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vendredi 10 février 2023

Réforme des retraites : dessous des cartes et agenda caché


Tribune libre de Jean-Lin Lacapelle, député RN au Parlement UE du 10 février 2023

Parmi les âpres discussions et débats ardents qui ont lieu à l’occasion du projet de réforme des retraites, certains enjeux, certains projets, sous-tendus par les perspectives du gouvernement, sont mis en sourdine.

Il s’agit ici de mettre en lumière des éléments du débat que le gouvernement a cherché à éluder de façon systématique.

En premier lieu, il est impératif de dresser un état des responsabilités.

En effet, Emmanuel Macron ne cache pas que, selon lui, la réforme des retraites devrait s’inscrire dans une logique plus générale de réduction des dépenses publiques ; mais il oublie qu’il est en bonne partie à l’origine du problème.

Depuis 2017, le prétendu « Mozart de la finance » a surtout montré qu’il était un véritable cancre en matière de gestion publique.

En 2022, il a ainsi augmenté la dette de plus de 600 milliards d’euros, dont les deux-tiers, soit plus de 400 milliards, ne proviennent pas du coronavirus.

Le déficit du budget de l’État s’élèvera vraisemblablement, pour 2023, à plus de 160 milliards d’euros, soit près du tiers de ses recettes.

Que dire également du déficit catastrophique du commerce extérieur – record de 156 milliards d’euros pour 2022 – qui par nature engendre les plus grands déséquilibres macroéconomiques, à commencer par l’inflation importée ?

Mais Emmanuel Macron, loin de faire son mea culpa, tente une fois de plus de faire porter aux Français le poids de ses turpitudes.

Il considère que les montants des retraites qui sont annuellement versées aux Français (350 milliards d’euros) est excessif, et qu’il faudra les baisser, ce qui forcera les Français à travailler plus longtemps pour conserver leur niveau de vie.

Une fois de plus, l’escroquerie est mise en marche.

Le tour, sinistre, est joué.

Avec la complice de toujours : la Commission européenne.

En effet, celle-ci, lors de la mise en œuvre du Plan de relance, accordé aux États après le suicide économique des confinements sanitaires, a exigé, en contrepartie des versements de fonds à la France (qui, que cela soit dit au passage, en sera pour sa poche d’au moins 35 milliards d’euros...), qu’elle « réforme durablement son système de retraite ».

Pour réduire l’endettement public, ce sont une nouvelle fois les Français, et en premier lieu ceux issus de la classe moyenne et des classes populaires, qui seront mis à contribution.

C’est la première étape de l’entourloupe.

L’illusionniste Macron veut faire croire que la croissance sera toujours soutenue, ce qui compensera les pertes théoriques engendrées par la réforme pour les particuliers, or les prévisions de croissance de l’État sont systématiquement surestimées : les paramètres initiaux de la réforme sont donc totalement erronés.

De la même façon que, pour justifier la « transition énergétique », il prétend, de façon insensée, que la consommation de biens énergétiques sera réduite de 40 % à l’horizon 2050...

Gouverner, c’est prévoir ; et Macron et les siens semblent l’ignorer.

En effet, de même qu’ils trompent les Français sur les perspectives économiques entourant la réforme, ils les trompent sur le prétendu « déficit » qui la motive.

Ils font visiblement semblant de ne pas savoir que le Fonds de réserve des retraites est actuellement doté de 26 milliards d’euros.

De même, les régimes complémentaires A.G.I.R.C. et A.R.R.C.O. ont mis au total en réserve près de 86 milliards d’euros.

Les fameux régimes spéciaux, pour leur part, sont loin d’être à l’image de celui de la S.N.C.F., si volontiers mis en avant. Nombre d’entre eux, particulièrement bien gérés, sont excédentaires. Sait-on ainsi que la C.R.P.C.E.N., des salariés du notariat, dégage un bénéfice annuel régulier de plus de 2 milliards d’euros ? Et que celui de la Banque de France a constitué une réserve de près de 15 milliards d’euros ?

