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mercredi 15 novembre 2023

La République, la République… Et la France, dans tout ça ?

 



La manifestation de dimanche dernier a réuni plus de 180.000 personnes dans toute la France, dont 105.000 à Paris. La police, qu'on a connue plus chicanière, est pour une fois assez généreuse sur les chiffres. « Une marée humaine », disent les médias mainstream, qui n'avaient pas eu le même empressement dithyrambique quand un million de personnes avaient défilé contre la dénaturation du mariage en 2013, il y a dix ans déjà. Peu importe : c'est très bien qu'un maximum de gens marchent contre l'antisémitisme, même si cette France-là est tout de même aussi uniformément blanche que la rédaction de Libé et même si cela soulève certaines questions.

Pourquoi la République ? Pourquoi pas la France ?

Chose curieuse, qui est tout sauf un détail : la banderole derrière laquelle, selon la très juste formule de Gabrielle Cluzel, « la SEITA défilait contre le cancer du poumon » en appelait à la République contre l'antisémitisme. Et là, on est obligé de s'arrêter deux secondes. Pourquoi la République ? Pourquoi pas la France ? Le régime issu des horreurs de la Révolution a-t-il à ce point phagocyté notre pays que deux mille ans d'Histoire dussent s'effacer devant deux cents et quelques années de tâtonnements politiques ? La Ve République est le treizième régime français depuis la destitution de Louis XVI. Un peu d'humilité, peut-être ?

Le journaliste Louis de Raguenel rappelait, sur Europe 1, que lorsqu'il était journaliste spécialiste des questions de défense, il avait échangé avec de nombreux militaires. Aucun n'était prêt à mourir pour la République, tous étaient prêts à mourir pour la France, a-t-il expliqué. La République, c'est un mot creux dans la bouche d'un politicien, c'est un élément de langage passé au micro-ondes à chaque prise de parole solennelle. C'est une grille de grouillot fanatique plaquée sur le monde réel, c'est l'administration à la place des gens et les départements à la place des provinces. Il n'y a vraiment pas de quoi être fier. Et au nom de quelles « valeurs de la République » mourrait-on, d'ailleurs ? Ces « valeurs qui nous rassemblent », comme dit le personnel politique, quelles sont-elles ?

Ce qu'ils aimaient, c'était la France, jusqu'à mourir pour elle

Par ailleurs, convoquer la République dans le cadre d'une manifestation contre l'antisémitisme, c'est gonflé. Les vrais résistants à la traque des Juifs, historiquement, n'ont pas été les braves républicains, socialistes notamment, matamores ridicules qui votèrent les pleins pouvoirs à Pétain. Les vrais résistants n'ont pas davantage été les démocrates tièdes, hauts fonctionnaires par exemple (les magistrats, tenez), comme cet immonde procureur Mornet, chasseur de déserteurs en 17, collabo en 40, qui prononça le réquisitoire contre Pétain en 45. Ils ne furent pas, non plus, de la « gauche de la gauche », car ce camp a toujours été celui des fous et des lâches : Doriot le fasciste, Thorez le planqué, L'Humanité titrait en 40 sur la fraternisation avec l'Allemand..

Les vrais résistants, ce sont des rebelles, qui n'aiment pas la République et ses dorures en toc, mais mourront pour la France : ce sont Honoré d'Estienne d'Orves, royaliste, fusillé à cause des communistes ; le colonel de La Rocque, antiparlementaire, mort en déportation ; Loustaunau-Lacau, anticommuniste et hostile à la démocratie, qui mit sur pied le réseau Alliance, le plus grand et le plus ancien réseau de résistance de France (dirigé par une femme, au passage) ; Penfentenyo, héros de Guidel, ministre sous Vichy, emprisonné par les nazis pour son patriotisme. 

On ne peut pas dire que tous ces héros avaient la République en très haute estime. Ce qu'ils aimaient, c'était la France, jusqu'à mourir ou souffrir pour elle. Aujourd'hui, d'ailleurs, combien de « républicains » osent nommer les raisons pour lesquelles la France bascule dans un antisémitisme généralisé ? Les vraies causes ? Yaël Braun-Pivet « n'en [sait] rien »

Demandez à un Français, pas à un « républicain ». Il saura, lui.

