mardi 15 novembre 2022

Nucléaire : les macronistes refusent refusent de défendre la filière française


Communiqué de France Jamet, député RN au Parlement européen du 14 novembre 2022

Ce jeudi 10 novembre en séance plénière du Parlement européen, lors du vote du plan Repower EU, supposé assurer l’indépendance énergétique de l’Europe, nous avons déposé des amendements pour inclure le financement du nucléaire, énergie indispensable pour notre souveraineté énergétique. Cette énergie décarbonée, dans laquelle la France a su investir et exceller, a fait ses preuves tant du point de vue de son efficacité que du point de vue environnemental et économique.

En ces temps de crise, écarter le nucléaire français serait aller à contresens, à l’heure où des millions de familles, d’enfants, d’étudiants, de retraités ou de personnes isolées et précarisées doivent faire le choix entre manger ou se chauffer... quand ils ne renoncent pas aux deux.

Pourtant, contrairement aux déclarations d'Emmanuel Macron en France, ses députés Renaissance à Bruxelles votent contre tout ce qui défend le nucléaire. Les députés RN au Parlement européen ont été les seuls à le faire explicitement, d'autant que la France a un besoin urgent de financer la rénovation de son parc.

Au Rassemblement National, nous avons fait le choix de défendre l'intérêt national, la France et les Français d'abord, sans équivoque.

L'urgence, c'est l'alternance.

RN

Démographie: entre immigration massive et politique nataliste, il faut choisir

 

Alors que le vieux continent connaît d’innombrables problèmes sociaux, culturels, sécuritaires à la suite d’un demi-siècle d’immigration massive, les simples propos d’un député sur les migrants ont provoqué les cris d’orfraie de toute la classe politique. Dans le même temps, Gérald Darmanin a annoncé vouloir intensifier ce processus migratoire en accordant davantage de titres de séjours à des travailleurs clandestins sous prétexte que ces derniers se trouvent dans des secteurs d’activité « tendus ». Il provoque ainsi un appel d’air à destination des migrants traversant la Méditerranée, de plus en plus nombreux suite à la bombe démographique africaine[1]. En parallèle à cette immigration sans frein qu’il est interdit de contester, l’Europe connaît un hiver démographique[2] sans précédent, le tout favorisé par un discours écologiste dé-nataliste. 

Plutôt que de lancer un vaste plan nataliste en France, les idéologues modernes expliquent donc que l’immigration représente pour les pays développés la seule solution pour « permettre de combler le solde démographique naturel, d’ores et déjà négatif» [3]. Notre société est devenue tellement passive face aux défis modernes qu’elle nous exhorte à accepter la fameuse « transition démographique » artificielle promue par Emmanuel Macron au lieu d’exalter la solution naturelle que toute société saine devrait défendre.

À rebours des progressistes qui nous assènent un discours fataliste (« il n’y a rien à faire contre les flux migratoires ») et culpabilisateur (« il faut avoir moins d’enfants pour sauver la planète »), nous devons être résolument tournés vers le futur de notre pays. Et cela passe par la démographie. Ainsi, nous souhaitons promouvoir pour la France, et pour l’avenir de notre continent, la relance de la natalité et la fin de l’immigration massive, par humanisme et par réalisme ! Par humanisme, car tout déracinement d’un individu à sa terre est un drame absolu, surtout si nous n’avons à lui offrir que des conditions de vie lamentables. Par réalisme par ce que, au-delà des questions économiques, la question démographique est indissociable de la question de l’éducation : quels Français voulons-nous pour demain ? Que nous importe que nous ayons chaque année 300 000, 400 000 ou 500 000 naissances supplémentaires si nous ne sommes pas capables d’éduquer correctement cette jeunesse ? Or, l’immigration massive présente justement un problème éducatif : nous sommes devenus incapables d’assimiler les masses qui se présentent à nos frontières, qu’en sera-t-il demain de leurs enfants et petits-enfants ? François Bayrou, notre nouveau « commissaire au plan », a eu le mérite d’évoquer ce problème aux derniers États généraux de la natalité : pour lui, la solution migratoire n’est « pas une solution d’évidence », notamment parce qu’elle « présente des difficultés sociales et culturelles»[4].