Ainsi, le Conseil d’Orientation des Retraites, dans son rapport annuel présenté en septembre 2022, estimait que les caisses de retraite précitées avaient à leur disposition plus de 180 milliards d’euros de réserves. En ajoutant les 26 milliards du Fonds de réserve, la somme de 200 milliards d’euros est dépassée. De quoi voir venir, et, en tout cas, de quoi faire la preuve que cette réforme ne souffre d’aucune forme d’urgence, contrairement aux dires du gouvernement.

Nombre de pistes ont été volontairement éludées.

L’emploi des seniors est trop négligé en France.

Pourtant, au nombre croissant de cadres, notamment supérieurs, retraités de fraîche date mais continuant à travailler comme consultants auprès de leurs anciens employeurs, l’on devrait y regarder de plus près.

La possibilité de départs gradués, progressifs en retraite n’est pas sérieusement étudiée. Non plus que celle, parallèlement, du développement du tutorat, véritable pont et lien de solidarité entre les générations.

Surtout, chacun sait que le maintien d’un système de retraite par répartition exige une démographie vigoureuse, signe d’une politique familiale à la fois généreuse et ambitieuse.

Mais on connaît l’hostilité viscérale de Macron à toute politique familiale, qui pourtant résoudrait tant de problèmes, on connaît ses agressions contre une telle politique, notamment en matière fiscale. Aveugle à toute idée de renouvellement des forces de la France, il préfère le recours éternel à l’immigration, qui fait tant de mal à notre pays.

Enfin, et surtout, Emmanuel Macron prépare une révolution copernicienne en matière de retraite.

Est récemment passée inaperçue la réforme de l’épargne-retraite, qui a fusionné l’ensemble des dispositifs jusqu’ici en vigueur (plans d’épargne retraite, contrats Madelin...) en un dispositif unique par capitalisation.

Parce que ce dernier, dans l’esprit d’Emmanuel Macron, est appelé à se substituer – progressivement ou pas – au système par répartition.

Macron est depuis l’origine, et sera toujours, le garant des intérêts de la finance internationale.

En faisant exploser la dette française, il lui envoie un message clair.

Cette finance « sans nom ni visage », depuis la crise de 2008, doit en bonne partie sa survie au fait qu’elle ait jeté son dévolu sur les dettes souveraines.

Mais il lui en faudra toujours plus.

Il lui faut des fonds de pension massifs, alimentés par un système de retraite essentiellement assis sur un système par capitalisation. C’est ce principe qui prévaut, notamment, aux États-Unis, pays par excellence de l’ultralibéralisme.

Or le principe de la capitalisation est que notre épargne-retraite se trouve – bien sûr ! – placée sur les marchés financiers. Et, contrairement au système par répartition, aucune garantie n’y est attachée. À plus forte raison lorsqu’on sait que de forts risques de nouvelles secousses financières internationales se profilent.

Faire entrer de l’argent – celui des cotisations et de l’épargne – dans ce système permet de reculer le moment de sa crise, sans pouvoir l’éviter. Jusqu’à parler de pyramide de Ponzi devant ce mécanisme, il n’y a qu’un pas.

Soyons clairs. Les plans d’investissement capitalisée de l’épargne boursière sont parfaitement convenables, pourvu qu’ils demeurent accessoires et soient assortis de garanties certaines (notamment d’être placés sur des fonds en euros). Mais ils ne sauraient se substituer au régime par répartition.

Macron, par la réforme des retraites, montre une fois de plus qu’il se soucie comme d’une guigne du sort des Français, de la solidarité nationale, de la cohésion du pays.

Mais il aura adressé un signal à ses sponsors originaux et permanents. Là est le dessous des cartes de la réforme des retraites. Là se trouve son agenda caché.

