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vendredi 4 novembre 2022

Incapable d'exécuter les OQTF, Darmanin trouve une parade : le concept de «métier en tension»



Communiqué d'Edwige Diaz, Député RN de Gironde du 2 novembre 2022

Dans un entretien au journal Le Monde, le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a fait part de sa volonté de créer un titre de séjour « métier en tension » visant à régulariser les clandestins qui travailleraient dans des métiers confrontés à une pénurie de main-d’œuvre.

A travers cette manœuvre politicienne très dangereuse, Gérald Darmanin tente de faire diversion depuis ses échecs flagrants en matière de lutte contre l’immigration clandestine, largement mis en évidence par les drames « Lola » et « Roanne ».

Cette proposition aura des conséquences tout à fait contreproductives car elle ouvrira totalement les vannes de l’immigration.

En effet, la liste des « métiers en tension » étant évolutive, il semble évident que les associations immigrationnistes militeront pour l’élargir ouvrant ainsi la voie à des régularisations massives.

De plus, cette décision ne constituera rien d’autre qu’une nouvelle filière d’immigration, car de très nombreux clandestins prétexteront vouloir travailler pour être régularisés. Enfin, elle continuera d’organiser le dumping social, en pesant à la baisse sur les salaires grâce à l’utilisation d’une main-d’œuvre moins coûteuse.

Face à cette annonce, il est utile de rappeler qu’en responsabilité,  le Rassemblement National ne fera jamais miroiter à un clandestin qu’il sera, un jour, régularisé, de manière à le dissuader de venir dans notre pays.

Plutôt que d’encourager le recours à l’immigration pour lutter contre les pénuries de main-d’œuvre, nous inciterons les chefs d’entreprise à revaloriser les salaires de leurs employés en les augmentant de 10%, dans la limite de 3 fois le SMIC, avec une exonération des cotisations patronales.

Puis, nous revaloriserons le travail manuel, en permettant l’accès à l’apprentissage dès 14 ans. Enfin, concernant la formation professionnelle, nous pallierons  l’inadéquation entre la demande des chefs d’entreprise et les formations dispensées par les organismes.

Il semble nécessaire de le rappeler : une personne entrée ou restée sur le territoire en violation de la loi est dans l’illégalité, elle doit donc être expulsée !

RN

L'écoterrorisme menace-t-il vraiment la France ? - Eric Denécé sur Radio Courtoisie le 3 novembre 2O22

jeudi 3 novembre 2022

Immigration: «Cafouillage organisé»



Sur le thème de l’immigration, les variations du pouvoir exécutif obligent à un effort surhumain de compréhension. On est presque à en appeler Nicolas Boileau au secours, lui pour qui «ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement».

Si Emmanuel Macron et Gérald Darmanin ne font aucun lien existentiel entre immigration et délinquance, ils reconnaissent qu’à Paris ou Marseille, par exemple, un acte de délinquance sur deux est commis par un étranger. On cherche donc la cohérence du discours. En vain… Mais ce n’est pas tout. Le président et son ministre de l’Intérieur assurent aussi vouloir être intraitables avec les clandestins qui refusent de quitter le territoire.

Louable intention, qui ne sera pourtant suivie d’aucun effet puisque le gouvernement veut, dans le même temps, régulariser ceux qui pourraient travailler dans les secteurs touchés par des pénuries de main-d’œuvre. Résultat, la confusion est totale. On croyait renouer avec la fermeté d’un Charles Pasqua, et ce sont les mânes de François Mitterrand qui reviennent, au galop, hanter le paysage politique!

Sur le front de la délinquance, n’en déplaise aux beaux esprits drapés dans leurs indécrottables tabous, la démonstration n’est plus à faire. Les statistiques suffisent à prouver le fameux lien. Sur celui de l’emploi, les chiffres montrent, cette fois, que la France n’a nullement besoin de renforts. Contrairement à l’Allemagne, elle connaît un chômage important et accueille, chaque année, 70.000 actifs supplémentaires, quand nos voisins germaniques en perdent, en moyenne, 100.000. Si l’immigration est une chance pour la France, comme il est de bon ton de le chanter, c’est très loin d’être flagrant pour la sécurité, et aujourd’hui pour le travail.

