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jeudi 30 juin 2022

Eric Coquerel (LFI), élu président de la Commission des finances de l'Assemblée

 

En Théorie le poste de Président de la fameuse Commission des Finances de l'Assemblée nationale devait revenir au premier groupe d'opposition. Et quel est ce groupe mathématiquement ? 

Et bien il s'agit du Rassemblement National qui est fort de 89 députés. Or, c'est le député de Seine-Saint-Denis , cadre des Insoumis de Mélenchon, ancien de la Ligue Communiste Révolutionnaire et de Lutte Ouvrière Eric Coquerel qui a décroché le ponpon contre le représentant du RN Jean-Philippe Tanguy. La majorité Ensemble n'a pas pris part au vote et donc logiquement les amis de LFI au sein de la coalition de gauche ont eu le dessus...

Alors, entendre les sirènes des pleureuses et pleureurs de LFI qui se désolaient hier d'un "accord entre LR,Ensemble et le RN" pour l'élection des deux vice-présidents Chenu et Laporte me font doucement rigoler. 

La démocratie c'est lorsque ça les arrangent !

Steph FG

mercredi 29 juin 2022

Sébastien Chenu et Hélène Laporte, vice-président de l'Assemblée nationale




Le Rassemblement National, premier groupe d'opposition à la politique du gouvernement d'Elisabeth Borne et donc du Président de la République -au grand dam des amis de Mélenchon- viens d'obtenir deux postes de vice-président de l'Assemblée nationale avec les élections de Sébastien Chenu et d'Hélène Laporte.


samedi 25 juin 2022

Le séisme des élections législatives 2022 - François Asselineau (UPR) le 25 juin 2022

 

Tirer sur la ficelle...




S'il y a une chose singulière qui me fait déborder de colère en ce beau samedi c'est de voir le ridicule qui emporte les responsables dont madame Borne, de notre majorité relative à l'Assemblée nationale au sujet d'une interdiction de l'interruption volontaire de grossesse dans un pays situé à presque 8000 kilomètres de nos côtes.

Aurore Bergé, député des Yvelines et chef de file désignée des macronistes au Palais Bourbon, va déposer une proposition de loi tentant à graver dans le marbre de la Constitution le droit des femmes françaises à l'IVG, à l'image -ce qui en soi est une chose significative pour l'avenir-de la Nupes de Mélenchon.

Si aux Etats-Unis,  la Cour suprême a ramené le pays 50 années en arrière en supprimant un arrêt qui garantissait le droit à l'avortement dans l'ensemble de la confédération , il n'en est nullement question en France et personnellement j'y serais opposé.

Il s'agit là d'une abérration venu de cette gauche progressiste qui s'alimente toujours de ce qui arrive dans ce pays "magnifique" et "exemplaire en matière sociétale" que sont les USA de Joe Biden et de ses accolytes.

Il y a en France de vrais problèmes, mais c'est tellement plus facile de réagir à une actualité lointaine qui ne concerne pas la France.

Steph FG

"Jupiter vient de connaître la douce sensation de la torgnole !", Nicolas Vidal sur Radio Courtoisie le 24 juin 2022

L’heureuse irruption politique des parias



Pari perdu : Emmanuel Macron a produit, dans sa pratique de la défausse et du « en même temps », une apparente coquecigrue politique au cœur de l’Assemblée ; un assemblage hétéroclite de formations et de partis qui vont obliger les élites à quitter leur nombrilisme. Réélu le 24 avril après avoir agité la peur du populisme, le chef de l’État se retrouve nez à nez, à l’issue du second tour des législatives, avec les parias qu’il avait chassés. 

Son quinquennat, qu’il espérait poursuivre dans une hyperprésidence et un parti quasi monopolistique, est stoppé net par le réveil des somnambules. Ce n’est pas la Nupes de Jean-Luc Mélenchon qui crée la surprise, même si l’addition des carpes et des lapins (qui déjà s’éparpillent) peut revendiquer 131 députés. Le vainqueur est le parti de Marine Le Pen. C’est lui que les électeurs ont choisi de promouvoir à l’Assemblée. Avec 89 députés, le RN est le premier parti d’opposition.

La Révolution des œillères, ainsi nommée par votre serviteur pour désigner la pression des réalités sur les idéologues et leurs toutous, est une force qui s’accélère. Elle est appelée à bousculer les citadelles construites sur le déni. Leur monde du trompe-l’œil, décrit ici la semaine dernière, est voué à disparaître sous la pression des faits, que le révisionnisme officiel cherche à effacer. Quand, dans Le Point, l’ancien ambassadeur de France à Washington Gérard Araud déplore qu’« on affole à coups d’incidents montés en épingle », parlant des razzias des voyous de Seine-Saint-Denis contre des supporteurs anglais ou espagnols autour du Stade de France, le diplomate illustre l’aveuglement d’une classe hautaine. Le gouvernement a cherché à dissimuler les comportements des racailles en accusant des Britanniques agressés : ce mensonge d’État a contribué à attiser l’exaspération.

