dimanche 22 janvier 2023

Climat : des nouvelles rafraîchissantes


Alors que les présentatrices  des chaînes les plus regardées nous répétaient récemment, consciencieusement, que nous sommes plusieurs degrés au-dessus des moyennes de saison, il est intéressant de regarder si ce constat est identique pour le reste de la planète, consciencieusement oublié par ces mêmes chaînes.

En novembre, tout d’abord, un article de BBC News signalait le « potentiel historique des chutes de neige » qui ont touché six millions de personnes du Michigan à New York. Fin novembre, la couverture neigeuse de tout l’hémisphère nord était la plus étendue pour cette période de l'année depuis au moins 1966. Cette couverture concernait principalement la Russie et les pays scandinaves, l’Alaska, le Canada et le nord des États-Unis. Dans le même temps, le pôle Sud, qui entrait dans l’été austral, battait aussi des records de froid.

Fin décembre, les États-Unis et le Canada étaient encore frappés par des vagues de froid intenses, avec des vents de plus de 100 km/h, des températures de -20 à -40 °C, des tempêtes de neige et plus de 1.800 vols annulés. À Minneapolis et Saint Paul, il est tombé plus de 20 cm de neige en 24 heures. Ah ! la neige, cette chose du passé, comme titrait le journal The Independent, le 20 mars 2000 ! Selon Cyrille Duchesne, météorologue à La Chaîne « plusieurs records ont été battus : -53 °C dans l’ouest du Canada, -38 °C dans le Minnesota et, plus au sud, -13 °C à Dallas ou -8 °C à Houston. Les températures ressenties atteignent jusqu’à -55 °C dans la région des Grandes Plaines, dans le centre du pays. »

L’Islande connaît également des records de froid depuis début décembre. Selon le site LaMétéo.org« la capitale a connu en 2022 son mois de décembre le plus froid depuis au moins 1901, avec -3,9 degrés de moyenne globale, battant assez largement les -3,4 degrés de décembre 1973. » Alors que cette île rencontre rarement des températures inférieures à –20 °C, il a fait jusqu’à –25 °C sur les plateaux islandais. Fin décembre, l’anomalie globale de température de la basse atmosphère de notre planète n’était que de +0,05 °C.

Depuis le début du mois de janvier, c’est le continent eurasien, de la Russie à la Sibérie, qui est touché par une vague de froid hors normes, selon un communiqué de Régis Crepet, de La Chaîne , qui poursuit ; « Si la Russie occidentale a seulement connu un week-end glacial avec -29 °C dans la région de Moscou, la Sibérie est passée sous la barre des -60 °C, mardi 10, avec des valeurs record pour un mois de janvier. » Le même jour, à la station Zhilinda en Sibérie, la température a chuté à -61,9 °C !

Pour finir, l’extrême nord de l’océan Atlantique n’est pas en reste. Dans une publication sortie en mai 2022, une équipe française d’océanographes montre que, malgré le réchauffement atmosphérique, la mer d’Irminger se refroidit depuis 2016 à la vitesse de –0,044 °C par an au niveau du détroit du Danemark, et –0,016 °C par an au niveau du détroit de l’Islande-Écosse. Une autre publication sortie dans le journal Nature prédit, grâce un modèle parvenant à coupler des observations atmosphériques et océaniques, un refroidissement de l'Atlantique Nord et de ses températures de surface globale, tout comme dans les années 1950-1970.

Si la France a été relativement épargnée jusqu’à présent par ces vagues de froid, il n’est pas certain que cette situation perdure. Il serait alors intéressant de constater où les regards des chaînes de télévision se portent. Il y a fort à parier que les pays « chauds » seraient à l'honneur.

Par Marc Le Menn le 22 janvier 2023

Boulevard Voltaire


Les raisons cachées du millefeuille administratif par François Asselineau (UPR)

 

vendredi 20 janvier 2023

Congrès PS : après une bataille de chiffres, Olivier Faure déclaré vainqueur


Le 20 janvier 2023

Olivier Faure a été reconduit à la tête du Parti socialiste (PS). Le parti a annoncé les résultats dans un communiqué publié ce matin, vendredi 20 janvier, et relayé par franceinfo. Le premier secrétaire sortant a remporté le scrutin interne avec 50,83 % des suffrages contre 49,17 % pour Nicolas Mayer-Rossignol. Ces chiffres sont issus des fédérations et ont été transmis à la commission d’organisation du congrès. La désignation du leader du PS fut, en tout cas, ubuesque. Dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 janvier, les deux candidats au congrès PS, Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, avaient tout deux annoncé leur victoire, relate Le Figaro.

