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mardi 6 décembre 2022

Show ministériel en Guyane !

 


Communiqué de Bruno GrangéDélégué National de DLF à la Sécurité du 6 décembre 2022

Le 30 septembre, 3 ministres (G. Darmanin, É. Dupond-Moretti  et G. Attal) assistaient aux assises de la sécurité organisées en Guyane et annonçaient: le renfort (pour 6 mois) de 7 magistrats et de 3 greffiers, puis la création en septembre 2023 de 5 postes  de magistrats et 2 de greffiers, la création de 4 brigades de gendarmerie, l’implantation d’une antenne du RAID, la pérennisation d’un escadron de gendarmes mobiles (déjà présent) et des moyens pour contrôler vols et passagers en partance pour la métropole (pour lutter contre les trafics de stupéfiants), des moyens nécessaires, mais insuffisants.

Lors de l’audience de rentrée de la Cour d’appel de Cayenne, la première Présidente avait décrit « une justice en état de délabrement » (audiences déjà bouclées pour un an, risque de remise en liberté de détenus du fait de l’impossibilité de traiter leurs recours dans les délais réglementaires).

Par ailleurs, maître Landry (bâtonnier) avait évoqué le manque de 26 magistrats et de 6 greffiers et le procureur de la république près de tribunal judiciaire de Cayenne avait décidé que les personnes interpellées avec moins de 1,5 kg de cocaïne, feraient l’objet d’un classement sans suite, afin

de « diminuer la charge que le trafic de stupéfiants fait peser sur l’ensemble de la chaîne pénale » et permettre de mobiliser des moyens sur « les violences et les trafics d’armes ». Cette instruction a été annulée, sans mesures nouvelles pour améliorer le traitement des enquêtes sur les violences, alors que le taux d’homicides est 11 fois supérieur à celui de l’Hexagone.

Peu d’annonces pour lutter contre l’orpaillage illégal et l’immigration irrégulière (si ce n’est la ratification d’un accord de coopération avec le Surinam) et rien pour l’exécution des peines ; alors que la situation de la prison de  Rémire-Montjoly ne s’est guère améliorée depuis la visite en  2019 de la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (personnel en sous-effectif, suroccupation et conditions d’hébergement indignes favorisant un climat de violence).L’ouverture du centre pénitentiaire de Saint Laurent du Maroni (actée depuis 2017) est maintenant envisagée pour 2027.

Nos gouvernants semblent avoir pris acte que les problématiques en Guyane ne sont pas insulaires (comme le pensait le premier ministre en 2020). Mais les Guyanais sont échaudés par les promesses qui ne se traduisent pas par une amélioration de leur quotidien. En affichant la volonté de fermer un robinet alimentant l’Hexagone en cocaïne, ce déplacement ministériel était surtout une opération de communication  vis-à-vis des métropolitains.

En Guyane, violences et insécurité sont les symptômes d’une société paupérisée (53 % de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté). Ceci aurait dû être pris en compte, si le déplacement ministériel avait réellement visé à améliorer la sécurité des Guyanais.

Avec Nicolas Dupont-Aignan, nous estimons que la situation de nos compatriotes de Guyane doit être abordée avec sérieux et bon sens. Ắ côté de mesures visant à doter forces de l’ordre et services de la justice des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions, son programme pour l’élection présidentielle 2022 proposait des réponses spécifiques aux difficultés des Outre-mer (investissements pour l’avenir et l’emploi, formation, plan sanitaire, continuité territoriale avec la métropole, partenariat avec l’environnement régional)…

Debout La France

samedi 17 septembre 2022

Communiqué de presse de la fédération RN de Mayotte du 14 septembre 2022


Communiqué de presse de la fédération RN de Mayotte du 14 septembre 2022

L’absence d’autorité étant contraire aux valeurs françaises, notre pays ne peut abandonner un département aux mains de l’anarchie. Dans le cas de Mayotte, le Rassemblement National ne tolère aucunement la terreur quotidienne que subissent ses habitants, notamment ce week-end à Petite-Terre, Majicavo, Accoua, Mtsapéré, Doujani, Passamainty, Tsoundzou, Gnabadao, Bandrélé, Mgnabani etc.

