samedi 2 juillet 2022

Avec sa vidéo sur le G7 Emmanuel Macron agace les réseaux sociaux



Dans une vidéo réalisée pour promouvoir son au G7, qui s’est tenu du 26 au 28 juin en Bavière, Emmanuel Macron se met en scène et fait réagir sur les réseaux sociaux.

«Comment ça va en Inde ?», «Il faut que l’on arrive à limiter l’inflation», ou encore «nous, nous continuerons de sanctionner la Russie» sont les phrases prononcées par Emmanuel Macron dans une vidéo intitulée «G7 uni pour agir». La vidéo, d’environ trois minutes, met en scène le Président de la République lors du G7, provoquant ainsi des moqueries chez les internautes.

Parmi les réactions, on peut lire sur Twitter : «Le mec c'est devenu une télé réalité», «Ptdr macron va bientôt nous sortir un son pour cette été !», «Y'en a marre des mises en scène » et «La RÉPUBLIQUE tiktok».

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Guerre en Ukraine et pétrole

Pour rappel, ce G7 devait notamment montrer que les chefs d’Etat occidentaux étaient unis contre Moscou. Les alliés ont promis de fournir un soutien financier, humanitaire, militaire et diplomatique et de rester aux côtés de l’Ukraine. L’aide financière débloquée pour ce pays en 2022 atteint désormais 29,5 milliards de dollars. Kiev devrait aussi recevoir de nouveaux armements, notamment des missiles antiaériens américains sophistiqués.

L’inflation et notamment la hausse du prix du pétrole a également été abordée. Ainsi, les pays présents prévoient également de «travailler» à un plafonnement du prix du pétrole russe et d’imposer une interdiction de l’importation d’or russe. Pour contrôler le prix de l’or noir vendu par la Russie, les sept pays «envisagent une série d’approches», y compris «une éventuelle interdiction de tous les services qui permettent le transport maritime du pétrole brut et des produits pétroliers russes», à moins que le pétrole ne soit acheté en dessous du plafond qui serait fixé.

Le 2 juillet 2O22

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Nouvel accord commercial UE – Nouvelle-Zélande : la déroute européenne du président Macron



Communiqué de Gilles Lebreton, député RN au Parlement UE du 2 juillet 2022

Naufrage, déroute… les synonymes ne manquent pas pour résumer les 6 mois de la présidence française de l’Union européenne, qui vient enfin de se terminer. Si Monsieur Macron a perdu sur tous les plans, le volet agricole illustre à lui seul l’échec absolu de son gouvernement.

En la matière, les promesses non tenues ne manquent pas. Les clauses miroirs des accords commerciaux, annoncées comme « grande cause » de cette présidence, sont au point mort. Le Plan stratégique national français, sévèrement retoqué par Bruxelles, devra se plier à des exigences environnementales insensées. Les dossiers majeurs, comme la révision des Indications géographiques, ont été oubliés. Pire encore, les accords de libre-échange ont été officiellement relancés.

Sur ce dernier élément, il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que le scénario tant redouté se réalise : la Commission européenne, avec la complicité évidente de la présidence française, vient de conclure, le 30 juin 2022, l’accord commercial avec la Nouvelle-Zélande. Parmi les engagements supplémentaires concédés par l’Union, pas moins de 38 000 tonnes de viande ovine, 10 000 tonnes de viande bovine, 15 000 tonnes de beurre et 25 000 tonnes de fromage néozélandais, produits selon des normes environnementales et sanitaires bien inférieures aux nôtres, seront déversées sur notre marché.

Cette décision incompréhensible est la preuve de la duplicité de l’UE en matière agricole. En pleine mise en place des différents plans environnementaux, la Commission nous explique que produire plus vert, c’est produire ailleurs. Ce raisonnement affligeant est un coup de couteau dans le dos de nos éleveurs, dont les conditions de travail et de revenus indignes devraient pourtant nous inciter à changer nos politiques. Ils se retrouvent aujourd’hui condamnés par les intérêts économiques d’une Union pétrie de contradictions.

