui les uns après les autres, réduisent notre marge de manœuvre et menacent le pouvoir d’achat des Français !

Nous dénonçons, dès lors, le court-termisme qui caractérise les choix des gouvernements successifs. Qu’il s’agisse des subventions données au photovoltaïque indien, au charbon africain ou aux éoliennes chinoises, tout est désastreux. 

En liquidant sur ordre de Bruxelles le mix énergétique français, nous voilà revenus à l’époque où notre pays importait son énergie, jetant notre industrie dans un état de vulnérabilité inacceptable.

Court-circuitons la tiers-mondisation de la France, en défendant le nucléaire !

RN

mardi 15 novembre 2022

Internet et ses géants aux pieds d’argile



En cette période d’avenir incertain – mais l’avenir a-t-il jamais vraiment été certain ? – il est étonnant de constater que les mésaventures, sinon l’effondrement pour certains d’entre eux, de géants financiers, industriels ou économiques de l’internet ne soulève guère de commentaires.

Il en est ainsi des annonces de 11 000 licenciements annoncés par Mark Zuckerberg, le patron de Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, soit 13 % de ses effectifs… dans le même temps où Elon Musk « dégage » la moitié des employés de Twitter qu’il vient de racheter, pour des raisons certes de saine gestion tout autant que pour avoir les mains libres après ses tonitruantes annonces de « libérer » la parole de ses utilisateurs.

De plus, nous apprend BFMTV, « … tout le secteur de la technologie est concerné. Fin août, Snap, la maison mère de l’application Snapchat, a supprimé environ 20 % de ses effectifs. La semaine dernière, Stripe (paiements en ligne) et Lyft (réservations de voitures avec chauffeur) ont fait part de licenciements massifs, tandis qu’Amazon a gelé les embauches dans ses bureaux. »

Ainsi, ces GAFAM, dont on ne cesse de nous vanter la surpuissance – ou de nous « alerter sur », c’est selon – contre laquelle nous ne pourrions rien, apparaissent à l’évidence comme des géants aux pieds d’argile.

Certes, licenciements ne signifient pas disparitions : Facebook est toujours là et bien là… et Elon Musk n’a pas injecté dans le rachat de Twitter des dizaines de milliards de dollars (27 milliards de sa poche, 5,2 milliards apportés par des fonds d’investissement et des grandes fortunes et quelques prêts bancaires souscrits notamment auprès de la Société Générale et de BNP Paribas) à la légère sans avoir d’idées pour relancer cette affaire…

Mais les GAFAM ne sont pas les seuls géants à connaître des déboires… définitifs même pour FTX, deuxième plate-forme d’échange de cryptomonnaies, pourtant considérée comme l’une des plus sûres du monde, qui a été liquidé en une semaine, « ruinant » son PDG Sam Bankman-Fried dont la fortune était encore estimée il y a peu à 16 milliards de dollars, laissant sur le carreau 300 salariés et 100 000 clients avec leurs seuls yeux pour pleurer.

Ajoutons que la Chine n’est pas davantage épargnée puisque, nous apprend le magazine économique Cajing Tianxia, les licenciements se multiplient dans le secteur du numérique, notamment chez iQiyi (le « Netflix chinois »), Baidu, ByteDance ou Alibaba…

Ces exemples actuels – et combien d’autres ! – nous rappellent le sort de ces empires qui, tout au long de l’histoire de l’humanité, n’ont cessé de toujours vouloir gonfler démesurément afin d’asseoir leur domination politique, religieuse ou économique… sans voir que leur ambition aussi irrationnelle que démente portait en elle les causes de leur effondrement.

« Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre », nous dit un vieil adage latin… Cela reste finalement la seule certitude que l’on peut avoir dans l’avenir, et sans doute le seul espoir dans un monde sinon meilleur, tout au moins bien différent du nôtre. Avis aux mégalomanes tout autant qu’aux pessimistes !

Par Philippe Randa le 14 novembre 2022

Eurolibertés

vendredi 15 juillet 2022

Interview du 14 Juillet : Macron-Vulcain nous promet un froid sibérien, grrr…



Le président de la République a-t-il encore du gaz ? Oui, si l’on en juge par la faconde d’Emmanuel  installé, ce 14 juillet, dans le jardin de l’Élysée sur une forme d’estrade face aux deux journalistes de TF1 et de France 5, Anne-Claire Coudray et Caroline Roux, particulièrement élégantes pour l’occasion. Au point de faire sourire la terrible et talentueuse journaliste de gauche Aude Lancelin.

