jeudi 22 septembre 2022

"Macron, c'est le gars qui rumine sa crise d'adolescence prépubère depuis 25 ans !" - Nicolas Vidal sur Radio Courtoisie le 22 septembre 2022

"Les policiers font face à un véritable ensauvagement de la société !" - Perrine Sallé, porte-parole de l'association Femmes de forces de l'ordre en colère (FFOC) sur Radio Courtoisie le 22 septembre 2022

 

LCI : chaîne de propagande ukrainienne en continu

 


Le présentateur de LCI (groupe TF1) Julien Arnaud s’est excusé sur Twitter, ce mardi, auprès de Florian Philippot. Et pour cause : au cours de l’émission « Un Œil sur le monde », il a affirmé que la manifestation organisée par le mouvement « Les Patriotes » n’avait jamais eu lieu, et que celle-ci n’était qu’une invention des médias russes à des fins de « propagande ». Sauf que la manifestation, peu médiatisée en France, a bien eu lieu, comme les passants (dont des journalistes cependant peu intéressés) ont pu le constater samedi après-midi.

Et les images diffusées par la télévision russe sont authentiques. Des images du rassemblement de samedi ont été diffusées par le média TV Libertés, qui invite régulièrement Florian Philippot sur son antenne, ainsi que par le média chinois NTDTV. Le mot d’ordre était : « Non au rationnement, non à la guerre, non au crédit social ». Sur les pancartes brandies par les manifestants, on peut lire des slogans tels que « Sortir de l’OTAN » ou encore « Destitution ». D’après les images, la mobilisation semble réunir plusieurs milliers de personnes.

Plutôt l’islamisme que la paix ?

Les médias français, eux, ont diffusé des images de la manif en soutien à l’iman Iquioussen qui a pourtant rassemblé bien moins de monde. Une erreur est toujours possible, mais on tombe toujours du coté ou l’on penche. Et le moins qu’on puisse dire c’est que LCI penche du coté de l’Ukraine. Toutes les chaines de télé le font d’ailleurs, mais aucune à ce niveau. LCI s’en est fait un marqueur et une ligne éditoriale au mépris de tout esprit critique.

On peut bien sur considérer que la résistance ukrainienne est admirable et que Poutine est un abominable agresseur. Mais on ne peut renoncer à toute mis en perspective. Sur LCI se succèdent des consultants militaires péremptoires et de jeunes Ukrainiennes sachant tout sur tout. On a une chaine de propagande Zelenski en continu. Si on écoute LCI, il faudrait faire la guerre à la Russie pour sauver l’Ukraine et l’Europe avant le monde. Tout est de la faute des Russes, même les bombardements ukrainiens dans le périmètre d’une centrale nucléaire. Trop c’est trop et ce manichéisme médiatique n’a qu’un but : faire de l’audience en surfant sur la sympathie en France pour la cause ukrainienne. LCI tente de reprendre du terrain par rapport à ses concurrents CNews et BFMTV.

Mais le pari est risqué car la cause ukrainienne risque au fil des mois d’être moins populaire. Le cas du président Zelenski est révélateur.

Un rôle qui monte à la tête ?

L’acteur devenu président après voir forcé l’admiration intrigue et même commence à inquiéter. Sa volonté de garder le même sous-vêtement vert de gris en toute circonstance montre bien qu’acteur un jour, acteur toujours. Il est pris par son personnage et joue un rôle, l’acteur devenu président est maintenant remplacé par un président redevenu acteur. Il est d’ailleurs la vedette américaine de tous les festivals de cinéma.

Quand on le voit on pense parfois à des dérives célèbres. Où s’arrête la fiction, où commence la réalité ? Avec Bela Lugosi, de son vrai nom Béla Blaskó, on ne sait plus vraiment. Le plus fameux interprète de Draculaau cinéma a nourri la légende jusque dans sa vie privée. Les derniers mots sur terre de l’acteur, le 16 août 1956, sont à ce titre exemplaires : « Je suis le comte Dracula, je suis le roi des vampires, je suis immortel. » Et c’est enroulé dans son fameux manteau noir doublé de rouge qu’il a été mis en terre.

