dimanche 25 septembre 2022

Cocktails Molotov contre une fête champêtre du RN près de Rennes : pourquoi les antifas ont-ils tous les droits ?



Dimanche matin, à Bruz, près de Rennes, des familles ont eu très peur, retranchées dans une ferme assiégée par 200 antifas armés de cocktails Molotov. Elles venaient pour le déjeuner champêtre annuel des fédérations  d’Ille-et-Vilaine et des Côtes d’Armor, en présence cette année de Jordan Bardella. Les participants s’étaient inscrits à l’avance, le lieu était privé, et il y avait même un stand barbapapa pour les enfants. Bref, rien qui ne pouvait présager de telles violences. Gilles Pennelle, délégué départemental d’Ille et Vilaine et président du groupe RN au Conseil régional de Bretagne, avoue avoir eu très peur que « tout bascule » quand la voiture d’un militant a pris feu : « J’ai tout de suite pensé aux balles de paille dans le champ, qui auraient pu aussi flamber ».

Même si in fine, les forces de l’ordre ont réussi, avec leurs chiens, à repousser les assaillants, permettant à la journée de se tenir sans encombre, Gilles Pennelle comme Odile de Mellon (déléguée départementale des Côtes d’Armor)  ne décolèrent pas. Tous deux accusent le préfet d’inaction :  selon Gilles Pennelle, les antifas avaient tenu jeudi soir une réunion préparatoire de leur assaut à l’Université de Rennes II (!). Après s’en être plaint, par une lettre écrite, à la présidente de l’Université, Gilles Pennelle  en avait personnellement informé le préfet. Ils lui reprochent encore d’avoir tenté de dissuader Jordan Bardella, à son arrivée à la gare, de se rendre à la réunion faute de pouvoir assurer sa sécurité. « Il n’y a plus d’État ! » s’exclame Odile de Mellon. Ils s’étonnent enfin qu’aucune interpellation, à leur connaissance, n’ait eu lieu.

La préfecture, n’ayant pas répondu pour le moment à nos sollicitations, n'a ni infirmé ni confirmé. Mais une interrogation, chaque jour un peu plus grande, comme un éléphant au milieu du salon du ministère de l'Intérieur, se pose :  pourquoi Génération Identitaire, Alvarium, ou encore les Zouaves - qui à ma connaissance, ne se sont jamais attaqués à des familles et des enfants dans un lieu privé - ont été dissouts en deux temps trois mouvements quand les antifas font toujours la pluie et le beau temps ?

Le groupement de fait " Révolté", dont  avait annoncé fin janvier la dissolution après des scènes de chaos, se porte comme un charme. Maître Pierre Huriet, l’un des avocats, annonçait en juin dernier qu’ "aucune mise en demeure n’avait été signifiée au groupe", confirmant les propos, en mars, d’un autre de ses avocats, Maître Aïnoha Pascual : "à ce jour, la procédure de dissolution n’a pas été initiée".  En attendant, le groupe a mué, changeant de nom, pour devenir « Contre-attaque », afin de voir « plus grand et plus ambitieux » et « être capable de (…) riposter », de se retrouver à  mais aussi et surtout ailleurs, car il y a urgence. » À Rennes peut-être ?

Par Gabrielle Cluzel le 25 septembre 2022

Boulevard Voltaire

Lettre d'Eric Zemmour (Reconquête!) aux maires des communes rurales du 23 septembre 2022

 


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samedi 24 septembre 2022

En Amérique latine aussi, la résistance au wokisme s’organise



Contrairement à ce que l’on pourrait de façon un peu superficielle penser, non, l’Amérique latine n’est pas complétement épargnée par la montée du mouvement woke. Dans des pays en développement, ce courant apparaît d’ailleurs encore plus déconnecté de la réalité des « gens ordinaires », s’harmonisant mieux avec les envies de safe space venant avec un certain confort.

Au Chili, le président Gabriel Boric représente bien cette nouvelle gauche dont les préoccupations ne sont pas exactement celles d’un peuple devant composer avec un taux d’inflation jamais vu depuis 1992 et la montée de l’insécurité. Un pays où le revenu annuel moyen était d’un peu moins de 13 000 euros en 2019.

Un wokisme à la chilienne

Élu en décembre 2021, le président de 36 ans a promis de rénover un pays de 20 millions d’habitants encore hanté par le régime Pinochet et où l’influence de forces conservatrices près des églises chrétiennes n’a pas fini de se faire ressentir. Le 4 septembre, au Chili, le rejet par référendum du projet de nouvelle constitution s’explique en grande partie par ce manque de complicité entre la population et ce courant quelque peu bobo dont les représentants ont souvent étudié en Occident.