Nous rajouterons, parce que ce sujet doit être abordé pour de bon, que la « politique nataliste » ne présente pas en soi de problème écologique, contrairement à ce qui est affirmé par ceux qui prophétisent la fin de l’espèce humaine sur tous les plateaux de télévision. Puisqu’il est avéré qu’une famille de trois enfants en France (3.221 Kg de CO2 par an) a un bilan carbone moins important qu’un célibataire globalement plus consumériste (10.685 Kg de CO2 par an)[5], pourquoi défendent-ils sans cesse la dé-natalité ? Si vraiment l’empreinte carbone est la clé du problème environnemental, alors pourquoi ne voit-on pas les adeptes d’Attac, d’Extinction-Rébellion ou de Dernière Rénovation promouvoir des politiques familiales ? À l’inverse, il n’est pas vraiment sérieux de prétendre vouloir sauver les générations futures en stérilisant les générations présentes : l’« éco-anxiété » dont souffriraient certains jeunes[6] biberonnés aux scénarios de science-fiction du GIEC[7] ne doit pas les empêcher d’avoir un raisonnement censé… Qu’ils se concentrent d’abord sur les porte-conteneurs, fruits de la mondialisation sauvage, et qui représentent chaque année 2,6% des émissions mondiales[8], avant de stériliser notre avenir. 

Ainsi, la question écologique ne sera pas réglée par la dénatalité de l’Europe. Et la question de l’hiver démographique européen ne doit pas être réglée par l’immigration, mais par une véritable politique nataliste. Celle-ci doit permettre aux foyers de vivre dans des conditions décentes, dans un logement adapté à la taille d’une famille, avec des emplois stables pour au moins l’un des membres de la famille, et suffisamment de pouvoir d’achat pour prendre soin des enfants. Or, force est de constater que l’inverse est appliqué actuellement : les jeunes générations souffrent d’instabilités brutales sur le plan économique ou en termes d’emploi, elles sont souvent démotivées faute de logement adapté pour agrandir la famille, elles sont particulièrement touchées par les impôts depuis que le plafond du quotient familial a été raboté par deux fois en 2014. Et que dire du pouvoir d’achat actuel des Français torpillé par la politique économique désastreuse de nos gouvernants et par la crise qui s’aggrave de jour en jour ?

La situation actuelle est-elle en mesure de promouvoir la natalité, de permettre aux parents de donner une éducation adaptée à leurs enfants et aux écoles une instruction même basique ? Notre modèle social est-il en mesure de promouvoir les solidarités familiales indispensables à la stabilité et à la confiance en soi des jeunes couples ? Ou bien ne promeut-il au contraire qu’un individualisme coupable et une lutte des sexes stérile ? Nous sommes au carrefour de notre civilisation : l’avenir de nos enfants se joue autour de cette question démographique. Il est crucial que nous y mettions les moyens adéquats en repensant la famille et en l’aidant à s’épanouir dans un monde qui semble l’avoir oubliée, ou qui ne la considère que sous son aspect purement économique.

[1] « Basculement. La démographie africaine, une révolution mondiale qui va façonner le XXIe siècle », Courrier international, le 15/10/2022.

[2] « Grand entretien : Gérard-François Dumont et l’hiver démographique européen », Observatoire de l’immigration et de la démographie, le 24/08/2021.

[3] « Dans les pays développés, la migration est désormais le premier facteur de la croissance de la population »Le Monde, le 28/07/2022.

[4] « Les états généraux de la natalité (RCF) », AFC France, le 19/05/2021.

[5] « Ce qu’il faut savoir sur le bilan carbone des Français », L’Express, le 28/03/2011.

[6] « Les jeunes générations peuvent-elles surmonter leur éco-anxiété ? »National Geographic, le 02/07/2022.

[7] « Climat : les 12 mensonges du GIEC – Politique & Eco avec Christian Gerondeau », TVLibertés, le 25/04/2022.

[8] « Porte-conteneurs, supertanker, navires de croisières… Ces bateaux géants causent une importante pollution de l’air », France Info, le 25/01/2019.

Par Jean-Frédéric Poisson, Président de VIA le 15 novembre 2022

Causeur

Marion Maréchal (Reconquête !) sur Sud Radio le 15 novembre 2022

 

lundi 14 novembre 2022

13 novembre : Sandrine Rousseau et le « terrorisme islamique »

 


Il s'agit d'une nouvelle interprétation de la belle figure imposée, souvent interprétée à gauche : celle de l'arroseur arrosé. « Ils sont prêts à bondir au moindre mot suspect/Et partent en délire dès qu'il est prononcé », chante Jean-Pax Méfret à propos du camp du Bien dans « Pas politiquement correct ». Eh bien, cette fois encore, « ils » n'ont pas déçu. Le problème, c'est que, de temps en temps, dans ces tirs de saturation citoyens et responsables, qui mitraillent si fort qu'ils n'ont pas toujours le temps de viser, il y a des fratricides. Et cette fois, c'est sur la plus improbable des victimes que cette pluie de haine en ligne s'est abattue : Sandrine Rousseau. Incroyable mais vrai.