Par Arnaud Florac le 14 novembre 2023

vendredi 10 novembre 2023

Marche contre l’antisémitisme: ira, ira pas?

 


Debout la France

Le monde politique assoupi a-t-il enfin mesuré le danger représenté par l’islam conquérant ? Un manque de courage empêche encore de désigner clairement l’ennemi. Certes, il faut saluer l’initiative de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et du président du Sénat, Gérard Larcher, d’une « grande marche civique », dimanche, « contre l’antisémitisme ». Les deux représentants du parlement expliquent leur démarche ce mercredi dans Le Figaro[1] : ils évoquent « la République en danger » depuis « l’attaque terroriste » du Hamas contre Israël le 7 octobre, qui a suscité en France une multiplication d’actes anti-juifs (plus d’un millier en un mois, soit deux fois plus que durant l’année 2022). Il faut cependant attendre le quatrième paragraphe du texte commun pour lire : « Notre laïcité doit être protégée, elle est un rempart contre l’islamisme ». 

Est-il si compliqué de parler plus directement de « terrorisme islamiste » ? Est-il si dangereux d’appeler à une marche des citoyens en nommant explicitement « les porteurs de haine »? Cela fait quarante ans que la République bonne fille est tétanisée à l’idée d’être accusée d’islamophobie ou de racisme dans la dénonciation des dérives totalitaires de l’islam politique.

Les présidents de l’Assemblée et du Sénat assurent que les parlementaires « ne peuvent se taire » et « doivent résister » : se réjouir de cet engagement. Reste que ce monde politique, qui s’affole des désastres créés par son endormissement, se garde de reconnaître ses graves responsabilités dans l’incrustation d’une judéophobie portée par une immigration musulmane sacralisée par la droite et la gauche.

Jean-Marie Le Pen avait son « détail », Mélenchon a son « prétexte » 

La participation annoncée du Rassemblement national à cette marche citoyenne – « une première », comme l’a rappelé Louis Aliot (RN) mercredi sur Europe 1 – est une autre manière de faire comprendre qui sont les amis d’Israël et des Juifs et qui sont, par leur absence déjà revendiquée, les collaborateurs de la cause islamiste. La nouvelle photographie politique se lira au vide laissé par ceux qui auront choisi, par électoralisme diversitaire, de soutenir fanatiquement la cause palestinienne déshonorée par l’indicible barbarie djihadiste du Hamas. Jean-Luc Mélenchon, non content d’avoir fait sanctionner pour insoumission la députée (LFI) Raquel Garrido[2] comme aux plus belles heures du stalinisme, a ainsi justifié par tweet sa rupture : « Dimanche, manif de « l’arc républicain » du RN à la macronie de Braun-Pivet. Et sous prétexte d’antisémitisme, ramène Israël-Palestine sans demande de cessez-le-feu. Les amis du soutien inconditionnel au massacre ont leur rendez-vous ». 

Jean-Marie Le Pen avait son « détail », Mélenchon a son « prétexte » : de mêmes signaux qui entretiennent l’antisémitisme d’atmosphère constitué désormais, presque exclusivement, par la haine anti-juive de la culture islamique. Ceux du chœur des effarés qui ont  accusé les « populistes » d’antisémitisme ont en réalité craché sur des lanceurs d’alerte. Honte à eux.


[1] https://www.lefigaro.fr/vox/politique/l-appel-de-gerard-larcher-et-yael-braun-pivet-pour-la-republique-et-contre-l-antisemitisme-marchons-20231107

[2] https://www.causeur.fr/raquel-garrido-sanction-lfi-jean-luc-melenchon-269321

Par Ivan Rioufol le 10 novembre 2023

Causeur

jeudi 26 octobre 2023

Provocations et menaces islamistes contre le maire de Francheville : le voile islamique n'a pas sa place dans le cadre scolaire !