Vers 1h30 du matin, le maire de Rouen avait fait savoir à la presse qu’il avait gagné le scrutin : « Nous avons remporté ce résultat à hauteur de 53,47 % des voix sur 90 % des dépouillés. » Mais quelques minutes plus tard, le Premier secrétaire sortant avait fait de même sur YouTube. Olivier Faure s’était, en effet, félicité de la volonté des militants du PS « de poursuivre le rassemblement de la gauche et des écologistes en (lui) renouvelant leur confiance ». Finalement, en début de matinée, ce vendredi, le PS a bel et bien annoncé dans un communiqué la victoire d’Olivier Faure. Dans la matinée, une commission de recollement des résultats du scrutin devait se réunir.

Une « déstabilisation inadmissible »

Le camp d’Olivier Faure s’était particulièrement insurgé de cette situation. La numéro 2 du parti, Corinne Narassiguin, avait indiqué que le Premier secrétaire sortant arrivait en tête à environ 52 %, selon de premières estimations. Le mandataire d’Olivier Faure, Pierre Jouvet, avait de son côté dénoncé une « déstabilisation inadmissible » de la part du camp de Nicolas Mayer-Rossignol. « Olivier Faure a remporté le scrutin avec certitude », assurait-il comme le relaie Le Figaro. Du côté du maire de Rouen – réticent à l’alliance faite notamment avec La France insoumise (LFI) à travers la Nupes – il était dit que Nicolas Mayer-Rossignol obtiendrait au moins 50,5 % des voix.

Les deux candidats s’accusaient mutuellement d’irrégularités dans les votes, relaie Le Figaro. Aussi bien Olivier Faure que Nicolas Mayer-Rossignol avaient réclamé des recours et l’annulation de vote dans certaines sections. L’élu normand demandait plus particulièrement l’annulation de ceux de la section de Liévin, dans le Pas-de-Calais, comprenant quelque 300 voix. Le Figaro relaie que des scrutateurs auraient été écartés de ce bureau de vote par la police municipale dans cette section. Pourtant, Corinne Narassiguin avait justifié que ces scrutateurs ne figuraient pas sur les listes des bureaux de vote, accusant certaines personnes de tenter « de discréditer ce scrutin ».

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jeudi 19 janvier 2023

Immigration et guerre de civilisation - Géopôles avec Nicolas Bay - TV Libertés le 10 janvier 2023

"La réforme des retraites est une brutalité sociale !" - L'édito de Nicolas Vidal sur Radio Courtoisie le 19 janvier 2023

 

Et maintenant Tondelier… Au concours de bêtise de la classe politique, la NUPES rafle la mise



Comme l’écrit avec humour un certain benico007 sur Twitter : « Nous croivions avoir tout vu chez ELLV avec Sandrine Rousseau. Mais nous Découvrissions , et là nous avions les bras qui tombions ». Eh oui, il faut se rendre à l’évidence : au concours de bêtise de la classe politique, la NUPES rafle la mise.

Dernière épreuve après les éliminatoires où concourait aussi en bonne place Clémentine Autain, le meeting de la NUPES au gymnase Japy, mardi soir, en préparation de la journée de grève contre la . S’y pressait certes tout le gotha de la gauche, mais c’est Marine Tondelier, secrétaire générale d'Europe Écologie Les Verts, qui l’a emporté par une diatribe courtelinesque.

« Puisqu’on nous demande ce qu’on propose, on va vous proposer quelque chose », a-t-elle lancé à la foule : « nous revendiquons que nous ne voulons plus en France de milliardaires. Nous voulons une France sans milliardaires ». Et pourquoi donc, se demande l’auditoire ? Parce que, « Sérieusement, à quoi ça sert un milliardaire ? ». À rien, strictement à rien, assène la dame : « On nous répond ruissellement, c’est faux ! On nous répond ils créent de l’emploi ? Non ! Celles et ceux qui les créent c’est nous, c’est vous, c’est le monde du travail ! On nous dit que nous devrions être fiers d’avoir un géant, LVMH, made in France, mais, les amis, Bernard Arnault a demandé la nationalité belge pour que ses enfants ne paient pas de droits de succession. On nous dit qu’il ne faut pas faire fuir les talents, mais ceux qui ont besoin de plus d’un milliard, ce ne sont pas des talents, ce sont des vampires ; ce ne sont pas des génies, ce sont des égoïstes ! »

S’il fallait un exemple attestant de l’égalité femmes-hommes, on le tient : pas de doute, la palme d’or de la bêtise politique revient (pour l’instant) à  qui, peut-être, a appris l’économie auprès de son amie Sandrine Rousseau.

