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mercredi 5 octobre 2022

Avec la gauche : l’abondance pour les migrants, la sobriété pour les Bourguignons et les Francs-Comtois !


Communiqué de Julien Odoul, Président du groupe RN au CR de Bourgogne-Franche-Comté du 3 octobre 2022

Lors de la commission permanente du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, les élus du Rassemblement National ont dénoncé le double discours de la majorité socialo-écolo-communiste de Marie-Guite Dufay. Dans sa conférence de presse de rentrée fin août, la présidente de la région a annoncé une situation gravissime pour la collectivité avec un trou de 80 millions d’euros à trouver et une probable cure d’austérité à venir. Si les élus du Rassemblement National actent la nécessité d’une réduction de la voilure en matière de dépenses, qui résulte autant de la crise inflationniste que de la gestion socialiste calamiteuses avec l’argent des contribuables, ils dénoncent le deux poids deux mesures inacceptable lors des votes de cette séance.

Ainsi, après avoir préféré maintenir l’aide à la formation des migrants de 5 millions d’euros par an, somme prise ensuite aux familles avec la hausse des tarifs de cantine des lycées, l’exécutif décide notamment d’une rallonge du soutien financier à la formation des migrants de 1,5 million d’euros. Cela accompagné de subventions accordées façon arrosage automatique à des « œuvres culturelles » pro-migrantes, politisées ou encore au Festival des Solutions Ecologiques qui fera la promotion de la nécessaire sobriété sauf pour son propre financement. Dans le même temps, l’exécutif socialiste participe à diriger pour 63 millions d’euros de fonds européens vers les plus grosses agglomérations et la politique de la ville alors que nos communes rurales doivent fermer des services publics pour payer les factures d’énergie.
A l’heure de la crise des prix, le groupe Rassemblement National fait le seul choix responsable possible : faire de nos collectivités des boucliers pour les Français les plus fragiles. Conscients des économies à faire, les élus régionaux RN de Bourgogne Franche-Comté réitèrent leurs propositions faites en début d’année à l’occasion de la session budgétaire à savoir des économies immédiates de 32 millions d’euros sur l’immigration, les éoliennes, la communication et l’art contemporain et s’opposent à toute attaque sur les principaux postes comme l’enseignement, l’aide aux entreprises, le soutien au pouvoir d’achat et à la rénovation thermique.
La priorité régionale est l’antidote à la sobri-austerité !

jeudi 29 septembre 2022

La gauche en faillite s’enferme dans le sectarisme





Le spectacle que donne la gauche ces jours-ci révèle ce qu’elle est devenue : un mouvement sectaire qui ne produit qu’interdits et rejets. Ce mercredi, les députés LFI, PS et Renaissance ne participeront pas au match de football des parlementaires organisé en soutien à la lutte contre le cyber-harcèlement des enfants. Ces élus ont estimé que faire équipe avec des députés RN reviendrait à banaliser cette formation. Aurore Bergé, présidente du groupe macroniste à l’Assemblée, explique qu’une telle réunion créerait « un symbole qui se retournerait contre nous ». Marine Le Pen a eu beau jeu, ce matin sur RTL, de moquer des « pignoufs » seulement capables d’exprimer « de la haine, tout le temps » en mettant de la politique jusque dans le sport. Auparavant, Anne Hidalgo s’était indignée, avec d’autres « progressistes », des législatives italiennes qui ont donné la victoire à l’union des droites, menée Giorgia Meloni (Frères d’Italie)

Pour Hidalgo, le succès de Meloni est celui d’un « parti d’extrême droite néo-fasciste » et d’un « populisme qui nous menace ». La candidate (PS) à la présidentielle, qui a récolté 1,7% des voix, voit la victoire de l’union des droites comme « une triste journée pour l’Europe qui renoue avec les heures sombres de son histoire ». Pour leur part, les « écoféministes » de la Nupes, engagées dans une chasse à l’homme sans retenue, dévoilent l’effrayant visage de fanatiques « ayatolettes » cherchant à imposer une police des mœurs jusque dans l’intimité de la vie sexuelle des couples.

La gauche française a ceci de commun avec Vladimir Poutine qu’elle devient de plus en plus hargneuse à mesure qu’elle s’affaiblit. La prétention de ces clans à décréter encore qui est fréquentable témoigne de l’enfermement mental de ces militants, persuadés de détenir la vérité en dépit des révélations de leurs faillites. Les catastrophes en série doivent, toutes, à la gestion dogmatique et impérieuse du camp du Bien. Plutôt que d’insulter les peuples qui se tournent de guerre lasse vers des offres anti-système, les donneurs de leçons feraient mieux de s’interroger sur leurs lourdes erreurs. Ce sont les écologistes qui, à la source, ont saccagé le parc nucléaire français et qui balafrent aujourd’hui les paysages d’éoliennes non rentables. Ce sont les pédagogistes qui ont fait s’effondrer le système scolaire en laissant l’islam s’infiltrer dans les consciences malléables des jeunes élèves. 

