jeudi 13 octobre 2022

"L'Union européenne est un nain géopolitique incapable d'exister !" - Nicolas Bay (Reconquête ! ) le 13 octobre 2022

 

2,30€ me litre de carburant, 3€ en janvier ? cessons cette folie généralisée !



Communiqué de Sébastien Chenu, député RN du Nord du 13 octobre 2022

Alors que les Français font face aux difficultés d’approvisionnement en carburant depuis plusieurs jours en raison de la grève des salariés du groupe TotalEnergies et à son offre promotionnelle exceptionnelle, certaines stations proposent désormais le litre de carburant à plus de deux euros !

Véritable outil de travail, la voiture est une nécessité pour les Français, de surcroit pour ceux en zone rurale mal desservie par les transports en commun. Ces prix qui ne cessent d’exploser vont finir par arrêter tout emploi dans notre pays : il est urgent que les prix au litre du carburant soient contrôlés et arrêtés !

Les profiteurs de crises, quels qu’ils soient, doivent être punis ! Nos infirmiers, nos médecins, nos pompes funèbres, nos auto-écoles, nos transporteurs et tous ceux qui travaillent sur les routes sont les premiers pénalisés ainsi que les Français qui se rendent au travail en voiture ne pourront plus assumer ces déplacements trop onéreux ; il est urgent de cesser ces augmentations injustifiées, il en va de la vie de notre pays ! Avec Marine Le Pen, nous demandons la baisse de la TVA de 20% à 5,5% et la suppression des hausses de TICPE imposées par Emmanuel Macron.

RN

Le Parlement européen refuse une enquête sur l'extrême-gauche !



Communiqué de Jean-Paul GarraudDéputé français RN au Parlement européenPrésident de la délégation du Rassemblement National au Parlement européenPrésident de l’Association Professionnelle des Magistrats du 12 octobre 2022

Toujours prêt à dénoncer le danger de « l’extrême-droite » dans lequel il amalgame les partis souverainistes et patriotes ainsi que certains médias de cette sensibilité, le Parlement européen refuse par idéologie de faire de même avec l’extrême-gauche.

La réunion de la commission des affaires intérieures le 10 octobre en a encore été une parfaite illustration. Alors que Bruxelles a financé une étude sur « l’extrémisme de droite dans l’UE » ainsi qu’une autre sur « la protection contre le racisme » à hauteur de 64.575 euros, 33 eurodéputés dont des élus français de Horizons et Les Verts, ont voté contre ma demande d’étude sur l’extrême-gauche.

En la refusant, ces élus européens démontrent une fois encore leur complaisance avec une extrême-gauche pourtant responsable en 2020 de 24 attentats, projets ou tentatives d’attentats rien qu’en Italie selon Europol !

RN

Discours de rentrée : l'Alliance de la dernière chance pour la France !, Nicolas Dupont-Aignan le 1er octobre 2022

"Nous assistons à la chute d'un pouvoir qui a privatisé la France !" - Nicolas Vidal sur Radio Courtoisie le 13 octobre 2022

Bercoff dans tous ses états: André Bercoff sur Sud Radio 13 octobre 2022

 

L’Ukraine est-elle une démocratie ?



Nos journalistes se sont amusés de la fuite de jeunes ou d’adultes Russes à l’étranger, ne voulant pas servir dans les armées. Au passage, la Russie n’a pas pris de mesures à leur encontre ni annoncé de punition pour ce qui relève, peut-être pour certains, d’une désertion, s’ils étaient dans l’armée de réserve. Rappelons qu’un réserviste est un citoyen volontaire qui, après avoir signé un contrat d’engagement, participe, selon ses disponibilités et les besoins de son autorité d’emploi, à l’activité opérationnelle des forces armées et des forces de sécurité intérieure. Il effectue d’ailleurs ses périodes de réserve sous un statut militaire. Macron ne l’ignore pas, disant : « Nos réservistes sont des militaires à temps partiel, certes, mais à pleine capacité » (le 13 juillet 2017 à l’Hôtel de Brienne). La Russie pratique de même. Il est probable que les personnes en fuite n’en soient pas vraiment. Je ne vois pas beaucoup de réservistes, ayant le souci de leur pays et faisant leurs périodes, refuser de servir. Admettons.