Le président Macron a donc une lourde responsabilité dans cette sombre affaire. A-t-il seulement pensé à nos éleveurs bovins et ovins ? A-t-il pensé à la « souveraineté » alimentaire que ses troupes nous vendent à l’envi à chaque sortie médiatique ? Non, car ce président hors-sol n’est qu’un pion dans le grand jeu fédéraliste et libre-échangiste européen. S’il n’avait pas encore compris le sens du vote des Français aux élections législatives, comptez sur les députés nationaux et européens du RN pour le lui rappeler !

RN

Le débraillé revendiqué de La France insoumise



Selon le sociologue québecois, le refus volontaire de l’élégance et la goujaterie dans lesquels s’abîment plusieurs députés Nupes traduit leur vision du monde.

Ces derniers jours, deux groupes de députés qui ne refusent pas nécessairement de se faire appeler populistes sont entrés à l’Assemblée nationale. Mais s’ils se réclament tous les deux du peuple, ils ne s’en font pas la même idée.

On l’a d’abord vu chez les députés du RN, qui avaient reçu la consigne de se vêtir correctement, les hommes devant s’y présenter en costume cravate, les femmes en tailleur ou autre tenue semblable. Il fallait se plier aux codes de l’institution, en respecter les usages, ce qui pour le commun des mortels va de soi. On ne se présente pas en tongs et bermuda à un entretien d’embauche. Et on ne se présente pas à l’Assemblée nationale en bras de chemise. Hélas, ces évidences de bon sens n’en sont pas pour une bonne partie du contingent parlementaire de La France insoumise, qui ne voit rien de solennel dans le fait d’entrer à l’Assemblée, et qui s’y est présentée de la manière la plus débraillée qui soit - on a tout de suite compris qu’il s’agissait d’un débraillé militant, qui consiste à faire un pied de nez à l’institution où on met les pieds, manière comme une autre de la soumettre et d’en prendre possession.

Certains osent même dire qu’ils arrivent à l’Assemblée en s’habillant comme le peuple. Ils oublient que le peuple sait respecter les usages et distingue une tenue de soirée d’une tenue de barbecue. Ils témoignent ici surtout d’une conception plébéienne du peuple. N’en soyons pas surpris: la gauche idéologique a autrefois critiqué la culture humaniste en la réduisant à une culture bourgeoise, qu’il fallait pour cela déconstruire parce qu’elle biaisait la société à l’avantage des privilégiés. C’est pour la même raison qu’elle marque son mépris de l’élégance.

L’élégance est un souci de l’autre

Cette petite polémique moins superficielle qu’il n’y paraît cache une grande querelle. Appelons-la la querelle de l’authenticité. Elle pose la question de notre rapport aux normes sociales. Ces dernières sont-elles civilisatrices, ou oppressives? La civilisation est-elle une œuvre patiente, qui évolue, mais prétend chaque fois imposer une forme à l’informe, tirer vers le haut l’être humain, en le forçant à se tenir droit, ou n’est-elle finalement qu’une conspiration contre notre liberté originelle?

Le progressisme des dernières décennies a rompu avec cette exigence de tenue, au nom d’une éthique de l’authenticité qui renverse le rapport à la norme sociale. L’enfer, c’est les autres, affirme notre contemporain, et c’est en m’arrachant aux normes sociales que je pourrai, en plongeant au fond de moi-même, trouver ma vérité intérieure, renouer avec elle, et revenir au cœur de la cité enfin émancipé, délivré. Il croit même pouvoir congédier la part de la nature en lui.

On oublie pourtant que l’homme qui n’est plus que lui-même, renonçant à l’héritage comme aux usages, et se croyant maître et créateur de son monde, n’est souvent plus grand-chose: un petit tas de ressentiment obsédé par sa singularité introuvable. La grâce n’est pas donnée à tous, et la plupart d’entre nous avons besoin de la tradition pour nous apprendre à vivre. Ignorant qu’on se construit à partir de ce que la civilisation nous offre, naturellement à partir de ses dispositions personnelles, l’homme contemporain ne se construit pas.