Johnny Weissmuller lui finit sa vie interné dans un asile psychiatrique, où, paraît-il, il faisait retentir le cri de Tarzan. Ces acteurs ont été dévorés par leur personnage de fiction.

Bien sûr, on est bien loin de ce transfert de personnalité car l’acteur Zelinski est bien président et ce qui a été un rôle de composition est devenu une réalité assumée… Assumée mais tout de même au fil du temps surjouée, et c’est tout de même un peu inquiétant… n’en déplaise à LCI.

Par Pierre Boisguilbert  le 7 septembre 2022

Polémia

Discours d’Emmanuel Macron à l’ONU : le petit télégraphiste de la Maison-Blanche…



Le 14 février 2003, Dominique de Villepin, ministre des  étrangères de Jacques Chirac, prononçait un discours demeuré fameux dans l’enceinte de l’ONU. À l’époque, le flamboyant ministre tente désespérément d’éviter l’équipée militaire américaine en Irak, fondée sur des mensonges d’État tels que la participation du président Saddam Hussein aux menées terroristes d’Al-Qaïda et ces « armes de destruction massive » qu’il aurait stockées.

D’où ces mots depuis entrés dans l’Histoire : « Dans ce temple des Nations unies, nous sommes les gardiens d’un idéal, nous sommes les gardiens d’une conscience. La lourde responsabilité et l’immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix. Et c’est un vieux pays, la France, d’un Vieux Continent comme le mien, l’Europe, qui vous le dit aujourd’hui, qui a connu les guerres, l’occupation, la barbarie. […] Fidèle à ses valeurs, il veut agir résolument avec tous les membres de la communauté internationale. Il croit en notre capacité à construire ensemble un monde meilleur. »

Une fois n’est pas coutume, Dominique de Villepin fut longuement applaudi par une grande partie des délégués présents ; à l’exception notoire et prévisible de celui des USA.

Aujourd’hui, avec le discours d’Emmanuel Macron, principalement consacré à la guerre russo-ukrainienne, ce mardi 20 septembre, on voit que si les temps changent, les hommes aussi. Car il ne s’agit plus de faire entendre la voix singulière de la France mais seulement celle de l’Occident ; ou de la Maison-Blanche, pour faire court. Extraits :

« La Russie a délibérément violé la charte des Nations unies et le principe d’égalité des États. […] Elle a décidé, ce faisant, d’ouvrir la voie à d’autres guerres d’annexion, en Asie, en Europe, et peut-être demain en Afrique et en Amérique latine. » Là, on se pince. Car au-delà du procès d’intention, on voit mal le Kremlin déclarer la guerre à autant de pays sur autant de continents. Au contraire des USA et de l’OTAN, son bras armé qui, eux, ont occupé ou frappé militairement des nations telles que l’Afghanistan, l’Irak, la Serbie tout en menaçant, lors du mandat de Donald Trump, d’envahir le Venezuela. Mais il est vrai que depuis sa fondation, en 1776, ce pays n’a jamais cessé d’être en guerre.

« L’universalité de notre organisation n’est au service d’aucune hégémonie. » Ce « notre » est assez révélateur, l’ n’étant pas le « machin », ni de la France, ni de l’Amérique du Nord ; mais seulement une instance censée représenter tous les pays de la planète.

Le 14 septembre, Ursula von der Leyen, patronne de la Commission européenne, à l’occasion de sa causerie sur « l’état de l’Union » - autre emprunt sémantico-politique aux Américains -, avait déjà tracé le chemin, faisant siennes les inquiétudes de Washington vis-à-vis de la montée en puissance de Pékin. Comme si l’agenda européen était devenu américain… Très logiquement, Emmanuel Macron était donc là pour parfaire une feuille de route n’ayant d’européen que le nom, tançant ces États dont le seul crime consiste à manifester une certaine tiédeur à soutenir cette guerre menée par les USA contre la Russie, par Ukrainiens interposés.