Alors pourquoi l’exécutif brouille-t-il ainsi son message? Sans doute Emmanuel Macron pense-t-il qu’au sein du gouvernement - notamment entre Élisabeth Borne et Gérald Darmanin - comme de la majorité toutes les sensibilités doivent être ménagées. Ce cafouillage organisé est pourtant une grossière erreur qui ne contentera personne… et surtout pas l’électeur.

Par Yves Thréard le 3 novembre 2022

Le Figaro

jeudi 27 octobre 2022

Un père POURSUIVI pour avoir VENGÉ sa FILLE + La fin de Valeurs actuelles ? RA#88, VA + le 27 octobre 2022

 

Notre “élite” est-elle seulement incompétente, ou trahit-elle ? (2)



Parmi les fautes du pouvoir qui confinent à la trahison, il en est une que l’actualité tragique met en relief. Une jeune fille de douze ans a été assassinée dans des conditions horribles par une Algérienne qui depuis trois ans n’aurait plus dû se trouver en France. Il ne s’agit nullement d’un cas isolé même si le fait que l’assassin soit une femme et que le sadisme du crime soit d’un degré rare. Ce qui fait de ce “fait divers” un événement politique, c’est qu’il se situe dans une série d’actes criminels qui impliquent l’immigration, qu’il s’agisse de terroristes, de voyous ou de supposés malades mentaux qui n’auraient pas dû se trouver en France quand ils ont commis leur crime. Le pouvoir macronien, à son habitude, tente, avec la complicité des médias de grand chemin de ses amis milliardaires, ou du prétendu service public, de noyer le problème dans l’émotion soulevée par un acte dont l’horreur “hors normes” a sidéré les Français. Il faudrait respecter le deuil de la famille de Lola, le temps sans doute que l’opinion publique se tourne vers un autre sujet et qu’on oublie ce tragique “fait divers”. Les parents reçus à l’Elysée semblent épouser cette attitude et la justifier. La manipulation est triple : on a commencé sans doute par suggérer cette attitude lors de l’entrevue ; on a ensuite interprété leurs propos en élargissant leur volonté de dignité et de non-récupération politique jusqu’à stigmatiser toutes les manifestations publiques à la mémoire de la jeune victime ; on a ensuite retourné la culpabilité en dénonçant la récupération indécente de l’assassinat de Lola, évidemment le fait de l’abominable extrême-droite. Et, comme de coutume, la droite a explosé entre ceux qui s’expriment dans des rassemblements, ceux qui font des minutes de silence, ceux qui se contentent de déclarations ou de messages sur les réseaux sociaux, et ceux qui se taisent par respect pour la douleur de la famille.

Ce qui est indécent, ignoble, abject, c’est d’instrumentaliser la souffrance des proches pour tenter de s’exonérer de la faute lourde et permanente du laxisme migratoire, de cette euthanasie du peuple français et de sa culture par le remplacement de la population que nos gouvernants mettent en oeuvre par idéologie mondialiste, en la baptisant en langage orwellien, “transition démographique”. Cette attitude écoeurante consiste d’abord, pour des gens qui ont voulu le pouvoir et feraient tout pour le garder, à faire sans cesse étalage de leur impuissance, parce que l’Europe et ses règles, l’Etat de droit, les difficultés procédurières, la mauvaise volonté des pays d’origine, le manque de moyens feraient barrage, alors que c’est leur lâcheté, leur absence criminelle de volonté qui sont en cause. En second lieu, elle se traduit en l’occurrence par une confusion entretenue entre la dimension affective et personnelle du drame et sa portée politique pourtant évidente. On parle de solidarité émotionnelle, et on pense aux fleurs et au bougies habituelles, alors que c’est de solidarité politique, nationale, dont la France a besoin. 

L’hommage à la victime est une chose, la protestation vigoureuse contre la cause de sa mort en est une autre. Or, cette cause première, ce fait sans lequel l’assassinat n’aurait pas eu lieu, c’est la présence en France d’une étrangère qui n’aurait pas dû y être et que l’Etat, garant avant tout de la sécurité des citoyens, a laissé trois ans en France sans avoir le droit d’y séjourner. Si ce fait était isolé, on pourrait invoquer la malheureuse exception, mais tel n’est pas le cas : trop d’étrangers entrent dans notre pays par des voies diverses, du regroupement familial à l’asile, en passant par le statut d’étudiant, une minorité pour s’intégrer à l’économie nationale mais tous souhaitant bénéficier de sa générosité sociale ; beaucoup s’y maintiennent sans droit, et c’est la question politique que soulève la mort de Lola. Sa meurtrière faisait l’objet d’une Obligation de Quitter le Territoire Français, qui n’a pas été exécutée. Tout récemment, le violeur d’une magistrate de Créteil ou le porteur d’un couteau de 30 cm qui voulait s’en prendre à l’Imam Chalgouni, visés par une obligation de quitter la France, s’y déplaçaient en toute liberté. La série en est longue, mais on se souvient en particulier du Tunisien qui avait assassiné deux jeunes femmes à la gare Saint Charles de Marseille en 2017. Depuis, de 80 à 90 % des OQTF n’ont pas été exécutées selon les années.