Le Président vibrionne. Lors de cette traditionnelle interview, l'hôte de l'Élysée ne semble nullement émoussé par la succession de mauvaises nouvelles qui tombent en avalanche depuis quelques mois : mauvaise campagne présidentielle, échec aux législatives, patinage dans le dossier ukrainien, bilan économique désastreux, image et cote de popularité en berne… On en passe.

Bien plus que l’ancien comédien Reagan ou l’ancien amuseur Zelensky,  est un acteur. Un acteur qui ne se voit pas en Jupiter, donc, mais en... Vulcain, le dieu de la forge, occupé à frapper le fer dans la fournaise. Logiquement, notre Macron-Vulcain n’a pas peur de la guerre : il la prépare, dans le cyberespace, dans le maritime et dans l’espace. « Le budget des armées ne va pas diminuer, au contraire, lance-t-il. On doit pouvoir produire plus vite, plus fort. » 

Il met les gaz, le Président ! On pense à la mine déconfite de nos pacifistes qui nous ont expliqué, durant tant d’années, que l’armée, cette machine à tuer inutile, ne servait qu’à remplir les poches des méchants industriels de la Défense. Retour de la France forte à l’abri d’une armée puissante ? Hélas,  reste Macron. Le Président se lance aussi sec dans une explication… gazeuse. Selon lui, l’ vient en « renforcement » de ce que fait la France dans le domaine militaire, et en « complémentarité » avec ce que fait (ou ne fait pas ?) l’OTAN. À moins que ce ne soit l’inverse. Les méandres d’un cerveau mondialiste…

OTAN,  ou pas, ce qu’on a compris clairement, en revanche, c’est que « l’été et le début de l’automne seront très durs ». Le président de la République et son  nous avaient bien expliqué que l’hiver serait terrible, mais pour… les Russes. Ils allaient voir ce qu’ils allaient voir, les Russes, avec les sanctions françaises ! Fini de rigoler, dans l’Oural ! 

Nos supermarchés Auchan étaient priés de revenir fissa. On n’allait pas nourrir les Russes, quand même ! Qu’ils meurent de faim ! Quant à leur gaz, ils pouvaient se le garder pour faire bouillir le samovar. De toute façon, on allait couper le robinet : hors de question de signer des chèques à Poutine ! Battus à plate couture en Ukraine, sortis à coup pied du Donbass, leur gazoduc sur l’oreille et leur rouble en chute libre, ils demanderaient grâce, les Russes, et viendraient en chemise et la corde au cou supplier  et ses alliés américains et européens d’épargner leurs familles.

Changement de décor. Il semble que le vent sibérien ait tourné du mauvais côté.

Notre Président évoque, en ce jour de la fête nationale qui célèbre l’orgueil français, « la décision russe de couper le gaz » qui transite par le gazoduc Nord Stream 1. Figurez-vous que Poutine veut « utiliser le gaz comme un élément de cette guerre », nous explique Macron. Les Russes ont de ces idées ! Nous allons donc acheter du gaz ailleurs qu’en Russie, en Norvège, au Qatar, en Algérie, poursuit le Président. Il ne l’a pas dit mais il en profitera surement, en signant son chèque au pouvoir algérien, pour exiger que ce pays reprenne ses nombreux ressortissants condamnés en France ou titulaires d’obligations de quitter le territoire français (OQTF). À toute chose malheur est bon. On peut rêver…

Ce qu’a dit Macron, en revanche, c’est que les Français vont devoir se serrer la ceinture. Là non plus, rien n’est clair. Mais le Président parle de « sobriété », comme si les Français s’enivraient de pétrole russe jusqu’au délire. Il évoque des économies sur l’éclairage, le soir. Il y a clairement de l’eau dans le gaz russe. Tout cela sent la chasse au gaspi chez ces cochons de la classe moyenne, car les plus aisés s’en fichent et les moins aisés seront aidés. « L’État ne peut pas prendre pour tout le monde », explique Emmanuel Macron, qui glisse que l’Élysée sera chauffé par la géothermie. On verra peut-être cet hiver des ministres bleus de froid en doudounes dans leurs bureaux gelés façon Sibérie orientale. La forge de Vulcain n’est plus ce qu’elle était.

Par Marc Baudriller le 15 juillet 2022

Boulevard Voltaire


lundi 11 juillet 2022

Présidence française de l’Union européenne : l’Agenda caché d’Emmanuel Macron



Le 30 juin dernier, l’ voyait se déployer une fois de plus un gigantesque drapeau européen, avec, de surcroit, un cercle formé par l’ensemble des drapeaux des pays membres de l’Union européenne sur son pourtour… ce qu’aucun prédécesseur d’Emmanuel Macron n’avait osé faire, dans ce sanctuaire normalement dédié à la seule gloire de nos armées.

