jeudi 2 février 2023

"Olivier Véran est un menteur professionnel !" - André Bercoff sur Radio Courtoisie le 2 février 2023

Mépris envers les collectivités : Yoann Gillet demande des comptes au gouvernement


Communiqué de Yoann Gillet, député RN du Gard du 1er février 2023

Dans le Journal du Dimanche, le ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, a exprimé sa volonté et celle du Gouvernement de réaliser des économies significatives sur le budget des collectivités territoriales.

En indiquant vouloir « passer au peigne fin » les dépenses des collectivités locales, dans un objectif de réduction du déficit, et donc de la dette publique, le Gouvernement fait preuve de mépris et d’injustice, une fois de plus, envers les élus locaux.

Dans une question écrite au ministre qui sera publiée au Journal Officiel, Yoann Gillet, député du Gard et vice-président du groupe RN à l’Assemblée nationale, rappelle des vérités.

Premièrement, le député dénonce la méconnaissance profonde du ministre du fonctionnement des collectivités locales qui sont dans l’obligation légale de voter des budgets à l’équilibre et qui ont une capacité d’endettement limitée au strict financement de leurs investissements.

Le député rappelle que dans ces conditions il apparaît difficile d’imputer aux collectivités l’envolée de l’endettement public, qui provient essentiellement de l’État lui-même.

Deuxièmement, Yoann Gillet rappelle que vouloir rogner les dépenses des collectivités locales dans un contexte d’inflation galopante et d’explosion des coûts de l’énergie porterait atteinte à leurs marges de manœuvre, déjà fortement limitées, et aurait un impact négatif sur leur capacité à investir en faveur de leurs territoires et de leurs administrés, tout en menaçant l’existence des services publics de proximité.

S’insurgeant contre les déclarations du ministre, Yoann Gillet tient à souligner l’engagement et le sérieux des élus locaux.

Par ailleurs, le député RN, qui fut élu municipal à Nîmes et directeur de cabinet du maire de Beaucaire ces 8 dernières années, rappelle dans sa question au ministre que ses déclarations portent atteinte au principe de libre administration des collectivités territoriales (article 72 alinéa 3 de la Constitution).

Enfin, Yoann Gillet invite le ministre à travailler sur une réduction des dépenses inutiles de l’État et à lutter véritablement contre la fraude qui menace l’équilibre budgétaire de la Nation.

RN

Retraites: et si Macron comprenait ce qui se passe?



Et maintenant, que vais-je faire ? doit se dire Macron, comme Gilbert Bécaud.

Quand sondage après sondage comme vague après vague, l’opposition à la réforme des retraites est partagée par les trois-quarts des Français et plus de 93% des actifs ; quand la deuxième journée d’action dépasse encore une fois le million de manifestants ; quand après avoir expliqué aux Français qu’ils ne comprenaient pas la philosophie de la réforme, puis que cette réforme était plus juste pour les femmes contre toute évidence au point que le brillant Franck Riester a lâché le morceau par mégarde sur une radio ; quand la manipulation des chiffres du COR a été démentie par le président du COR lui-même devant les députés en commission ; quand en désespoir de cause le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, sans doute fâché d’avoir un préfet de police, Laurent Nuñez, qui tient ses hommes et empêche les débordements contrairement à Didier Lallement qui illustrait à merveille ce vieil adage du préfet Grimaud en 68 que le degré de violence dans une manifestation est décidé par l’emploi qu’on fait de la police et non par les manifestants, fussent-ils émeutiers ; quand Darmanin donc, dans une rhétorique aussi droitarde que désespérée assure que tout ça, c’est la faute aux bobos, ce Darmanin si amusant quand il met au premier rang des périls menaçant le pays l’écoterrorisme, et le fait de consommer bio et de voir des films avec Maurice Garrel, bref, quand Macron et son gouvernement se cognent au réel, que leur reste-t-il comme option ?