Ainsi affirme-t-il : « Qui voudrait mimer le combat des non-alignés se trompe et prend une responsabilité historique [...] Ceux qui se taisent aujourd’hui servent malgré eux, ou secrètement avec une certaine complicité, la cause du nouvel impérialisme, d’un cynisme contemporain qui désagrège notre ordre international sans lequel la paix n’est pas possible. » En ligne de mire ? L’Afrique subsaharienne, le monde musulman, arabe ou non, l’Inde, l’Indonésie, la Chine, la Malaisie, et encore, on en oublie ; même s’il s’agit là de la moitié de la communauté internationale.

Interrogé par Europe 1, ce 19 septembre, Hubert Védrine, ancien ministre des  étrangères de Jacques Chirac, remarquait en substance que le rôle de notre diplomatie consistait à tenter de résoudre les conflits et non point à les attiser, et qu’il fallait bien admettre que l’Occident n’était plus maître du monde et qu’on ne pouvait continuer à traiter les anciens pays colonisés comme s’ils étaient toujours des colonies. Soit un constat sage et lucide. Mais ces deux épithètes peuvent-elles encore être attribuées à Emmanuel Macron ? Il est à croire que non, puisque se comportant à l’ tel un vulgaire petit télégraphiste de la Maison-Blanche. Plus que jamais, ce qui nous sert de roi est nu.

Par Nicolas Gauthier le 21 septembre 2022

Boulevard Voltaire

mercredi 21 septembre 2022

Nos démocraties ? Des oligarchies incompétentes ! (III)



Le déclassement de la France sur la scène internationale n’est pas la conséquence de la politique brouillonne et maladroite d’un amateur sans expérience animé par une surestimation de soi pathologique. C’est peut-être aussi l’expression d’une orientation idéologique propre au microcosme auquel il appartient, à l’oligarchie de boudoir qu’il incarne à la perfection : la France est dépassée ; le monde parle anglais ; l’Amérique le guide vers un individualisme où l’attachement à l’identité multicolore aura remplacé l’appartenance nationale ; la circulation des biens, des services et des hommes est nécessaire et inéluctable ; la population française actuelle sera remplacée par une autre, issue de l’immigration, qui empêchera l’effondrement démographique et prendra goût au séjour dans l’hexagone en conservant ses différences culturelles plus ou moins folkloriques, comme dans les pays anglo-saxons ; l’économie de notre pays s’intègrera pleinement à celle de l’Europe qui a seule la dimension pour être cohérente avec celle du monde ; dans cet espace, la France combinera une activité fondée sur les services et notamment le tourisme, et compensera les inégalités et la pauvreté par une assistance de plus en plus généralisée ; l’Europe social-démocrate devra établir une solidarité compensatrice qui ira de pair avec la montée du fédéralisme et l’effacement des Etats-Nations.

On comprend qu’avec un tel horizon, et de tels modèles, le pouvoir s’acharne à favoriser l’immigration, à nier son lien de plus en plus évident avec l’insécurité, les violences, et minimise la montée démographique des musulmans, la multiplication d’îlots culturellement dissidents, le prosélytisme islamiste et les agressions spécifiques qui en découlent. Alors qu’il a soigneusement évité le service militaire mais parle sans cesse de guerre là où il n’y en a pas vraiment, qu’il agite des peurs suscitées par des dangers supposés auxquels les Français ne peuvent rien, comme le réchauffement climatique, puisque notre pays est, grâce au nucléaire, pour une fois un modèle, cet homme veut ignorer les véritables guerres que doit livrer la France, celles que toute nation accepte d’affronter lorsqu’elle est menacée de disparition. Avec Macron, le Grand Remplacement est voulu, accéléré : hausse de 21 % pour les premiers titres de séjour, de 28 % pour les demandes d’asile, de 53,6 % pour les acquisitions de la nationalité. Comme dans toute guerre qu’on refuse, les escarmouches retentissantes masquent les défaites subies à bas bruit. C’est l’expulsion d’un imam, manquée d’ailleurs, qui cachera l’arrivée massive de migrants, la tentative d’installer ces derniers dans des zones rurales encore préservées. La diminution de population en sera le prétexte comme si ce procédé apparemment local et expérimental n’était pas la maquette de la politique nationale à venir. Macron l’a d’ailleurs avoué lui-même, récemment, devant les Préfets, en parlant d’une “formidable opportunité” pour mieux répartir “celles et ceux qui arrivent sur notre sol”, comme si cette “arrivée” était un fait inévitable !

