mercredi 21 septembre 2022

Marine Le Pen : "Le gouvernement choisit la pire des solutions, celle du chèque permanent" sur France Inter le 20 septembre 2022

Ursula Von de Leyen, un danger public pour l’Europe !

"L'agression de l'Arménie par l'Azerbaïdjan est intolérable !" - La chronique D'Eric Denécé sur Radio Courtoisie le 21 septembre 2021

 

Guillaume Peltier : “Pour nos campagnes, des enfants, pas des migrants !”



Repeupler nos campagnes par une meilleure répartition des étrangers. Quel terrible aveu. Le grand remplacement n’aura donc finalement jamais été aussi abouti et assumé que dans la bouche d’Emmanuel Macron, jeudi 15 septembre. Dans son argumentaire, le président de la République l’affirme sans rougir : il faut désengorger les quartiers pauvres et, pour palier à désertification des zones rurales, accueillir les migrants dans nos villages au mépris des besoins impérieux de leurs habitants, portés par des élus locaux à bout de souffle et de pouvoir. Le flux migratoire serait-il donc si incontrôlable que l’on soit désormais contraint de répartir au lieu de réguler ? De remplacer les futures générations au lieu d’encourager notre propre natalité ? Est-il là, le destin de notre France des provinces, rurale et oubliée ?

Nous aurions tant aimé que le président de la République s’émeuve d’abord de la condition de notre propre peuple, de notre propre pays, en agissant pour la revitalisation de nos centre-bourgs, pour le maintien des services publics, pour l’implantation de nouveaux médecins, pour la sauvegarde de notre patrimoine millénaire… Mais non, les migrants avant tout. Les migrants avant nous.

Maire, député puis conseiller départemental, je suis un élu de la France rurale depuis dix ans et je me suis bien souvent heurté à la surdité, à l’ignorance, à l’incapacité de ces politiciens hors-sol et obnubilés par une seule campagne, celle qui les mènerait un jour au pouvoir. Mais eux, que savent-ils de cette France ? Que savent-ils de nos déserts médicaux, de nos communes sans école, de nos commerces abandonnés, de nos clochers muets, de nos volets fermés, de nos agriculteurs essorés ? Que savent-ils de nos familles françaises qui ignorent si leurs enfants pourront être scolarisés dans la même école, à la rentrée prochaine ? Ou s’ils devront côtoyer de nouveaux petits camarades migrants, au risque de devoir s’adapter eux-mêmes à leur culture ? Ils ne savent rien. Ils caricaturent, ils prétendent, ils se détournent du réel et nous imposent leur nouveau monde, leurs nouveaux mots, leur nouveau peuple.

Prétendant à un projet de maîtrise de l’immigration, Emmanuel Macron nous impose, à l’inverse et à l’envers, son extension qui conduira à la dilution de notre peuple, en confisquant aux Français nos derniers territoires refuges. Sous couvert d’humanisme, il nous contraint à payer son ingérence et à subir, nous aussi, les conséquences de cette immigration massive, jusqu’aux confins de nos départements où, déjà, des voix s’élèvent et des résistants se lèvent.

A Callac, dans les Côtes d’Armor, à l’initiative de Reconquête !, des centaines d’habitants se sont réunis pour s’opposer à la construction d’un centre d’accueil pour réfugiés. Un acte de survie qualifié de soulèvement extrémiste par quelques “journalistes” de bureau… Et nous continuerons. Nous nous opposerons de toutes nos forces à ce funeste projet, à ces manipulations politiques et morales, à la banalisation de cette immigration illégale, à la pression des lobbies, à la lâcheté de l’État, au grand renoncement, au grand remplacement. Nous ne participerons pas au camouflage de cette politique désastreuse menée par des dirigeants pyromanes depuis des années, car nous refusons de voir nos communes se transformer en ghettos. Avec Éric Zemmour, nous porterons une autre politique, celle de la civilisation et du repeuplement de nos campagnes par la natalité française et la considération retrouvée de nos terroirs. Car notre avenir, ce sont nos enfants, pas les migrants.

La France doit rester la France, notre France rurale doit rester française.

Par Guillaume Peltier, vice-président exécutif de Reconquête ! le 19 septembre 2022

Valeurs actuelles

Roland Hureaux : "Macron avait les moyens d'éviter cette guerre en Ukraine !", Les Incorrectibles, le 18 septembre 2022

 

Je n’ai pas école !



Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan, Président de DLF et d'Erick DamaisinDélégué National pour la dignité des personnes en situation de handicap de DLF du 20 septembre 2022

Comme chaque année, ce jeudi 1 septembre, des millions d’enfants ont repris le chemin de l’école.