Des maisons et des véhicules ont été brulés, le tout suivi d’agressions et de barrages. Les Forces de l’Ordre présentes sur l’île sont constamment soumises à de rudes épreuves.

Le Président Emmanuel Macron préfère alimenter ses mondanités en organisant un « dîner de travail » avec des élus ultramarins, plutôt que d’agir concrètement pour l’Outre-Mer, notamment en sauvant Mayotte du chaos.

Aucune réaction de la part des autorités parisiennes ou préfectorales suite à ces atrocités fréquentes. Les Mahorais attendent de réelles mesures suite à la récente visite du Ministre Gérald Darmanin. Mais encore une fois, ce gouvernement ne propose rien de concret sur les priorités attendues. Emmanuel Macron et ses ministres ont choisi de favoriser l’évolution institutionnelle de Mayotte, une modification non désirée par la population locale.

La priorité des Mahorais c’est la sécurité et l’immigration. Marine Le Pen l’a parfaitement compris en proposant des mesures concrètes dans son programme ultramarin.

Le Rassemblement National lance un appel aux ministres Jean-François Carenco et Gérald Darmanin, afin de leur rappeler que tout Français a droit à la sécurité, qu’il soit en Métropole ou en Outre-Mer.

RN

dimanche 4 septembre 2022

Darmanin regarde ailleurs



Communiqué de presse de André RougéDéputé français RN au Parlement européenDélégué national à l’Outre-mer et membre du Bureau National du Rassemblement National du 2 septembre 2022
Alors que le taux d’homicide est quasiment dix fois plus élevé en Guyane qu’en France métropolitaine, la violence aveugle s’est encore accrue ces derniers temps avec le décès de quatre personnes en deux jours, dont trois dans la même journée du 21 août. Les Guyanais sont chaque jour un peu plus contraints de vivre au rythme des règlements de comptes et de subir la loi des bandes, souvent issues de l'immigration sud-américaine.
L’abandon de l'Outre-mer par l’Etat en termes de criminalité aboutit à un bilan de décès par balles se chiffrant par dizaines depuis le début de l'année à Mayotte, à la Martinique, ou à la Guadeloupe. En Guyane il permet aux groupes criminels de se structurer et contraint les honnêtes citoyens à baisser la tête.
Le ministre de l'Outre-mer, Gérald Darmanin pourtant également ministre de l'Intérieur, semble ne pas avoir à cœur de prendre ces problèmes au sérieux.
La Guyane s’enflamme et il regarde ailleurs
Immigration, zone de non-droit sur 250 kms entre la frontière du Surinam et Iracoubo, trafics de stupéfiants, criminalité, manque de services publics, nos compatriotes de Guyane n'en peuvent plus et sont de plus en plus excédés par la mollesse et la passivité des quinquennats d'Emmanuel Macron. Si les responsables politiques ne prennent pas en compte sérieusement l’inquiétude profonde et la colère qui couvent en Guyane, la situation n’ira qu’en s’empirant, car le ressentiment des Guyanais vis-à-vis de l’Etat viendra s’ajouter aux problèmes migratoires et sécuritaires déjà existants.
André Rougé adresse ses condoléances aux familles et aux proches des personnes décédées ces derniers jours et assure à l’ensemble des Guyanais le soutien sans faille des différents élus du Rassemblement National dans les épreuves qu’ils traversent en ce moment.

mardi 12 juillet 2022

Jean-François Carenco à l’Outre-Mer : mensonge et répression au programme ?

 


Par Camille Galic, journaliste et essayiste le 11 juillet 2022♦  Jean-Yves La Gallou déclarait il y a quelques jours sur Twitter : « Il y a 2 sortes de préfets : ceux qui respectent leurs interlocuteurs et ceux qui imposent brutalement les décisions du pouvoir. Carenco, comme Lallement, est de la catégorie des brutaux, ceux que Macron préfère. Il est là pour faire payer aux Antilles leurs votes Le Pen et NUPES. »

C’est à La Réunion, touchée par une grave crise économique, que, accompagné de son ministre de tutelle Gérald Darmanin, Jean-François Carenco a étrenné le 8 juillet ses fonctions de ministre délégué aux Outre-Mer. Un poste hérité de l’avocate macroniste Yaël Braun-Pivet qui l’avait décrit en mai 2022 comme « le plus beau qui soit » mais l’abandonna sans regrets le 28 juin pour la présidence de l’Assemblée nationale, ce qui fait d’elle la première femme à occuper l’un des palais de la République les plus convoités : l’hôtel de Lassay dont, de l’avis des initiés, la cave, la chaire et le parc sont incomparables.

