jeudi 9 février 2023

On a été piégés par un char ukrainien et exfiltrés par un commando russe, Donbass, Omerta le 9 février 2023

 

Et maintenant la Légion d’honneur pour Zelensky



On est bien d’accord, Zelensky est un héros. Une sorte de Churchill moderne, le cigare en moins. Un Churchill qui n’aurait pas trouvé de tailleur pour se faire confectionner un costume. Et les héros, on les décore. C’est chose faite : Emmanuel Macron a élevé le président ukrainien, de passage à Paris, à la dignité de grand-croix dans l’ordre de la Légion d’honneur. On peut pas faire mieux. Au-dessus, c’est le Panthéon et, pour postuler, faut être mort et français… jusqu’à maintenant. Car, au rythme où vont les choses, ça peut encore bouger.

Qu’Emmanuel Macron élève un chef d’État à notre plus haute distinction n’a rien de nouveau. Il en a toujours été ainsi. La Légion d’honneur n’est pas une médaille, c’est un ordre, assimilable à un ordre de chevalerie. Le président de la République française en est le grand maître et la tradition veut que les chefs d’État s’échangent les plus hautes décorations de leur pays, au titre de « la réciprocité diplomatique ». Le tsar Nicolas II, Churchill, la reine Élisabeth mais aussi Mussolini, Ceaușescu étaient grands-croix de la Légion d’honneur. Poutine l’est toujours : c’est Jacques Chirac qui l’avait décoré en 2006 au palais de l’Élysée. Zelensky et Poutine sont donc aujourd’hui à égalité ! En retour, Sarkozy avait été fait chevalier de la Toison d’or par le roi d’Espagne et Emmanuel Macron est d’ores et déjà détenteur d’une très belle collection qui va de l’Aigle aztèque du Mexique au Lion du Sénégal en passant par l’Éléphant du Danemark. Donc, rien de nouveau au rayon décorations.

En revanche, sur la forme, on peut tout de même être un peu surpris. Vous allez dire que nous sommes vieux jeu, mais Zelensky n’était pas obligé de recevoir les insignes de cette dignité dans sa tenue de tous les jours. Certes, Emmanuel Macron les lui a remis tout simplement sur un plateau et non pas de façon protocolaire. Certes, Zelensky fait la guerre, mais par respect pour cette haute, ancienne et prestigieuse institution ainsi que pour ceux qui en ont été et qui en sont aujourd’hui membres, il n’était pas interdit d’enfiler un costume-cravate. C’est des choses qui se font encore. Mais, non, viens comme tu es, mon cher Volodymyr. Cela dit, le roi Charles II l’a reçu tout pareil, mercredi.

Sur la forme, on peut être surpris mais aussi outré. Outré, non pas par Zelensky qui, au fond, est dans son rôle, mais par Emmanuel Macron, grand-maître des ordres nationaux, qui a décoré le président ukrainien en s’adressant à lui en anglais alors qu’en principe, une formule bien particulière doit être prononcée (en français, bien évidemment) pour que l’entrée dans l’ordre soit valide. Napoléon, fondateur de l’Ordre, peut se retourner dans son tombeau des Invalides !

Sur le fond, maintenant. Diplomatiquement, était-il bien opportun de décorer Zelensky aujourd'hui ? C’est la question que l’on peut objectivement se poser. Tout compte, notamment les symboles, dans cette guerre de sang mais aussi d'images. En décorant le président ukrainien, Emmanuel Macron prend le risque d’exacerber un peu plus la rancœur de la Russie envers la France. On ne le répétera jamais assez : dans ce conflit, en droit international, la Russie est l’agresseur, l’ est l’agressé. Mais il n’y a que deux façons d’obtenir la paix : soit qu'un des deux protagonistes écrase totalement, définitivement, son adversaire, soit que les ennemis acceptent de se mettre autour d’une table pour négocier. La France avait, dans cette seconde hypothèse, un rôle traditionnel à y jouer. Elle n’en prend visiblement pas le chemin. Cela dit, une Légion d’honneur après des canons CAESAr et, peut-être demain, des , ce n’est pas grand-chose. On va dire un geste commercial.