Il faut dire que la pasionaria de la gauche radicale a fait la gaffe de trop, a commis le péché suprême, lors des commémorations du 13 novembre. On sait que l'hommage aux victimes est un passage obligé mais, comme en de nombreuses autres occasions, il y a l'art et la manière. Et Sandrine, la pauvre, a tweeté ceci : « Il y a 7 ans, le  islamique touchait la France en son cœur culturel, festif et sportif. » Patatras ! « Le  islamique. » Et puis quoi, encore. Deux heures plus tard, l'écologiste a corrigé « islamique » en « islamiste », mais c'était trop tard. Une avalanche de commentaires d'électeurs de la NUPES a déferlé sur Sandrine. Parce que, bon, les gens qui tuent au nom d'Allah n'ont pas de motivations islamiques, mais ils ont des convictions islamistes. T'as compris, Sandrine ? Ça n'a rien à voir.

Parmi les twittos qui couvrent d'injures la brave députée écolo, on trouve assez peu de membres du patriarcat oppressif, censément responsable de tous les maux et habité, jusque dans les tréfonds de son ADN, par des pulsions de violence. Non, apparemment, ce sont plutôt des électeurs de la NUPES, d'habitude pleins de bienveillance, qui accusent  d'avoir rejoint Zemmour, d'être devenue islamophobe, de tenir des propos « dangereux » (on se demande bien pour qui)... « Ne me fais pas regretter mon vote », dit cette utilisatrice de Twitter, dont le nom de profil est en arabe et qui arbore un drapeau palestinien. « Tu reprends la rhétorique de l'extrême droite national-sioniste », dit un certain Israfil, en hommage à l'archange de l'islam qui soufflera dans sa trompette pour annoncer le jour du Jugement. Curieux, cette convergence des pseudos...

Sur le fond, comment peut-on être assez aveugle et assez pointilleux à la fois pour considérer qu'il y a un  islamiste, mais pas de terrorisme islamique ? Ceux qui considèrent que cet amalgame fait du mal aux musulmans prennent, il me semble, le problème à l'envers : c'est justement parce qu'il y a un problème de terrorisme pratiqué par des individus se réclamant de l'islam que les musulmans qui le désapprouvent doivent se rendre plus visibles et marquer leur solidarité avec les démocraties occidentales dont ils sont les citoyens. Sandrine Rousseau, en vérité, n'a pas commis de faute de français... pour une fois. On se souvient de sa récente sortie « Nous avons la gorge qui grattions, les yeux qui brûlions » qui rappelait les riches heures des valets dans les comédies de Molière. Cette fois, elle a été grammaticalement correcte. À défaut de l'être politiquement.

Par Arnaud Florac le 14 novembre 2022

Boulevard Voltaire

"Certains journalistes sont là pour tenir la parole dominante !" - Alexis Poulin sur Radio Courtoisie le 14 novembre 2022

Giorgia Meloni : le pragmatisme à l’italienne - Le Zoom - Marie d’Armagnac - TV Libertés le 14 novembre 2022

 

vendredi 11 novembre 2022

Mieux vaut en rire #96 - L’HOMÉLIE de la mère Cotillard, et l’Ocean Viking anti-raciste ! Boulevard Voltaire, le 11 novembre 2022

 

11 novembre : l'union sacrée



Que faut-il célébrer le 11 Novembre ? L’armistice qui mit fin à la première guerre mondiale, bien sûr. Mais la signification profonde du mot a évolué avec le temps. Ce n’est pas la fin des hostilités signée par le Maréchal Foch dans le wagon de Rethondes que l’on commémore. Celle-ci est un fait qui attendra le 28 Juin suivant pour devenir le Traité de Versailles imposé à l’Allemagne. C’est donc la victoire de la France qui a d’abord été célébrée. Peu à peu et depuis la loi de 2012, cette Fête Nationale du mois de Novembre est davantage devenue le jour d’hommage aux morts de la Grande Guerre. Notre pays avait perdu près d’un million et demi de combattants, soit le quart des 18-27 ans. Contrairement à ce que disent ceux qui minimisent la destruction de la famille et le risque de l’immigration, il faut toujours penser la démographie en flux : la disparition de cette masse d’hommes jeunes en âge de procréer a été une catastrophe dont la France ne s’est jamais relevée. Elle ne s’est réveillée de ce sommeil démographique qu’à la fin de la seconde guerre mondiale. Certains pensent même qu’à l’heure de l’Europe cette victoire patriotique est dépassée, et qu’en revanche un “Jour” des Morts pour la France de tous les conflits, en ce mois qui commence par la Toussaint et le “jour des morts” qui la suit, qui se poursuit avec l’anniversaire de la mort du Général de Gaulle, serait chargé d’un sens profond alors que l’automne offre un cadre naturel à cette phase de fêtes tristes et émouvantes. 