Un préfet dans le moule

Sorti de l’ENA dans un rang modeste, très loin de l’inspecteur des Finances Macron ou du conseiller d’État Edouard Philippe, le méridional Carenco commença sa carrière à 27 ans comme simple conseiller au tribunal administratif de Marseille où il végéta quatre ans avant de rejoindre la Préfectorale en 1991 comme secrétaire général de la préfecture des Yvelines, puis préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon, du Tarn-et-Garonne de Guadeloupe et de Haute-Savoie. Ensuite directeur de cabinet du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo, qui lui accorde une bienveillante et durable protection, il retrouva sa casquette, mais cette fois comme préfet de région. De Haute-Normandie, puis de Midi-Pyrénées et, en novembre 2010, de Rhône-Alpes où, nommé sous Nicolas Sarkozy, il fut maintenu par François Hollande qui, conseillé par Manuel Valls, le promut préfet de la région Île-de-France, le Graal, en mars 2015.

Si le démarrage avait été laborieux, la progression fut rapide.

Carenco la dut-il à ses qualités personnelles (acharnement au travail, rapidité de décision, vista, sens de l’organisation, etc.) ou à sa complaisance devant les puissants — et les idées — du jour comme le suggèrent certains de ses collègues ? Lesquels invoquent aussi des amitiés très « fraternelles », celles dont a profité Didier Lallement, actuel préfet d’Ile-de-France et de Paris, humaniste revendiqué et d’ailleurs membre du Grand Orient de France depuis sa jeunesse socialiste tendance sandiniste (cf. Le Monde) et, « en même temps », éborgneur en chef de Gilets jaunes.

Tout miel avec les Roms, intraitable avec les nationalistes

Dans son livre Préfet de la République, à paraître au Cerf en septembre, Jean-François Carenco répète ad nauseam que « la République est le meilleur vecteur vers ce qui est appelé aujourd’hui le “vivre-ensemble” » et se targue d’avoir toujours obéi aux « valeurs républicaines ». C’est sans doute pourquoi, préfet du Rhône en septembre 2012, il avait autorisé la cinquantaine de Roms qui, après avoir provoqué involontairement un incendie dans leur campement, squattaient le gymnase Félix-Charron de Bron, à continuer d’occuper les lieux « pour un certain temps » — qui s’éternisa.

En revanche, condamnant tous les « agissements contraires aux règles fondamentales de la démocratie et aux principes républicains », il devait en avril 2013 sévir avec la plus extrême rigueur contre des militants des Jeunesses Nationalistes et leur président Alexandre Gabriac qui avaient investi le toit de l’hôtel de la Part-Dieu pour dénoncer le « mariage pour tous ». Accusant le groupe, dissous à son initiative, de mener ces « opérations coup-de-poing avec pour unique but de délivrer des messages de haine », le préfet avait averti les imitateurs éventuels des factieux que « des instructions fermes ont été données aux services de police afin que les auteurs de ces agissements soient à chaque débordement, interpellés et donc déférés dans les plus brefs délais ». Scrogneugneu !

Inutile de préciser que ce représentant de l’État se montra tout aussi passif que ses prédécesseurs devant la délinquance montant en Rhône-Alpes au rythme d’une immigration incontrôlée. Ce qui provoqua une vive réaction de Bruno Gollnisch, alors président du groupe Front National (qui comptait 15 élus) au Conseil régional après l’odieux assassinat le 28 septembre 2012 par une quinzaine de racailles de deux étudiants en promenade dans un parc d’Echirolles. Devant « ces faits qui traduisent la montée de la violence dans une société en décomposition », Gollnisch réclama « l’audition du Préfet de région sur les questions de sécurité dans les agglomérations de Grenoble, Lyon, Saint-Etienne ». Carenco se défaussa, le procureur ayant affirmé qu’il s’agissait d’« une bagarre d’une grande banalité [sic] qui a tourné de façon tragique, avec ces deux victimes, dans un déchaînement de violences difficilement explicables [resic] ».