RN

Le grand cirque de la Nupes à nu, Gilbert Collard (Reconquête!) le 10 février 2023

lundi 6 février 2023

Communiqué de Presse d’André Rougé, Député français au Parlement européen, Délégué National de l’Outre-mer du Rassemblement National du 6 février 2023



Communiqué de Presse d’André RougéDéputé français au Parlement européenDélégué National de l’Outre-mer du Rassemblement National du 6 février 2023

L’Outre-mer et nos compatriotes ultra-marins sont abandonnés depuis plus de 15 ans, asphyxiés par un octroi de mer désuet, par une immigration clandestine hors de contrôle et un chaos sécuritaire, on assiste à une agitation théâtrale des politiques incapables d’apporter des solutions concrètes.

Jean Luc Mélenchon, abonné aux polémiques vaines, organise une démonstration médiatique tout aussi vaine à grands frais du service public sur France 2, lors de sa venue en Guyane.

Gérald Darmanin, ministre de l’Outre-mer participe ce jeudi à un colloque pour tenter de reprendre la main et pallier les insuffisances de son ministre délégué Jean-François Carenco mais choque les élus d’Outre-mer par ses propos.

Gerard Larcher, Président du Sénat découvre subitement l’existence de l’Outre-mer à la veille des sénatoriales.

Et dans le même temps, Marine Le Pen, Jordan Bardella et André Rougé Délégué National à l’Outre-mer sont à l’ouvrage et travaillent à la rédaction d’une grande Loi de Programmation sur 15/20ans pour apporter des solutions politiques aux différentes crises ultra-marines ;

Le coût de la vie en reconfigurant l’octroi de mer devenu une taxe désuète.

Mettre en place des dispositifs de défiscalisation type PONS et d’exonération de charges type PERBEN tous deux consignés dans la grande loi de programmation.

  • Redynamiser les productions locales en favorisant les coopérations régionales sans perdre de vue, comme c’est bien trop souvent le cas, les spécificités de chaque territoire.
  • Les problématiques du logement ; entre insalubrité et pénurie.
  • L’immigration clandestine qui joue un rôle majeur dans le chaos sécuritaire.
  • Développer l’économie bleue en soutenant les filières académiques, industrielles et professionnelles de tous les métiers liés à la mer comme notamment l’École d’Apprentissage maritime de la Réunion et en créant une grande Agence européenne de la Mer.
  • Entreprendre un rééquilibrage territorial pour garantir un développement local équilibré, la réindustrialisation et la création d’infrastructures.
  • Créer un grand ministère chargé de l’Outre-mer et de son domaine maritime.
  • Il est plus que temps d’avoir des politiques qui ont la volonté de mettre l’Outre-mer au cœur de la politique française !

Marine Le Pen et le Rassemblement National avec l’appui d’André Rougé soumettront publiquement cette grande loi de programmation courant 2023.

Nos compatriotes ultra-marins l’ont bien compris, seuls le Rassemblement National et sa Présidente de groupe à l’Assemblée Nationale sont à leurs côtés et ne cesseront de les défendre.

RN

lundi 30 janvier 2023

Presque un million de demandeurs d'asile dans l'UE en 2022 : stop !



Communiqué de Jean-Paul GarraudDéputé français au Parlement européenPrésident de la délégation du Rassemblement National au Parlement européen du 30 janvier 2023

La submersion migratoire de l’UE s’accélère encore puisqu’il y a eu quasiment 1 million de demandeurs d’asile en 2022 selon les chiffres officiels. En France, le nombre de premières demandes d’asile augmente de 31,3 % en 2022 par rapport à 2021 avec 137.046 dossiers alors que les déboutés ne sont que rarement expulsés.

De tels chiffres devraient faire frissonner n’importe quel Français ou Européen en général attaché à l’identité de son pays et de l’Europe. D’autant plus quand l’on connaît le lien étroit entre l’immigration, la criminalité et le terrorisme, souvent islamiste.

Qui peut sincèrement croire la Commission européenne quand elle annonce ces jours-ci vouloir plus de renvois de déboutés du droit d’asile et dans le même temps entend légaliser l’immigration illégale ? Qui peut croire E. Macron quand il déclare que 100% des expulsions seront exécutées, mais désire en même temps une régularisation massive de clandestins pour les besoins de « métiers en tensions » ? Personne.