Si l’on élargit le cercle des crimes commis par des immigrés, en particulier par égorgement, ce mot qu’on évite afin de ne pas trop cibler l’identité culturelle ou confessionnelle de l’auteur, la liste en devient terriblement significative de la Mulhousienne égorgée en Juin par trois Algériens “sans papiers” en remontant à Samuel Paty, décapité par un “réfugié” tchétchène, et sans oublier Alban Gervaise, médecin militaire à Marseille, égorgé devant ses enfants à la sortie de l’école, par Mohamed L. Pour ce dernier, on écarte le terrorisme islamiste malgré le cri lancé lors de l’agression, pour pencher vers le déséquilibre mental, si confortable pour le ministère de l’intérieur dont les services connaissaient néanmoins l’individu pour trafic de stupéfiants. On en arrive alors à l’ensauvagement de notre société où la violence s’accroît parce que le nombre des barbares qui y vivent y a augmenté. Cette extension culturelle et démographique en vient à toucher les bastions de l’ordre : c’est en prison que la contamination se fait entre la délinquance, notamment liée à la drogue, et le terrorisme par le biais de l’islamisme. 

Non seulement les réponses sont insuffisantes : les centres de rétention et les lieux de détention en général sont en nombre dérisoire par rapport aux décisions de justice et a fortiori par rapports aux cas recensés, mais les pouvoirs politique, judiciaire et médiatique cachent l’acuité du problème. Nos gouvernants font même preuve d’une étonnante complicité avec l’Algérie qui concentre la majorité des problèmes en raison du nombre d’immigrés qui en proviennent, du privilège qu’elle détient pour ses ressortissants, et de son refus quasi systématique de délivrer des laissez-passer consulaires pour ceux qui sont indésirables en France. Pourtant, pas moins de seize ministres se sont rendus dans ce pays avec Mme Borne pour faciliter les échanges, c’est-à-dire la circulation des personnes en échange du gaz dont nous manquons en raison de notre politique suicidaire avec la Russie. Le jour où M.Macron exprima son émotion après l’assassinat de Lola, il crut bon devoir adresser un message de repentance à la mémoire des militants du FLN morts lors d’une manifestation scandaleuse en soutien à ceux qui tuaient nos policiers en 1961. Ignorance de l’histoire, certes, mais, dans ces deux cas, soumission honteuse et trahison caractérisée du peuple qui, pour son malheur, leur a confié le pouvoir. ( à suivre)

Par Christian Vanneste le 23 octobre 2022

Le blog de Christian Vanneste

mardi 25 octobre 2022

OQTF : stop aux mensonges du gouvernement !


Communiqué de Frédéric Boccaletti, député RN du Var du 24  octobre 2022

Le 19 octobre 2022 dès 6h à La Seyne-sur-Mer, s’est déroulée une opération d’expulsion de logements squattés, dans la cité Berthe. Et cela à grand renfort de communication !

150 policiers étaient mobilisés pour cette intervention qui a permis l'évacuation de 21 logements occupés illégalement.

26 occupants auraient quitté les lieux selon la Préfecture et les familles seraient relogées à l’hôtel.

Voici ce qui est caché dans la communication du gouvernement et que nous confirme une note confidentielle : sur ces 26 individus, originaires du Kosovo et du Nigéria, 2 ont été placés en garde à vue pour maintien irrégulier sur le territoire français et 12 se sont vu délivrer une Obligation de Quitter le Territoire Français...mais laissés libres.

Encore une fois, 12 étrangers en situation irrégulière se retrouvent dans la nature avec leur OQTF dans la poche, alors qu’ils n’ont rien à faire sur notre sol !