Le président français a reçu, avant le transfert de la présidence française de l’Union européenne à la République tchèque, des félicitations particulièrement élogieuses de la part de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Mais parmi les thématiques engagées par la présidence française durant le premier semestre de l’année 2022, deux faits majeurs n’auront particulièrement pas été révélés aux Français. Et pour cause.

Tout d’abord, le Parlement européen, le 9 juin dernier, a adopté une résolution appelant le Conseil européen à trouver un accord pour déclencher la procédure de révision des traités de l’Union européenne.

Dans ce texte, est particulièrement mis en avant la volonté de modifier profondément le mécanisme de prise de décision au sein du Conseil, afin de passer du vote à l’unanimité au vote à la majorité qualifiée dans un certain nombre de domaines.

Cette résolution fait suite aux conclusions de la Convention pour l’avenir de l’Europe, voulue par Emmanuel Macron, dont les propositions mettent en avant, dans le chapitre « l’ dans le monde », que « notamment en matière de Politique étrangère et de  commune (PESC), les questions actuellement prises à l’unanimité le soient normalement à la majorité qualifiée ».

Bien sûr, les représentants de la macronie au Parlement européen ont toujours voté en faveur des différents rapports présentés en Commission des Affaires étrangères allant dans le sens d’une telle disposition. Ainsi se sont-ils prononcés pour plus d’intégration de nos forces armées, qui ne seraient ainsi plus placées systématiquement sous commandement français lors d’une opération… Sans parler des projets industriels de défense, qui visent subrepticement à faire bénéficier l’Allemagne des technologies du Rafale.

Le passage au vote à la majorité qualifiée en matière de politique extérieure et de défense a une signification implacable : la fin de la souveraineté diplomatique française et de notre autonomie en matière de défense.

Il est certain qu’à terme, la mise en œuvre d’une telle disposition remettra en cause à la fois l’existence de notre force de frappe nucléaire ainsi que notre siège de membre permanent du Conseil de  des Nations-Unis avec droit de véto.

Mais il s’agit là d’une obsession chez Emmanuel Macron, qui a toujours envisagé la souveraineté française par pertes et profits, n’ayant d’horizon politique que l’intégration européenne absolue et irréversible…

C’est pourquoi la plus grande vigilance s’impose désormais quant à la procédure de révision des traités européens.

N’oublions jamais la véritable forfaiture accomplie par Nicolas Sarkozy (avec la totale complicité du Parti socialiste alors dirigé par François Hollande), contournant le vote des Français sur le projet de constitution européenne en 2005 pour imposer les clauses pratiquement similaires du Traité de Lisbonne.

Plus que jamais, nous devrons alors exiger que la procédure passe impérativement par la voie référendaire.

Pour autant, une fois de plus, le cinéma médiatique d’Emmanuel Macron a échoué, ce méga-exercice de communication organisé du début à la fin par lui n’ayant qu’une mise en scène supplémentaire de figurants à sa totale dévolution… L’illusionniste s’est une fois de plus empêtré dans ses ficelles de plus en plus grosses, déjà sanctionnées par la représentation nationale récemment issue des urnes.

Autre page de l’Agenda caché de la présidence française de l’Union européenne qui vient de s’achever : la conclusion d’un accord commercial entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande, qui menace gravement tant nos consommateurs que nos agriculteurs.

Ironie pour les thuriféraires de la lutte contre le changement climatique et des méga accords commerciaux conclus par l’Union européenne qui, paradoxalement, sont souvent les mêmes, des dizaines de milliers de tonnes supplémentaires de produits agricoles, pourtant déjà produits en qualité suffisante et de bien meilleure qualité chez nous, feront un voyage de 20.000 kilomètres pour atterrir dans nos assiettes…

Ainsi pourront venir dans les pays membres de l’Union européenne, aux termes d’un tel accord, de la viande d’agneau trempée à l’azote liquide, des fruits traités aux pesticides interdits dans l’UE, du soja issu de terres cultivées à la suite de déforestations massives…

Ce traité avec la Nouvelle-Zélande en annonce un autre d’une ampleur encore plus considérable avec l’Australie, à plus forte raison à la suite du nouveau Premier ministre australien en France. Qui, au passage, n’aura indemnisé la France pour la rupture brutale du contrat de livraison de sous-marins qu’à hauteur de 1 % du montant de celui-ci…

Emmanuel Macron, au cours de cette présidence française de l’Union européenne, aura une fois de plus montré son mépris total pour les intérêts de la France et des Français.