Faudrait-il alors gommer le 8 Mai, comme l’avait fait Giscard d’Estaing ? Empressé d’activer la réconciliation avec l’Allemagne que de Gaulle avait inaugurée, et plus encore de bâtir l’Europe fédérale dont il rêvait, le troisième président de la Ve République voulait mettre en valeur le 9 Mai (1950), jour de la déclaration de Robert Schuman. Ce fut l’une des fautes symboliques commises par un homme qui se voulait moderne. Le 9 Mai (1945), les Russes célèbrent de manière grandiose “leur victoire”, qui est aussi celle qui a été de loin la plus chèrement payée par un peuple à l’issue de la seconde guerre mondiale. Par un retournement assez étonnant, il s’agit d’une Fête patriotique qui exhibe la puissance militaire du pays, quand le 8 Mai est devenu en Occident la date commémorative de la défaite du nazisme et non celle de l’Allemagne. Il est clair qu’aujourd’hui la Russie de Poutine entend davantage réunir les Russes autour de sa réalité charnelle et spirituelle qu’autour des abstractions idéologiques sur lesquelles était bâti le chateau de cartes soviétique.

L’Occident, l’Europe en particulier, traumatisée pas ses luttes fratricides et ses hécatombes, trouvent dans les abstractions un refuge illusoire. Partout les Empires et les Nations sont de retour, les premiers inséparables des secondes dont ils diffèrent seulement par la taille. Il y a eu des empires dynastiques ou coloniaux. Ils ont disparu à la suite des deux conflits mondiaux. Le pacifisme qui a suivi les guerres, la grande illusion des Briand et autres, après la première, le rêve européen après la seconde, et la “fin de l’histoire” selon Fukuyama après la guerre froide, s’évanouissent devant la réalité humaine. La Chine des Han, l’Inde des Hindous, la Turquie des Ottomans mais aussi l’inévitable grand Israël, bâti par la force d’un peuple qui avait produit nombre d’esprits universalistes, sont des signes évidents de ce grand retour. L’Amérique de Trump exprimait elle aussi cette tendance au sein de la plus grande des démocraties occidentales où la déconstruction, l’autoflagellation et la dislocation sont souvent à l’oeuvre. 

Le 11 Novembre est-il appelé à répéter année après année : “plus jamais ça” ? Certes, les boucheries humaines suivies de traités incomplets et stupides, pénétrés de fantasmes idéologiques, doivent être à tout prix rejetées, mais le meilleur moyen de les éviter est précisément de reconstruire et de vivifier la cohésion et la ferveur nationales. Le sens d’une Fête nationale doit être celui-là. Il est indispensable face aux épreuves qui attendent notre pays. Le 11 Novembre devrait être avant tout la Fête de l’Union sacrée qui a vu tous les Français réunis au-delà de leurs convictions politiques ou de leurs croyances religieuses parce qu’ils avaient compris qu’un second écrasement de la France par l’Allemagne, après celui de 1870, pouvait conduire à sa disparition. C’est d’ailleurs ce qui a été près d’advenir en 1940 lorsque les collaborateurs de Vichy ou de Paris ont cru qu’Hitler avait la moindre intention de laisser exister notre pays au lendemain de sa victoire totale.

Alors que des dirigeants français veulent ignorer le ” grand remplacement”, que les mêmes continuent à dissoudre la France dans une Europe chimérique dans les discours et technocratique dans les faits, qu’ils méprisent ou condamnent les identités nationales, la Fête nationale doit être le jour du réveil d’un peuple qui comme le disait de Gaulle n’est pas de ceux ” qui n’ont pas assez de force pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir.”

Par Christian Vanneste le 11 novembre 2022

Le blog de Christian Vanneste

Arrivée le l'Océan Viking à Toulon : Reconquête s'impose comme le premier opposant à Macron sur l'invasion migratoire

 




Eric Zemmour (Reconquête!)sur Cnews le 11 novembre 2022