Je ne serai que moi, mais je serai absolument moi: telle est la conviction de notre contemporain, qui consent ainsi, derrière un vernis philosophique, à un relâchement fainéant, et qui se donne aussi le droit de verser ainsi dans la pire goujaterie, par exemple, en refusant de serrer la main à un adversaire. Un homme qui se comporterait ainsi nous rappellerait qu’il n’est pas un homme mais un individu en crise d’adolescence. La goujaterie aime s’anoblir en fanatisme grossier.

La tenue n’est pas une affaire de coquets. L’élégance est un souci pour l’autre. Qui porte la cravate à l’Assemblée ou même en société envoie le signal qu’il respecte les codes mais aussi qu’il sait distinguer l’intime du public. Il n’est demandé à personne d’être un dandy: il est demandé à tous de faire un effort. Et chacun saura ensuite, en jouant avec ces normes, ajouter sa touche personnelle, comme il en a toujours été.

Il n’est pas interdit de croire qu’au-delà de la mouvance insoumise certains commencent à le ressentir. Ce qu’on appelle aujourd’hui le renouveau de l’art sartorial, autrement dit, le souci de l’élégance masculine, témoigne toutefois peut-être d’une prise de conscience qui dépasse simplement le désir de s’habiller adéquatement. S’il demeure minoritaire, on peut croire qu’il rejoint une exigence intérieure qui n’a rien de frivole.

Quoi qu’on en pense, le vêtement est un langage, un signal envoyé à la société, et nul besoin d’être un partisan du «c’était mieux avant» pour constater, en regardant une photo d’époque, que les hommes d’hier savaient se tenir et que ceux d’aujourd’hui sont, comme on dit, déconstruits.

Par Mathieu Bock-Côté le 1er juillet 2022

Le Figaro

1974 - De Giscard à Macron, 50 ans de démission - Cette année-là - TV Libertés le 1er juillet 2022

Covid, inflation, Ukraine : la rentrée explosive – Jean-Philippe Tanguy dans Le Samedi Politique

 

RN : vers la fin du plafond de verre et du cordon sanitaire ?



À propos du fameux « plafond de verre » censé empêcher  de gagner, le sondeur Jérôme Sainte-Marie affirmait, dans le dernier numéro de la revue Éléments : « Son niveau électoral s’est successivement déplacé de 15 % à 24 %, puis à 33 % et, aujourd’hui, à 41 %. Il n’y a pas de plafond de verre pour Marine Le Pen, ou alors c’est un monte-charge ! » Et encore, ces propos étaient tenus avant les élections législatives et l’arrivée en force de 89 députés RN au palais Bourbon. Succès que vient désormais couronner l’accession à deux vice-présidences, bousculant ainsi un autre tabou, l’autre fameux « cordon sanitaire ».

Mieux : on notera que Sébastien Chenu et Hélène Laporte ont été respectivement élus avec 290 et 284 voix, soit largement plus que celles dont dispose ce groupe. Ce qui signifie, en bonne logique, qu’il y a eu arrangement entre le RN,  et LR.

Sans surprise, Boris Valaud, patron du groupe socialiste, s’insurge : « Il y a deux cents députés qui ne sont pas du Rassemblement national qui ont voté pour le Rassemblement National, alors qu’ils avaient d’autres choix. Cela veut dire que la banalisation de l’extrême  continue d’être à l’œuvre. Il ne faut pas jouer avec les allumettes, il faut se garder de ce genre d’expérience funeste et de collusions qui finissent en général dangereusement. » Et l’écologiste Julien Bayou de s’alarmer : «  se dévoile et se fait marchepied, non seulement de la dédiabolisation du RN, mais aussi de son institutionnalisation. » Ce que, par ailleurs, semble parfaitement assumer Aurore Bergé, patronne du groupe macroniste : « C’est important que toutes les sensibilités voulues par les Français soient représentées. » Éric Woerth ne fit pas autre chose, évoquant une « répartition logique ».

Il n’y a pas à dire, les temps changent… Les écologistes, en revanche, ne changent pas. En témoignent les deux candidatures impromptues de Benjamin Lucas et de l’inénarrable Sandrine Rousseau, mais qui n’ont chacune récolté qu’une petite trentaine de voix. Et les mêmes de reconnaître avoir « un peu forcé la main de leurs alliés de la NUPES » qui, elle, s’en tenait à une seule candidate, Caroline Fiat, élue avec 284 voix. Bref, ça commence à tanguer dans la maison mélenchoniste.