Ce sont les droits de l’hommistes qui ont ouvert les villes à une immigration impensée, au point par exemple d’avoir fait de la paisible Nantes, en trente ans  (dont vingt-trois ans de gestion de Jean-Marc Ayrault) une des villes les moins sûres d’Europe. Ce sont les féministes qui ferment les yeux sur la condition des femmes musulmanes et qui se gardent de protester quand une nantaise est frappée et violée, le 24 septembre, par trois Soudanais. Le Grand effondrement oblige à prendre conscience de ses causes. Elles viennent de ceux qui continuent à donner des leçons. 

Du balai !

Par Ivan Rioufol le 29 septembre 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol

jeudi 15 septembre 2022

Paris, la ville lumière… éteinte!



C’est la dernière trouvaille du progressisme écolo : éteindre la Ville-Lumière ! Les noctambules parisiens n’ont plus que quelques jours pour profiter du somptueux spectacle de la Tour Eiffel illuminée jouant avec la lune et les étoiles… Soyons honnêtes, pour la Tour Eiffel, l’éclairage sera maintenu jusqu’à 23 h45, heure de départ du dernier visiteur. Mais, pour l’Hôtel de Ville, les musées et les mairies d’arrondissements, ce sera bien le couvre-feu dès 22 heures. Même tarif pour les ponts, lesquels ne seront donc plus illuminés, sauf si l’éclairage est nécessaire à la circulation des bateaux.

Toutefois, dans sa bonté, Anne Hidalgo a refusé d’arrêter l’éclairage des rues, pour des raisons de sécurité. En attendant, la place de l’Hôtel de Ville, le carrousel du Louvre ou le Champ de Mars ont toutes les chances de devenir des coupe-gorges. En effet, sur ces sites, ce sont les monuments qui éclairent l’environnement !

Cette mesure fait partie d’un grand plan qui doit permettre à Paris de réduire de 10% sa consommation énergétique. Il est notamment prévu de baisser la température de l’eau dans les piscines d’un degré (elle passera de 27 à 26 degrés, ça devrait encore aller) et dans les bureaux municipaux (là, on passera à 18 degrés, les fonctionnaires devront sûrement prendre une petite laine). Bref, après Lille et Marseille, Paris fait un petit geste pour le climat… 

On ne va tout de même pas râler parce qu’on consomme moins d’électricité…

Si ! Parce que ce sont des économies de bouts de chandelles, c’est-à-dire de la com. Il faut montrer au bon peuple qu’on est les bons élèves de la sobriété. 

On va économiser quelques millions, sur un budget parisien qui avoisine les 10 milliards, avec une dette de 7,7 milliards (laquelle a doublé sous Anne Hidalgo). Tout ceci est donc aussi efficace que le fliquage des magasins dont on vérifiait le mois dernier s’ils fermaient bien leurs portes quand la climatisation était en marche… En se passant d’une palanquée d’aménagements absurdes et de constructions hideuses, on ferait certainement plus d’économies. 

À ces critiques, on répliquera qu’il s’agit là de mesures symboliques. D’accord, mais le symbole de quoi ? Du fait que la moraline écolo sacrifie notre statut de capitale mondiale, et l’aura de Paris en tant que Ville-Lumière, à la religion du climat ! C’est aussi une façon de nous signifier que tous les plaisirs de la vie sont coupables. Qui dira encore que Paris est une fête, quand elle sera passée de la lumière à l’ombre ? 

Alors, j’ai une bien meilleure idée pour réduire drastiquement la pollution, les émissions carbone et la dette de Paris : annulons les funestes Jeux Olympiques !

Par la rédaction de Causeur le 15 septembre 2022

vendredi 2 septembre 2022

Ségolène Royal fait polémique en remettant en cause les crimes de guerre en Ukraine

 


Une remise en cause inattendue de ce côté-là de l'échiquier politique. L'ex-ministre socialiste Ségolène Royale, invitée de BFMTV jeudi soir, a dénoncé haut et clair la «propagande de guerre par la peur» menée par Kiev. «Ne serait-ce que le premier événement, la maternité bombardée», explicite l'ancienne candidate à la présidentielle.