Vers le raidissement, ou un pourrissement ?

Primo, le raidissement : coup de menton thatchérien, regard fixé sur la ligne bleue du CAC40, ne rien lâcher. Le problème du raidissement, c’est qu’il est compliqué d’être raide tout seul, si je puis me permettre. Ça branle déjà du manche dans la majorité. On se fait battre à une partielle par un candidat Nupes qui a eu comme principal argumentaire son opposition à la retraite à 64 ans. C’est qu’aujourd’hui, ça manifeste même dans les chefs-lieux de canton. Ca irrigue tout le pays, à part trois avenues de l’Ouest parisien… Et encore, pas à l’étage des chambres de bonnes !

Le député lambda, même « Renaissance », revient chaque week-end dans sa circo et il se fait engueuler par tout le monde, contrairement à Emmanuel Macron qui n’a jamais été élu local. Les vieux, les jeunes, les hommes, les femmes, le boulanger, le médecin (s’il y en a encore un), les profs, les ouvriers de la dernière PME du coin… Il comprend qu’il ne se fera pas réélire, ce qui par ailleurs, écarte toute possibilité de dissolution, agitée parfois dans les médias. Macron est un solipsiste enfermé dans son bunker, mais il n’est pas suicidaire ! Une dissolution, dans le meilleur des cas, ce serait pour lui une majorité tellement relative qu’on appelle ça une minorité.

Autre solution : le pourrissement. Attendre les actions « sauvages », façons contrôleurs au moment de Noël, pour que le mouvement devienne impopulaire. Espérer que les syndicalistes ne puissent plus empêcher des bases radicalisées de gâcher les vacances de février. C’est bien une idée de journaliste, ça, « gâcher les vacances de février ». Parce qu’il n’y a personne qui prend des vacances en février, ou si peu de monde. Surtout avec l’inflation. On pourra faire pleurer un journaliste au pied des remontées mécaniques à l’arrêt, ça ne va pas mobiliser les foules. 

Et demain, le RN ?

Et puis l’inconvénient du pourrissement, c’est que c’est vous qui pouvez pourrir. Vous aurez passé à l’arrache votre projet de loi en cinquante jours, et, en admettant qu’il ne soit pas déclaré inconstitutionnel (possibilité de plus en plus vraisemblable si le fameux 47-1 est appliqué), ensuite, vous ne pourrez plus rien faire d’autre. Vous perdrez violemment toutes les élections intermédiaires, votre majorité composite se fera la malle (« Horizons » a déjà prévu de présenter tout seul ses candidats au Sénat), et la trace que vous laisserez dans l’histoire sera le macronisme comme ultime avatar du capitalisme libéral avant l’arrivée du RN au pouvoir. Parce que c’est bien ce qui va vous tomber dessus, si vous ne retirez pas ce projet de réforme. La vengeance est un plat qui se mangera froid en 2027. Entre la gauche en pleine scissiparité et votre majorité en lambeaux qui entrainera les supplétifs de LR dans sa chute, vous rangerez la France aux côtés de la Hongrie ou de la Pologne. Ça va me faire tout drôle, Marine Le Pen présidente.

Il y aurait bien une dernière solution : retirer le projet. Faire un discours sincère, pour une fois, sur ce que cette mobilisation sans précédent révèle de fatigues et de fractures dans un pays qui a besoin d’apaisement, de perspectives. Prendre acte que le rapport au travail a changé, qu’il n’est plus une fin en soi mais un moyen d’accéder au bonheur. Même si ça ne vous plait pas, c’est comme ça. Jadis, on ne voulait pas mourir pour Dantzig, aujourd’hui on ne veut pas mourir pour le FMI.