Mais, conscient de l’hostilité profonde que suscite de telles postures, il aura procédé par la mise en œuvre d’un Agenda caché.

Agenda caché qu’il s’agit aujourd’hui de révéler aux yeux de l’ensemble des Français et de déchirer lorsque la représentation nationale, désormais plus légitime, devra s’emparer de la question.

Par Jean-Lin Lacapelle, Vice-président groupe Rassemblement National au Conseil régional d'Île-de-France, délégué national et membre du bureau national du Rassemblement National le 11 juillet 2022

Boulevard Voltaire


mardi 5 juillet 2022

Covid, Ukraine, canicule… La nouvelle hystérie médiatique perpétuelle



Le premier quinquennat d’Emmanuel Macron aura marqué un tournant dans la vie quotidienne des Français, moins par les mesures prises par le président que par la mise en place d’une frénésie médiatique constante. Les périodes d’hystérie se multiplient, quel que soit le sujet employé. Au bout du compte, le débat public continue de s’abrutir alors que l’assise du gouvernement se solidifie.

Une pandémie, une guerre et une saison : un triptyque

Tout a commencé avec le Covid-19 : lors des premiers mois de la pandémie, l’incertitude a dominé le discours médiatique. D’où vient le virus ? Les chiffres de contamination donnés par les Chinois sont-ils fiables ? Quelle gravité de la maladie ? On peut d’ailleurs pardonner l’agitation chaotique des débuts, étant donné la faiblesse des informations disponibles. Mais, dès qu’il fut clairement établi que le Covid était plus proche de la grippe que de la Peste noire et que les personnes (très) âgées en constituaient les seules véritables victimes, le gouvernement, plutôt que de mettre en place une politique rationnelle et localisée, a choisi d’entretenir la panique générale.

Idem avec le conflit ukrainien : alors qu’il était évident dès le départ que Macron était un acteur de seconde zone dans le conflit, méprisé tant par les Russes que par les Ukrainiens, la communication du gouvernement a mis en scène une parodie de Guerre froide, dans laquelle Macron aurait été en première ligne pour protéger le monde libre. La monopolisation du temps médiatique disponible par les déclarations dérisoires et les bourdes du gouvernement (telles que les rodomontades de Bruno Le Maire) s’est soldée par la casse de la dynamique d’Éric Zemmour et la remise d’Emmanuel Macron au centre du jeu en tant que figure de président-candidat.

Même chose pour la canicule : c’est désormais le refrain estival indépassable au cours duquel les médias redécouvrent qu’il fait chaud en été et qu’il est bienvenu de boire de l’eau pour rester hydraté. Cela évite de parler de l’inflation galopante ou de la pléthore d’affaires qui accablent la « République exemplaire ». Décidément, la presse, sans qui ce travail d’analyse chirurgical resterait lettre morte, mérite amplement ses subventions généreuses.

Gérontocratie et infantilisation

Il existe bien un fil rouge qui permet de comprendre l’émergence de cette hystérie collective permanente, et qui laisse à penser qu’elle ne va pas se calmer lors du deuxième quinquennat entamé.

Renaissance (ex-La République En Marche), en tant que parti des boomers, des retraités et des CSP+ urbanisés, traduit leurs attentes mais a surtout pour but de répondre à leurs anxiétés. Celles-ci sont résumées dans la peur de voir l’ordre établi s’effondrer et laisser place à un nouveau modèle. Face aux contestations de la gauche islamo-wokiste et de la droite populiste et identitaire, le bloc centriste cherche à tout prix à conserver ses places et ses prébendes. Naturellement, ils sont les plus sensibles aux cycles d’hystérie médiatique qui tournent autour de ce qui pourrait menacer la stabilité de l’ordre macroniste : canicule géronticide, pandémie et retour du risque de la mort en Occident, guerre motivée par des visions politiques concurrentes et irréductibles.

Autrement dit, les ennemis de Macron sont ainsi autant « les extrêmes » que le soleil, la finitude de la condition humaine et la politique. Tout cela est finalement très cohérent avec la vision du monde promue par Jupiter et ses disciples : domestication de la population française, réduite à un troupeau passif de troglodytes industrieux confinés en milieu aseptisé, défense fanatique du modèle agonisant de la mondialisation droitdelhommiste et refus de la Grande Politique au profit de la gestion administrative et économique d’un pays réduit à une feuille Excel et à une suite d’indicateurs chiffrés.