Un nouvel exemple de mensonges sur l’action menée par Gérald Darmanin concernant la gestion catastrophique et incontrôlée de l’immigration illégale…

Nous demandons l'expulsion immédiate de ces clandestins délinquants, et à Monsieur Darmanin, de cesser les effets d'annonce mensongers et de se mettre enfin au travail !

RN

vendredi 21 octobre 2022

Femmes de terroristes français : les obligations de quitter le territoire fonctionnent… en Syrie !



Cette semaine, 40 enfants et 15 femmes, de nationalité française quoique probablement plus titulaires de leur passeport, vont revenir en France. Ils arrivent de Syrie, d'une de ces prisons pour terroristes ou d'un de ces camps surpeuplés, gardés dans les deux cas par les combattants kurdes.  annonce qu'il y aura encore plusieurs rapatriements. Ca va bien se passer, comme dirait l'autre.

Il est vrai que, depuis la chute de l'État islamique, ces ressortissants français, veuves ou orphelins de terroristes, étaient emprisonnés au mépris du droit, dans des conditions souvent déplorables. Il n'y avait objectivement aucune raison d'imposer à la Syrie cette gênante délégation de pouvoir. On aurait dit un de ces arrangements peu ragoûtants autour de l'environnement, vous savez, quand un pays riche achète, dans un pays pauvre, le droit d'entreposer des produits radioactifs. On fait croire que le problème est réglé, on le déplace simplement, en espérant que les gens oublieront.

Évidemment, ce sont des gens, pas des produits. Mais radioactifs, ils le sont peut-être. Si les enfants sont nécessairement présumés naïfs et attachants, quoique plusieurs reportages sur Daech fassent froid dans le dos à ce sujet, les veuves n'ont aucune raison d'avoir adouci leur discours ou changé leur manière de penser. Ce sont, potentiellement, des bombes à retardement. Maître Marie Dosé, avocat de plusieurs familles de terroristes, s'est réjouie, sur France 24, de la fin de la politique du cas par cas. C'est vrai, il n'y a pas de raison qu'on refuse à ces femmes ce que l'on accorde à 200.000 étrangers par an : l'accueil inconditionnel et sans vérification. C'est vrai mais ce n'est quand même pas excessivement rassurant.

La Syrie a donc émis ce qu'on pourrait appeler une OQTR (obligation de quitter le territoire du Rojava), et la  n'a pas eu à délivrer de laisser-passer consulaire, mais simplement à affréter un avion. Ça a l'air facile, en fait.

Et, dites-moi, ce que la  accepte de la Syrie, ne pourrait-elle pas l'obtenir des pays du Maghreb, par exemple ? Figurez-vous que pour la première fois, France Info a « fact-checké », le 20 octobre, un député de  pour lui dire... qu'il était en deçà de la réalité. En fait, 93 % des OQTF restent lettre morte.

Non seulement nous reprenons nos propres criminels (ce qui ne fait pas plaisir mais est normal), mais en plus, nous devons garder ceux des autres. Comme c'est généreux, la France !

Par Arnaud Florac le 20 octobre 2022

Boulevard Voltaire

 

samedi 8 octobre 2022

Non au démentèlement de la police judiciaire !



Communiqué du Rassemblement National du 7 octobre 2022

Pour d’obscures raisons qui n’ont rien à voir avec l’amélioration de la sécurité des Français, Gérald Darmanin a décidé, dans le cadre de sa loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur (LOPMI), de supprimer purement et simplement la direction centrale de la police judiciaire ainsi que ses services territoriaux.

Au nom de l’hypothétique efficacité qu’apporterait l’unicité du commandement territorial des services de police, c’est donc plus d’un siècle d’histoire de la police nationale qui risque ainsi d’être rayé d’un coup de plume.

Créée en 1907 sous l’impulsion de Georges Clémenceau, la police judiciaire n’a cessé de contribuer efficacement pendant 115 ans à la lutte contre toutes les formes de grand banditisme et, plus récemment, contre le terrorisme.

​La réforme des DDPN (directions départementales de la police nationale), si elle devait entrer en vigueur, entérinerait donc la disparition d’une grande direction de la police nationale tout en la fondant dans un ensemble qui deviendra vite ingérable.

