mercredi 25 mai 2022
Jurassiens de la troisième circonscrption : votez Nathalie Blaise !
L’intolérable chantage migratoire algérien
Communiqué de Dominique Bilde, député européen RN du 25 mai 2022
Après avoir opposé une fin de non-recevoir à la France s’agissant du retour des migrants, ne voilà-t-il pas qu’Alger déployait, en mars, un chantage analogue à l’encontre de l’Espagne !
En cause : la décision du pays de se ranger du côté du plan d’autonomie du Sahara occidental présenté par le Maroc. Une solution déjà saluée, en 2020, par les États-Unis. Un revers de taille pour le Front Polisario et son allié algérien.
Si les manœuvres d’Alger tombent mal, à l’heure où les franchissements illégaux de frontières battent à nouveau des records, elles ne sont guère surprenantes.
La tendance de pays pivots des routes migratoires vers l’Europe à faire valoir leur position géographique comme arme de négociation constitue un travers répandu. La Turquie d’Erdogan est, par exemple, coutumière de cette pratique. N’avait-elle pas, en 2016, arraché de l’Union européenne un accord sur les migrations, adossé à une enveloppe de six milliards d’euros ?
Dans le cas de l’Algérie, ce rebondissement couronne une mauvaise volonté tenace. Une lecture cursive des données de la Commission européenne démontre que le pays figure parmi les lanternes rouges du rapatriement de migrants, avec un taux de retour de 4,8 % en 2020. Selon un rapport du Sénat, l’Algérie s’arc-bouterait volontiers sur le protocole sanitaire ou son refus des vols groupés pour justifier sa frilosité. Quoi qu’il en soit, les éloignements forcés depuis la France sont en chute libre : de 1 652 en 2019 à 5 seulement en janvier et février 2022…
Bien consciente que la crainte d’une submersion migratoire constitue un enjeu géopolitique, Alger fait donc feu de tout bois. Si la stratégie est éculée, elle interpelle en tout cas sur la vulnérabilité d’une Europe et d’une France à la merci de tels procédés.
Pourtant, de l’octroi de visas à la coopération dans un vaste éventail de secteurs, nous ne devrions pas manquer de leviers pour imposer à Alger, ainsi qu’à tant d’autres pays partenaires, un contrôle migratoire approprié. Et il faudrait, surtout, que l’Europe forteresse devienne enfin davantage qu’un slogan…
mardi 24 mai 2022
Avec NDiaye, Macron choisit le modèle multiculturel
Emmanuel Macron a tranché : entre la préservation du modèle français d’assimilation et son remplacement par le multiculturalisme nord-américain, le chef de l’Etat a opté pour la « nouvelle France » de la diversité, made in USA. C’est ainsi que se comprend la nomination, vendredi, de l’universitaire Pap Ndiaye à la tête de l’Education nationale, en remplacement de Jean-Michel Blanquer.
Par Ivan Rioufol le 23 mai 2022
Qui veut la peau du Puy du Fou ?
Quarante-cinq ans après le lancement en Vendée du spectacle du Puy du Fou sur la colline inspirée des Epesses, et l’ouverture de son parc historique à ciel ouvert, on trouve encore des universitaires ou prétendus tels pour juger péremptoirement que la saga vendéenne « déforme l’Histoire »!
Ce qu’ignorent évidemment les deux millions de spectateurs qui parcourent les allées de ce grand village chaque saison et qui emportent avec eux, dans leurs mémoires et dans leurs rêves, un supplément d’âme, qu’aucun autre spectacle ou parc d’attractions n’est capable de prodiguer à l’envie.
Ayant été mêlé de près aux prémices de l’aventure dès 1977, et n’ayant cessé depuis lors de fréquenter assidûment la communauté puyfolaise, j’ai ouvert le livre desdits universitaires intitulé Le Puy du Faux paru aux éditions « Les Arènes » avec une once de circonspection tant la ficelle me paraissait un peu grosse, pour tout dire, à avaler et surtout à digérer…
Un militantisme, sous couvert d’histoire
Messieurs Besson et Lancereau, Mesdames Ducret et Larrère, signataires du pamphlet annoncent dès la première page leurs réelles intentions en expliquant qu’ils revendiquent pour eux-mêmes la « Science légitime » et l’ « Histoire autorisée » tout en s’en défendant dans un souci d’humilité, cela va sans dire! Professeurs à Arles, à la Réunion, et à Toulouse, nos quatre têtes pensantes ont parcouru les allées du Parc et les tribunes de la Cinéscénie pour y débusquer la « propagande » que le créateur de la dite épopée aurait diffusé en filigrane pour tromper les braves gens!