62% des électeurs ont dit non à la nouvelle Magna Carta. L’un des principaux buts du projet était de faire une place de choix aux peuples indigènes, à l’égalité homme-femme et à l’environnement, auquel on accordait des droits sans demander aux citoyens des devoirs.

Deux gauches, deux projets complémentaires

Grosso modo, deux gauches en sont venues à coexister en Amérique latine : une gauche plus économique, plus « traditionnelle » et plus populiste, représentée par des politiciens comme le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, et une gauche plus identitaire, plus branchée et plus « woke », représentée par des politiciens comme Gabriel Boric.

Quant à lui, le nouveau président colombien, Gustavo Preto, apparaît comme une synthèse des deux courants, lesquels ne sont pas non plus totalement incompatibles. Le premier préfère la lutte des classes, le second la lutte des races, en somme, dans une civilisation marquée par de fortes inégalités héritées du régime colonial. En juin, c’était d’ailleurs la toute première fois de leur histoire que les Colombiens élisaient un président de gauche. Une citoyenne noire est aussi devenue pour la première fois vice-présidente : l’écologiste et féministe Francia Márquez.

Face au retour en force de la gauche sur le continent, au grand désarroi de Washington, mais aussi face à la critique de l’idée même de la famille, ils sont de plus en plus de figures publiques à s’opposer de manière décomplexée à ce qu’ils voient comme une décadence. Ils prennent la parole pour stopper la montée du transgenrisme, de l’écriture inclusive et d’un écologisme pour riches dans des pays comme le Mexique, où la seule culture du recyclage consiste pour les plus pauvres à récupérer divers matériaux pour des besoins plus économiques qu’écologiques.

Le phénomène Agustín Laje

Parmi ceux qui résistent : l’intellectuel Agustín Laje, un Argentin de 33 ans, plus motivé que jamais à faire battre en retraite cette gauche woke. Comment ? D’abord, en fédérant toutes les forces de droite (conservatrices, libertariennes, libérales, patriotes etc.) sous la bannière d’une « Nouvelle Droite » hispanophone – à ne pas confondre avec la Nouvelle Droite française, nuance qu’il fait lui-même.

Agustín Laje multiplie les interventions publiques et les conférences aux quatre coins de l’Amérique latine, suivi par 627 000 personnes sur Twitter et par 520 000 sur Facebook. On comprend vite le sérieux de sa démarche quand on lit qu’il reçoit l’appui du célèbre commentateur américain Ben Shapiro, du président du parti Vox en Espagne, Santiago Abascal, et de l’un des fils du président brésilien Jair Bolsonaro, le député fédéral Eduardo Bolsonaro.

Dans son récent ouvrage La Batalla cultural publié aux éditions HarperCollins, Agustín Laje retrace la généalogie de cette gauche selon laquelle il faut déconstruire la culture au nom d’un paradis diversitaire à venir. Il termine avec de fortes propositions programmatiques en vue de rétablir l’ordre culturel garant du maintien d’un « nous ». L’auteur estime que Mai 68 est un tournant à partir duquel la gauche a délaissé en bonne partie l’économie pour se concentrer sur la culture comme instrument supposé de domination.

« J’espère que ce livre pourra servir à tous ces “guérilleros culturels” qui, aujourd’hui dispersés et fragmentés, mènent avec bravoure leurs batailles culturelles. J’espère que nous pourrons un jour former quelque chose de plus grand que nos petites cellules politiquement incorrectes », écrit-il.  Lequel des deux camps remportera la bataille ?

Par Jerôme Blanchet-Gravel le 20 septembre 2022

Causeur

Conférence Université d'été : Elisabeth Levy le 11 septembre 2022

 

Nantes : une femme violée à plusieurs reprises par trois clandestins soudanais



Une abominable agression a eu lieu à Nantes (Loire-Atlantique), très tôt ce samedi 24 septembre. Selon les informations de France Bleu, une jeune femme a été violée à plusieurs reprises alors qu’elle circulait au niveau des Machines de l’île, non loin du centre-ville de l’ancienne capitale des ducs de Bretagne.

La jeune femme circulait à pied lorsqu’elle a été repérée par trois hommes, tous d’origine soudanaise et présents sur le territoire national en situation irrégulière. Les trois hommes se sont alors emparés du téléphone de la jeune femme avant de la violer à plusieurs reprises sur la voie publique.

Le 24 septembre 2022

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Stéphane Ravier (Reconquête!) sur Public Sénat le 23 septembre 2022

L’Effondrement global : Le plan de l’oligarchie - Le Samedi Politique avec Florian Philippot (Les Patriotes) sur TV Libertés le 24 septembre 2022

Jusqu'ou ira Von Der Leyen dans son abus de pouvoir ?, Nicolas Dupont-Aignan (DLF) le 23 septembre 2022