Tenez, parlez du bonheur, par exemple, Monsieur le président. Dites que la fin de toute politique, c’est le bonheur et que si ce n’est pas l’Etat qui peut rendre les gens heureux, il peut au moins y aider. En ne les faisant pas mourir à la tâche, en cessant d’invoquer une logique comptable douteuse quand on vous parle de temps libéré. J’ai la faiblesse de croire en la rédemption ou l’infusion de la Grâce, façon Claudel derrière un pilier de Notre-Dame ou Paul sur le chemin de Damas.

Rassurez-vous, on ne vous demande pourtant pas de devenir un saint, juste de retrouver un peu d’humanité. Ce n’est pas si difficile, vous verrez.

Par Jerôme Leroy le 1er février 2023

Causeur

Révélations du gendarme le plus puni de France - Le Zoom - Hervé Moreau sur TV Libertés le 2 février 2023

mercredi 1 février 2023

Comment la France est devenue la colonie de ses colonies - François Bousquet (Elements) le 1er février 2023

LA FRANCHE-COMTÉ - La Geozone, le 1er février 2023

 

Le scandaleux reste à charge CPF des salariés !


Communiqué de Maël Camerlynk, Chagé de mission DLF Nord, du 1er février 2023

Après l’adoption du projet de loi de finances à l’Assemblée jeudi dernier, grâce à un énième 49-3 et du rejet d’une nouvelle mention de censure, l’amendement du gouvernement, crée un reste à charge (20 à 30%) pour les salariés utilisant leur compte personnel de formation (CPF), va injustement être mis en œuvre. Une barrière supplémentaire pour ceux qui ont le plus besoin de se former, c’est-à-dire les plus modestes et les plus précaires afin de pouvoir avoir une chance de s’adapter au marché du travail.

Même pour l’ancienne Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion Macroniste, Muriel Pénicaud (siégeant au sein du conseil d’administration de Galileo Global Education et Manpower) sort du silence pour un entretien dans le Journal du Dimanche dernier, dans lequel celle-ci se dit « inquiète » … Que le gouvernement commît « une erreur », en prenant une « mauvaise décision » et que celle-ci était prise dans « la précipitation, sans concertation » surenchère-elle et qu’il fallait « retirer » cette mesure assure-t-elle avant de conclure qu’elle était « déçue et inquiète », une de plus et non des moindres !

Rappelons que le CPF est un dispositif mis en place pour permettre aux travailleurs de se former tout au long de leur vie professionnelle. Crédité chaque année d’heures de formation que chacun peut utiliser pour suivre des programmes de formation de leur choix, afin de développer leurs compétences et de progresser dans leur carrière et qu’il n’existait jusqu’à lors aucun « reste à charge » obligatoire, à partir du moment que le montant de formation était couvert par le solde de celui-ci et éventuellement pris en charge si nécessaire par un autre financeur.

Mais force est de constater que la nouvelle « Identité numérique » mise en place en partenariat avec La Poste(qui devrait limiter le nombre de fraudes aux comptes) demeure néanmoins une nouvelle barrière administrative quant à l’utilisation du solde de son compte, décourage donc à faire valoir ses droits afin de faire financer une formation.

Alors que plus que jamais l’éducation et la formation sont devenues vitales car malmenées par des gouvernements successifs et plus particulièrement par le Ministre Pap Ndiaye et que nous savons que des millions de fausses cartes vitales circulent en France comme le rappelait notre président Nicolas Dupont-Aignan dans son livre « Où va le pognon ».

Le gouvernement semble préférer continuer à tondre les Français, qui cotisent à la sueur de leur travail, pénalise ceux qui souhaitent se former et donc de faire monter en compétences, ce qui entrainera une sous-utilisation des droits à la formationMettant en difficulté, certes leurs bénéficiaires mais également d’entreprises tels que les centres de formation.