L’horizon de la France dans les années à venir se dessine : l’alliance d’un gouvernement de bureaucrates égocentriques appuyé sur une base de retraités, et décidé à gérer le pays comme on gère une garderie, au gré des surexcitations informationnelles du moment. Une telle configuration ne saurait durer éternellement : l’impératif moral pour tous les Français attachés à leur identité, c’est de s’attacher à conserveur leur sanité intellectuelle et leur rationalité.

Par Clément Martin le 5 juillet 2022

Les Identitaires via Novopress


Le groupe RN a déposé une résolution demandant la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les causes réelles de l’inflation et les potentiels “profiteurs” de la crise



Comme l’a annoncé ce vendredi 1er juillet Sébastien Chenu sur BFMTV, le groupe RN  à l’Assemblée Nationale a déposé officiellement ce jour une résolution pour créer une commission d’enquête parlementaire sur les causes réelles de l’inflation, les pratiques abusives qui l’aggraveraient et les mesures à prendre pour y mettre fin.

Dès la sortie des restrictions liées au Covid 19, le Rassemblement National a été la première force politique à alerter sur la poussée inflationniste qui frappait la France et ses répercussions sur le pouvoir d’achat.

Alors que le gouvernement et les autorités monétaires avaient multiplié pendant des mois les déclarations rassurantes ne reposant sur rien, nous avions analysé que l’inflation serait hélas durable.

Nous avons toujours proposé des contre-mesures concrètes contre l’inflation, mais aussi la lutte contre les « profiteurs de crise » puis les « profiteurs de guerre » suite à la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine.

La flambée inflationniste est désormais hors de contrôle. Nombre d’acteurs économiques de premier plan confirment ce que nous dénonçons depuis des mois, à savoir que des pratiques abusives, spéculatives et potentiellement frauduleuses aggravent la hausse des prix subie par les Français et nos entreprises.

Alors que l’argent des Français est plus que jamais précieux et que le gouvernement va proposer de nouvelles mesures qui n’ont que trop tardé, il est indispensable de mener un travail d’investigation complémentaire pour mettre fin aux abus qui seraient établis et les condamner.

Communiqué du RN du 4 juillet 2022

RN

lundi 4 juillet 2022

Tempête sur l’Europe



Je ne sais trop si nos gouvernants ont pris la juste mesure de l’orage qui nous attend, mais la réalité va remplacer rapidement le baratin macronesque. Passons sur le covid qui pointe de nouveau son nez mais concentrons-nous sur les quelques problèmes qui nous viennent à l’esprit. Il y a d’abord l’argent massif distribué aux entreprises en raison du covid et qui a mis à plat nombre d’entre elles tout en en sauvant d’autres mais en fragilisant toute notre économie. De sorte que le bilan sur l’emploi risque d’être sévère. Il manque des milliers d’emploi dans des secteurs aussi variés que l’hôtellerie-restauration ou l’industrie. Par ailleurs, cette crise du covid a bien mis en lumière la mauvaise gestion des hôpitaux dont les intéressés réclament des réformes depuis des lustres en sortant notamment d’une gestion purement comptable incompatible avec les impératifs de santé.

Passons sur la justice dont le manque de moyens est criant. Et pour ce qui est de la police, le dossier est lourd car il ne se résume pas à un problème d’effectif. Le gouvernement ne semble pas se donner les moyens de lutter contre cette violence au quotidien qui ne cesse de progresser et dont l’immigration est en majeure partie responsable. Macron et ses sbires tout comme la classe politique se voile la face et se bouche les oreilles. Et Gérald Darmanin n’a pas la carrure pour « terroriser les terroristes » comme le clamait un Charles Pasqua qui, au final, n’a pas terrorisé grand monde.

Au final il va bien falloir régler la facture de cette générosité à l’heure même où l’on s’inquiète de la désindustrialsation de notre pays grâce aux décisions prises par nos brillants énarques. Souvenez-vous de Juppé voulant refourguer Thomson pour un euro ! Quand décidera-t-on de laisser aux industriels le soin d’évaluer nos besoins comme le fit en son temps un Ambrosie Roux avec la bénédiction d’un Georges Pompidou.