Nos censeurs, élèves de la pensée des maîtres sorbonnards ont, à l’évidence, reçu mission de leur commanditaire de casser le Puy du Fou. En saluant d’abord son génie conceptuel et en débinant ensuite le fil conducteur de son récit qui cumulerait trois péchés capitaux : la nostalgie, le passéisme et le catholicisme.
Quelques têtes de chapitres suffisent à le comprendre aisément: « l’illusion du vrai », le « passé dépassé », « princesses et chevaliers », « peuple et élites », « Dieu et la Nation » et tutti quanti… En fait, leur petit livre laborieux, écrit comme des mémoires de thèse, n’intéressera pas grand monde tant il est suffocant d’idées reçues et de poncifs ennuyeux. À force de découper en rondelles le récit historique, on le prive du souffle qui le porte et du substrat qui le fait vivre !
Nos historiens en goguette laissent trop percer leurs a priori et leur idéologie pour nous convaincre de la grande loyauté de leur démarche réelle qui est, principalement, de jeter un voile d’opprobre sur la saga vendéenne qui n’a que faire de leurs aigreurs – universitaires ou pas!
Car la réalité du Puy du Fou est beaucoup plus simple. Il s’agit seulement, la nuit et le jour, de raconter une belle histoire de France à un public français et étranger, de toutes conditions sociales et de toutes convictions, pour le faire rêver et lui donner envie de continuer cette découverte ailleurs, ici et là, en lisant ou en marchant. Simplement.
Un succès populaire qui dérange
Nos deux historiens et nos deux historiennes auraient dû laisser parler leurs cœurs. Avec simplicité et franchise. Du haut de leur chaire sentencieuse et prétentieuse, ils pérorent somme toute dans le vide en oubliant l’essentiel. Celui d’un immense succès populaire depuis un demi-siècle dont le succès ne faiblit pas, par la grâce d’un récit captivant et d’une représentation hors pair. Notre quarteron en mission aurait dû méditer la sentence de Jean Cocteau avant d’affuter leur plume vengeresse: « L’Histoire c’est du vrai qui se déforme. La Légende c’est du faux qui s’incarne »…
Le Puy du Fou est d’abord et avant tout un lieu de communion et d’émotions partagées. Un spectacle populaire. Pour donner et redonner le goût de l’Histoire comme les meilleures émissions de télévision le font encore, parfois, aujourd’hui. Cette enquête sur le Puy du Fou écrite à quatre mains, en à peine deux cents pages, sonne faux. Elle ne convainc pas. Elle est même ennuyeuse. Car elle demeure finalement, de bout en bout, un très mauvais procès d’intention…
Par Hervé Louboutin le 23 mai 2022
L’incroyable fourre-tout gauchiste – Programme commun de la NUPES
Pékin accuse Washington de « jouer avec le feu » au sujet de Taïwan
La Chine met en garde les Américains sur leur défense militaire promise par Joe Biden en cas d’invasion de Taïwan. Les Etats-Unis « jouent avec le feu » a affirmé Pékin.
Lundi 23 mai, le parti communiste chinois a accusé les États-Unis de jouer avec le feu après les déclarations du président Joe Biden selon lesquelles les Américains défendraient Taïwan au cas où la Chine tenterait de s’en emparer.
Zhu Fenglian, une porte-parole du bureau des affaires taïwanaises du Conseil d’État, a déclaré que si les États-Unis utilisent la « carte de Taïwan » pour contenir la Chine, ils s’y brûleront eux-mêmes. Elle a exhorté aussi les États-Unis « à cesser toute remarque ou action » qui viole les principes précédemment établis avec la Chine.