Une fois encore, c’est la sécurité des Français qui sera grandement menacée. Avec la disparition de vrais professionnels du judiciaire formés pour élucider les affaires criminelles les plus complexes, c’est tout un pan du prestige et de l’efficacité de la Police Nationale qui s’effondrera.

Le Rassemblement National, considère qu’une telle décision doit faire l’objet d’un débat national et non être décidée en catimini au sein d’un cabinet ministériel. 

Il apporte son total soutien aux personnels actifs, administratifs, techniques et scientifiques de la police judiciaire. Il demande instamment à Gérald Darmanin d’annuler cette réforme afin que notre police puisse continuer à œuvrer, en particulier dans le domaine judiciaire, à la sécurité de tous les Français.

RN

Le gouvernement veut déconstruire la police judiciaire !, Nicolas Dupont-Aignan (DLF) le 8 octobre 2022

 

jeudi 29 septembre 2022

Délinquance des mineurs : mensonges ou déni ministériel ?



Communiqué de presse de Julie LechanteuxDéputée RN du Var du 29 septembre 2022

Mardi 27 septembre, j’ai participé à l’audition de monsieur le garde des Sceaux en Commission des Lois et le thème de ma question l’a visiblement dérangé, tant l'insécurité est particulièrement symptomatique des manquements de son ministère. En effet, les jours se suivent et se ressemblent, le ministre des détenus continue de voir la France comme un pays épargné par la violence de plus en plus radicale.

Je l'ai donc interrogé sur ses projets en matière de traitement de la délinquance des mineurs, celle-ci ayant nettement explosée durant les dernières décennies et plus particulièrement avec l’arrivée de milliers de mineurs étrangers isolés sur notre territoire. Monsieur le ministre a alors rétorqué que : « il semble que la délinquance des mineurs soit en baisse ».

Dans sa déconnexion avérée de la réalité du terrain, Éric Dupond-Moretti semble oublier que les chiffres existent, et qu’ils lui donnent tort. Aujourd’hui encore, de nouvelles données statistiques, étayées dans un article du Figaro, viennent infirmer les propos du ministre, davantage dans l’autosatisfaction que dans l’étude de solutions pour protéger l’intégrité des Français. Ainsi, s’appuyant sur un rapport sénatorial récent, l’article vient rappeler de tristes réalités au ministre.

À la baisse évoquée par le garde des Sceaux, les faits répondent que les mineurs délinquants sont surreprésentés pour certains crimes, en étant responsables de 40% des vols violents, et représentant 20% des mis en cause pour trafic de stupéfiants.

L’article stipule également que si la délinquance des mineurs n’a pas augmenté de façon faramineuse ces dernières années, cela n’est dû qu’à l’explosion de la violence des majeurs, venant minorer celle des plus jeunes.

Face à ce déni avéré, allié à une incompétence probable, les députés du Rassemblement National continueront à rappeler à monsieur le ministre que la soumission de son ministère à des doctrines comme celle du « pas de vague » est nuisible pour la sécurité de nos concitoyens.

Le laxisme judiciaire ne saurait conditionner l’avenir de la France, l’insécurité sur notre territoire repoussant tous les jours des limites qui nous paraissaient infranchissables il y a encore quelques années.

RN

samedi 17 septembre 2022

L’immigration pour tous



Il faut surmonter le découragement lorsque l’on entend au sommet de l’État des considérations que la réalité contredit inlassablement depuis des années. Emmanuel Macron, devant les préfets, a défendu l’idée d’une meilleure répartition des étrangers, qui pourraient être accueillis dans les «espaces ruraux, qui, eux, sont en train de perdre de la population» et où «nous devrons fermer des classes, vraisemblablement des écoles et des collèges». En clair, l’immigration peut être la solution au déclin démographique de nos provinces. 

La Lozère, la Creuse, l’Ardèche ne perdent rien pour attendre: demain, c’est la Seine-Saint-Denis pour tous! 

Pourtant, cela fait vingt ans que, de livre en livre, Christophe Guilluy décrit l’exode des banlieusards qui s’installent dans la France des campagnes pour échapper aux effets de l’immigration incontrôlée. L’impératif multiculturel a provoqué une révolte démocratique en Suède, il ouvre une autoroute à Meloni en Italie dans dix jours, partout le «vivre ensemble» tourne vinaigre, et c’est ce moment que choisit le chef de l’État pour défendre une politique de repeuplement!