Mais pas pour des milliers d’enfants en situation de handicap !

Sur les 400 000 enfants en situation de handicap, 18 % n’ont aucune heure de scolarisation par semaine, 33 % en ont entre 1 h à 6h, 22 % entre 6 et 12 h, et 27 % ont plus de 12 h.

Mais comme chaque année, le ministre de l’éducation nous dit que tout va bien, que tout va mieux ! Il dit par exemple qu’ils ont créé des milliers de nouveaux contrats.
Mais comme dirait E. Macron, c’est une entourloupe !

L’entourloupe est très simple : par exemple, si une AESH avait un contrat de 20 h avec un enfant, on lui attribuera désormais 2 enfants – 10h pour chaque enfant – et donc deux contrats. L’Etat comptabilise les contrats en fonction du nombre d’heures allouées par la MDA (Maison Départementale à l’Autonomie), et non en fonction du besoin et du confort de l’enfant. Une AESH est souvent amenée à accompagner jusqu’à 4 enfants. Pour info dans le seul collège de mon fils, il manque en ce début d’année 4 AESH. Au minimum 10 enfants n’ont donc pas d’accompagnement scolaire.

Mais le pire ce sont ces milliers d’enfants handicapés qui ne pourront même pas rejoindre les bancs de l’école !

Pour les élections Présidentielles Nicolas Dupont-Aignan avait anticipé et proposé dans son programme plusieurs mesures constructives et concrètes. Les enfants handicapés et les AESH étaient au cœur du projet.

Agir pour les enfants en situation de handicap

24. Revoir le dispositif d’insertion à l’école des enfants en situation de handicap et garantir une prise en charge par l’éducation nationale dès l’âge de 3 ans
25. Augmenter le nombre d’IME (Institut Médico-Éducatif) pour les enfants en situation de handicap dont la santé ne permet pas d’être scolarisés en milieu ordinaire (1250 IME pour 65 000 places)
26. Encourager le développement de l'apprentissage de la Langue des Signes Française

 28. Simplifier les démarches et les dossiers

➔ Plus de détails sur le programme.

Si les AESH (Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap) étaient mieux rémunérées,  mieux formées et mieux considérées, le recrutement serait bien plus performant.

L’UNAPEI (Union Nationale des Associations de Parents de Personnes Handicapées d’Enfants Inadaptés) qui se bat tous les jours pour une société solidaire et inclusive lance la campagne mobilisation citoyenne « J’ai pas école ».

Les témoignages valent tous les discours :

4 ans que Kenzo est sur liste d'attente pour un IME. Toujours pas de place pour septembre. Il a passé 3 ans en grande section avec une instit' formidable qui l'accueillait 20h par semaine. Elle voulait le garder dans sa classe 1 année de plus mais l'académie a refusé. Kenzo est porteur d'une trisomie 15 il est non verbal, pas propre et aucune autonomie. Nous savons donc que le CP n'est absolument pas adapté pour lui. Il n’ira que quelques heures juste pour dire qu'il est scolarisé et le reste du temps il sera à la maison. Je ne sais même pas quand il fera sa rentrée. Nous devons faire une réunion pour organiser tout ça.

Debout La France

Lettre à Périco Légasse, qui veut installer des migrants dans nos campagnes



Monsieur, 

Début 2023, Emmanuel Macron entend proposer un projet de loi « relatif à l'asile, donc à l'immigration dans la République ». Et le premier d'entre nous de préciser (donc de reconnaître…) : « Notre politique aujourd'hui est absurde car elle consiste à mettre des femmes et des hommes qui arrivent, qui sont dans la plus grande misère, dans les quartiers les plus pauvres. » Avant de plaider « pour une meilleure répartition des étrangers accueillis sur le territoire, dans les espaces ruraux, qui eux sont en train de perdre de la population ».

Si j'étais de gauche, j'applaudirais des deux mains en approuvant cette généreuse initiative décidée, de surcroît, par celui qui sait si bien différencier « ceux qui ne sont rien » de ceux qui le valent bien. Oui, j'applaudirais des deux mains et je m'empresserais d'accueillir dans ma chambre d'amis ou dans ma petite résidence secondaire (gauche bobo) celles et ceux à qui il faudra forcément fournir la table et le logis.

Si j'étais de droite, je trouverais bien entendu l'idée inacceptable et j'évoquerais, in petto, les risques liés à l'insécurité, à la soudaine usurpation des emplois locaux, à l'impossible intégration de ces étrangers parmi les ruraux.