Ce sont des électeurs en colère (« la France rance », selon Bernard-Henri Lévy, jeudi sur CNews) qui, sans attendre des mots d’ordre ou des arrangements d’appareils, ont bousculé l’entre-soi du Système. 

Par Ivan Rioufol le 23 juin 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol


vendredi 24 juin 2022

C'est pas moi, c'est l'autre !



Il est parfois réjouissant de lire ce quotidien que je ne manquerais pour rien au monde et qui en même temps m'intéresse et m'agace. On a compris que je faisais allusion au journal Le Monde.

On pouvait compter sur lui pour continuer à traiter les 89 députés du RN d'extrême droite - ils n'ont même pas droit à l'adjectif "radicale" comme l'extrême gauche de Mélenchon ! - et pour consacrer rien moins qu'une double page à ce problème capital, quoique dépassé et ayant perdu toute urgence : qui est responsable de cette arrivée impressionnante du RN à l'Assemblée nationale ?

Pour la Nupes, "les macronistes sont les accusés" et, pour Renaissance, la Nupes a une grosse part de responsabilité !

Ce jeu du "c'est pas moi, c'est l'autre" pourrait, avec sa puérilité partisane, prêter au comique si en réalité, derrière cette façade, ce double antagonisme n'occultait pas le fond du sujet et, sans forcer le trait, d'une certaine manière, la vérité du vote et l'état de la France.

J'entends bien qu'il est très commode pour ces deux groupes - l'un soutien inconditionnel du pouvoir, l'autre adversaire extrémiste - de raisonner comme si l'irruption du RN était un accident, quasiment fortuit, comme la conséquence d'une légère imprévoyance, alors qu'au fil des années le plafond de verre s'est ébréché. Le Front républicain est apparu de plus en plus comme une offense à une démocratie honnête et transparente, l'anti-macronisme l'ayant "liquidé" le 19 juin.

Est-il pourtant si difficile d'admettre que le groupe du RN n'est pas une sorte d'intrus à l'AN, qu'on ne peut pas discuter de lui comme s'il n'était pas partie prenante du futur politique agité qui nous attend ? Il a été peu à peu conduit, stimulé, imposé, en tout cas guidé vers la représentation officielle de son importance dans le pays réel par des programmes qui heurtaient une multitude attachée à une volonté d'ordre, d'autorité, d'équité et de justice : qu'on lui pardonne !

Nicolas Sarkozy, élu en 2007, avait très nettement fait baisser le FN pour une raison simple et honorable : on savait qu'il appliquerait certaines des mesures nécessaires proposées par ce parti ou, si l'on veut, celles qu'une droite ferme et le FN pouvaient désirer en commun parce qu'elles étaient évidentes.

A contrario, la forte avancée du RN sous le premier mandat et le début du second d'Emmanuel Macron ont été engendrés par la mollesse régalienne d'un pouvoir, l'ensauvagement de la France - ce terme ne me paraît pas outrancier si on veut bien considérer l'état de notre pays au quotidien, dans ses territoires (qui ne sont plus préservés) et ses grandes villes, dans ses cités "sensibles" (euphémisme alors qu'elles le sont si peu !) et ces zones qui ont clairement échappé à la loi nationale. Pour ne pas le constater, il faut refuser de le voir. Certaines belles âmes en seraient affectées dans leur humanisme, inaltérable parce qu'il ne touche pas la réalité...

Il faut ajouter à ces deux causes la manière infiniment maladroite, et par ailleurs totalement mensongère, dont le gouvernement a géré certaines crises, tout récemment le scandale du Stade de France. Pas de responsables, pas de coupables, sinon avec un bulletin dans l'isoloir et le fiasco en résultant pour le pouvoir.

Il est d'ailleurs proprement inqualifiable qu'après de telles incompétences et honteuses péripéties, que suite à de tels dissimulations et travestissements, rien de disciplinaire n'ait été mis en branle à tous niveaux et pour tous les services concernés. Ce n'est pas rien que d'avoir créé une image de la France moquée et dégradée en Europe !

Croit-on par ailleurs que tel ou tel délire de Jean-Luc Mélenchon sur la "police qui tue", l'empathie affichée pour les transgresseurs compulsifs de l'ordre et, plus globalement, le souci de désarmer à tous points de vue une démocratie qui avait déjà du mal à être combative, n'ont pas eu leur influence sur la montée décisive du RN ? Je relève que ce constat semble partagé puisque par exemple François Ruffin le rejoint au moins partiellement en assignant à la gauche l'obligation de n'être pas seulement celle des métropoles.

Sans tomber dans le paradoxe, il y a là deux indifférences, au moins, à l'égard des angoisses de beaucoup de citoyens sur le plan de leur sécurité, de leur tranquillité. Mélenchon se moque de la subversion du quotidien par le délit et le crime : ce peut être un terreau pour la révolution. Le président n'a que condescendance pour ce peuple qui ne comprend rien à ce qui constitue le sel élevé de l'existence et, pour être honnête, si Emmanuel Macron a fait progresser un tantinet sa conscience des dangers qui nous menacent, "ses" lois ont toujours été rendues partiellement inefficaces par la logique perverse du "en même temps" comme si le réel n'appelait pas une franche et simple action, riposte, réaction, lutte. Tout sauf la finesse d'un esprit en chambre.