RN

lundi 23 janvier 2023

Arrivées de migrants sri lankais à la Réunion : des arrivées de plus en plus régulièrres et de plus en plus importantes !



Communiqué de André Rougé, député RN au Parlement européen du 23 janvier 2023

Samedi 14 janvier, un bateau déjà repéré en mer depuis plusieurs jours a accosté dans le port de la Pointe des Galets. À bord, pas moins de 69 migrants Sri Lankais, dont une large majorité d’hommes étaient présents.

La Réunion, jusqu’ici relativement épargnée par ces arrivées, subit depuis quelques mois une accélération considérable.

Samedi 24 décembre, une cinquantaine de migrants du Sri Lanka arrivait sur l’île puis moins d’un mois après, ce sont à nouveau près de soixante-dix qui y sont déposés.

Les arrivées sont de plus en plus fréquentes, les embarcations de plus en plus chargées sans aucune réaction du ministre Gérald Darmanin !

Dans l’embarcation du 14 janvier, les autorités compétentes ont réussi à placer ces migrants sri lankais dans la « zone d’attente » de Gillot, mais ces derniers ont réussi à échapper aux autorités et à s’enfuir, bien que retrouvés quelques jours plus tard.

Une énième démonstration que ce sujet doit être pris au sérieux. Ces zones d’attentes doivent être renforcées pour faciliter le travail de nos forces de l’ordre.

Marine Le Pen et le Rassemblement National alertent depuis des années sur ce fléau et sur les conséquences subséquentes ; développement du communautarisme, saturation des logements sociaux et charges supplémentaires pour les collectivités.

Parce que ce phénomène est relativement récent à la Réunion, contrairement à la métropole, il est urgent d’agir vite et fermement pour l’endiguer !

Marine le Pen et le Rassemblement National ont proposé et continueront de défendre la mise en place d’un arsenal législatif complet ayant vocation à mettre un terme à cette

immigration clandestine, en Métropole comme dans notre Outre-mer.

RN

Chrétiens persécutés dans le monde : L’UE s'en moque



Communique de Annika Bruna , deputé RN au Parlement européen du 18 janvier 2023

Trop occupée à promouvoir le voile islamique et à financer des associations proches des Frères musulmans avec l’argent du contribuable, l’Union européenne en oublie que la principale religion persécutée dans le monde est la religion chrétienne.

Selon un rapport récent de l'ONG protestante « Portes ouvertes », publié ce 18 janvier, plus de 360 millions de chrétiens sont persécutés dans 76 pays, en raison de leur foi. Un chrétien sur sept !

Assassinats, détentions arbitraires, kidnapping, églises fermées ou vandalisées : rien n’est épargné aux chrétiens par ce qu’il faut bien qualifier de « forces du mal » regroupant principalement fanatiques islamistes, régimes communistes et autres groupes de malfaiteurs.


À ces persécutions physiques, ces violences, s’ajoutent les persécutions juridiques mises en place par certains États, sous le regard bienveillant des institutions européennes qui ferment les yeux. Elles sont pourtant promptes à imposer des sanctions lorsque la minorité persécutée est jugée « convenable » par les technocrates européistes.

La délégation française du RN au Parlement européen, menée par Jean-Paul Garraud, demande régulièrement que ce sujet soit débattu dans cette institution, comme ce fut le cas en juin 2022 lorsque les persécutions contre les chrétiens ont redoublé au Nigéria.

Les autres groupes politiques, à l’exception des conservateurs d’ECR, sont parfois délibérément hostiles aux chrétiens tandis que la droite représentée par le PPE, à quelques exceptions près, se présente sournoisement comme favorable aux chrétiens mais sans jamais les défendre !

Il en résulte qu’aucune action tangible n’est entreprise par le Parlement européen, encore moins par la Commission européenne, pour sanctionner les pays qui laissent libre cours ou encouragent la haine contre les chrétiens.

Je réitère donc la demande de Jean jean-p-Paul Garraud, formulée le 7 juin dernier, pour réclamer la nomination d’un coordinateur européen chargé de lutter contre la christianophobie et la mise en place d’une stratégie européenne visant à combattre sa manifestation, comme c’est le cas pour l’antisémitisme et l’islamophobie.