Étant (tout simplement) de la campagne depuis bientôt 59 ans, je préfère analyser cette hypothèse avec le regard de ceux qui sont rompus aux subtilités champêtres. Car, en évoquant « les espaces ruraux qui sont en train de perdre de la population » le président de la République a implicitement reconnu l'abandon de ces territoires isolés où plus personne ne veut venir soigner, investir, enseigner, commercer ou tout simplement s'établir et se reposer car il n'y a pas une seule barre pour téléphoner, pas de réseau pour se connecter, plus de clinique pour accoucher, plus de spécialiste pour diagnostiquer, plus de paysans, d'artisans ou d'industriels pour embaucher et depuis que, confinement oblige, un certain gouvernement les a poussés à plier boutique, plus de bistrot pour se désaltérer, plus de resto pour se sustenter. 

La liste est longue des causes et conséquences ayant précipité la déprise champêtre. Et lorsque je vous entends, monsieur Périco Légasse, décréter ces jours-ci, depuis un studio d'enregistrement parisien : « C'est une formidable idée, on peut allouer un lopin de terre et en faire des paysans. C'est l'avenir de notre ruralité », je me demande ce que vous entendez par « lopin de terre » et j'en viens à me poser quelques questions sur votre capacité à pouvoir évoquer, comme vous le faites régulièrement, le métier d'agriculteur.

Cette propension à vouloir s'occuper des affaires des autres, à savoir forcément ce qui est bien pour eux et à vouloir « faire des paysans » à tout bout de champ commence à devenir pénible. Que savez-vous, monsieur, du quotidien d'un agriculteur ? 

Ce quotidien que vous idéalisez, cet espace que vous « estimez », sans savoir ce qu'il en coûte de tenir l'outil, non pas pendant quelques secondes devant les caméras, mais durant toute une vie. Que savez-vous de ces prêts qu'il faut rembourser, même quand les éléments s'en mêlent, même quand les mercuriales s'effondrent, même quand le sort s'acharne sur ces récoltes qui n'arrivent jamais. Que savez-vous, messieurs Légasse et Macron du vertige qui envahit au moment de déposer le bilan, que savez-vous de la détresse qui gagne quand la grêle, le gel, la sécheresse ou la pluie détruisent les cultures en quelques instants ? Que savez-vous de cette concurrence déloyale qui contraint le paysan français, accablé par les normes environnementales, à abdiquer, car il ne parvient plus à garder sa place sur le marché ?

Et vous venez proposer à ces pauvres gens, comme au Moyen Âge au temps des seigneurs et des hobereaux, un lopin de terre ou des « espaces ruraux » afin de les occuper, afin de les éloigner de ces centres urbains et de ces banlieues où vous ne savez plus comment juguler la misère et calmer l'impétrant.

C'est manquer de respect à la fois à ceux qui pourraient arriver et à ceux qui pourraient les accueillir. Car le monde rural, et a fortiori son agriculture, n'est plus en capacité de fournir ni l'emploi ni les structures appropriées à ceux qui ont dû fuir leur pays.

Non, monsieur Légasse, nos campagnes ne doivent pas devenir ce tapis où l'on va dissimuler la misère du monde car elle sera devenue moins visible qu'à Paris.

(*) Jean-Paul Pelras est écrivain, ancien syndicaliste agricole et journaliste. Rédacteur en chef du journal L'Agri des Pyrénées-Orientales et de l'Aude, il est l'auteur d'une vingtaine d'essais, de nouvelles et de romans, lauréat du prix Méditerranée Roussillon pour Un meurtre pour mémoire et du prix Alfred-Sauvy pour Le Vieux Garçon. Son dernier ouvrage, Le Journaliste et le Paysan, est paru aux éditions Talaia en novembre 2018.

Source :Le Point le 21 septembre 2022

Synthèse nationale

mardi 20 septembre 2022

Le casse du siècle : il y a 30 ans, les Français ratifiaient Maastricht



La France a-t-elle encore une marge de manœuvre face au totalitarisme européen ? Lorsque Emmanuel Macron accourt au devant des souhaits émis par la commissaire européenne Ursula von der Leyen concernant l’injection de soi-disant réfugiés dans nos campagne, on peut en douter.

En fils spirituel zélé de Giscard et de Mitterrand, tous deux fervents partisans du oui au référendum du 20 septembre 1992, Macron pousse jusqu’au bout la trahison de Maastricht. Et fait apparaitre la machination politique vendue à grands coups de sirop de rêve et de mensonges éhontés.