Je ne suis pas loin de penser aussi qu'il y a des médias qui ont clairement fait progresser le RN. Le Monde et Libération en particulier, le premier ne plaçant jamais la sécurité et la justice au rang des exigences prioritaires et ne condescendant à les aborder que si par exemple un François Ruffin en parle ! Il y a clairement une complaisance de beaucoup de journalistes, par une hostilité unilatéralement orientée, à l'égard de ce qui s'oppose à une protection ferme et une sauvegarde efficace de la société. Tout ce qui ne relève pas du RN ne peut qu'être bon par principe !

Cette comédie du "c'est pas moi, c'est l'autre" risque d'interdire toute prise de conscience. Le pouvoir sera toujours innocent puisqu'il n'est responsable de rien. La Nupes irresponsable puisque son angélisme subversif est un cadeau qu'elle prétend nous faire !

Pendant ce temps le RN engrange. La réalité, qu'on refuse, qu'on récuse, est son alliée.

Par Philippe Bilger le 23 juin 2022

Le Blog de Philippe Bilger

jeudi 23 juin 2022

François Asselineau - Législatives, inflation, explosion de l’euro… La crise ne fait que commencer, François Asselineau (UPR) sur Agora le 23 juin 2022

Plus de députés employés, ouvriers et agriculteurs au RN qu’à la NUPES !



L’Assemblée nationale est-elle représentative de la  française ? Franceinfo a publié une étude dévoilant la composition de l’Hémicycle. Sans surprise, les catégories socioprofessionnelles supérieures (cadres) dominent les bancs de velours rouge, avec 61 % des députés élus. Pourtant, les cadres et professions intellectuelles supérieures ne sont que 9,5 %, dans la population française. Mais l’Assemblée nationale doit-elle réellement être un copier-coller de sociologie française ? Certains pensent que oui. C’est, d’ailleurs, une critique récurrente, ces dernières années : « Combien y a-t-il d’ouvriers à l’Assemblée nationale ? » s'interrogent les médias. Observe-t-on un changement depuis l’arrivée des nouveaux élus ?
Indéniablement, oui ! Depuis dimanche 19 juin, les médias se sont ainsi intéressés à la nouvelle députée NUPES, Rachel Kéké, anciennement femme de ménage. Le ParisienEurope 1 ou BFM TV ont largement salué sa victoire. Un traitement médiatique bien différent de celui réservé à Lisette Pollet, élue RN de la Drôme, pourtant elle aussi femme de ménage.
Or, c’est pourtant au sein du groupe Rassemblement National qu'on trouve le plus de « diversité » sociale. Les professions intermédiaires représentent 10 % des députés RN, contre seulement 6 % parmi les élus NUPES, et 5 % dans l'ensemble des formations politiques. Dans le pays, les ouvriers, employés et professions intermédiaires représentent 42 % de la population française. La NUPES, qui allie l'extrême gauche et la gauche, compte 63 % de cadres parmi ses députés, contre... 49 % pour le RN. Parmi les deux groupes parlementaires, les employés sont plus nombreux, en pourcentage, au RN (11 %) qu'à la NUPES (7 %), comme les agriculteurs (2 %, contre 0 % à la NUPES !) et même comme les ouvriers (3 % au RN, contre 2 % à la NUPES) ! Qui représente donc vraiment le peuple ?
Le cas de Lisette Pollet n’est ainsi pas isolé au sein du groupe Rassemblement National. Romain Baubry a 33 ans et un CV bien rempli. Il a été successivement gendarme pendant deux ans, gardien de prison pendant cinq ans et policier. Avec son élection dans la 15e circonscription des Bouches-du-Rhône, le jeune homme va quitter son uniforme bleu pour un costume cravate. On peut également trouver, au sein du groupe RN, un chauffeur-livreur de 29 ans, un accordeur de piano – José Beaurain -, accessoirement vice-champion de France de bodybuilding, une auxiliaire de vie dans l’Eure (Christine Loir) ou encore un matelot de 23 ans.
Ces exemples illustrent parfaitement le déplacement de l’électorat populaire vers le Front puis le Rassemblement National. Cela fait bien longtemps que la gauche n’arrive plus à capter le vote rural et ouvrier. Le député   reconnaît d'ailleurs lui-même le phénomène et mettait en garde récemment, dans les colonnes du Monde : « On ne doit pas devenir la gauche des métropoles contre la droite et l’ des bourgs et des champs. » 
Trop tard !
Par Kevin Tanguy le 23 juin 2022

Michel Onfray : "La Ve République devrait forcer Macron à démissionner", Europe 1 le 23 juin 2022

 

Parler pour ne rien dire

 

Il y avait de quoi s’interroger en attendant l’allocution présidentielle. Qu’allait bien pouvoir dire un président à qui les électeurs viennent de mettre un énorme camouflet au point qu’à peine réélu, le pays lui montre toute sa défiance en restreignant sa capacité à gouverner ? Qu’avait donc de si urgent à nous dire le président, alors qu’un sondage venait de révéler ce dont toute la classe politique se doutait: les Français ne veulent pas d’une union sacrée, ils veulent que loi par loi le président ait à chercher une majorité et soit obligé de faire des compromis car ils n’ont confiance ni dans son projet ni dans sa personne.