Quoi qu’il en soit, et même si le Rassemblement National a vu lui échapper la tête de la commission des finances, il faut reconnaître que la ligne apaisée de  a fonctionné au-delà de toutes espérances. Le regard porté sur ce mouvement a changé ; les rapports de force aussi. En effet, et ce, par quelque bout que l’on considère la question, le RN demeure le premier groupe d’opposition à l’Assemblée nationale. Il faudra donc compter avec lui. Voilà qui a déjà commencé.

Un qui avait pris de l’avance en la matière, c’était Lionel Jospin, candidat à l’élection présidentielle de 2002, évincé par Jean-Marie Le Pen, mais qui déclarait, le 29 septembre 2007, sur France Culture : « Pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste et, donc, tout antifascisme n’était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front national, qui était un parti d’extrême droite, un parti populiste aussi à sa façon, mais nous n’avons jamais été dans une situation de menace fasciste et même pas face à un parti fasciste. »

Ce théâtre, du genre subventionné et attirant de moins en moins de spectateurs, vient aujourd’hui de déposer le bilan. On ne s’en plaindra pas.

Par Nicolas Gauthier le 30 juin 2022

Boulevard Voltaire

vendredi 1 juillet 2022

Corrèze : un adolescent de 15 ans privé de sortie scolaire au CEA à cause de sa nationalité russe



Un adolescent russe de 15 ans, scolarisé au collège d’Arsonval, à Brive, s’est vu refuser la visite du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) de Gramat (Lot), où il devait se rendre avec un petit groupe d’élèves. 
[…]
André Bercoff a évoqué le sujet dans son émission sur Sud Radio : « Il a 15 ans, il est russe, on lui a refusé d’aller visiter le Commissariat à l’énergie atomique. Cet adolescent était sans doute un espion russe qui allait tout de suite appeler Poutine » a ironisé le journaliste estomaqué par cette décision. La séquence d’André Bercoff :

TV Libertés

Coquerel : le chaos avant la dissolution ? Gilbert Collard (Reconquête !) le 1er juillet 2022

 

Gauche radicale, droite honteuse



Bravo les artistes ! Chapeau les demi-habiles socialistes et écologistes soumis à Mélenchon, les apprentis sorciers de l’Elysée qui ont méthodiquement décimé les sociaux-démocrates et la droite de gouvernement avant de faire des risettes, de « planification écologique » en Pap Ndiaye, à la gauche extrême ! Félicitations les craintifs de LR, incapables de distinguer l’adversaire prioritaire entre un disciple d’Alain Krivine et l’ancien collaborateur de Nicolas Dupont-Aignan ! Applaudissement pour les démagogues du Rassemblement national qui à force de singer LFI ont repeint en bleu marine le rouge vif de la lutte des classes ! Mention spéciale enfin, pour la radio publique et la presse sentencieuse qui se pâment depuis deux mois devant le radicalisme chic du Bernie Sanders français...

Du chef de l’État qui procrastine, au débraillé des Insoumis à l’Assemblée, en passant par la prudence maladive de la droite qui préfère retirer sa candidature plutôt que gagner avec les voix du RN, le spectacle donné à l’opinion est celui d’un grand affaissement. Comme si la politique, prise d’une frénésie négative, avait décidé de s’autodétruire. La paix à payer de tant d’inconséquences et de lâchetés, c’est l’élection d’un militant révolutionnaire à la tête de la commission des finances. Que doit-on attendre d’un éternel agitateur qui s’enivre des paroles de son chef – « nous allons leur faire les poches » -, qui défile aux côtés du CCIF dans une trouble manifestation contre « l’islamophobie », qui assume de soutenir l’occupation de la basilique Saint-Denis par un collectif de sans-papiers ? IL est à craindre que l’idéologie le plus sommaire le guide dans chacun de ses actes.