L’autre volet, non moins inquiétant, concerne nos besoins énergétiques en matière industrielles mais aussi ménagères (électricité, chauffage, etc.). Car, suite à l’embargo décidé par Bruxelles sur tout ce qui porte le label russe et notamment nos approvisionnements en pétrole et en gaz, a pour effet d’accentuer les effets de la crise. Et bien des économies vont souffrir, nos faux amis allemands notamment. La France, encore protégé grâce à ses centrales nucléaires, bien qu’une majorité d’entre elles sont en révision, nous mettent à l’abri d’une trop grande dépendance. On voulait punir Vladimir Poutine, on n’a fait que l’enrichir. Il nous proposait un gaz bon marché, on risque d’acheter d’ailleurs au Moyen-Orient ou en Amérique au prix fort ! Merci Bruxelles !

Une fois de plus, gouvernants et chefs d’Etat européens, vassalisés par une Amérique qui défend d’abord ses intérêts – on ne saurait leur en vouloir – ont fait preuve d’un aveuglement que refusent les peuples européens à en croire la montée en flèche des partis dits « populistes », ce qui n’est jamais que le bon sens des peuples érigés contre l’aveuglement de ceux qui nous gouvernent. L’Europe va souffrir. Espérons que cela serve de leçon à nos politiques
Par Jarente de Senac le 4 juillet 2022

samedi 2 juillet 2022

Avec sa vidéo sur le G7 Emmanuel Macron agace les réseaux sociaux



Dans une vidéo réalisée pour promouvoir son au G7, qui s’est tenu du 26 au 28 juin en Bavière, Emmanuel Macron se met en scène et fait réagir sur les réseaux sociaux.

«Comment ça va en Inde ?», «Il faut que l’on arrive à limiter l’inflation», ou encore «nous, nous continuerons de sanctionner la Russie» sont les phrases prononcées par Emmanuel Macron dans une vidéo intitulée «G7 uni pour agir». La vidéo, d’environ trois minutes, met en scène le Président de la République lors du G7, provoquant ainsi des moqueries chez les internautes.

Parmi les réactions, on peut lire sur Twitter : «Le mec c'est devenu une télé réalité», «Ptdr macron va bientôt nous sortir un son pour cette été !», «Y'en a marre des mises en scène » et «La RÉPUBLIQUE tiktok».

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Guerre en Ukraine et pétrole

Pour rappel, ce G7 devait notamment montrer que les chefs d’Etat occidentaux étaient unis contre Moscou. Les alliés ont promis de fournir un soutien financier, humanitaire, militaire et diplomatique et de rester aux côtés de l’Ukraine. L’aide financière débloquée pour ce pays en 2022 atteint désormais 29,5 milliards de dollars. Kiev devrait aussi recevoir de nouveaux armements, notamment des missiles antiaériens américains sophistiqués.

L’inflation et notamment la hausse du prix du pétrole a également été abordée. Ainsi, les pays présents prévoient également de «travailler» à un plafonnement du prix du pétrole russe et d’imposer une interdiction de l’importation d’or russe. Pour contrôler le prix de l’or noir vendu par la Russie, les sept pays «envisagent une série d’approches», y compris «une éventuelle interdiction de tous les services qui permettent le transport maritime du pétrole brut et des produits pétroliers russes», à moins que le pétrole ne soit acheté en dessous du plafond qui serait fixé.

Le 2 juillet 2O22

Lire la suite sur Cnews


Nouvel accord commercial UE – Nouvelle-Zélande : la déroute européenne du président Macron



Communiqué de Gilles Lebreton, député RN au Parlement UE du 2 juillet 2022

Naufrage, déroute… les synonymes ne manquent pas pour résumer les 6 mois de la présidence française de l’Union européenne, qui vient enfin de se terminer. Si Monsieur Macron a perdu sur tous les plans, le volet agricole illustre à lui seul l’échec absolu de son gouvernement.

En la matière, les promesses non tenues ne manquent pas. Les clauses miroirs des accords commerciaux, annoncées comme « grande cause » de cette présidence, sont au point mort. Le Plan stratégique national français, sévèrement retoqué par Bruxelles, devra se plier à des exigences environnementales insensées. Les dossiers majeurs, comme la révision des Indications géographiques, ont été oubliés. Pire encore, les accords de libre-échange ont été officiellement relancés.

Sur ce dernier élément, il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que le scénario tant redouté se réalise : la Commission européenne, avec la complicité évidente de la présidence française, vient de conclure, le 30 juin 2022, l’accord commercial avec la Nouvelle-Zélande. Parmi les engagements supplémentaires concédés par l’Union, pas moins de 38 000 tonnes de viande ovine, 10 000 tonnes de viande bovine, 15 000 tonnes de beurre et 25 000 tonnes de fromage néozélandais, produits selon des normes environnementales et sanitaires bien inférieures aux nôtres, seront déversées sur notre marché.