Une allocution plus courte que ce à quoi il nous avait habitués

De crises en crises, Emmanuel Macron a usé et abusé des grandes figures de la manipulation politique. De la fausse contrition de l’arrogant qui redécouvre la valeur de l’humilité, aux excuses sirupeuses du privilégié qui aimerait faire oublier son mépris de classe, ce jeune président provocateur nous a habitués à faire profil bas pour aussitôt retomber dans la morgue. Hier soir, c’est la comédie de l’autocrate qui redécouvre les valeurs du dialogue qui nous a été jouée. Le problème c’est que le coup de l’épreuve qui grandit les hommes et force au changement collectif a déjà été fait avec les gilets jaunes et le covid. A la fin, une fois que le vent du boulet a séché ses mèches, notre jeune président retombe toujours dans les mêmes ornières et retrouve ce mépris du peuple qui signe le technocrate. Il faut reconnaître néanmoins que l’exercice médiatique n’est pas facile, quand on ne contrôle plus rien et quand on veut quand même apparaître au-dessus de la mêlée.

Sur ce point l’exercice n’a pas été convaincant. Il fallait oser commencer cette allocution en mettant en avant l’élection présidentielle comme la marque d’un renouvellement de confiance, alors que les législatives ont montré que c’était en grande partie un choix par défaut. On est au tout début de cette prise de parole et déjà l’agacement pointe.

Une crise de légitimité?

Il faut reconnaître que les conditions de la prise de parole étaient difficiles, et que le champ des postures était limité: Emmanuel Macron n’a pas grand chose à dire, si ce n’est reconnaître qu’il ne peut plus contrôler le parlement et faire voter ses lois sans l’apport d’une aide extérieure. Alors, comme toute personne dépassée par les circonstances, il cherche à en imposer et à se rassurer. Et ce faisant il montre encore plus combien le roi est nu. La mise en avant de sa réélection et l’insistance sur sa légitimité dit justement que cette légitimité est contestable. L’élection est parfaitement légale, il n’y a pas de doute là-dessus, mais la légitimité est la mesure de ce lien de confiance qui unit le représentant aux électeurs, de sa capacité à les mettre en mouvement et à leur faire partager ses objectifs. La légitimité, c’est le cœur de la représentation. Ce n’est pas juridique mais purement politique. Elle se dit rarement car elle va de soi ou pas. Insister sur son existence, c’est souvent avouer qu’elle est faible. Après une telle claque, quand on n’a toujours aucune ligne politique claire à dessiner, il ne reste qu’une solution: transformer le désaveu en future accusation d’irresponsabilité à l’égard de son opposition.

C’est sans doute ainsi qu’il faut comprendre certaines phrases particulièrement absconses qui ont émaillé ce discours: « II faudra clarifier dans les prochains jours la part de responsabilité et de coopération que les différentes formations à l’Assemblée nationale sont prêtes à prendre » ou encore « Pour avancer utilement, il revient maintenant aux groupes politiques de dire en toute transparence jusqu’où ils sont prêts à aller ». Les tournures sont révélatrices de la manipulation qu’elles contiennent et d’une forme d’irresponsabilité inquiétante. Ce n’est pas à l’opposition de dire ce qu’elle veut mais au président. Parce qu’il a perdu, Macron n’est plus un arbitre, il n’en a pas les moyens, il doit chercher le compromis et c’est sa responsabilité que de le trouver. Or aussi courte qu’ait été l’intervention du président, elle est restée très floue. Incapable de donner un quelconque sens ou une quelconque densité aux interrogations des Français qu’il dit percevoir sur le pouvoir d’achat, la sécurité, l’énergie, l’éducation ou l’écologie, il enchaîne les mots mais rien de tout cela ne dessine un avenir, une direction ou un horizon. L’homme essaie de ressortir la martingale du « dépassement politique ». 

Le retour du « ni droite du gauche » ? A moins que ce ne soit le « et droite et gauche » ? On ne sait pas, on ne sait plus et visiblement lui non plus ! Ce qui est sûr, c’est que cette référence à la « grande histoire » macronienne de la conquête du pouvoir n’entre plus en résonance avec rien et ne réveille aucune mystique politique. C’est un flop symbolique.

À trop vouloir faire croire, contre toute évidence, que la gestion d’une situation qui exprime la défiance de Français à l’égard du pouvoir qu’il incarne, incombe aux oppositions, Emmanuel Macron apparaît comme un homme qui croit qu’une bonne communication peut lui permettre d’échapper au réel. C’est ce qui a fini par transformer son premier mandat en une forme de fuite en avant, c’est ce qui risque de faire du second un chemin de croix.