Communiqué de Julien Odoul, député RN de l'Yonne du 25 octobre 2023

Depuis samedi dernier, le maire de Francheville (Rhône), Michel Rantonnet, est accusé « d’islamohobie » et menacé par des islamistes, dont le CCIE (ex CCIF), une mouvance proche des Frères Musulmans dissoute en France en 2021.

Son crime ? Avoir refusé de se prendre en photo avec une étudiante exhibant un voile islamique lors d’une cérémonie de remise de prix pour les bacheliers. Cet élu de la République est aujourd’hui jeté en pâture sur les réseaux sociaux pour avoir simplement voulu affirmer le principe de laïcité.

Si le port de signes religieux ostensibles est interdit dans l’enceinte des écoles, collèges et lycées publics depuis la loi du 15 mars 2004, il est actuellement permis dans le cadre scolaire pour les sorties, les voyages, les évènements sportifs, festifs ou honorifiques, en lien avec l’Éducation nationale ou directement sous sa tutelle.

Cette incohérence législative et ce vide règlementaire profitent aux promoteurs et aux militants de l’islam politique qui ne se privent jamais pour exhiber les symboles de leur idéologie en guise de provocation et de banalisation. L’absence de cadre clair est une faiblesse exploitée par les réseaux islamistes qui cherchent à faire entrer leur dogme au sein des écoles et par conséquent remettre en cause la loi de 2004.

En Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, le ministre Gabriel Attal, s’est dit opposé à la lutte contre le prosélytisme religieux au « nom du droit des mères voilées à accompagner les sorties scolaires ».

Derrière l’interdiction des abayas, le laxisme reste la marque de fabrique de ce gouvernement qui refuse d’agir globalement préférant les coups de communication.

Pour faire face à l’augmentation des attaques islamistes contre l’École de la République et pour protéger les professeurs, les élèves et les élus, le député Julien Odoul et plusieurs de ses collègues du groupe RN ont déposé une proposition de loi visant à interdire le port de signes ou de tenues manifestant de manière ostensible une appartenance religieuse ou politique dans les sorties et les activités organisées dans le cadre scolaire.

RN

vendredi 20 octobre 2023

Le cadeau fiscal de la macronie à la FIFA : le scandale de trop!



Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale du 19 octobre 2023

Le 18 octobre, en catimini, les députés macronistes ont déposé un amendement au projet de loi de finances pour 2024, retenu par le gouvernement, qui prévoit d’instaurer un cadre fiscal particulièrement avantageux pour les fédérations sportives internationales installant leur siège en France, au premier rang desquelles la très nantie Fédération internationale de football (FIFA). 

 Alors que dans le même temps, l’exécutif fait passer en force un projet de loi de finances qui affiche un record d’endettement, une hausse record d’impôts de 17 milliards d’euros en 2024, il offre sur un plateau à la FIFA, qui a enregistré un résultat net de 2,4 milliards de dollars en 2022, une exonération de l’impôt sur les sociétés, de cotisation foncière des entreprises, ainsi que de CVA (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises). 

Comble du scandale, les salariés de ces structures auront également droit à un régime particulier puisqu’ils ne paieront pas l’impôt sur le revenu pendant cinq ans ! 

Ce cadeau fiscal inacceptable tranche avec l’intransigeance et le mépris de la macronie qui refuse toujours obstinément toutes les mesures d’urgence sociale permettant de donner un peu d’air aux Français, telles que la baisse de la TVA à 5,5% sur l’énergie et une TVA à taux zéro sur 100 produits de première nécessité. Si pour les Français et les plus éprouvés d’entre eux, le racket continue et les spoliations s’intensifient, le gouvernement déroule le tapis rouge pour la caste des profiteurs, de ceux qui ont déjà tout mais qui en veulent plus. 

Décidément, chaque jour qui passe, cette majorité repousse les limites de l’indécence et de l’indignité.



samedi 14 octobre 2023

Communiqué de presse de Marine Le Pen relatif à l'attentat islamiste d'Arras



Communiqué de presse de Marine Le PenPrésidente du groupe Rassemblement National à l’Assemblée nationale du 13 octobre 2023

Trois ans après le choc de l’assassinat de Samuel Paty, la communauté enseignante est de nouveau frappée en plein cœur par l’attaque au couteau qui a couté la vie à l’un de ses membres et fait deux blessés graves au lycée Gambetta d’Arras.