Le haut fonctionnaire sait pourtant se montrer offensif. Ayant pantouflé en 2017 à la présidence, qu’il occupa jusqu’à sa récente promotion ministérielle, de la Commission de régulation de l’Energie, il avait ainsi menacé : « Que ceux qui ne veulent pas des éoliennes soient privés d’électricité ! La promesse d’une énergie abondante [sic] et disponible pour tous est une promesse républicaine, il faut en accepter les contraintes. » Quelques années plus tôt, en plein scandale Cahuzac, il avait lancé à la presse locale alors que des rumeurs circulaient sur ses propres affaires : « Les yeux dans les yeux, je n’ai pas de compte en Suisse. Mais j’aimerais bien ! Ça voudrait dire qu’on gagne bien sa vie. Moi je dis à Cahuzac, « chapeau l’artiste ! ». Tenir quatre mois comme ça… Moi je peux mentir un peu mais pas avec cet aplomb. »

La carotte ou le bâton ?

Lui suffira-t-il de jouer les grandes gueules, de surjouer la jovialité, d’adopter une attitude très tactile façon Macron et de « mentir un peu » (aveu qui annonçait celui du pape François : « Sono un poco furbo ») pour réussir au ministère des Outre-Mer et ramener dans le droit chemin les Domiens qui, quand ils ne se sont pas massivement abstenus, ont voté parfois à plus de 60% pour Marine Le Pen contre Dominique Macron au second tour de la présidentielle, et pour l’extrême gauche mélenchoniste aux législatives ? Certes, comme l’a rappelé Les Echos, il « a l’habitude des missions compliquées » avec notamment « la mise en place de la métropole du Grand Paris quand il était préfet d’Ile-de-France ». Mais la politique vaccinale adoptée par le gouvernement pendant la crise du Covid a suscité et suscite toujours une très vive hostilité Outre-Mer où certaines collectivités « se sentent abandonnées face à des problématiques comme l’accès à l’eau ou la pollution à la chlordécone » sans parler de la profonde crise de la canne à sucre à La Réunion où les planteurs s’opposent au géant sucrier Téréos car, déplorent-ils, « le prix de la canne n’a pas augmenté depuis 1969 ».

Attisés par les évangélistes états-uniens très agissants dans les Isles, toute cette agitation et le désamour croissant des Ultramarins vis-à-vis de Paris avaient peut-être joué dans la décision de Braun-Pivet de renoncer au « plus beau portefeuille qui soit ».

« Notre avenir est toujours à inventer ensemble et la République en est le chemin », professe noblement Jean-François Carenco dans son livre. Nommé à seule fin de faire marcher droit les Domiens, on verra comment s’y prendra le ministre. Utilisera-t-il la carotte comme avec les Roms ou le bâton comme avec les « extrémistes » lyonnais ainsi que l’espèrent visiblement Macron et Darmanin ? Mais, dans la seconde hypothèse, le Pouvoir courra le risque de se mettre à dos toute la bien-pensance médiatique, bien somnolente quand le préfet Lallement déchaînait ses BAC contre les Gilets jaunes autochtones.

Polémia

dimanche 19 juin 2022

Résultats legislatives : Justine Benin, secretaire d'état chargée de la mer éliminée en Guadeloupe

 

La députée sortante de Guadeloupe et seule élue du Modem au gouvernement a perdu face à Christian Baptiste, le candidat divers gauche. Elle va désormais devoir quitter son ministère

C'est fini pour Justine Benin. La secrétaire d'État à la Mer n'est pas parvenue à convaincre les électeurs dans la 2e circonscription de Guadeloupe dont elle était députée depuis 2017. La seule élue Modem au gouvernement a obtenu 41,35% des suffrages exprimés, alors que Christian Baptiste, le candidat divers gauche, est à 58,65% des voix, a annoncé la préfecture de Guadeloupe.

Très implantée localement, elle était déjà en mauvaise posture le soir du premier tour. Avec 31% des voix, la Guadeloupéenne arrivait certes largement en tête mais sans réserve de voix.

Jean-Luc Mélenchon a récolté 52% des voix au premier tour de l'élection présidentielle en Guadeloupe, suivi loin derrière par Marine Le Pen (19%) et Emmanuel Macron (14%).

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