La calamité la plus visible qui résulte de cette invasion voulue par le pouvoir et subie par les Français “autochtones” est l’insécurité grandissante. C’est la France entière qui a assisté au fiasco du stade de France lorsque des hordes issues de la Seine Saint Denis, ce département où le changement de population est déjà en grande partie réalisé, ont rançonné et molesté les supporters britanniques et espagnols venus assister au match. Pour comble, le ministre de l’Intérieur a désigné les coupables : des étrangers, les touristes amateurs de football venus du Royaume-Uni c’est-à-dire en fait les victimes, qui ne sont pas près de revenir en France alors que leur pays a su, lui, offrir au monde entier le déroulement grandiose et impeccable des funérailles de la Reine ! 75 % de nos compatriotes considèrent que le bilan de Macron sur l’insécurité est déplorable. Les homicides ont augmenté en 2021 de 7%, les coups et blessures volontaires de 12%, les violences sexuelles de 33%, les vols sans violence de 5%. Des étrangers commettent 31% des vols, subissent 16% des condamnations à partir de la contravention de 5e classe,  et correspondent à 23% des détenus. Pourtant la population étrangère ne représente que 5,8%. Encore ces chiffres ignorent-ils les Français de papier, naturalisés récents, binationaux, et immigrés devenus français par la loi du sol, sans le souhaiter vraiment.

Devant cette montée de la délinquance, cette absence d’assimilation culturelle qui l’explique, en amont et en aval, nos gouvernants conduisent une politique de gribouille, font de la fuite en avant : la politique de la ville devait permettre l’intégration en remédiant d’un plan à un autre à la discrimination sociale et urbaine. Elle a déversé depuis quarante ans des milliards d’Euros tantôt sur les personnes, tantôt sur l’habitat, tantôt sur les activités sans atteindre ses objectifs.  La discrimination positive, cet autre nom de la préférence étrangère, a permis aux élèves d’être moins nombreux dans les classes des quartiers défavorisés, au détriment de la recherche et de la sélection de l’excellence, réservée désormais aux écoles privées et à quelques secteurs privilégiés. Le niveau scolaire s’effondre dans notre pays : quand on consacre trop de moyens aux primo-arrivants à qui l’on doit tardivement apprendre le français, la formation des meilleurs en grammaire et en mathématiques est sacrifiée. La France recule sans cesse dans les comparaisons internationales. Dans le dernier classement Timms, qui mesure les performances en maths des élèves de quatrième et de CM1, la France arrive en dernière position de tous les pays de l’Union européenne en CM1 et en avant-dernière position pour les élèves de quatrième, juste devant la Roumanie. Ce n’est pas par hasard que les meilleurs résultats du PISA sont obtenus à Singapour, à Hong-Kong et au Japon. Il suffit de voir les élèves en uniforme, attentifs et disciplinés, de Singapour pour comprendre que c’est une question d’ambiance, propice ou non à la réussite dans les études. A Singapour aussi, il y a des ethnies différentes ! Mais il y a une véritable “éducation” qui favorise la qualité de l’instruction. 