Le 9 mars à Marioupol, des frappes sur une maternité à Marioupol, dans le sud de l'Ukraine, avaient suscité l'émotion internationale. Sur l'un des clichés des photographes de l'agence américaine Associated Press, on voyait une femme enceinte grièvement blessée, gisant sur un brancard. Ni elle ni son bébé n'ont survécu. Ségolène Royale y voit pour sa part une instrumentalisation de l'opinion publique. «Le nom des victimes est resté inconnu, alors qu'à l'heure des téléphones portables, on les aurait eus», fait-elle valoir.

Et la socialiste de déplorer la communication du chef d'État ukrainien sur l'événement : «M. Zelensky a fait le tour des parlements européens» alors qu'«il a été incapable de donner le nom de cette femme». «Et c'est là que le processus de paix s'est interrompu», accuse-t-elle. L'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 condamne également les réactions au massacre de Boutcha, théâtre du plus vaste massacre de civils encore documenté depuis le début du conflit. «Les récits de viols d'enfants pendant sept heures sous les yeux des parents. C'est monstrueux de propager des choses comme ça juste pour interrompre les processus de paix», pointe-t-elle sur le plateau de BFMTV.

Considère-t-elle ces événements comme des fake news (fausses informations) ? «Je pense qu'il y a une propagande de guerre», rétorque Ségolène Royal. «Quand Zelensky dit : nos soldats sont torturés, ça remobilise des troupes, ça empêche les processus de paix, et je pense qu'il y a eu suffisamment de victimes pour interdire et empêcher, sous l'égide des Nations unies et des associations de journalistes, de véhiculer des horreurs (...) qui font la propagande de Zelensky».

«Philippot de gauche»

La séquence de Ségolène Royal sur BFMTV a fait vivement réagir sur les réseaux sociaux, notamment dans son propre camp politique. «Les crimes de guerre sont documentés, le nier est une insulte aux assassinés, aux violées, aux torturés ! Dire le contraire est de la propagande !», a réagi sur Twitter Olivier Faure, premier secrétaire du PS.

«Naufrage. Total», a commenté de son côté l'eurodéputé Raphaël Glucksmann, qualifiant l'ex-ambassadrice des Pôles de «Philippot “de gauche”». «Je ne savais pas qu'on pouvait se vautrer aussi profondément dans l'immonde», a abondé l'eurodéputée Nathalie Loiseau. «Son négationnisme est révoltant».

De multiples rapports

Ce que Ségolène Royal qualifie de «propagande» a fait pourtant l'objet, depuis plusieurs mois, d'enquêtes minutieuses de la part d'ONG et instances internationales. Dès début mars, la Cour pénale internationale ouvrait, avec une rapidité inédite dans un conflit encore en cours, une enquête pour documenter les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis en Ukraine. Depuis lors, les rapports pleuvent.

À commencer par Boutcha. Dès le départ de forces occupantes russes en avril, une délégation d'enquêteurs des droits humains de l'ONU était dépêchée dans la ville du nord-ouest de Kiev, pour expertiser les cadavres retrouvés dans les fosses communes et jonchant les trottoirs. Au bout de quelques jours, les Nations unies confirmaient l'«exécution sommaire» d'au moins 50 civils.

De son côté, Human Rights Watch (HRW) dépêchait ses propres chercheurs sur place, du 4 au 11 avril. L'ONG parvenait à documenter avec précision 16 homicides de civils commis par des soldats russes, dont neuf exécutions et sept meurtres commis «de manière indiscriminée». Son rapport d'enquête concluait à une «litanie de crimes de guerre apparents» commis par les Russes «entre le 4 et le 31 mars 2022». Des gendarmes français du GIGN ont aussi été envoyés sur place, pour expertiser les corps.

Le 16 mars à Marioupol, au sud du pays, le bombardement d'un théâtre où s'étaient réfugiés des centaines de civils et siglé du mot «enfant» en grandes lettres, a été «clairement» identifié comme crime de guerre par Amnesty International. L'organisation n'hésite pas, toutefois, à remettre en cause la partie ukrainienne, son dernier rapport accusant Kiev d'installer des infrastructures militaires dans des zones habitées, en violation du droit international humanitaire. Un rapport qui avait déclenché l'ire du président Zelensky, sans ébranler Amnesty.

À Kharkiv, dans le Donbass, HRW affirme que l'armée russe a utilisé des armes à sous-munitions, dont l'emploi est condamné par le droit international humanitaire pour leurs frappes aux multiples victimes collatérales. Selon un nouveau rapport le 22 juillet, les forces russes auraient également torturé, détenu illégalement et fait disparaître de force des civils dans les zones occupées de Kherson et de Zaporijjia. Au total, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme recensait début août 12.867 victimes civiles depuis le début de la guerre en Ukraine.