Le 24 mai 2022
lundi 23 mai 2022
Urgences, maternités… La situation est catastrophique
L’urgentiste Patrick Pelloux, le Monsieur Apocalypse du 20 heures, a repris du service. Je ne parle pas ici des pronostics sur les millions de morts du Covid que lui et ses confrères nous ont vendus à chaque nouveau variant ; non, je parle de la situation de l’hôpital français en général, et des urgences en particulier.
« La situation est catastrophique », a dit Patrick Pelloux, ce samedi sur France Inter, ajoutant que l'été « va être atroce, du jamais vu ». En cause, la pénurie de personnel due essentiellement à « des conditions de travail épouvantables ».
Alors, certes, depuis le temps qu’il crie « au loup ! », et ses copains avec lui, on n’a plus guère envie de l’écouter. N’est-ce pas lui qui, le 13 août 2021 sur Franceinfo, appelait à durcir les contraintes vaccinales, prédisant une crise qui pourrait « durer des années » si les Français n’acceptaient pas de se faire piquer et repiquer ? Combien de personnels suspendus encore cette année parce qu’ils refusaient la troisième dose ? « Une nouvelle vague de suspensions, cela va finir de mettre l’hôpital à genoux. », prédisait alors la secrétaire générale adjointe FO au CHU d’Angers. Gagné !
En octobre 2021, le ministère de la Santé dénombrait environ 15.000 personnes suspendues de leur poste à l’hôpital. Un chiffre à la louche. Quand on questionne aujourd’hui le même ministère sur les fermetures des services d’urgence, la réponse est « on ne sait pas ». C’est celle faite au Figaro de ce lundi : « Plusieurs établissements de santé ont fait état de tensions très importantes au sein de leurs services, notamment leurs services d'urgence ». Toutefois, le ministère « ne dispose pas de données exhaustives sur les fermetures de services d'urgences au vu de l'évolutivité de la situation ».
Samu-Urgences de France (SUdF) annonce de son côté 120 services d'urgences « en difficultés », autrement dit « ce sont des services impactés, qui ferment, sont dégradés ou en reroutage ». Et le problème ne se limite bien sûr pas aux urgences.
Ainsi Europe 1 diffusait dans la matinale de ce lundi un reportage sur la fermeture, depuis mercredi dernier, du service des urgences et de la maternité de l’hôpital de Chinon (Indre-et-Loire). « Une conséquence directe de l’épuisement des soignants » qui, ces dernières années, « se sont vu attribuer de plus en plus de tâches, sans recrutement supplémentaire ». Avec pour seule solution d’aller accoucher à Tours ou Saumur… dans des services eux aussi débordés.
Partout les fermetures totales ou partielles se succèdent par manque de personnel. Rien qu’à l’AP-HP (Paris, donc), 1.400 postes d’infirmiers sont vacants, et les promesses du « Ségur de la santé » n’ont pas réussi à enrayer l’hémorragie. Le rapport du Sénat le soulignait en janvier dernier : à 1.07 euro brut supplémentaire de l’heure, « l’indemnité de nuit n’est pas très incitative » et, surtout, « n’a pas évolué depuis 2001 ».
À la pénurie de personnel et la charge de travail qui en découle, il faut souvent ajouter un quotidien de violence explosive. Le dernier rapport de l’ONVS a recensé 26.060 signalements en 2020, dont 81 % d’atteintes à la personne. Un chiffre grandement sous-évalué puisque la collecte des données s’effectue « sur la base du volontariat » et que seuls « 451 établissements de santé, soit 7,8 % des établissements en France », y ont participé. Alors on se débrouille, comme à Dignes-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) où Le Figaro est allé enquêter sur les cours d’auto-défense dispensés au personnel. Le formateur raconte : « Lorsque j’ai demandé “Avez-vous vécu une agression récemment ?”, j’ai ouvert la boîte de Pandore… Certains avaient eu des ITT de plus de dix jours ! Quant à la fiche de signalement, personne ou presque n’en avait entendu parler. Ça signifie qu’aucune des agressions que l’on venait de me décrire n’était parvenue jusqu’à l’ONVS…»
Alors, pour une fois, il faut croire Patrick Pelloux : « La situation est catastrophique ! »
Par Marie Delarue le 23 mai 2022