Cette décision incompréhensible est la preuve de la duplicité de l’UE en matière agricole. En pleine mise en place des différents plans environnementaux, la Commission nous explique que produire plus vert, c’est produire ailleurs. Ce raisonnement affligeant est un coup de couteau dans le dos de nos éleveurs, dont les conditions de travail et de revenus indignes devraient pourtant nous inciter à changer nos politiques. Ils se retrouvent aujourd’hui condamnés par les intérêts économiques d’une Union pétrie de contradictions.

Le président Macron a donc une lourde responsabilité dans cette sombre affaire. A-t-il seulement pensé à nos éleveurs bovins et ovins ? A-t-il pensé à la « souveraineté » alimentaire que ses troupes nous vendent à l’envi à chaque sortie médiatique ? Non, car ce président hors-sol n’est qu’un pion dans le grand jeu fédéraliste et libre-échangiste européen. S’il n’avait pas encore compris le sens du vote des Français aux élections législatives, comptez sur les députés nationaux et européens du RN pour le lui rappeler !

RN

dimanche 26 juin 2022

Présidence française de l’Union européenne : symboles et fariboles



Afin de marquer en fanfare le début de la présidence française de l’Union européenne, Emmanuel Macron avait fait déployer le drapeau européen sous l’Arc de triomphe le 1er janvier dernier. Seul. L’absence du  français à ses côtés, qui eut été logique puisqu’il s’agissait de la présidence française de l’Union européenne, avait aussitôt provoqué la polémique. Aussitôt balayée d’un revers de main par Jupiter. Mais le propre d’un symbole est de signifier quelque chose. En l’occurrence l’effacement de la France.

Alors que cette présidence française, évidemment chamboulée par la guerre en Ukraine et la succession d’élections en France, s’achèvera dans quelques jours peut-on en dresser un bilan ?

Dans un discours inaugural, le Président avait déclaré : « nous vivons un moment européen. Face aux défis militaires et économiques, à l’affirmation de puissances hostiles, ou au dérèglement climatique la meilleure réponse est européenne ». Une forme de prophétie auto réalisatrice mal fondée comme devaient le révéler la suite des événements. Et de conclure que cette présidence était d’abord une fierté, « celle de pouvoir dire nous agissons en Européens » ! Or « l’Européen » sui generis n’existe pas. Nous sommes européens parce que Français. Pour bien agir en Européens, commençons donc par bien agir en Français.

Le gouvernement Macron avait donc défini « trois ambitions » : une Europe plus souveraine, un nouveau modèle européen de croissance, une Europe humaine. Vagues généralités.

Une Europe plus souveraine, signifie une France qu’il l’est moins. Or cette Europe souveraine a-t-elle fait preuve de son efficacité ? Le seul énoncé des domaines d’action envisagés répond à la question : renforcer Schengen, protéger nos frontières, maîtriser les migrations, avoir une politique d’asile améliorée « dans le respect de nos valeurs », avoir une Europe plus forte et capable d’agir en matière de sécurité. La liste des échecs les plus patents de l’Union européenne ! Quant à la force militaire et la capacité d’agir en matière de sécurité, on a vu ce qu’il en était avec la guerre en Ukraine. Non seulement l’UE a été incapable de la prévenir, mais sa politique à l’égard de la Russie depuis la chute de l’Union soviétique n’est pas étrangère au déclanchement du  conflit. Et l’UE n’a été capable que de se réfugier sous l’aile protectrice des Etats-Unis et de refaire allégeance.

Certes Emmanuel Macron a tenté la voie diplomatique avec Vladimir Poutine, mais il ne pouvait réussir. D’une part parce qu’en matière de diplomatie, il convient d’avoir la capacité de comprendre les ressorts politiques et psychologiques de la partie adverse, ce que l’Union européenne n’a jamais voulu faire. D’autre part parce que cette guerre est aussi le résultat d’une périlleuse lutte de suprématie entre les USA et la Russie par Ukraine interposée, et que ni la France, ni l’UE  n’en détiennent les clefs.

Quant au nouveau modèle européen de croissance, il s’agit de la phraséologie eurocratique sur la croissance verte et « l’ambition climatique ». Or nous voyons venir une crise inflationniste et des tensions sociales qui marqueront sans doute la fin de la mondialisation dite « heureuse », que la guerre en Ukraine contribuera, par ses conséquences en matière énergétique et alimentaire à accélérer.