Par le passé, l'ancienne candidate socialiste avait déjà témoigné de sa réserve concernant l'engagement de l'Occident dans le conflit en Ukraine. Le 23 février, veille de l'invasion russe, elle défendait sur le plateau de LCI la solution d'une «médiation», s'alignant sur les positions de Jean-Luc Mélenchon, alors candidat LFI à la présidentielle.

Lire la suite sur Le Figaro

mercredi 13 juillet 2022

Anne Hidalgo ne parle pas des "surmulots" !



"Chaque 14 juillet, je suis à la tribune en me disant, ils sont en train de me défoncer les Champs-Elysées"... Bien évidemment, madame Hidalgo en bonne socialiste qui se respecte, nous parle là des milliers de militaires et les véhicules de nos armées qui vont défiler dans la capitale pour la fête nationale.

Elle ne parle aucunement des fameux "surmulots" qui surgissent dans les rues de Paris...

dimanche 10 juillet 2022

Tant Vallaud qu’à la fin il se brise



Où vont les socialistes ? Le savent-ils eux-mêmes ? Les mauvaises langues diront qu’Olivier Faure, leur premier secrétaire, s’est embarqué dans la NUPES pour éviter l’ultime naufrage, garder un groupe à l’Assemblée et, accessoirement, conserver son mandat de député. Prenez Combs-la-Ville, l’une des communes les plus importantes de la 11e circonscription de Seine-et-Marne où Olivier Faure est élu député depuis 2012 : au premier tour de l’élection présidentielle, Mélenchon a obtenu presque 31 % des suffrages exprimés, quand la candidate socialiste n’a réussi à grappiller péniblement que 1,15 % des voix. Juste devant Poutou et Arthaud… Un peu léger pour enclencher une dynamique pour les  et de quoi donner sérieusement à réfléchir...

Embarqués, donc, pour le meilleur et pour le pire dans cette galère. Ou ce train – nommé désir ?-, puisque c’est à un train que le leader Mélenchon compare la NUPES. Et « il en coûtera très cher de descendre » de ce train, a-t-il prévenu, vendredi. Interdiction d’ouvrir les portes avant l’arrêt total ! Le meilleur, c’est évidemment le résultat aux législatives. Le pire, c’est le spectacle donné mercredi dernier par l’extrême gauche qui a vociféré lors du discours de  générale d’Elisabeth Borne. Certes, il y avait parfois de quoi hurler à entendre les propos tenus par le Premier ministre. Comparer la situation de 1958 à celle d’aujourd’hui, il fallait oser ! « Rappelons-nous qu’en 1958, les Gaullistes ne sont pas majoritaires à l’ quand la Ve République connaît ses premières heures et crée les CHU et l’assurance chômage. » Sauf que Le Touquet n’est pas La Boisserie et Macron n’est pas de Gaulle. Mais ce n’est sans doute pas pour cette comparaison historique osée que les petits camarades d’Olivier Faure ont fait leur cirque.

Si l’on ne sait pas trop où va le PS, en revanche, on le sent obsédé par le (supposé) passé du parti de ses collègues placés à l’ de l’hémicycle. En effet, pour répondre à la déclaration de politique générale d’Elisabeth Borne, c’est Boris Vallaud – M. Najat Belkacem – qui s’est coltiné l’escalade de la tribune pour le groupe socialiste. Et là, curieusement, il a réussi l’exploit de s’adresser aux députés du Rassemblement National qui ne font pas partie de la majorité et ne contribuent pas au gouvernement. 

« Ceux dont vous êtes les héritiers n'étaient pas dans les murs de cette enceinte en 1946, je n'ose dire où ils étaient pour la plupart, ceux dont vous êtes les héritiers étaient en revanche sur le banc des accusés de Zola ». C’est décidément une obsession à gauche de vouloir évoquer les origines du Front National, devenu depuis Rassemblement National. Anne Hidalgo s’y était amusée en 2016 en déclarant que le FN, fondé en 1972, avait « soutenu » la collaboration avec les nazis. Elle a été condamnée en première instance, en mars 2016, à 500 euros d’amende avec sursis, à verser un euro de dommages et intérêts au FN et 2.000 euros pour frais de justice. Elle s’était désisté de son appel en juin 2017...