À l’heure des conséquences, tous ceux qui ont participé à l’élévation d’Éric Coquerel à la tête d’une commission aussi décisive n’ont pas le droit de se plaindre. Ils ont permis, par un mélange de légèreté, de cynisme, d’antifascisme de circonstance, qu’un courant très marginal dans le pays accède à des fonctions centrales. La gauche radicale ne compte pas s’arrêter là. Si la droite honteuse continue de la sorte, son destin sera d’assister au duel entre Mélenchon et Le Pen.

Par Vincent Témolet de Villers le 1er juillet 2022

Le Figaro

Vers une coalition des vaincus autour de Macron

 


Par Pierre Boisguilbert le 28 juin 2022♦ On sait maintenant ce que le président Macron veut dire quand il parle de « partis républicains de gouvernement ». Pour lui, il s’agit des partis qui ont été désavoués par leurs électeurs.

Le mépris de Macron

Cela inclut donc sa propre formation et ses alliés, les vaincus du PS et ceux des LR avec peut-être au passage quelques communistes qui ne peuvent pas avoir de groupe parlementaire et quelques écologistes pour faire joli. Sont donc exclus les deux partis qui ont remporté les élections en progressant en nombre de suffrages et d’élus.

Pas d’insoumis, pas de RN.

Macron, si pointilleux sur le résultat de la présidentielle qui donne la légitimité suprême, préfère donc Hidalgo, moins de 2 %, et Pécresse, moins de 5 %, plutôt que Le Pen et Mélenchon, à plus de 40. On ne peut être plus clair sur la volonté de ne pas tenir compte du vote des Français.

C’est donc Élisabeth Borne reconduite dans la durée avec une mission d’élargissement de la majorité qui va devoir rallier les défaits aux vaincus. Elle n’aura sans doute pas de mal à trouver quelques républicains prêts à sauver la France pour une petite voiture avec chauffeur et fanion. Copé est candidat, Estrosi et Muselier aussi, il y en aura d’autres. Il y aura Ménard qui a entamé depuis quelques mois un « en marche » vers En Marche assez spectaculaire au niveau des renoncements multiples au vote de ses propres électeurs.

À gauche, ce sera plus difficile. Car il y a la peur de Mélenchon. Le communiste y serait bien allé, mais il hésite. Les écolos, eux, n’ont peur de rien, même plus de la réouverture des centrales à charbon ; donc, faute de sauver la planète, ils pourraient contribuer à sauver la minorité présidentielle.

Hystérie sociétale

Quant à Renaissance, elle a trouvé un moyen d’être majoritaire. Faire entrer dans la Constitution le droit à l’avortement. La formation macroniste a surfé sur l’hystérique indignation médiatique après l’interdiction aux USA de l’avortement au niveau fédéral, donnant la liberté de légiférer sur le sujet à chaque État fédéré. Le problème en France ne se pose pas et la Constitution n’est pas faite pour ça. L’initiative a peu de chance d’aller au bout et ça ne changerait rien. Mais peu importe, cela montre qu’il y a une majorité en France, c’est la majorité sociétale. Elle peut aller parfois presque à l’unanimité avec le RN. Le plus souvent cependant, c’est une majorité qui va de Macron à Mélenchon. Dans un contexte de crise politique, et peut-être sociale, le gouvernement va être tenté de détourner l’attention sur tout ce qui touche à la vie privée et sexuelle des Français. C’est un vrai danger pour ceux qui sont défavorables à un endoctrinement Netflix de la jeunesse et à la discrimination de ceux qui ne sont pas soumis aux minorités.

La tentation de Macron va être grande de faire du sociétal plutôt que du social et du politique. Il lui faudra cependant passer le cap du nouveau gouvernement et du vote de confiance ou plutôt du rejet d’une motion de censure. Comme les insoumis et consorts ne veulent pas du vote RN, Élisabeth Borne a peu de soucis à se faire. Son nouveau gouvernement pourra prendre la mer, avec cependant dès le départ un côté canots de sauvetage du Titanic. Le radeau des désavoués aura du mal dès le premier récif.

Polémia


Ukraine : la guerre hybride de l'OTAN - Le Zoom - Lucien Cerise - TV Libertés le 1er juillet 2022