Jusqu’où le gouvernement Borne ira-t-il dans son essorage financier et intellectuel des Français ? De quel droit devrions-nous accepter de financer des droits acquis par son travail, accumulés tout au long de sa vie ? Une nouvelle taxe sur la taxe ? Le gouvernement en est friand…

Il est urgent de lever cette énième erreur sociale et économique en rendant la liberté aux 25 millions d’actifs de pouvoir choisir de leur avenir professionnel comme le promettait Emmanuel Macron encore en 2018 ! Aborder le CPF comme un coût et non comme un investissement pour l’avenir de l’employabilité est une erreur.

L’État doit faire des économies mais pas sur l’éducation ni la formation !

Debout La France

EELV refuse de voter la motion référendaire du RN, « un mouvement fascisant », selon Sandrine Rousseau



En l’absence de jurisprudence sur la question, la conférence des présidents de l’Assemblée nationale a décidé mardi 31 janvier de procéder à un tirage au sort pour choisir la motion référendaire contre la réforme des retraites qui sera soumise au vote des députés. Or, c’est la motion défendue par le Rassemblement National (RN) qui a été choisie par le hasard, une situation qui a provoqué l’ire de la gauche Nupes qui dénonce un « détournement démocratique ». Invitée d’Europe 1 ce mercredi 1er février, la députée EELV Sandrine Rousseau a assuré que l’union de gauche refusera de voter une motion portée par un « mouvement fascisant ».

« Le groupe écologiste ne votera pas cette motion référendaire ; non pas que nous ne souhaitons pas ce référendum, nous le souhaitons, mais nous ne pouvons pas collaborer avec un mouvement fascisant comme l’est le Rassemblement National avec les racines qui sont les siennes et qui viennent de la collaboration française », a lancé la députée écologiste qui répondait aux questions de la journaliste Sonia Mabrouk. « C’est une ligne rouge que je ne franchirai jamais. Je ne voterai pas cette motion référendaire parce qu’il n’y a pas de collaboration possible avec ce mouvement, d’aucune manière, même sur un même texte », a-t-elle ajouté.

Pas de jurisprudence

La Nupes avait déposé sa motion référendaire le 23 janvier, soit un jour avant celle du RN. Sandrine Rousseau regrette ainsi que « la règle qui s’est jusqu’à présent toujours appliquée à l’Assemblée », à savoir « prendre la première motion référendaire déposée », ne soit pas appliquée. Une argumentation rejetée par la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet qui juge qu’il n’existe aucune « disposition réglementaire précise ni de précédents » régissant ce cas de figure. Ainsi, en l’absence de jurisprudence, le choix de la procédure à appliquer en revient à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, estime Yaël Braun-Pivet.

Le 1er février 2023

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Sébastien Lecornu annonce que la France va livrer 12 canons Caesar supplémentaires à l'Ukraine


Le ministre de la Défense Sébastien Lecornu a annoncé que la France allait livrer 12 canons Caesar supplémentaires à l'Ukraine, portant le nombre total à 30 canons fournis par notre pays. Le Danemark a également promis 19 canons Caesar de 155 mm, ce qui portera le nombre total de canons envoyés à Kiev à près de 50.

Concernant le matériel déjà envoyé, un seul canon serait actuellement hors d'usage et 17 doivent être maintenus en raison de l'usure due au combats.

Un contrat pour la livraison d'un radar de type GM-200 va également être signé aujourd'hui entre Tales et l'Ukraine. Ce radar de moyenne portée fabriqué en France peut détecter un avion ou un drone ennemi à une distance de 250 kilomètres. Les ministres de la Défense ukrainien et français sont d'accord sur la qualité du matériel français et le soutien apporté par la France est très apprécié par les soldats ukrainiens. 

En plus de la livraison du radar, 150 militaires français seront envoyés en Pologne pour former jusqu'à 600 soldats ukrainiens chaque mois.

Europe1

Le 31 janvier 2023

TV Libertés

Pourquoi ce film dérange ? Avec Charlotte d'Ornellas

Clash BHL VS Régis Le Sommier : “pourquoi ne portez-vous pas de casque sur le front ?”, Omerta le 1er février 2023