Boris Vallaud serait bien inspiré d’étudier un peu l’histoire de son parti avant de donner des leçons aux autres formations politiques. A titre d'exemple, faut-il rappeler qu’un certain Pierre Vaillandet (1888-1971), élu député de Vaucluse en 1936 avec le Front populaire, membre imminent de la SFIO, ancêtre direct du PS, vota les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940, bascula dans la collaboration, fut condamné par contumace en 1946 (Tiens, justement, 1946 !) à la dégradation nationale à vie, à la confiscation de ses biens et à cinq ans d'interdiction de résidence en région parisienne. On ne poussera pas la cruauté jusqu’à rechercher à quelle place il siégeait à la Chambre. Sans doute pas très loin de l’emplacement 514 où M. Vallaud a posé son séant.

Par Georges Michel le 9 juillet 2022

Boulevard Voltaire

mardi 5 juillet 2022

Le ministre de l'Intérieur désigne l'ennemi...

 


Le ministre de l'Intérieur d'Elisabeth Borne donc d'Emmanuel Macron a cru bon d'insulter les 13 288 686 millions d'électeurs et d'électrices qui ont choisis de voter le 24 avril dernier pour Marine Le Pen et les quasi quatre millions qui ont fait la même chose en portant 89 députés du Rassemblement National à l'Assemblée nationale le mois dernier. 

En effet invité d'Appoline de Malherbe sur BFM-TV et RMC en ce mardi 5 juillet Gérald Darmanin a gentiment traité d'ennemis les parlementaires RN et pour faire bonne figure les députés LFI tout en qualifiant les élus de LR et du PS  du terme beaucoup plus nuancé d'adversaires.

C'est assez clairement la politique que s'apprête à mener madame Borne car qui va apporter un soutien à son gouvernement sinon les adversaires socialistes et leurs cousins Républicains ? Les élus de la gauche répondants aux sirènes sociétales d'un Macron aux antipodes des volontés nationales et les LR votant toutes les lois imposées par l'Union européenne. 

Tout cela ne manque pas de piquants lorsqu'on se rapelle les propos de l'actuel locataire de l'Elysée qui avait dit de Jean-Luc Mélenchon en 2018 à Marseille "On a des confrontations politiques mais ce n'est pas mon ennemi"...

Faudrait également sonner le rappel en direction de l'héritier de Sarkozy : les députés RN sont autant que ceux de Renaissance des représentants du peuple et les insulter ainsi et contraire aux valeurs, pourtant distribuées à tous les vents, de la République. 

Steph FG



lundi 20 juin 2022

Le PS, EELV et le PCF ne veulent pas de groupe unique à l'Assemblée



Cela commence mal pour la coalition de gauche que souhaitait voir le lider maximo tricolore.

Les castors du  Parti socialiste, les écologauchistes d'EELV et les relans du PCF ont déclaré lundi à l'Agence France Presse " refuser la proposition de Jean-Luc Mélenchon de former un groupe Nupes unique à l'Assemblée nationale, estimant que l'accord de coalition signé début mai prévoyait des groupes distincts.

«Il n'a jamais été question d'un groupe unique. Il y aura un groupe socialiste à l'Assemblée nationale», a déclaré Pierre Jouvet, porte-parole du PS. «Pas question de se fondre dans un groupe unique», a pour sa part réagi le porte-parole d'EELV Alain Coulombel. «Nous sommes favorables à un intergroupe mais pas un groupe commun», a souligné un proche du chef communiste Fabien Roussel."

Et voilà comment se termine ce rêve de "grand soir" de juin 2022

Le cirque commence !

Steph FG

samedi 4 juin 2022

C'est lui qui le dis



"Saint-Denis a tous les atouts pour incarner ce qui doit être un rêve européen"

Jack Lang (82 ans) ancien ministre de la Culture et de l'Education nationale dans divers gouvernements socialistes et président de l'Institut du monde arabe depuis 2015.

L'ancien ministre de François Mitterrand souhaite ardemment que Saint-Denis puisse devenir la « capitale européenne de la culture » en 2028 , rapporte le quotidien  Le Parisien.