L’idéologie woke et les enseignants gauchistes ne s’y répandent pas comme en France, où l’histoire au lieu d’être le creuset de la citoyenneté par amour de la nation, est devenue une entreprise de démolition du patriotisme et une école de la repentance. Devant ce désastre, le recrutement de professeurs de qualité devient difficile : bien des postes ne sont pas pourvus par des professeurs qualifiés. En aval, ce n’est pas la police qui est en cause, mais la justice. Il ne sert à rien d’augmenter les effectifs de police si la justice ignore les plaintes, instruit tardivement et lentement, punit inefficacement, faute de moyens pour le faire. La gestion hôtelière des prisons pour pallier leur nombre insuffisant, l’absence de travail comme sanction rééducative obligatoire avec les TIG ou en détention sont le produit d’un refoulement idéologique et non pas seulement la conséquence de la faiblesse budgétaire. On retrouve malheureusement ce cancer de l’idéologie gauchiste dans les décisions aberrantes de certains magistrats. Qui plus est, la justice est envahie par les conséquences funestes de lois qui ont réduit la liberté de s’exprimer, et qui ont inversé suivant une dérive totalitaire la gravité des faits en privilégiant le délit de pensée plutôt que le fait divers. La presse accompagne contre sa vocation même ce terrorisme intellectuel appuyé sur la pensée unique et le politiquement correct. On sévit contre le défenseur de l’identité nationale et on excuse le passeur de migrants clandestins.

M.Macron se prétend “progressiste”. Les Français ne sont donc pas surpris par la politique sociétale qu’il mène. Elle va favoriser le caprice de l’adulte comme liberté de faire naître ou non l’enfant, et de mourir quand il le souhaite, indépendamment d’un cadre familial qui s’efface comme s’efface la nation. En revanche, ils espéraient un maître en économie. Quelle rigolade ! M. Macron s’occupe de notre économie depuis qu’il s’est installé à l’Elysée, au secrétariat général, en 2012. C’est à lui qu’on doit la cession d’Alstom au géant américain Général Electric. En raison de l’implication de cette entreprise dans le nucléaire civil et militaire, cela relève clairement de la trahison. Malgré quelques réformes techniques trop tardives, le bilan présidentiel est catastrophique. Le pouvoir d’achat est devenu la préoccupation première des Français. Là encore, le pouvoir tente de cacher son rôle d’incendiaire maladroit : certes, il est responsable d’une guerre en Ukraine qu’on pouvait éviter, mais cette guerre n’est que le catalyseur d’un mélange explosif qu’ont préparé des années d’irresponsabilité, des années de l’incurie de ceux que Ferrand osait qualifier d’élite éclairée ! 

La dépense publique massive, superflue, pour entretenir des fonctionnaires et des organismes inutiles, des doublons administratifs riches d’emplois et de niches dorées pour abriter les “copains et les coquins” nous a conduit à un endettement record qui va être rattrapé par l’augmentation des taux nécessaire pour endiguer l’inflation issue de la planche à billets de la démagogie plus que de la guerre. Il ne sera plus possible de pratiquer la fuite en avant du carnet de chèques pour éteindre les drames et les colères. Le “quoi qu’il en coûte” démagogique, c’est fini ! Si un certain nombre de services publics ne répondent plus à leur mission, ce n’est pas parce que le budget de l’Etat est insuffisant, mais parce qu’il dilapide l’argent des Français dans des activités parasites ! Il y a pour l’économie d’un pays, un juge de paix impartial : le commerce extérieur qui témoigne de la compétitivité d’un pays. Le déficit commercial français ne cesse de s’effondrer, et l’on ne compte plus guère que sur le tourisme pour équilibrer nos paiements, alors que tout est fait pour rendre la France moins attrayante.

Lorsqu’une caste dirigeante a démontré une incompétence qui relève de la trahison, il faut qu’elle s’en aille. C’est ce qu’on appelle une révolution, et c’est bien ce qu’il faut aujourd’hui souhaiter !

Par Christian Vaneste le 21 septembre 2022

Le blog de Christian Vanneste

Conférence de l'Université d'été de Reconquête ! 2022 : Jean-Yves Le Gallou

Marine Le Pen : "Le gouvernement choisit la pire des solutions, celle du chèque permanent" sur France Inter le 20 septembre 2022

Ursula Von de Leyen, un danger public pour l’Europe !