Cette sortie est d’autant plus malheureuse qu’elle vient contredire l’effort fait depuis plusieurs semaines par le ministre de l’Intérieur pour reconnaître les défaillances en chaîne face à la pression migratoire. En une formule - «une part importante de la délinquance vient des immigrés» -, Gérald Darmanin a mis fin à des années d’un déni d’État. En promettant de restaurer la «double peine», il a remis une goutte de bon sens dans l’océan d’absurdité de notre politique migratoire. En commençant à démêler l’écheveau administratif et judiciaire qui permet à un clandestin de s’installer tranquillement en France, il a fait naître le timide espoir d’une reprise en main des pouvoirs publics.

Les mots du chef de l’État jettent le soupçon sur toutes les bonnes intentions affichées par son ministre. Ce que veulent les Français, dans leur grande majorité, ce n’est pas une meilleure répartition des immigrés, mais une maîtrise de nos frontières. C’est un curieux «en même temps» que de s’alarmer de la montée de Marine Le Pen tout en créant les conditions de sa victoire.

Par Vincent Trémolet de Villers le 17 septembre 2022

Le Figaro


Communiqué de presse de la fédération RN de Mayotte du 14 septembre 2022


Communiqué de presse de la fédération RN de Mayotte du 14 septembre 2022

L’absence d’autorité étant contraire aux valeurs françaises, notre pays ne peut abandonner un département aux mains de l’anarchie. Dans le cas de Mayotte, le Rassemblement National ne tolère aucunement la terreur quotidienne que subissent ses habitants, notamment ce week-end à Petite-Terre, Majicavo, Accoua, Mtsapéré, Doujani, Passamainty, Tsoundzou, Gnabadao, Bandrélé, Mgnabani etc.

Des maisons et des véhicules ont été brulés, le tout suivi d’agressions et de barrages. Les Forces de l’Ordre présentes sur l’île sont constamment soumises à de rudes épreuves.

Le Président Emmanuel Macron préfère alimenter ses mondanités en organisant un « dîner de travail » avec des élus ultramarins, plutôt que d’agir concrètement pour l’Outre-Mer, notamment en sauvant Mayotte du chaos.

Aucune réaction de la part des autorités parisiennes ou préfectorales suite à ces atrocités fréquentes. Les Mahorais attendent de réelles mesures suite à la récente visite du Ministre Gérald Darmanin. Mais encore une fois, ce gouvernement ne propose rien de concret sur les priorités attendues. Emmanuel Macron et ses ministres ont choisi de favoriser l’évolution institutionnelle de Mayotte, une modification non désirée par la population locale.

La priorité des Mahorais c’est la sécurité et l’immigration. Marine Le Pen l’a parfaitement compris en proposant des mesures concrètes dans son programme ultramarin.

Le Rassemblement National lance un appel aux ministres Jean-François Carenco et Gérald Darmanin, afin de leur rappeler que tout Français a droit à la sécurité, qu’il soit en Métropole ou en Outre-Mer.

RN

lundi 12 septembre 2022

Les réglements de compteà Marseille ? On ne les compte plus !



Communiqué de  Jean-Paul GarraudDéputé français au Parlement européen, président de la délégation du Rassemblement National au Parlement européen du 12 septembre 2022

Inutile puisque tout ceci reste impuni depuis des lustres. Ces truands qui tirent à l'arme lourde n'ont que faire de la police et de la Justice. Ce sont souvent justement des récidivistes, qui connaissent le mieux le système pénal et qui ont bien compris qu'ils n'avaient rien à craindre. Plus ils connaissent le système pénal et moins ils le redoutent, tous les professionnels sincères de la sécurité vous le diront.

Par contre, les gens honnêtes craignent encore la police et la Justice, ce sont les seuls.

Et pendant ce temps, la violence explose, sur tout le territoire, à l'encontre des vieux et des jeunes, à la ville et à la campagne, dans la rue et chez soi, avec une recrudescence à l'encontre des forces de l'ordre.

Que faut-il faire? c'est simple.

Des peines planchers, des peines incompressibles, la perpétuité réelle et ainsi de suite... En finir avec cette philosophie pénale qui fait du délinquant une victime de la société qu'il faut d'abord aider.

Des moyens, bien sûr.

Réformer les procédures pour qu'elles soient moins complexes et plus efficaces. Et, dire à M. Dupond-Moretti qu'il reparte d'où il est venu. Il aura du travail !