mardi 24 mai 2022

L’incroyable fourre-tout gauchiste – Programme commun de la NUPES


Le problème avec les « unions » en politique, c’est qu’il faut contenter tout le monde, faire plaisir à tous les membres de la grande famille difficilement réunie, donner des « gages », petits ou grands, aux uns et aux autres… Résultat, on se voit finalement obligé de produire en vue des élections un programme torrentiel dont pas un électeur sur cent ne viendra à bout de la lecture. C’est ainsi que la NUPES a présenté jeudi son programme commun de plus de 650 propositions pour les législatives. Un chiffre qui donne le vertige et renoue avec la vieille tradition gauchiste des interminables « résolutions » concluant les AG et se promettant de changer le monde.
Dans cette véritable avalanche de propositions, véritable inventaire à la Prévert de toutes les marottes, parfois contradictoires, de la gauche, on trouve évidemment un peu de tout, de l’incontournable « lutte contre le racisme et l’antisémitisme » à l’indispensable « refus de l’attribution du titre de chanoine de Latran au président de la République » en passant par la cruciale « interdiction de la présence aux cérémonies religieuses de ministres, préfets et maires dans l’exercice de leurs fonctions » ou la non moins fondamentale « transformation des gardes champêtres en gardes environnementaux ». 
Si toutes les idées évoquées ne sont pas dénuées d’intérêt – sur une telle masse, ce serait désespérant ! –, notamment en matière d’écologie et de protectionnisme économique, il ressort néanmoins de ce « socle » gigantesque à la fois un sentiment de grande dispersion, d’absence de hiérarchisation des problématiques et surtout de fort tiraillement entre des options idéologiques passablement opposées, en premier lieu sur l’Europe ou le nucléaire. 
En gros, s’ils s’accordent sur les détails sociaux ou sociétaux, les néo-alliés restent divisés sur nombre d’options pourtant fondamentales. Ainsi si LFI est favorable à la sortie de l’OTAN, le parti socialiste y est opposé, quant à l’Union européenne « aucune vision ne s’est imposée aux autres ». On verra donc plus tard…
Lors de la conférence de presse de présentation de cet interminable pensum, Jean-Luc Mélenchon a donc fort bien fait de préciser qu’il ne s’agissait « pas d’aboutir à une fusion idéologique ». C’est le moins que l’on puisse dire tant les divergences semblent nombreuses. Le communiste Ian Brossat a d’ailleurs rappelé que « si demain nous avons des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale, ils défendront leurs convictions » notamment sur la filière nucléaire que le parti continue à défendre contrairement aux autres membres de la coalition. 
Ce rappel semble clairement signifier que l’union n’a qu’une vocation électoraliste, chacun retrouvant son autonomie de décision et son propre programme au lendemain du scrutin.
Bien évidemment, il est hélas presque inutile de le préciser, en matière d’immigration et de sécurité, c’est toujours la même vision angélique et laxiste qui prévaut, celle qui a mené notre pays au bord du chaos et avec laquelle il serait urgent de rompre radicalement si le sort des Français autochtones intéressait encore ne serait-ce qu’un peu ces beaux messieurs (et dames bien sûr, et autres également, pas de discrimination de genre…).
En bref, beaucoup d’articles pour pas grand-chose et rien de très nouveau sous le soleil des utopies gauchistes.
Par Xavier Eman le 20 mai 2022

jeudi 19 mai 2022

Macronie : la permanence socialiste – Borne, Valls, Castaner, Guérini, Ferrand…



On a beaucoup écrit et glosé sur la fin du Parti socialiste et l’effondrement de ce parc à éléphants devenu cimetière. Destruction ? Ou transformation ? Car la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon a tout pour nous rappeler que les socialistes ont la vie dure et la carrière pas compromise. Borne incarne l’aile gauche de la Macronie, cela c’est admis. Surtout, elle est l’ancienne directrice de cabinet de Ségolène Royal. Une ancienne cadre du PS nommée par l’ancien conseiller de François Hollande lui-même ancien secrétaire du Parti socialiste ? Le cadavre a l’air bien vivant et c’est le moins que l’on puisse dire.
Pour autant, il y a urgence dans le parti de la rose. Ecartelés entre la Macronie et La France Insoumise, le PS doit choisir. C’est du moins ce qu’on serait tenté de croire. En réalité, LREM c’est le PS débarrassé de son aile gauche. C’est la consécration de la sociale-démocratie de Hollande, Valls et consorts. Ce dernier a même réussi à se faire investir par le parti de la majorité, prolongeant ses espoirs de redevenir ministre un jour. Bémol : le député sortant des Français de l’Etranger en Espagne et au Portugal ne veut pas lui laisser la place et a maintenu sa candidature. Christophe Castaner, Stanislas Guérini, Barbara Pompili, Richard Ferrand… Macron c’est Hollande en plus vendeur !
La mésaventure de Valls, c’est un petit peu l’incarnation de ce qui se déroule au PS : si un véritable pont existe entre les exfiltrés du PS et le parti de la majorité, ils sont parfois victimes d’une part des ambitions contrariées de leurs pairs mais aussi des besoins du moment d’un Président s’étant aboli du clivage gauche-droite mais obligé de composer avec ses intérêts du moment ou d’une réforme que l’opinion marque encore à gauche ou à droite.
L’autre annonce de cette nomination, c’est l’entourage. Puisqu’en arrivant à Matignon, Elisabeth Borne s’est déjà vue administrer un directeur de cabinet : Aurélien Rousseau, conseiller d’Etat et ancien directeur de l’ARS d’Ile-de-France. Vous commencez à voir le problème ? Il est marié avec Marguerite Cazeneuve, ex du cabinet McKinsey qui a conseillé le gouvernement dans la mise en place de l’absurde politique sanitaire. Elle est depuis directrice de la CNAM. D’autres précisions ? Son père, Jean-René Cazeneuve, est député LREM du Gers. Encore ? Son petit frère, Pierre Cazeneuve, est conseiller d’Etat, conseiller d’Emmanuel Macron et candidat LREM aux élections législatives. Avouons qu’avec un entourage familial pareil, Elisabeth Borne est bien encadrée ! Rien ne change en Macronie donc, le PS a la vie dure et les vieilles habitudes perdurent. Il faut croire que les Gilets jaunes n’ont pas eu l’effet escompté et que tout ce qui était reproché à la Macronie prend corps.
Au fond, derrière la réussite du clan Cazeneuve, il y a un bel exemple de méritocratie française, mais aussi la confirmation d’une certaine consanguinité du pouvoir. Dont acte.
Par Etienne Defay le 18 mai 2022