Bruno Le Maire, notre ministre de l’Économie, a réagi sur France Info, dénonçant « des propos d’estrade » et rappelant que les milliardaires en question étaient aussi des entrepreneurs qui avaient créé des entreprises et des dizaines de milliers d’emplois. Ben oui.

C’est là d’ailleurs où il est intéressant de jeter un coup d’œil au CV de Marine Tondelier. Fille de dentiste et médecin, petite-fille de pharmacien, elle a fait ses classes à l’IEP de  et, forte d’un master en gestion des établissements de santé, elle a atterri à l’Inspection générale des Affaires sociales et à la direction de l’Ecologie hospitalière de l’Assistance publique. Tout cela avant d’entrer en politique.

C’est donc grâce à des gens comme elle, brillants économistes qui ne se sont jamais réellement frottés au monde du travail, que l’hôpital est aujourd’hui ce modèle de réussite, portant haut le flambeau de la gestion, véritable Eden où s’épanouissent les personnels soignants au mieux de leur forme et de leurs capacités…

Pas la peine que  fasse la chasse aux milliardaires : ils auront bientôt tous fui ce pays de fous…

Par Marie Delarue le 19 janvier 2023

Boulevard Voltaire

mardi 17 janvier 2023

Face aux mensonges de Gabriel Attal, le groupe RN dénonce le camp de la brutalité etet de l'hypocrisie


Communiqué
 de Laure Lavalette, député RN du Var du 16 janvier 2023

Ce dimanche 15 janvier, à l’occasion du Grand Rendez-vous organisé par Europe 1, CNews et Les Echos, Gabriel Attal a accusé le Rassemblement National d’être le « camp du mensonge » et de vouloir amener l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans, ce qui, d’après le ministre, coûterait « 85 milliards d’euros ». Non content d’être le ministre en charge d’un budget au déficit gargantuesque, Gabriel Attal a maintenant recours à l’insulte et à la calomnie dans un débat particulièrement sensible.

La présentation d’une telle réforme dans le contexte économique et social de notre pays confirme que le gouvernement est bien le camp de la brutalité et de l’hypocrisie.

Brutalité car cette réforme est rejetée par 68% des Français, à en croire l’étude de l’IFOP publiée ce même dimanche dans le Journal du dimanche. Hypocrisie car, de l’aveu même d’Emmanuel Macron le 25 avril 2019, repousser à 64 ans l’âge légal de départ en retraite serait hypocrite au regard de l’employabilité des séniors.

Aussi, le groupe RN invite M. Attal à écouter le Président de la République qui incitait également à l’époque les auteurs de propos « simplistes » à « regarder notre société ».

Le groupe Rassemblement National prépare la bataille des retraites à l’Assemblée nationale où il défendra fermement le projet présidentiel de Marine Le Pen. Ce dernier prévoit une réforme de justice sociale visant à garantir un âge de départ en retraite décent et progressif, tenant compte de l’âge d’entrée sur le marché du travail. Cette mesure a été chiffrée à 9,6 milliards d’euros : face à un gouvernement qui défend un choix comptable, nous assumons un choix de société.  Enfin, notre groupe défendra les avancées qui seront proposées sur tous les bancs de l’hémicycle face au totem devenu obsessionnel de l’âge légal.


RN

Référendum pour les Retraites : Bloquons le Gouvernement sans bloquer le pays !



Communiqué de DLF du 17 janvier 2023

Nicolas Dupont-Aignan  a présenté ce matin son projet de « référendum d’initiative partagée » pour obliger le Gouvernement à consulter, par référendum, les Français, sur le maintien de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans.

Pour obtenir les 185 signatures, de Députés ou Sénateurs, préalables au recueil des signatures des Français (10% du corps électoral) pour mettre en œuvre ce référendum, il a appelé les forces politiques à mettre de côté leurs divergences, pour se rassembler sur l’essentiel.

Il a également demandé aux Français d’inciter leurs parlementaires à signer ce projet d’appel à l’arbitrage du peuple.

  1. Une réforme inutile : le régime des retraites par répartition n’est pas menacé.

En 2022, le régime est excédentaire à hauteur de 3,2 milliards d’euros. La part du produit intérieur brut consacrée aux retraites est prévue, dans la pire des prévisions du Conseil d’orientation des retraites (COR), en légère augmentation en 2032 (14,5%), puis en baisse en 2050 (14,1%) contre 13,7% en 2021.