Par Céline Pina le 23 juin 2022

Causeur

Le Rassemblement National désormais tenu pour le principal parti d’opposition au gouvernement !



Sacrés sondages… Traditionnellement, on les porte en étendard lorsque favorables, on leur dénie toute légitimité dès lors qu’ils ne le sont pas ou plus ; d’autres allant même jusqu’à évoquer ces fameux « votes cachés » que dissimuleraient plus ou moins sciemment les instituts de sondage. Pourtant, force est d’avouer, avec le recul, que les sondeurs ne se trompent pas tant que ça, même si n’ayant pas anticipé la percée foudroyante du Rassemblement  National à l’Assemblée.

Un sondage, commandé, ce 22 juin par BFMTV à Elabe, nous en dit un peu plus sur cette situation parlementaire inédite. Il semblerait ainsi que le groupe parlementaire mené par Marine Le Pen soit considéré par une presque majorité de Français comme le premier opposant à Emmanuel Macron, avec 43%, devant la Nupes (31%) et les LR (4%). Les mêmes Français sont même majoritaires à estimer que « le parti qui sort le plus nettement renforcé du scrutin » est le RN (54%), très loin devant la Nupes (18%), Ensemble (7%) et les LR (2%).

D’ailleurs, 65% de sondés estiment que le fait majeur à retenir de cette élection demeure « le succès » du Rassemblement National, tandis qu’ils sont 64% à juger qu’il s’agit « d’un échec » pour Emmanuel Macron et 32% « d’une déception » pour la Nupes. Plus intéressants encore sont ces sept Français sur dix qui se disent « satisfaits » de cette absence de majorité au Parlement. Mieux, 94% des électeurs du RN et de la  partagent cet avis, ainsi que 72% de ces fameux abstentionnistes. Très logiquement, 59% de ceux qui ont apporté leurs suffrages aux listes macronistes sont d’un avis contraire. Toujours aussi logiquement, 44% des Français préfèreraient donc un gouvernement qui privilégierait des négociations « au cas par cas avec un ou des partis d’opposition en fonction des projets de loi », contre seulement 19% qui appelleraient de leurs vœux un « gouvernement d’union nationale ».

Dans le détail, seraient favorables à cette première option 58% des RN, 48% des LR/UDI, 49% de la  et 38% d’Ensemble. Notons encore que 41% des abstentionnistes y seraient également favorables.

Emmanuel Macron optera-t-il pour cette solution ? Pour l’instant, il n’a guère le choix. En revanche, deux autres faits majeurs s’imposent, à décrypter ce sondage, hormis le succès des listes lepénistes, c’est la  du front républicain et la possible résurrection d’une Assemblée nationale, jusqu’il y a peu cantonné au rôle de simple chambre d’enregistrement ; d’où découle une autre mort : celle de la présidence jupitérienne.

Par Nicolas Gauthier le 23 juin 2022

Boulevard Voltaire


La Macronie mise à nu



Le mirage entretenu par la macronie s’est effacé. Le régime de l’illusion permanente et de la manipulation systématique vacille, titube et menace de tomber. Le prestidigitateur a perdu a main. C’est Bruno Le Maire, grand spécialiste du vide, qui avait défini Macron comme un homme sans projet, sans conviction. Pour une fois, il ne se trompait pas. Depuis cinq ans, Macron a anesthésié le peuple français avec la complicité de la majorité des grands médias. Ni les élections intermédiaires, ni la gestion des crises n’ont été des succès. 

Mais le concert des commentateurs flagorneurs et des sondages autoréalisateurs avait permis au bavard impénitent et narcissique de bénéficier de l’image positive du “maître des horloges”, maîtrisant le temps et les situations. La dernière manipulation de l’opinion aura été fatale : elle s’est retournée en prophétie autodestructrice. Celui qui paraissait avoir réussi l’exploit d’être réélu sans cohabitation et devait dans la foulée être soutenu par une majorité absolue selon l’habitude acquise depuis l’adoption du quinquennat prenait son vol à l’international et planait au-dessus des banalités politiciennes du quotidien. Les affres du covid avaient habitué les Français à la soumission, les débordements des Gilets jaunes avaient réuni le parti de l’ordre derrière le président, la guerre en Ukraine achevait le cercle de la peur dans lequel se blottissait le camp présidentiel. 

Celui-ci répondrait à l’appel lancé pour résister à une nouvelle menace, celle des extrêmes : l’extrême-droite universellement rejetée, battue à l’élection présidentielle grâce à cette répulsion entretenue et instrumentalisée par la macronie ; l’extrême-gauche que l’on agitait comme un drapeau rouge lors des élections législatives pour terroriser les retraités aisés. Le RN allait être marginalisé comme d’habitude dans ce type de scrutin. Mélenchon, qui prend un malin plaisir à se caricaturer, allait cette fois incarner le danger, et en même temps assurer la mobilisation des électeurs de droite pour sauver la macronie… Le scénario s’est brisé sur le pays réel.