Réservistes fuyards en Russie / interdiction de quitter le territoire en Ukraine

Mais qu’en est-il dans la grande démocratie ukrainienne ? Il semblerait que les décisions aient été bien plus contraignantes. Les hommes de 18 à 60 ans n’ont pas le droit de quitter le territoire. Les médias mainstream l’affirment aussi :

La comparaison est étonnante. La belle démocratie prononce la mobilisation générale, se donne le droit de confisquer les véhicules et de contraindre à servir ; là où l’horrible dictature laisse filer des personnes craignant leur mobilisation de réserviste.

Morts civils en Ukraine / Morts militaires en Russie

Dans une démocratie, d’après ce qu’on dit, la transparence est un grand principe et l’information est loyalement diffusée aux citoyens et aux partenaires étrangers. Si les Russes ne sont pas très transparents sur le nombre de morts au sein de leurs troupes, c’est encore pire en Ukraine. Les spécialistes se disputent d’ailleurs, les uns cautionnant une guerre économe en hommes, en prêtant du crédit aux chiffres en quelques milliers de morts, d’autres, dont les Anglais, affirmant que les premiers mois ont été meurtriers et évoquant jusqu’à 80 000 morts côté Russes. À noter que les Russes parlent peu des décès de civils. Indifférence peut-être, faible appétence pour la manipulation aussi.

Côté ukrainien, blackout absolu. Rien après six mois de guerre. Et très étonnamment, ni les Anglais, ni les Américains ne cherchent à nous informer pour faire le parallèle. Certains évoquent plus de 100 000 morts et peut-être autant de blessés. Comment vérifier ? On entend parler d’hôpitaux débordés, puis plus rien : censure ? interdiction ? menaces ? Que se passe-t-il donc dans cette belle démocratie ?  Cependant l’Ukraine a une capacité inédite à savoir compter jour après jour les victimes civiles et à les annoncer au monde entier. Surprenante conception de la démocratie et peur peut-être de devoir annoncer des chiffres qui feraient réfléchir les libres Ukrainiens d’une part et les pays alliés et leurs populations d’autre part. Si les Français venaient à découvrir que près de 200 000 jeunes sont hors de combats, le choc serait peut-être là !

Respects des langues régionales / imposition d’une langue unique nationale

Savez-vous combien de langues sont usitées librement dans la Fédération de Russie ? En vertu de l’article 68 de la Constitution, chaque république peut ajouter sa propre langue officielle, le russe restant la langue fédérale. De même, les districts autonomes et les oblasts ont cette liberté. Il y a plus de 14 familles linguistiques répertoriées pour plus de 50 langues pratiquées. La dictature Russe est affreuse sur ce point, n’est-ce pas ? À l’inverse, la vertueuse démocratie ukrainienne a bien voté, n’en déplaise à beaucoup, l’obligation de la seule langue officielle ukrainienne et son application dans la vie administrative et quotidienne de chacun, malgré des pratiques locales d’autres langues dont le russe évidemment.

Pillage des réserves d’or ukrainiennes / Accumulation des réserves russes

Nous pourrions dans de nombreux domaines multiplier les exemples. L’économie par exemple. Le Parlement ukrainien dispose-t-il aujourd’hui d’un pouvoir et d’une vue sur la situation financière de son pays ? A-t-il un pouvoir de contester les choix du Président Zelensky ?  On en doute. D’ailleurs, les médias occidentaux disent-ils ce que coûte cette situation en toute transparence ? Très timidement. Qui paie les fonctionnaires ukrainiens aujourd’hui ? Qui finance l’État ukrainien aujourd’hui ? Comment l’Ukraine paie-t-elle l’armement qui lui est livré ? Et qui a vraiment éclairé l’évaporation des réserves d’or du pays après le coup d’État ? Qui explique les ventes d’or actuelles au-delà, semble-t-il, des réserves du seul État ? Opacité, détournement, pillage d’un État ? Mais aussi pillage des banques ukrainiennes par l’État pour financer sa guerre.

À l’inverse, la vilaine dictature accumule l’or, contrôle ses dépenses et n’a pas de dettes pharaoniques à l’instar des grandes démocraties qui lui font la guerre.

L’Ukraine n’est pas une démocratie

En conclusion, quatre exemples pour se dire que l’Occident soutient l’insoutenable en falsifiant éhontément toutes les réalités historiques récentes. Non, l’Ukraine n’est pas une démocratie, son peuple est la première victime d’une oligarchie mafieuse et guerrière. Non, l’Ukraine n’est pas un pays de libertés quand les hommes ne peuvent plus circuler ou refuser les armes ou parler leur langue maternelle. Non, l’Ukraine n’est pas une démocratie quand des civils sont exécutés sommairement, liés à des poteaux, pour de simples soupçons d’affection pour la Russie. Non, l’Ukraine n’est pas une démocratie quand elle limite le libre exercice de la liberté de la presse. Non, l’Ukraine n’est certainement plus une démocratie depuis 2014, date à partir de laquelle Zelensky a fait le choix d’envoyer l’armée tuer des Ukrainiens révoltés par l’irrespect de leur langue.