L’Europe humaine, serait à l’écoute des citoyens, grâce à la « Conférence sur l’avenir de l’Europe », manipulée par la Commission européenne ! Ce serait celle qui « dépend de l’état de droit » définit pour amener à l’obéissance les peuples qui ne communient pas à l’idéologie libertaire mondialisée ! Ce serait enfin une Europe fière de sa culture, incarnée par Mme von der Leyen qui ne s’exprime généralement qu’en anglo-américain !

Les textes proposés ou discutés, furent ceux de l’agenda de la Commission. Notamment concoctés dans la perspective des prochaines élections européennes : révision du statut du financement des partis politiques, encadrement de la publicité politique en ligne, modification de l’acte électoral. Ce changement des règles avant l’élection ne peut que susciter méfiance.

Que conclure donc de cette présidence française macroniste ? Un non événement. Dont le symbole est bien ce drapeau européen même pas officiel, puisque le projet de constitution qui l’instituait en droit a été rejeté en 2005. Une illusion donc, car l’adjectif « française » ne signifie rien dans la réalité. Il s’agissait seulement de suivre la programmation d’une souveraineté européenne illusoire en lieu et place de souverainetés nationales évanouies. « God bless America ».

Par Stéphane Buffetaut le 26 juin 2022

Boulevard Voltaire

samedi 25 juin 2022

Entre maladresses et prophéties, Joe Biden se repose sur ses notes



"Dire bonjour aux participants" avant de s'asseoir, puis "faire de brèves déclarations pendant deux minutes", et enfin, "poser une question à Liz" pour finir en "remerciant le public". Voilà ce que nous lisions sur le dos des notes de Joe Biden, le 23 juin dernier. S'il est de notoriété publique que les gouvernants de ce monde utilisent des fiches, comme les journalistes et les présentateurs, le contenu de celles-ci ne rend pas service au président américain, ni ne fait taire les soupçons de sénilité...

D'après la chaîne de télévision américaine Fox News, "un responsable de la Maison Blanche a déclaré qu'il s'agit d'un format standard utilisé par les politiciens et les responsables gouvernementaux lors d'événements publics." Certes, Donald Trump aussi avait droit à de petits conseils de ce genre. Il avait par exemple des réponses toutes faites telles que "Je vous ai entendus", ou encore "Je ne veux pas de quiproquo". Mais Joe Biden, il les enchaîne. En mars, on avait remarqué qu'il était écrit "Points de discussion pour les questions-réponses sur Poutine" au dos d'une de ses fiches dédiées à un commentaire sur le conflit. Et l'année dernière, on lui signalait discrètement au moyen d'un bout de papier qu'il "avait quelque chose sur le menton". Et s'il n'y avait que les notes...

Sur les réseaux sociaux, les vidéos du président américain sont légion, et ce n'est pas toujours pour lui rendre hommage : poignée de main dans le videconfusion des Ukrainiens avec les Iraniens, balbutiements incompréhensibles...

Si les images sont régulièrement sorties de leur contexte, elles n'en sont pas moins perturbantes. Et quand certains journalistes s'échinent à protéger son image à lui, en improvisant par exemple des "Let's go Brandon", nombreux sont leurs confrères à discréditer Joe Biden.

Pour couronner le tout, le 18 juin dernier, le président américain est tombé de son vélo alors qu'il était à l'arrêt. Certes, tout le monde n'est pas capable d'enfourcher un vélo à 79 ans, mais ses détracteurs s'en sont tout de même donnés à cœur joie. Heureusement que le ridicule ne tue pas.

Le problème dans tout cela, c'est qu'il est à la tête de la première puissance mondiale. C'est aussi lui qui enchaîne les déclarations et les prises de décisions internationales — en tout cas à l'image, que ce soit sur le conflit russo-ukrainien, sur l'économie des États-Unis ou sur la gestion de crise sanitaire.

Et c'est encore lui qui instaurait un "comité gouvernemental de la désinformation", quelques mois avant de jouer aux prophètes catastrophistes. Mardi 21 juin, lors d'une prise de parole à la Maison-Blanche, il assurait fermement que "l'administration a besoin de plus d'argent pour vacciner les enfants", et pour "préparer la prochaine pandémie". Des propos qui, s'ils peuvent paraître cavaliers, font écho à ceux de l'OMS ou de Bill Gates.

Difficile, donc, de savoir si le président américain joue la comédie... ou pas. Quoi qu'il en soit, ce que nous vivons depuis deux ans n'est pas sans rappeler ce qu'écrivait William Shakespeare : "Dès que nous naissons, nous pleurons d'être venus sur ce grand théâtre de fous".

Le 24 juin 2022

France Soir