Mais rien de tout ceci ne sera fait par le gouvernement en place. Ce ne seront que poudre aux yeux, ravalements de façade, discours grandiloquents et creux, déplacements sur les lieux de ministres, de 1er ministre et même Président.

On connaît, c'est du déjà vu, là aussi, on ne compte plus!

RN

lundi 5 septembre 2022

Immigration : le grand ras-le-bol des Français ne se cache plus



Les Français sont-ils excédés par l’immigration ? Ce samedi 3 septembre, alors que des « mineurs isolés », poussés par des associations proches de l’extrême gauche, squattent l’ancien collège Bellefontaine à Toulouse, les riverains décident de prendre les choses en main. Quelques minutes à peine après l’arrivée de ces migrants dans l’enceinte de l’école, les habitants du quartier viennent eux-mêmes leur demander de quitter les lieux. Aidés, dans un second temps, par les forces de l’ordre, ces riverains réussissent à déloger les migrants dans le calme, au grand dam des collectifs pro-migrants mobilisés.

Les Français exaspérés

Ce « délogement citoyen et républicain », pour reprendre les mots de Gilles-William Goldnadel, s’inscrit dans un mouvement de fond qui traverse la société française. Après des années de laisser-aller migratoire, les Français n’acceptent plus l’ de masse qui déferle sur le territoire. Ainsi, selon un sondage CSA pour CNews réalisé au début de l’été, 65 % de nos compatriotes estiment qu’il y a « trop d’immigration » en France. Le résultat dépasse largement la barre des 80 % auprès des sympathisants de la droite. D’autres enquêtes d’opinions réalisées ces dernières années font également état du doute grandissant des Français vis-à-vis de l’immigration. Par exemple, près de 70 % d’entre eux ne voient plus l’ comme une chance (enquête IFOP pour Le Figaro, novembre 2020). Un sondage Ipsos publié en mars dernier révélait, quant à lui, qu’une « majorité de Français se disent inquiets au sujet de l’immigration, non seulement pour eux (57 %) mais surtout pour le pays (71 %) ». Résultat : près d’un Français sur deux craint le «  de la population française » (enquête CSA pour CNews, février 2022).

Tous les voyants sont donc au rouge. L’exaspération gagne les Français, qui passent un cap et décident donc d’agir seuls pour lutter contre l’immigration. De leur côté, les pouvoirs publics ne semblent pas prendre la mesure du problème.

L’immobilisme du gouvernement

La politique migratoire demeure inchangée et les entrées sur le territoire français, loin de ralentir, ne cessent d’augmenter. La France a ainsi délivré 733.070 visas en 2021, contre 712.317 l’année précédente (soit une hausse de 2,9 %), notamment à des immigrés originaires du Maroc, d’Algérie, d’Arabie saoudite et de Tunisie. À cela s’ajoute une augmentation des primo-délivrances de titres de séjour (+21,9 %) et des demandes d’asiles (+ 30,3 % par rapport à 2019). Outre cette  légale comptabilisée par le ministère de l’Intérieur, il existe une immigration illégale, très importante, qui passe sous les radars de la Place Beauvau mais avec laquelle les Français sont contraints de vivre.

Autre symptôme de la faillite des pouvoirs publics en matière migratoire : le faible pourcentage d’expulsions d’étrangers en situation irrégulière effectivement réalisées. Le fiasco récent de l’expulsion de l’imam Iquioussen illustre à lui seul le manque de fermeté du gouvernement en matière migratoire. Car si le nombre d’obligation de quitter le territoire français (OQTF) prononcé augmente bel et bien depuis plusieurs années (+30 % entre 2016 et 2020), le taux d’exécution reste très faible. Seuls 6,9 % d’OQTF ont ainsi été exécutés en 2020, selon la mission Immigration, asile et intégration du Sénat. Un chiffre bien loin de 100 % d’exécutions d’OQTF promis par Emmanuel Macron en 2019.

Mais alors que les Français réclament davantage d’autorité et de fermeté en matière migratoire, le gouvernement décide de reporter la loi Immigration, dont l’examen était initialement prévu au mois d’octobre. À l’image des habitants de Toulouse, les Français vont-ils faire eux-mêmes ce que l’État ne fait pas ou plus, à savoir contrôler l’immigration ?

Par Clémence de Longraye le 5 septembre 2022

Boulevard Voltaire