mardi 17 mai 2022

À l’actif d’Élisabeth Borne, des diplômes, des ratés et quelques désastres



Issue de la gauche, écologiste et même femme ! Élisabeth Borne coche toutes les cases, au point que sa longue expérience des ministères s’accompagne de quelques casseroles. Mais curieusement, on en entend moins parler que de ses diplômes.

Il faut dire que la nouvelle hôte de Matignon a été à bonne école. Anne Hidalgo, surnommée par ses détracteurs « Notre-Dame de la Défausse », a toujours été aux côtés d’Élisabeth Borne, et inversement. Elles travaillaient ensemble entre 2008 et 2013 : le maire de Paris était conseillère régionale d’Île-de-France quand le nouveau Premier ministre était directrice générale de l’urbanisme de Paris. Un moyen, pour elles, de mettre en place le début de leur plan écologique, dans la ville de Paris d’abord, puis dans la France entière.

Toutes deux sont tenues pour responsables du désastre de la gestion de la capitale par les animateurs du #SaccageParis. Ce mouvement lancé en 2021, devenu célèbre, dénonce depuis plus d’un an sur les réseaux sociaux, images à l’appui, la saleté, l’insalubrité et la déconstruction de Paris. Élisabeth Borne et Anne Hidalgo ont en effet tenté des réformes écologiques, soi-disant pour améliorer la ville. Résultat : Paris est aujourd’hui une des villes les plus sales de France, selon Le Globe Trotteur. Ses rues sont jonchées de déchets. La ville abrite par ailleurs 3.641 sans-abri en 2019. Un bilan peu flatteur.

Élisabeth Borne a également fait parler d’elle en 2020 lors de l’affaire de la centrale nucléaire de Fessenheim. Lors de sa campagne de 2012, François Hollande avait promis de fermer la plus vieille centrale nucléaire de France. La question a été soulevée avec la loi du 17 août 2015 relative à la transition écologique sous le ministre de l’Écologie Ségolène Royal. Élisabeth Borne, directrice de cabinet de Ségolène à cette époque, a donc en partie mis en œuvre le début de cette transition écologique. Elle a réussi à faire fermer définitivement Fessenheim, le 29 juin 2020. Une décision aberrante, aujourd’hui plus que contestée. La  la première blâmera le ministre qui rendra en effet des centaines d’employés d’ au chômage. « L’arrêt de Fessenheim incarne l’écologie de responsabilité », plaidait-elle alors.

En plein Covid, Élisabeth Borne avait aussi fait parler d’elle : le 20 juillet 2021, sur BFM TV, elle avait expliqué qu’elle souhaitait faire suspendre les contrats de travail des employés qui ne présenteraient pas de passe sanitaire : ils seraient donc encore dans l’entreprise mais ne percevraient plus de salaire et auraient seulement deux mois pour obtenir un passe valide. « On a introduit une procédure de suspension du contrat de travail, sans rémunération pour les salariés sans passe sanitaire valide »expliquait le ministre du Travail. À la suite de cette loi, 15.000  seront suspendus de leurs postes.