Après une victoire facilitée par le coup d’Etat médiatico-judiciaire contre Fillon et une majorité énorme issue d’un vote terni par l’abstention record d’une France sidérée, Macron a pendant cinq ans joué les autocrates, affiché un mépris inouï à l’encontre de “son” peuple, et considéré l’Assemblée Nationale comme une chambre d’enregistrement servile. On chercherait en vain une réussite objective dans un seul secteur de la politique menée : l’endettement et la dépense publique à tout-va masquent très superficiellement l’état économique calamiteux du pays, l’insécurité et la violence croissent en raison d’une réponse pénale totalement dépassée, la nation est menacée de mort par la submersion migratoire et l’effondrement de la transmission culturelle. 

Une majorité de Français était consciente de cet échec, mais on a entretenu sa crainte d’essayer la seule réponse pour sortir de cette impasse : une politique de droite, nationale, libérale en économie et conservatrice sur le plan des valeurs. Zemmour fut donc écarté, puis Marine Le Pen parvint à mobiliser une grande partie des mécontents, mais sans devenir suffisamment crédible pour susciter un élan positif. Le front républicain avec une certaine mollesse rassembla donc au nom de la défense de la République les électeurs des centres urbains favorisés, les retraités inquiets, et la gauche militante mobilisée contre “l’extrême-droite”, que Marine Le Pen avec sagesse, mais non sans démagogie, ni banalisation, n’incarne plus.

La répétition du scénario de 2017 semblait couronner l’habileté tactique de Macron, qui ne faisait campagne qu’avec dédain, de loin, comme ennuyé, dans cette attitude outrageante qu’il avait manifestée à l’encontre de Marine Le Pen lors du dernier débat. La droite dite républicaine était terrassée, condamnée au ralliement, après son humiliation dans l’élection présidentielle et face à la gauche rougie de Mélenchon. La réalité d’un positionnement au centre-gauche de la macronie pouvait s’afficher tranquillement avec une femme de gauche “premier ministre”, un rejet massif du RN, et un discours discriminant allant jusqu’à préférer un communiste “républicain” à un patriote qui ne le serait pas selon elle. Patatras ! Le voile trompeur s’est déchiré : l’abstention a souligné le malaise des Français, la majorité présidentielle fondée sur l’opposition amollie face à l’extrême-droite n’est plus qu’une apparence, un décor qui se lézarde. Plus que jamais, l’archipel français s’est révélé jusqu’à imposer sa géographie sur les bancs de l’Assemblée nationale. 

La macronie des métropoles et des régions prospères, les fiefs de féodaux républicains ancrés dans les territoires, la poussée nationale et sécuritaire de la France périphérique des victimes de la mondialisation, la montée subversive des banlieues et des minorités séparatistes et destructrices composent ce nouveau paysage. Contre les doctes prévisions des instituts spécialisés, la macronie a perdu la majorité et elle ne l’a pas cédée au profit du conglomérat d’extrême-gauche, mais l’a perdue face au décuplement inattendu du nombre des députés nationaux, sans doute plus nombreux encore si davantage avaient pu grâce à une alliance avec Reconquête être présents au second tour.

La France en voie de déclassement, de remplacement, de basculement, vouée au déclin et à la décadence, se retrouve donc avec un président reconduit sans bilan ni projet et qui n’a plus de majorité pour faire semblant de conduire une nation dont la disparition est vaguement inscrite dans la vision qu’il a du long terme. Ce trou d’air politique inattendu l’a pris au dépourvu. Il annule et reporte le conseil des ministres. L’horizon est bouché : dans la brume, on devine les falaises de la dissolution ou de la démission, plus près du rivage les écueils des motions de censure et du blocage de l’Assemblée. Pour affronter les vagues du mécontentement face à la baisse du pouvoir d’achat mais aussi à la montée de l’insécurité sur tous les plans, sur qui compter ? La Nupes n’est qu’une entente électorale entre des partis opposés sur des questions capitales comme l’énergie.  Peut-être pourra-t-il récupérer quelques socialistes…

Les autres seront des opposants d’autant plus motivés par la concurrence. Peut-être se tournera-t-il vers les Républicains mais le plein de traîtres a déjà était fait jusqu’à Sarkozy… Il est rare qu’un homme qu’on a voulu assassiner embrasse son assassin. La première force d’opposition sera donc le Rassemblement National. C’est lui qui doit relever le défi le plus important : devenir assez crédible pour enfin redonner de l’espoir aux Français et leur offrir un chemin d’espérance et de confiance, devenir un véritable rassemblement  !

Par Christian Vanneste le 22 juin 2022

Le blog de Christian Vanneste

mercredi 22 juin 2022

Camouflet pour Emmanuel Macron



Ensemble bien plus isolé que prévu ! Emmanuel Macron ne disposera que d’une majorité relative à l’Assemblée nationale, compromettant sérieusement ses projets, notamment la réforme des retraites. Il faudra courtiser Les Républicains, déjà divisés sur la question.