Par Georges Michel le 9 février 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 8 février 2023

Brexit, pourquoi tant de haine ? François Asselineau (UPR) le 8 février 2023

Le discours de Marine Le Pen sur la réforme des retraites le 6 février 2023

L'armée romaine, première armée moderne - Le Nouveau Passé-Présent - TV Libertés le 7 février 2023

 

La Russie met en garde contre une "escalade imprévisible" en Ukraine et exhorte les États-Unis et leurs alliés à ne pas envoyer d'armes lourdes à Kiev



La Russie a mis en garde contre une "escalade imprévisible" en Ukraine et exhorte les États-Unis et leurs alliés à ne pas envoyer d'armes lourdes supplémentaires à Kiev.

Le ministre russe de la défense russe, Sergey Shoigu, a affirmé que les États-Unis et leurs alliés tentent activement de prolonger le plus longtemps possible le conflit entre Moscou et Kiev en livrant des armes lourdes à l'Ukraine, tout en incitant ouvertement Kiev à s'emparer de territoires russes. M. Shoigu a averti que "de telles actions ont pour effet d'entraîner les pays de l'OTAN dans le conflit et pourraient conduire à une escalade imprévisible."

Des déclarations qui interviennent alors que le mois dernier, les États-Unis, l'Allemagne et un certain nombre d'autres pays de l'OTAN ont annoncé qu'ils fourniraient aux forces ukrainiennes des chars de combat modernes tels que le Léopard 2 et le M1 Abrams. Washington a également déclaré qu'elle fournirait à Kiev des bombes à petit diamètre lancées depuis le sol (GLSDB) d'une portée pouvant atteindre 150 km, ce qui permettrait aux forces ukrainiennes de frapper des cibles situées au cœur du territoire russe.

Commentant ces livraisons, M. Shoigu a déclaré mardi que les forces russes continuaient à "broyer" les armes et les équipements fournis à Kiev, notant que le matériel était détruit à la fois sur les itinéraires de livraison et dans les positions de combat.

Le 8 février 2023

RT

TV Libertés


mardi 7 février 2023

"Je ne crois plus en cette farce parlementaire qui ne sert à rien !" - Nicolas Vidal (Putsh Média) sur Radio Courtoisie le 7 février 2023

"Les chiffres de la délinquance donnés par Darmanin son truqués !" , Xavier Raufer et Stéphane Ravier (Reconquête!) sur Radio Courtoisie le 7 février 2023

 

La France doit exiger des excuses de Louis Boyard



Une fois n’est pas coutume. Difficile de ne pas donner raison à Gérald Darmanin lorsqu’il évoque l’envolée tout sauf lyrique du jeune député Nupes  dans les rangs de l’. Le ministre épingle la diatribe du jeune député LFI, ce moment « sans doute pour vos réseaux sociaux », ces 15 secondes de célébrité, ce « petit moment de reconnaissance ».

 en a besoin. Lorsqu’on vit dans un autre univers, il faut de temps à autres s’assurer qu’on existe réellement. Pour Boyard, l’exercice est assez simple. Il reprend sans le moindre recul la mythologie révolutionnaire en carton pate du petit communiste contemporain. Toutes les idées simples, veules, répétées par l’extrême gauche remontent alors à la surface sans avoir été digérées. Cela donne, ce 7 février à l’Assemblée nationale, ce qu’il doit prendre pour un brillant effet de manche anti-flics. « Je n’ai pas de leçons à recevoir d’un ministre qui instrumentalise la police à des fins politiques, qui dit que la police n’a jamais tué ». Il évoque « les contrôles abusifs à la couleur de peau ». Et poursuit, il est lancé. « Vous volez deux ans de vie aux  et à leurs parents avec votre , vous affamez dans les universités, vous écrasez les lycéens sous la pression de Parcours sup, vous les condamnez par votre inaction climatique, vous les noyez dans le chômage et les bas salaires, vous pensiez qu’ils allaient se laisser faire ? Non ! Vous les réprimez, nous les soutenons ! » Et Boyard, survolté, la voix égosillées, d’en appeler à ses protégés, aux jeunes damnés de la terre : « Étudiants, bloquez toutes les universités du pays ! Lycéens, … » Il ne finira pas, son micro est coupé.

Chaque époque depuis le XIXème siècle a la gauche qu’elle mérite. La France a eu Jaurès, Clémenceau, Mitterrand. A la tête du PC, Marchais était matois, Lajoinie fit ce qu’il put, Fabien Roussel n’est pas si malhabile. Aujourd’hui, la Nupes, qui ne cesse de surprendre dans le pire, offre une tribune dans les rangs de l’Assemblée à ce mini-Lénine de cour de récréation, prêt à soulever les lycées, les collèges demain et peut-être les écoles primaires sans autre mobile que de se donner le frisson du chauffeur de salles.