Devant l’horreur de cet acte barbare qui suscite le choc et l’émotion de la Nation, mes premières pensées vont à la famille des victimes et de leurs proches et à l’ensemble du corps enseignant, qui, nous le savons, subit dans sa mission de transmission des savoirs et des valeurs une violence endémique.

Je tiens aussi à témoigner ma reconnaissance aux forces de l’ordre dont, encore une fois, le professionnalisme et le sang-froid ont permis de neutraliser l’assaillant et d’éviter vraisemblablement un bilan plus lourd.

Selon les premiers éléments connus à cette heure, l’origine tchétchène, l’invocation « Allah Akbar » par l’auteur de cette attaque - dont on apprend que la famille faisait l’objet d’une procédure d’expulsion en 2014 et dont le frère était également suivi pour radicalisation - présentent des similitudes avec l’attentat terroriste ayant visé Samuel Paty.

Si l’enquête en cours apportera les éléments permettant de confirmer la motivation du terrorisme islamiste, cette nouvelle attaque au cœur de l’école de la République suscite l’effroi et nous rappelle combien notre pays est la cible permanente du terrorisme islamiste, de ce fanatisme meurtrier dont le seul but est notre soumission et notre asservissement.

Il exige plus que jamais une volonté politique inflexible pour mettre hors d’état de nuire les terroristes et neutraliser tous ceux qui par faiblesse, par complaisance ou par calcul contribuent à la propagation de l’idéologie islamiste.

RN

Israël - Palestine : deux États ou la terreur ? – Nicolas Dupont-Aignan sur TV Libertés le 14 octobre 2023

samedi 7 octobre 2023

Proposition de résolution à l'occasion de la ournée nationale des aidants



Communiqué de Marine Le Pen, député RN du Pas-de Calais et de Laure Lavalette , député RN du Var du 6 àctobre 2023

A l’occasion de la journée nationale des aidants, ce vendredi 6 octobre 2023, Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement National et Laure Lavalette, députée du Var, déposent une proposition de résolution invitant le Gouvernement à accélérer et faciliter la création de structures d’accueil temporaires adaptées aux personnes malades et en perte d’autonomie.

Les proches aidants seraient 15 millions en France. Près d’un Français sur cinq assisterait quotidiennement un proche en perte d’autonomie. Ce don de soi au profit du bien-être d’un proche, l’État doit l’encourager mais surtout le soutenir, et permettre à ces aidants d’aider sans se délaisser. Pourtant, leur détresse ne trouve pas d’écho suffisant auprès des pouvoirs publics alors qu’un proche aidant sur trois meurt avant la personne aidée. Lorsque l’espérance de vie d’une population diminue du fait d’un acte de solidarité de tous les instants, il est grand temps d’agir.

C’est ce qu’entend faire notre proposition de résolution en invitant urgemment le Gouvernement à permettre la réalisation du droit au répit pour les proches aidant, créée par la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.

Constatant le manque cruel de structures d’accueil de courte durée, de jour ou à la nuit, le Rassemblement National souhaite permettre aux millions d’aidants de bénéficier d’au moins une structure d’accueil temporaire et adaptée aux besoins réels de répit dans chaque département. Nous demandons également que soit facilitée la création de ces structures qui ne trouvent pas toujours de financements au motif que des places en EHPAD seraient disponibles.Alors que l’offre d’accueil temporaire en EHPAD est fortement contraignante et ne correspond pas à la réalité des aidants, ni à celle des personnes jeunes en perte d’autonomie, il est nécessaire de changer notre logique du « tout-EHPAD ». 

Rendons enfin possible le droit au répit et vite.

RN

jeudi 28 septembre 2023

Quand Sandrine Rousseau vole au secours des encagoulés-barre-de-ferisés !