Le Premier ministre fut nettement moins net sur le voile. En pleine polémique, elle prend parti en faveur d’une candidate LREM aux élections départementales qui pose avec un voile sur son affiche officielle. « Je pense qu’il faut appliquer la loi, rien que la loi », explique-t-elle, le 12 mai 2021, sur France Info. La loi, c’est l’autorisation du port du voile. Mais cette position n’étant pas partagée par La République en marche, le ministre a finalement choisi de respecter la position du parti politique d’Emmanuel Macron.

Elle soutient également l’association  Territoires du progrès, un mouvement réformiste et progressiste qui se positionne sur tous les sujets sociétaux : le suicide assisté, par exemple, qu’ils tentent de faire autoriser en France.

Notre nouveau Premier ministre semble enfin être au centre d’une polémique. Le « dossier Borne », ouvert et examiné par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), révèle qu’elle a oublié de déclarer six de ses mandats dans sa déclaration d’intérêts. En janvier 2020, le journal Marianne révélait qu’elle n’avait pas mentionné sa participation passée (entre 2015 et 2017) à un lobby de constructeurs, l’Institut de la gestion déléguée (IGD). La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a donc ouvert un dossier, « le dossier Borne », et y révèle qu’elle a également oublié de mentionner son appartenance à cinq autres organismes : l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR), la Fédération d’entreprises Paris Île-de-France capitale économique, la fondation Groupe-RATP, le comité stratégique de Fer de France et le conseil d’administration de l’École nationale des Ponts et Chaussées.

Le nouveau Premier ministre suit ainsi la trajectoire du Président, qui avait omis de déclarer une partie de son patrimoine lors de sa déclaration fiscale en 2016, et avait subi un redressement fiscal. Elle le suit également dans sa trajectoire politique. Arnaud Poulain, conseiller municipal à Versailles, le fait remarquer dans un tweet, lundi 16 mai.

Par Capucine Gidoin le 17 mai 2022


jeudi 5 mai 2022

Je me souviens de Jean-Pierre Chevènement…



La vie d’un homme ne peut se résumer à un épisode électoral. C’est pourtant à cause de cela qu’on s’acharne sur lui de toutes parts. Il aurait trahi en appelant à voter pour le président de la République.

Rien n’est plus faux. 

Il est resté fidèle à ce qu’il a toujours été. Je me souviens que lors d’un séminaire de Sciences Po à Port-Cros, nous lorgnions ensemble sur les jolies filles… Je me souviens qu’avec d’autres, il fonda le CERES qui fit basculer le PS à gauche et servit de marchepied à Mitterrand.

Je me  souviens qu'en 1984 quand Jean-Pierre Stirbois du FN fut élu à Dreux, il s’écria : "j’ai senti passer l’haleine fétide du fascisme"...

Je me souviens qu’au PS, il se rangeait dans les rangs des républicains souverainistes opposés aux démocrates européistes…

Je me souviens que ministre de l’Intérieur, il fut l’un des premiers à alerter sur la réalité de  la délinquance qui gangrenait les banlieues. C’est alors qu’il forgea le terme "sauvageons"...

Je me souviens qu’il démissionna du gouvernement pour pouvoir “ouvrir sa gueule” contre l’intervention occidentale en Irak…

Je me souviens que je n’étais pas d’accord avec lui. Car tout me paraissait bon contre Saddam Hussein. Mais ce n’est pas parce qu’il avait tort que j’avais raison…

Je me souviens l’avoir croisé il y a un an. Nous nous sommes parlé. Et nous sommes convenus que notre séjour à Port-Cros fut ce que nous avions de meilleur…

Mais voilà : il a apporté son soutien à Macron. Et alors on voit se multiplier les articles annonçant le déclin du chevènementisme. Si on y ajoute le fait que Fabrice Luchini a également choisi Macron, on comprend que certains soient en deuil…

Certes, Jean-Pierre Chevènement aurait pu appeler à voter blanc. C’est le choix que certains d’entre nous ont fait. Mais il a pu croire, au vu des sondages, que Marine Le Pen avait une chance raisonnable de remporter la compétition.

Toute sa vie, Jean-Pierre Chevènement a combattu le fascisme. Celui de Jean-Marie Le Pen et celui, selon son jugement, de sa fille. Son choix était donc en parfaite cohérence avec toute sa vie. Il n’a pas voté pour Macron mais contre Marine Le Pen. Souvenons-nous, en bien, de Jean-Pierre Chevènement.

Par Benoît Rayski le 6 mai 2022

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