RN

samedi 14 janvier 2023

Europe : la Suède bloque la répartition des migrants !



Communiqué de Nicolas Bay, Vice-Président Exécutif de Reconquête !, député au Parlement européen du 13 janvier 2023

La Suède occupe depuis janvier la présidence tournante de l’Union européenne. Stratégique, cette position – dont la France d’Emmanuel Macron n’a rien fait lors du premier semestre 2022 – permet de pousser certains dossiers… ou d’en bloquer. C’est ce que compte faire la Suède, dirigée depuis quelques mois par une coalition de droite : empêcher la conclusion d’un accord de répartition des migrants en Europe.

La France et l’Allemagne veulent absolument faire aboutir la refonte de la politique d’asile de l’UE, dont la principale proposition vise à répartir les millions de clandestins arrivés depuis 2015 sur notre continent. Rien qu’en 2022, ils sont environ 330 000 à être entrés selon Frontex ! C’est déjà la politique que mène Macron en France : envoyer les migrants dans nos campagnes... et les problèmes qui vont avec.
Plusieurs États membres de l'UE refusent catégoriquement une telle répartition, notamment l’Autriche, la Pologne et la Hongrie. Seize pays demandent de privilégier la protection des frontières, d’empêcher les migrants de rentrer et d’expulser les clandestins. C’est ce bon sens qu’a décidé d’accompagner la droite suédoise, de retour au pouvoir après des décennies de dérives immigrationnistes.
Ce changement de cap est la conséquence du score retentissant du parti de droite civilisationnelle, les Démocrates suédois, forts de 20% des votes aux dernières élections. Restés hors de la coalition gouvernementale, ils la soutiennent néanmoins au Parlement et ont permis la constitution d’une majorité. Pragmatiques, ils ont ainsi gagné d’avoir leur mot à dire lorsqu’il s’agit d’immigration et d’insécurité.
C’est aujourd’hui l’ensemble des Européens qui bénéficient du poids électoral de la droite civilisationnelle en Suède, mais plus largement on ne peut que constater le recul des options immigrationnistes défendues par Emmanuel Macron et ses alliés.

Facebook de Nicolas Bay

jeudi 5 janvier 2023

Médecine en crise


Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen le 5 janvier 2023


2023 commence à peine, et déjà pas un jour ne passe sans qu’une profession médicale n’alerte sur le manque d’effectifs ou de moyens. Alors qu’à l’hôpital de Thionville 93% des infirmiers sont en arrêt maladie, c’est au tour des médecins libéraux grévistes d’annoncer la poursuite de leur mobilisation jusqu’au 8 janvier, gardant ainsi leurs cabinets portes closes. Il n'y a pas de répit pour la santé des Lorrains : plus les jours passent, plus la palette de soins proposée se réduit.

Nous alertons pourtant depuis des années : la ruralité est la première victime de la désertification médicale dans notre pays ! Parce qu’à cette pénurie de médecins s’ajoute la baisse de pouvoir d’achat des Français, c’est aujourd’hui plus de 6 Français sur 10 qui ne peuvent plus se soigner.

À tous les niveaux, le bateau sanitaire français et son maillage territorial prennent l’eau. Les coupes budgétaires et l’obsession de la rentabilité à tout prix ont eu raison de nos hôpitaux, pendant que la pression bureaucratique ingérable décourage l’installation des médecins libéraux. Derrière ces constats, des drames humains : attente interminable, personnel à bout de souffle, erreurs médicales.

Depuis longtemps nous proposons des solutions claires pour remédier à cette situation : redonner confiance à l’hôpital public en allégeant la pression bureaucratique et en sortant des considérations comptables, recruter en masse du personnel soignant et revaloriser leurs salaires et leurs statuts, encourager l’installation des médecins libéraux, notamment dans les zones en pénurie...

Sans un État stratège, l’issue ne peut être que fatale. Prenons les bonnes décisions pour sauver la vie de nos concitoyens !

RN