"L'agression de l'Arménie par l'Azerbaïdjan est intolérable !" - La chronique D'Eric Denécé sur Radio Courtoisie le 21 septembre 2021

 

Guillaume Peltier : “Pour nos campagnes, des enfants, pas des migrants !”



Repeupler nos campagnes par une meilleure répartition des étrangers. Quel terrible aveu. Le grand remplacement n’aura donc finalement jamais été aussi abouti et assumé que dans la bouche d’Emmanuel Macron, jeudi 15 septembre. Dans son argumentaire, le président de la République l’affirme sans rougir : il faut désengorger les quartiers pauvres et, pour palier à désertification des zones rurales, accueillir les migrants dans nos villages au mépris des besoins impérieux de leurs habitants, portés par des élus locaux à bout de souffle et de pouvoir. Le flux migratoire serait-il donc si incontrôlable que l’on soit désormais contraint de répartir au lieu de réguler ? De remplacer les futures générations au lieu d’encourager notre propre natalité ? Est-il là, le destin de notre France des provinces, rurale et oubliée ?

Nous aurions tant aimé que le président de la République s’émeuve d’abord de la condition de notre propre peuple, de notre propre pays, en agissant pour la revitalisation de nos centre-bourgs, pour le maintien des services publics, pour l’implantation de nouveaux médecins, pour la sauvegarde de notre patrimoine millénaire… Mais non, les migrants avant tout. Les migrants avant nous.

Maire, député puis conseiller départemental, je suis un élu de la France rurale depuis dix ans et je me suis bien souvent heurté à la surdité, à l’ignorance, à l’incapacité de ces politiciens hors-sol et obnubilés par une seule campagne, celle qui les mènerait un jour au pouvoir. Mais eux, que savent-ils de cette France ? Que savent-ils de nos déserts médicaux, de nos communes sans école, de nos commerces abandonnés, de nos clochers muets, de nos volets fermés, de nos agriculteurs essorés ? Que savent-ils de nos familles françaises qui ignorent si leurs enfants pourront être scolarisés dans la même école, à la rentrée prochaine ? Ou s’ils devront côtoyer de nouveaux petits camarades migrants, au risque de devoir s’adapter eux-mêmes à leur culture ? Ils ne savent rien. Ils caricaturent, ils prétendent, ils se détournent du réel et nous imposent leur nouveau monde, leurs nouveaux mots, leur nouveau peuple.

Prétendant à un projet de maîtrise de l’immigration, Emmanuel Macron nous impose, à l’inverse et à l’envers, son extension qui conduira à la dilution de notre peuple, en confisquant aux Français nos derniers territoires refuges. Sous couvert d’humanisme, il nous contraint à payer son ingérence et à subir, nous aussi, les conséquences de cette immigration massive, jusqu’aux confins de nos départements où, déjà, des voix s’élèvent et des résistants se lèvent.

A Callac, dans les Côtes d’Armor, à l’initiative de Reconquête !, des centaines d’habitants se sont réunis pour s’opposer à la construction d’un centre d’accueil pour réfugiés. Un acte de survie qualifié de soulèvement extrémiste par quelques “journalistes” de bureau… Et nous continuerons. Nous nous opposerons de toutes nos forces à ce funeste projet, à ces manipulations politiques et morales, à la banalisation de cette immigration illégale, à la pression des lobbies, à la lâcheté de l’État, au grand renoncement, au grand remplacement. Nous ne participerons pas au camouflage de cette politique désastreuse menée par des dirigeants pyromanes depuis des années, car nous refusons de voir nos communes se transformer en ghettos. Avec Éric Zemmour, nous porterons une autre politique, celle de la civilisation et du repeuplement de nos campagnes par la natalité française et la considération retrouvée de nos terroirs. Car notre avenir, ce sont nos enfants, pas les migrants.

La France doit rester la France, notre France rurale doit rester française.

Par Guillaume Peltier, vice-président exécutif de Reconquête ! le 19 septembre 2022

Valeurs actuelles

Roland Hureaux : "Macron avait les moyens d'éviter cette guerre en Ukraine !", Les Incorrectibles, le 18 septembre 2022