« Jamais l’Assemblée nationale n’a connu une telle configuration sous la Ve République. Cette situation constitue un risque pour notre pays au vu des défis que nous avons à affronter, tant sur le plan national qu’à l’échelle internationale. »

Les propos tenus dimanche soir par le Premier ministre Elisabeth Borne ne trompent pas, ces élections législatives ont un goût de défaite pour la majorité présidentielle. Seuls 247 candidats se présentant sous l’étiquette Ensemble ont été élus, loin des 289 nécessaires pour obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Avec une majorité relative, les députés d’En Marche, du MoDem, d’Horizons et des autres micropartis ralliés à Emmanuel Macron voient leurs plans contrariés un mois seulement après l’élection de leur champion. La réforme des retraites paraît désormais très incertaine, tout comme un retour du passe sanitaire, du moins par la voie parlementaire.

Certaines figures emblématiques du quinquennat précédant ont perdu leur place de député, tout comme certains ministres fraîchement nommés. C’est le cas de Christophe Castaner, l’éborgneur de Gilets jaunes, de Richard Ferrand, l’homme aux conflits d’intérêts, mais aussi de Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé qui disait il y a quelques mois que « les libertés des non-vaccinés s’arrêtent là où commencent celles des vaccinés ».

Aux yeux de l’opposition, le verdict est sans appel : « La déroute du parti présidentiel est totale », assène Jean-Luc Mélenchon. Marine Le Pen, de son côté, se réjouit d’avoir fait d’Emmanuel Macron « un président minoritaire ».

Dans la soirée, nombreux étaient ceux à purement et simplement réclamer la démission d’Emmanuel Macron, à l’image de Florian Philippot : « Macron doit présenter sa démission, il faut tout remettre à plat ! Les oppositions doivent saisir ce moment historique pour dépasser les vieux clivages et construire une alternative ! » Comme l’a martelé la presse dès lundi matin, le pays paraît désormais ingouvernable, car, même en s’appuyant sur Les Républicains et les députés estampillés « divers droite », il sera ardu pour le pouvoir de faire passer ses projets.

Un mois après la déroute de Valérie Pécresse, Les Républicains ont pris une nouvelle claque, n’obtenant que 64 députés, 25 de moins que le Rassemblement national. Cela sera-t-il la fin de LR ? Il semble en tout cas que cela entraînera de nouvelles divisions au sein du parti, certains étant déjà tentés par une alliance avec la majorité présidentielle sous l’influence d’un certain Nicolas Sarkozy. Christian Jacob, toujours président du parti, affirme que LR restera au sein de l’opposition. Difficile à croire au regard des transfuges de ces dernières années et des alliances faites ici et là.

Emmanuel Macron devrait bien être pieds et poings liés et ne pourra dissoudre l’Assemblée nationale que dans un an, une éternité dans les circonstances actuelles. Les plus cyniques imaginent toutefois que le président de la République pourrait s’en sortir avec une pirouette en mettant les crises à venir sur le dos de l’opposition NUPES-RN et des Français ayant « mal voté ».

Par Louis Marceau le 20 juin 2O22

Présent via Novopress

Macron prend la parole à 20H sur la crise issue des législatives



Emmanuel Macron sort du silence. Le chef de l’État s'exprime pour la première fois mercredi à 20H depuis le second tour des législatives qui a privé son camp de la majorité absolue et précipité le pays dans une crise politique.

"Le président de la République s'exprimera ce soir à 20H", a annoncé l’Élysée, au terme d'une journée où il a bouclé son tour de table des forces politiques pour tenter de trouver une porte de sortie. Le chef de l’État sera ensuite happé par une série d'engagements internationaux, dont le Conseil européen à partir de jeudi à Bruxelles, puis les sommets du G7 et de l'Otan.

Emmanuel Macron a reçu dans la matinée le secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts Julien Bayou, le député LFI Adrien Quatennens et son ancien Premier ministre Édouard Philippe, patron du parti Horizons. Mardi il avait reçu Christian Jacob (LR), Olivier Faure (PS), François Bayrou (MoDem) et Marine Le Pen (RN).


Édouard Philippe a appelé de nouveau mercredi à la création d'une "grande coalition" pour donner "une direction stable" au pays.

Convié mardi, le communiste Fabien Roussel a affirmé que M. Macron envisageait, parmi d'autres scénarios, la constitution d'un "gouvernement d'union nationale". Une piste que le chef de l’État a aussi évoquée devant Marine Le Pen qui a estimé mercredi que "la situation ne justifie pas" un gouvernement d'union nationale.

Mais pas devant Olivier Faure et Christian Jacob, ont-ils assuré. "Nous ne sommes candidats à aucun arrangement, à aucune combine", a insisté pour sa part Adrien Quatennens à la sortie de son entretien.

Chez Les Républicains, "nous ne serons jamais dans le blocage des institutions", répète le président du parti Christian Jacob, mais, forts de leur soixantaine de députés, ceux-ci ne veulent pas entrer "dans une logique de pacte de coalition".