Il suffit pour s’en convaincre de réécouter les avocats du referendum, rois du culot et de l’esbrouffe gratuite. Un hold-up réalisé par la quasi-totalité de la classe politique. Exceptées la gauche de Chevènement et une partie de la droite rassemblant Pasqua, Villiers et Le Pen, tout le personnel politique s’est mobilisé pour le oui au referendum : Giscard, Barre, Chirac, Delors, Fabius, Balladur, Jospin ont hurlé avec les zélateurs de l’Europe de Maastricht, offrant ainsi à Mitterrand son bâton de maréchal. Les grands médias, à une ou deux exceptions près, sont unanimes. Tous chantent les louanges des temps qui viennent et plaident pour le oui. Tous volent au secours de la victoire tant l’avance du oui est large dans les sondages. Les chaines et les radios d’état s’en donnent à cœur joie.

Une fois de plus, Jean-Marie Le Pen a perçu la gravité de l’enjeu. Le dimanche 6 septembre, à Reims, il a mobilisé ses troupes et tenté de réveiller chez les Français les qualités qui ont fait leur histoire. Il a évoqué les grandes pages de l’histoire d’une nation menacée : les rois, Vercingétorix, Saint Louis, Jeanne d'Arc, les " poilus " de Verdun... Le traité de Maastricht proposé aux votes des Français est " honteux, illégitime, illégal, irrégulier ", plaide-t-il. Ceux qui le soutiennent basculent dans une " forfaiture " en livrant ainsi " notre drapeau à une synarchie anonyme ". " Levez-vous, lance Le Pen, pour bouter hors les complices de la trahison ! "

Mais les médias de masse ironisent et attaquent avec violence. Comme toujours, il y a d’un côté le bien, de l’autre le mal. D’un côté la générosité, de l’autre l’égoïsme. D’un côté l’avenir, de l’autre le passé. D’un côté les gentils ouverts, de l’autre les méchants refermés. La communication politique des puissants avance en rouleau compresseur avec ses gros sabots. Si gros que, lorsque le champion du oui, Mitterrand, retrouve le 3 septembre 1992 l’autre champion du non, Seguin, dans un duel télévisé déterminant sous la houlette du journaliste Guillaume Durand, l’avance des partisans du oui a fondu au soleil.

Alors Mitterrand se surpasse là où il est le meilleur, dans le mensonge. Seguin attaque sur les vrais enjeux : « Je suis venu parler de risque démocratique », lance-t-il. Il évoque « l’évolution vers le fédéralisme » et veut expliquer pourquoi il est « si attaché à la souveraineté nationale ». Mitterrand l’interrompt : « Moi aussi, moi aussi ! ». Mensonge. Seguin cite De Gaulle : « Pour moi, la démocratie est inséparable de la souveraineté nationale ». Mitterrand plaisante, badine sur l’alternance gauche-droite. Et ment : « Nos institutions nationales sont entièrement respectées : gouvernement, parlement, corps intermédiaire (… )». Sauf qu’elles ont transféré à l’Europe une large partie de leur pouvoir. Et d’insister : « La France ne va pas se soumettre à une domination étrangère comme si on avait perdu une guerre », et il vante aussitôt « une diplomatie commune », comme si la diplomatie n’était pas un attribut de la souveraineté française. Mensonge, encore. « Les jeunes vivront dans une communauté tout en préservant leur patrie, celle qu’ils aiment avant toute chose, sauf qu’ils en auront conquis une deuxième, l’Europe, notre Europe ! », ajoute-t-il. Deux patries ? Énorme mensonge. Impressionné par un Mitterrand en fin de vie, Seguin lui donne sans cesse du « Monsieur le président » qui déséquilibre cette lutte vitale pour la France.

Le 20 septembre 92, le oui l’emporte… de justesse, avec 51,04 % des voix. Près de vingt ans plus tard, le 24 janvier 2011, Jacques Attali, conseiller de Mitterrand très impliqué dans la campagne pro-Maastricht, se frotte les mains lors d’une intervention à l'Université participative organisée par Ségolène Royal sur le thème "La crise de l'euro"« On a soigneusement oublié d’écrire l’article qui permettait de sortir (du traité), explique-t-il, ravi de son coup. Ce n’était pas très démocratique… », mais idéal pour « nous forcer à avancer ».

Depuis l’origine, même avant la gifle de 2005, l’Europe déploie ainsi avec la démocratie les rapports charmants d’un violeur avec sa victime. La France n'a pas perdu une guerre, elle a tout de même perdu cette bataille. Provisoirement...

Par Marc Baudriller le 20 septembre 2022

Boulevard Voltaire

Conférence Université d'été de Reconquête 2022 : Eric Naulleau

"La France tend de plus en plus vers une société de surveillance à la chinoise !" , La table ronde, Radio Courtoisie le 20 septembre 2022

Taïwan/Afrique : l'impérialisme chinois en marche - Passé-Présent n°331 - TV Libertés le 20 septembre 2022