 

Samedi 23 septembre à Paris, une voiture de policiers appelés pour une intervention totalement étrangère à une manifestation contre « les violences policières », est caillassée et attaquée par des énergumènes encagoulés et armés de barres de fer ; pour se dégager, un policier sort du véhicule en brandissant son arme : le tact dans l’agression étant d’estimer jusqu’où la « bravitude » devient dangereuse, les fiers guerriers de l’ultragauche (comme on dit désormais) font illico presto un sage rétropédalage. 

La voiture des forces de l’ordre peut donc poursuivre son chemin sans que le moindre coup de feu ait été tiré… pas même en l’air !

Tout est donc bien qui finit bien pour cette agression, sauf peut-être pour certains manifestants qui auraient pu préférer que le sang coule afin d’en tirer des bénéfices médiatiques.

Faute de sang médiatique, reste néanmoins l’exploitation politique : Sandrine Rousseau, députée écologiste de la capitale, a immédiatement, via un tweet indigné, volé au secours des encagoulés-barre-de-ferisés !

Les malheureux ayant été, très probablement, comme on l’imagine, traumatisés d’avoir été braqué par un policier – inadmissible intimidation policière, s’il en est – elle dénonce aussitôt : « Un geste inadmissible ! »

Entraver la mobilité de forces de police en caillassant leur véhicule, puis en le frappant n’étant certes aucunement une « attitude inadmissible », elle ! Qui plus avec des barres de fer qui, rappelons-le, sont, selon la législation des « armes par destination, c’est-à-dire un objet dont la fonction initiale est détournée afin de blesser ou tuer »…

Toute considération sans objet pour la passionaria écologiste qui n’aura donc pas jugé utile de manifester, ne serait-ce que pour la forme, sa désapprobation, son indignation, sa condamnation et réclamé avec force trémolo dans la voix la damnation (au moins morale)… des agresseurs des forces de l’ordre ! Bien au contraire !

Certes, la dame es-dingueries est coutumière des déclarations outrancières, inappropriées, scandaleuses ou simplement farfelues, au choix… et Satan sait que la palette de ses imprécations politiques est copieusement fournie.

Est-il nécessaire de répéter qu’elle n’aura sans doute été motivée, une fois de plus, que par l’obsession de faire parler d’elle ? Encore et toujours. Pour tout et n’importe quoi pourvu que « ça buzz », toujours plus haut, toujours plus fort !

Et toujours plus odieux, hélas !


Par Philippe Randa le 27 septembre 2023

Eurolibertés


Interdiction du voile pour les athlètes françaises au J.O. : le gouvernement donne raison au RN



Communiqué de Julien Odoul, député RN de l'Yonne du 26 septembre 2023

Dimanche 24 septembre, la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Madame Amélie Oudéa-Castéra, a annoncé sur France 3 l’interdiction de « toute forme de prosélytisme » dans le sport, et en conséquence, que « les représentants de nos délégations, dans nos équipes de France, ne porteront pas le voile » lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Après avoir repris la proposition du Rassemblement National d’interdire l’abaya à l’école, le gouvernement valide une nouvelle proposition de loi du Rassemblement National après la décision du Conseil d’Etat d’interdire le voile dans les compétitions de football.

Sans surprise, l’ONU a rappelé son opposition à cette décision en méprisant le principe français de laïcité et le droit du peuple français de rester ce qu’il est. Ainsi, la porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, Madame Marta Hurtado, a estimé le 26 septembre, que « personne ne devrait imposer à une femme ce qu’elle doit porter ou non ».

Un comble pour une institution en charge des droits de l’Homme, qui préfère soutenir le port du hijab en France, symbole de l’islamisme, plutôt que de défendre la liberté et l’émancipation des femmes en Iran ou en Afghanistan.

À l’évidence, le sport, qui a favorisé pendant des années la libération du corps des femmes et leur ascension, doit être préservé de toutes les revendications communautaires ou religieuses.