Un gouvernement "avec le  Rassemblement National, avec les gens de l'extrême gauche qui disent que la police tue ? Sûrement pas !", insiste le LR Michel Barnier.

"Arc républicain" 

Selon le ministre des Relations avec le Parlement Olivier Véran, les pistes sont multiples: "un élargissement" de la majorité, "la poursuite du dépassement centre gauche/centre droit" ou "un système de majorité projet par projet, tantôt avec la gauche, tantôt avec la droite".

Il a aussi exclu que le RN et LFI puissent intégrer une quelconque majorité, car ils ne sont pas "dans l'arc républicain". M. Quatennens a rapporté que le chef de l’État lui avait au contraire assuré qu'il "considérait que la France insoumise était bien dans le champ républicain".


Tous les regards sont aussi braqués sur les 89 députés RN, qui n'étaient que huit en 2017, et ont assuré de leur "sérieux" à leur arrivée à l'Assemblée mercredi matin, jouant le contraste avec le "cirque" imputé à la Nupes ou le "melon" reproché à la majorité.

Le vote le 30 juin pour désigner le président de la commission des Finances, aux pouvoirs étendus, suscite une bataille entre ces élus RN et ceux de LFI, membres de la Nupes.

Le président LR du Sénat, Gérard Larcher, a estimé que le poste "devrait revenir" aux députés RN, car "le RN est le premier groupe d'opposition", suscitant l'indignation du patron du PS Olivier Faure.

Par Jérémy Marot, Gaëlle Geoffroy (AFP) le 22 juin 2022

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mardi 21 juin 2022

Parlez-vous le charabia Sandrine Rousseau ?



En direct de son QG,  exulte. Elle a gagné oh hé oh hé. Son visage rayonne de bonheur, son sourire illumine la salle. Voui... La victoire est là mais elle se doit d'être fêtée par une révision radicale de la règle d'accord du participe passé. Inutile d'attendre d'être en fonction pour apporter sa pierre à l'édifice du  échevelé. 

Sa première phrase sera le signe annonciateur d'une révolution syntaxique broyant l'antique masculin-féminin en une formule qui fera date : « Bravo à vous pour la magnifique campagne que vous avez fait et faite » Les hommes aussi ont fait LE campagne. Vivent ielles et iolles !

 

L'oubli des cas particuliers qui ont participé au collage des affiches a quelque peu déçu les sympathisants. « La campagne que vous avez fait, faite et faitesse » eût signalé le pluriel car il y avait également des groupes de personnes vivant en communauté qui ont bataillé pour parvenir à cette victoire. Des membres du parti animaliste s'insurgent contre l'absence de « « miaou » et de « ouah ouah » dans les paroles de l'élue. La mouvance ultra inclusionnante s'indigne, mais l'heure n'est pas à la polémique. Le Champagne coule à flotte dans les coupesses de celle z'et ceux.

Alerté par cette avancée grammaticale, le camp macronien s'adapte : « La raclée que nous avons pris et prise » débute les déclarations des candidats les plus modernes. A minuit, le langage  a envahi les salles de rédaction. Dans un élan égalitaire,  noue UN cache-col par-dessus UNE écharpe rouge. BFM annonce que LA REM a perdu la majorité absolute à l'Assemblesse Nationneuse. Les téléspectateurs appuient désespérément sur les boutons de leur télécommande. Rien à faire. Les  sont passés en mode crypté. Le charabia mondialiste n'est pus accessible au commun des mortels. Au petit matin Sandrine Rousseau se réveille avec un mal de tête mi-grain, mi-graine face une tartine de pain mi-figue, mi-raisin... La vie de député  n'est pas facile facil.

Par Jany Leroy le 21 juin 2022

Boulevard Voltaire

MACRON en ECHEC : la CRISE politique qui attend la France ! - Décryptage, Jerôme Sainte-Marie sur Boulevard Voltaire le 21 juin 2022

 

lundi 20 juin 2022

Le PS, EELV et le PCF ne veulent pas de groupe unique à l'Assemblée



Cela commence mal pour la coalition de gauche que souhaitait voir le lider maximo tricolore.

Les castors du  Parti socialiste, les écologauchistes d'EELV et les relans du PCF ont déclaré lundi à l'Agence France Presse " refuser la proposition de Jean-Luc Mélenchon de former un groupe Nupes unique à l'Assemblée nationale, estimant que l'accord de coalition signé début mai prévoyait des groupes distincts.

«Il n'a jamais été question d'un groupe unique. Il y aura un groupe socialiste à l'Assemblée nationale», a déclaré Pierre Jouvet, porte-parole du PS. «Pas question de se fondre dans un groupe unique», a pour sa part réagi le porte-parole d'EELV Alain Coulombel. «Nous sommes favorables à un intergroupe mais pas un groupe commun», a souligné un proche du chef communiste Fabien Roussel."

Et voilà comment se termine ce rêve de "grand soir" de juin 2022

Le cirque commence !

Steph FG