Par Pierre-Antoine Pontoizeau le 12 octobre 2022

Riposte Laïque


"Avec les pénuries, la guérilla peut éclater en quelques jours !" - Nicolas Vidal, Laurent Obertone et Piero San Giorgio sur Radio Courtoisie le 13 octobre 2022

 

Interview de Macron : chapeau, l’artiste !



Ne reculant devant aucun sacrifice pour le lectorat de , j'ai vu, ce mercredi soir, « L'Événement », l'émission de France 2, premier numéro d'une série d'interviews politiques. À tout seigneur tout honneur, cette première était consacrée à un entretien avec Emmanuel Macron. En deux parties, nous précise-t-on : la seconde sera diffusée dans deux semaines.

Le thème choisi était « le monde en crise ». Ukraine, carburant, Iran, Arménie, climat : le Président a fait le job, à sa manière, c'est-à-dire avec pédagogie, mais en oubliant systématiquement plusieurs points importants. Sur l'Ukraine, nous allons continuer à armer le régime de Zelensky, tout en nous tenant loin de l'escalade, afin de ne pas devenir cobelligérants. Nous allons également continuer à livrer des canons, et quand il n'y en aura plus, ma foi, on se débrouillera. La coalition montée par la Russie et la Biélorussie arrache au Président une formule : le président biélorusse, dit-il, se prépare à mener une guerre « contre l'avis d'une bonne partie de son peuple ». Je ne me souviens pas qu'on nous ait demandé le nôtre.

Sur le carburant, lié au contexte, évidemment, comme les pénuries d'huile et de moutarde, par exemple, la France s'en tire bien. Comme sur les prix de l'énergie, d'ailleurs. Les graphiques le prouvent. Le reste, y compris la disparition de l'État dans les stations-service de banlieue, relève probablement du ressenti. Le Président souhaite la poursuite du dialogue  mais veut réquisitionner les salariés. En même temps.

Sur l'Arménie, ma foi, malgré les mises en garde de Sylvain Tesson, Emmanuel  estime avoir fait ce qu'il fallait : n'a-t-il pas reçu les chefs d'État arménien et azerbaïdjanais à  pour leur dire de faire la paix ? Et puis, on ne va quand même pas livrer des canons à l'Arménie. Ce n'est pas pareil.

Sur l'Iran, un petit mot sur l'universalité de la laïcité, preuve que les sorties de la gauche sur l'aveuglement occidental sont parfois vraies. Aveuglement double, d'ailleurs, puisque le Président se garde bien d'émettre un avis sur le port du voile en France.

Un détour par la récitation du catéchisme sur le climat et son urgence... et surtout, incidemment, de lourds appels du pied à une gouvernance européenne. On sait qu'Emmanuel  hésiterait entre le « coup de Medvedev », c'est-à-dire se représenter en 2032 après avoir trouvé un homme de paille pour l'intérim (la Russie a parfois du bon), et briguer la présidence d'hypothétiques États-Unis d'Europe. Avance-t-il ses pions ? Peut-être.

Au bilan, un numéro de voltige déjà vu mille fois, mais qui contient - une fois n'est pas coutume - une leçon macronienne pleine de sagesse : les Français, dit-il, attendent tout du chef de l'État. Il n'a pas dit ça comme ça, mais en creux, cela veut un peut dire ça : « Ce n’est pas au président de la République de faire les négociations d’entreprises », a-t-il dit exactement. C'est pas faux. Comme les Français attendent d'ailleurs beaucoup de l'État tout court. C'est même cela qui les anesthésie et doit les empêcher de se révolter. Et c'est d'ailleurs cela que vise sans doute le Président, en fin de compte, quand il aura vaincu les crises. 

En effet, son avant-dernière prise de parole définit bien son véritable objectif : financer notre modèle social. Celui-là même dont profitent des centaines de milliers d'étrangers qui arrivent chaque année sur notre sol, et qui maintient les Français pauvres dans un état de dépendance presque végétatif. 

Chapeau, l'artiste !

Par Arnaud Florac le 13 octobre 2022

Boulevard Voltaire


"Macron, un homme de main, cynique et menteur" - Francois Asselineau (UPR) sur France Soir le 12 octobre 2022