Pour cette raison, le Rassemblement National invite le gouvernement à ne pas s’arrêter en si bon chemin, notamment en généralisant l’interdiction des signes religieux et politiques ostensibles dans toutes les compétitions sportives, comme l’ont proposé les députés Julien Odoul, Roger Chudeau et Jérôme Buisson, le 20 juillet dernier

RN

mercredi 27 septembre 2023

La version masculine de Sandrine Rousseau enfin disponible



Un nouveau comique va-t-il reléguer Sandrine Rousseau parmi les hurluberlus de second plan ? Le candidat se nomme Thomas Portes et vient de démontrer qu'il avait la capacité de faire oublier la tenante du titre. Celle qui voyait une nostalgie du nazisme lorsque Marine Le Pen posait à bord d'une Coccinelle Volkswagen se voit aujourd'hui dépassée par le député LFI de Seine-Saint-Denis.

L'objet de la paranoïa qui déclenche les rires sur les réseaux sociaux concerne, cette fois-ci, une simple date. La voiture n'était qu'une mise en bouche. Le postulant triomphe avec l'affiche de Jordan Bardella censée faire allusion à une atrocité nazie survenue à Tulle, le 9 juin 44. Dans cette ville, le parti a distribué des tracts. Ladite affiche clame : « Vivement le 9 juin ! » Thomas Portes a décrypté le message subliminal. Horreur, malheur.

Jordan Bardella et ses troupes fascistes appellent les habitants à fêter joyeusement cet épisode sanglant. La révélation est tambourinée sur X, accompagnée du traditionnel vomissement gauchiste. Le système digestif de Thomas Portes est au plus mal, mais il a fait son devoir. Les Tullistes savent désormais que la menace est à leur porte. Empilez frigos et matelas sur des charrettes et fuyez avant qu'il ne soit trop tard.

La vague d'effroi attendue fait place à une déferlante de moqueries et d'indignation. « À ce stade, ça n'est plus de la bêtise, c'est de la démence »commente Alexandre de Galzain, journaliste au Livre noir. Le 9 juin évoqué sur l'affiche est la date des élections européennes pour lesquelles le parti fait campagne. L'ex-porte-parole de Sandrine Rousseau a suivi la formation accélérée pour se ridiculiser en toutes occasions. Il manquait au modèle son équivalent masculin. Ses premiers pas dans l'affabulation politique sont prometteurs.

L'homme s'était déjà fait remarquer par une photo le montrant pied posé sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt. Son aptitude à rejoindre l'école impressionniste du délire gauchiste est avéré. Pas à une baliverne près. Toujours partant quand il est question de se discréditer. Une chance pour la NUPES !

Pour tenter de revenir sur le devant de la scène, Sandrine Rousseau s'est livrée à un examen du 10 juin. Sa découverte ne manque pas d'inquiéter les milieux parano-gauchistes. C'est le lendemain du 9 ! L'heure de la mobilisation a sonné. Si rien n'est fait, le 11 juin arrivera. Plein de députés bottés et casqués auront déjà pris possession du Parlement européen. Thomas Portes en sera réduit à raconter des histoires drôles dans un cabaret de chansonnier. Chaque jour qui passe est un calvaire pour la mouvance écolo-dingo.

Par Jany Leroy le 26 septembre 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 31 août 2023

Macron et son « préférendum » : effet waouh ou effet pschitt ?



Décidément, il ne sait plus quoi inventer. Il ? Bien évidemment le président de la République, dont le second quinquennat patine dans la semoule pour cause d’absence de majorité absolue. Tout le monde sait ça, connaît cette réalité dure et cruelle. Il aura beau tourner la chose dans tous les sens, la tordre, l’habiller de circonvolutions, prendre un angle avantageux pour la photo, la Macronie est minoritaire dans ce pays. Point barre.

En ce moment, le gouvernement affûte ses armes pour sa prochaine campagne de tir en rafales de 49.3 afin de faire passer le budget 2024 qui promet d’être particulièrement amer. Certes, on n’augmentera pas les impôts, mais pour qui sait décoder la novlangue technocratique qu’Élisabeth Borne maîtrise à la perfection après quarante ans de pratique assidue, cela signifie en creux qu’on ne va pas se gêner sur tout ce qui est taxes. C’est bien connu, une taxe n’est pas un impôt… On peut même, par exemple, imaginer que, pour alléger ce budget, ils réduisent les dotations aux communes, ce qui contraindra ces dernières à augmenter l’impôt foncier : taper toujours sur les mêmes, c’est une méthode qui a fait ses preuves. Et en plus, le gouvernement pourra dire « C’est pas nous ! » Classique. Fermons la parenthèse. Peut-on légiférer éternellement sur cet acte majeur qu’est le vote du budget de la nation à coups de 49.3 ? La question mérite d’être posée dans un pays qui prétend être une démocratie mûre.