Le COR prévoit, au pire, un léger déficit en 2030 (7 à 10 milliards) sur un montant total de retraites versées aujourd’hui de 346 milliards. Cela représente l’augmentation récente du versement net de la France à l’Union européenne (de 5 à 12 milliards en quelques années), ou la moitié du coût financier annuel des millions de fausses cartes Vitale (20 milliards).

Plutôt que de faire souffrir les retraités, et les sacrifier une nouvelle fois, chassons les vrais gaspillages financiers de la France.

Cette réforme ne vise pas à empêcher un déficit grave, mais tout simplement à réduire, sous l’influence de Bruxelles, la part de notre richesse nationale réservée à nos retraités, et à ouvrir un nouveau marché aux fonds de pension, pour compléter l’insuffisance future des retraites des Français.

2. Une réforme dangereuse : les retraités vont être paupérisés.

Comment, dans un pays qui licencie les seniors dès 55 ans, peut-on demander l’augmentation de l’âge légal de départ à la retraite, qui va contraindre une majorité des non retraités, entre 62 et 64 ans, à toucher les minimas sociaux ?

En 2019, Emmanuel Macron le clamait lui-même haut et fort :

« Est-ce qu’il faut reculer l’âge légal de départ à la retraite qui est aujourd’hui à 62 ans ? Je ne crois pas. (…) Vous ne savez déjà plus comment faire après 55 ans. (…) On doit d’abord gagner ce combat avant d’expliquer aux gens, mes bons amis travaillez plus longtemps, ça serait hypocrite. »

Seulement 30% des 60-64 ans ont un emploi, et les recruteurs ne sont pas enclins à changer cette politique. Ainsi, selon une récente étude réalisée par Indeed, 4 chefs d’entreprises sur 10 n’envisagent pas d’employer une personne de plus de 45 ans dans un futur proche.

Ce ne sont pas les 60-64 ans qui vont prendre les métiers en tension (infirmières, soignants, enseignants, conducteurs de train ou de bus), ce ne sont pas eux, dans une ère du tout numérique, qui formeront les plus jeunes sur les nouvelles technologies. La précédente réforme, qui a augmenté l’âge de départ de 60 à 62 ans, n’a eu aucune influence sur le taux d’emploi des ouvriers, des aides à domicile ou des métiers du bâtiment.

Au vu du faible taux d’emploi précédemment cité, l’inactivité est, et restera, conséquente chez les seniors. Le passage de 62 à 64 ans va, de fait, réduire la période d’activité prise en compte pour l’établissement des pensions, qui seront encore plus faibles qu’auparavant.

Les économies voulues par le Gouvernement seront principalement financées par ceux qui ont commencé à travailler très jeune, qui, pour avoir une retraite à taux plein, devront travailler « gratuitement », c’est-à-dire sans gagner de nouveaux droits de retraite, puisqu’ils auront déjà cumulé assez de cotisations à 62 ans.

Les classes modestes seront, une nouvelle fois, les premières victimes, alors qu’elles ont, comparativement aux classes les plus riches, une espérance de vie bien inférieure (29% des hommes les plus modestes sont décédés à 64 ans contre 6% des hommes à très fort revenus).

Non content de contraindre une partie de la population à vivre au RSA, cette réforme ne fera que multiplier le nombre de travailleurs qui, auront commencé très jeune, mais n’auront jamais eu le loisir de profiter de leur retraite.

Le Gouvernement, pour tromper les Français, promet une pension minimale de 1200 € mais cela vaut uniquement pour les carrières complètes. Or, la réforme présentée va entraîner de fortes discontinuités de carrière.

3. Pour solidifier le régime de retraite par répartition, des solutions existent.

Plutôt que de multiplier des réformes successives réduisant les dépenses de retraite, il faut, pour rendre durable à moyen terme le régime de retraite par répartition, se concentrer sur les recettes qui dépendent de la création d’emplois sur le sol français et de la natalité :

  • Seule une politique incitant à produire en France, et à relocaliser nos industries, permettra de baisser le taux de chômage à 5%, ce qui représenterait une dizaine de milliards de recettes supplémentaires pour les caisses de retraite.
  • Renouer avec une vraie politique familiale, en revenant sur les suppressions d’aides décidées par François Hollande et Emmanuel Macron, ce qui permettrait d’augmenter la natalité et de préserver le ratio actifs-inactifs pour les décennies à venir.

Seul un référendum, issu d’une vaste mobilisation populaire, dépassant les clivages politiques, peut permettre de bloquer le Gouvernement sans bloquer le pays.

Debout La France