Contourner l'obstacle

Au-delà du budget, on voit bien que tout patine, pour Emmanuel Macron, son gouvernement et sa « minorité présidentielle », pour reprendre l’expression de Charles de Courson dont le groupe à l’Assemblée (LIOT) n’a pas été convié au rendez-vous d'Emmanuel Macron à Saint-Denis, ce 30 août, avec les leaders des principaux partis politiques. Pour sortir de cette ornière - pire : de cette impasse -, le chef de l’État dispose pourtant de l’arsenal des institutions. Ces institutions auxquelles son gouvernement, lorsqu’il use et abuse du 49.3, aime tant à rappeler son respect… Trois armes, dans cet arsenal : la démission du Président, la dissolution et le référendum. Eh bien, non ! Le gardien des institutions qu’est le chef de l’État contourne l’obstacle, biaise, tire des bords en caboteur et cabotin qu’il est. Après la crise des gilets jaunes, il nous avait inventé le grand débat national, grand one-man-show qui lui avait servi de faire-valoir à travers nos territoires qu’on aime tant. L’an passé, après la douche froide des législatives, il avait lancé un nouvel OVNI dans l’atmosphère : le Conseil national de la refondation, singeant sans vergogne le Conseil national de la Résistance. La fusée a fait pschitt. Au printemps, ç'a été le coup des Cent Jours. Pas très malin, d’ailleurs, comme référence historique. Cent jours qui se sont conclus par un mini-remaniement limité, en gros, au renvoi de Marlène Schiappa à sa littérature coquine et à la reconversion accélérée de Pap Ndiaye à la diplomatie droit-de-l'hommiste.

Séminaire d’entreprise

Et puis, une nouvelle idée a fusé à la rentrée : l’« Initiative politique d’ampleur ». Effet waouh assuré. On allait voir ce qu'on allait voir. On a vu. D'abord, je n'invite que les membres du club restreint, ceux appartenant au fameux « arc républicain ». Puis, finalement, tout le monde, sauf LIOT, pourtant on ne peut plus républicain. Le Président téléphone même à Bardella. Histoire de faire enrager Mélenchon ? Un peu confus, tout ça. Et nous voici à ces « Rencontres de Saint-Denis ». Pourquoi, d’ailleurs, à Saint-Denis, dans les locaux des maisons d’éducation de la Légion d’honneur, et pas à l’Élysée ? Histoire de faire « séminaire d’entreprise » dans les bâtiments d’une ancienne abbaye ? Ou bien pour jouer au maître d’école dans un établissement d’enseignement ? Allez savoir. Pas certain que la petite classe soit bien sage. En tout cas, on imagine que ça a dû phosphorer fort, en ce mois d’août, chez les communicants du Château.

Le top, il faut bien l’avouer, en guise de mise en bouche de ces « Rencontres », ça a quand même été Olivier Véran, porte-parole du gouvernement et ministre délégué chargé du Renouveau démocratique (on est prié de ne pas rigoler), qui nous a lâché, lundi matin, sur le plateau de RMC-BFM : « Et pourquoi pas un préférendum ? C’est un concept qui nous permettrait de tester plusieurs sujets à la fois au cours d’un même vote. » C'est quoi, ça, un préférendum ? Le dictionnaire de la novlangue est une promesse d'éternel renouvellement. On va donc tester des sujets ? C'est-à-dire ? Une sorte de questionnaire à choix multiples qui permettrait de diluer - mieux : d'éliminer - la charge symbolique du référendum à la de Gaulle : « Votez "Oui" ou je fais un malheur ! » Décidément, ils nous auront tout fait.

Par Georges Michel le 30 août 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 5 juillet 2023

Quand Macron assurait à Marine Le Pen qu’elle mettrait le feu aux cités…



Bien sûr que ce n’est pas chrétien de se moquer, mais quel mal y a-t-il à se faire du bien ? Aucun ; certains théologiens sont formels sur la question. Jean-Pierre Garraud, député RN au Parlement européen, paraît donc goûter ce genre de petits plaisirs lorsque tweetant : « Lors du débat de la présidentielle, Emmanuel Macron avait accusé Marine Le Pen de créer la guerre civile dans les cités si elle venait au pouvoir… Sauf qu’au bout des cent jours qu’il se donnait pour apaiser le pays, c’est le chaos. »

Un « petit plaisir », on vous dit, comme Amélie Poulain dégustant voluptueusement des framboises glissées au bout de ses doigts. Certes, l’ambiance est à tout, sauf à la rigolade ; et pourtant… Déjà, ces « cent jours »… Encore une idée fumeuse des conseillers de McKinsey, payés au prix du platine par ces technocrates, chauves de l’intérieur et désormais tous barbus, de l’Élysée, à n’en point douter. Car au bout de ces fameux « cent jours », et tant qu’à filer la métaphore napoléonienne, l’Empereur s’est tout de même fait repasser dans les grandes largeurs à Waterloo. La preuve en est que ce nom est celui d’une gare de Londres et pas de Paris ; au contraire de celle d’Austerlitz.

Bref, quand on veut faire dans l’Histoire, ce n’est pas plus mal d’ouvrir un manuel du genre avant de faire de même de sa grande bouche. On dit ça, justement, pour être chrétien. Emmanuel Macron, donc, avait assuré que si les Français portaient Marine Le Pen aux plus hautes fonctions, le « chaos » s’en trouverait illico garanti, un peu comme avec le contrat de confiance de Darty.

Certes, d’une femme à l’Élysée il n’y eut point. Dommage, les féministes auraient pu pavoiser. Mais il paraît, à les en croire, que Marine Le Pen ne serait pas « une vraie femme ». Ah bon ? Et à quelle étrange bête avons-nous affaire ? À une buse à poils blonds ? À un gnou du Finistère ? Un phacochère du Morbihan ? Ou peut-être, simplement, à une femme voyant un peu plus loin que le bout de son nez. Mais chez ces gens-là, ces choses ne se disent pas. On préfère demeurer dans l’entre-soi.

Bref, si cette dame manqua le rendez-vous de 2017 et 2022, le chaos, lui, y était, de gilets jaunes en émeutes urbaines, tout en n’oubliant pas les manifestations consécutives à la réforme des retraites. Résultat ? Emmanuel Macron, autoproclamé gardien des élégances républicaines et de l’ordre du même nom, a achevé de ridiculiser la nation en annulant la visite du roi Charles III d’Angleterre et en séchant une réunion officielle en Allemagne. Avait-il piscine, ces jours-là ? Non, il avait simplement chaos. Tandis que KO il demeure, si l’on en croit ces enquêtes d’opinion répétant inlassablement les mêmes courbes.

Et le sondage du Figaro Magazine de ce vendredi dernier de nous confirmer que, hormis Édouard Philippe, l’imam caché de cette droite donnée pour être de gouvernement (40 %), Marine Le Pen et Jordan Bardella grimpent sur le podium avec, respectivement, et 34 % et 27 % d’opinions favorables. Et comme un petit bonheur coupable n’arrive jamais seul, on notera qu’une autre Marine, Tondelier celle-là, matrone de EELV, dégringole dans les sous-sols du Top 50, avec 4 % de jugements positifs.

Conclusion ? Il fut longtemps reproché à Marine Le Pen de ne pas avoir été à la hauteur de ses deux débats présidentiels d’entre-deux-tours. Mais que dire d’Emmanuel Macron ? Rien. Car là, si l’on disait, ce ne serait vraiment pas chrétien.

Par Nicolas Gauthier le 5 juillet 2023

Boulevard Voltaire