Car tout est imaginaire chez . Dans le monde de Louis Boyard, la police est une bande de tueurs à gages à la main du pouvoir, ivre de contrôles au faciès, tous racistes de la pire eau. Le pouvoir vole la vie des , rien que cela. Cela ne lui suffit pas, il les affame, comme Lénine au temps des koulaks. Parcours sup écrase les lycéens et le ministre condamne son peuple par « l’inaction climatique », cette tarte à la crème qu’on garnira de tous les ingrédients vrais ou faux de l’imaginaire écologiste. Ce n’est pas tout, le pouvoir, décidément divin, a le tort de ne pas offrir à chaque lycéen un salaire de Pdg et à chaque non diplômé un emploi en or. Sur ce constat délirant, l'énergumène se donne tous les droits, en appelle au blocage des universités et des lycées. Le bébé pyromane, plus gonflé qu’un ballon sonde chinois au-dessus du territoire américain, a définitivement quitté le monde tangible. Ces dernières heures, il a mis ses idées à exécution, appelant à bloquer la fac de Rennes.

Pour une fois, Darmanin n’a pas vu des Anglais déchaînés mais un député français pitoyable et déconnecté. « Oui Monsieur le député, vous êtes la caricature de ce que j’essaie de dénoncer dans Le Parisien, c’est-à-dire la bordélisation du pays, répond le ministre de l’Intérieur. Oui, Monsieur le député, vos propos prêteraient à rire s’ils n’étaient pas si grave de la part d’un représentant de la nation ».

Et Darmanin de défendre l’honneur des policiers vomis par cet élu du peuple. « Ceux qui gardent notre sécurité, qui meurent sous le couteau du terrorisme, les policiers, ces petites gens, ces ouvriers de la sécurité, vous les réinsultez ici en disant qu’ils tuent. C’est une honte. Ce mépris social qui est le vôtre… », commence le ministre. On n’en entendra pas plus, le micro a été coupé.

 vit ailleurs. Dans son monde à lui, tout est injuste sauf lui. Tout est cruel, sauf lui. Tout est méchant, sauf lui. Tout est orgueil, sauf lui. Cet ego surdimensionné doit désormais prononcer des excuses. Des excuses aux policiers qui risquent leur peau pour la sécurité des Français face aux concentrés de haine de la trempe de Louis Boyard. Des excuses au ministre qui représente la France et, en l’occurrence, les forces de l’ordre. Des excuses à nos policiers qui font leur devoir. Des excuses à l’ toute entière qu’il salit de ses numéros indignes de fort en gueule et d’athlète de foire. Des excuses aux Français qui lui versent un salaire et ont le droit de dire à ce révolutionnaire en barboteuse d’aller faire le fier ailleurs que dans cette enceinte historique. Des excuses à la France qui souffre d’assez de maux pour qu’un élu les aggrave pour se donner des frissons.

Par Marc Baudriller le 7 février 2023

Boulevard Voltaire

lundi 6 février 2023

Rats, migrants, insécurité, loyers fous : le Paris d’Hidalgo se vide, selon l’Insee



C’est Le Parisien qui l’écrit en une le 5 février : «  perd ses habitants. » De fait, « en dix ans, 123.000 personnes ont quitté la capitale ». Et si la capitale continuait à se dépeupler à ce rythme, elle compterait, en 2050, moins de 2 millions d’habitants, prédit l’INSEE.

La Saint-Valentin et son business approchant à grands pas, la télévision d’État nous offre en fin de JT une mini-série sur les villes et l’amour. Elle s’ouvre sur « la ville la plus romantique du monde », à ce qu’il paraît. C’est peut-être encore vrai pour les étrangers et les touristes en mal de chromos, de 2CV Citroën et d’accordéon. Ça l’est nettement moins pour les Parisiens qui, eux, s’enfuient vers des cieux plus vivables.

Rivale de longue date de l’actuel maire  (actuellement maire du VIIe arrondissement) a vivement réagi sur Twitter : «  est devenue une ville qu’on fuit : voilà le bilan que la majorité socialiste-verts aura à assumer en 2026 ! » Pas faux…

Fin décembre, l’INSEE a publié ses chiffres : depuis 2012, les Parisiens prennent la poudre d’escampette et la fuite s’est accélérée pour atteindre en moyenne 12.400 personnes par an entre 2014 et 2020 et 123.000 personnes en dix ans. Une chute entamée à la fin du mandat Delanoë et poursuivie une décennie durant sous la houlette d’Anne Hidalgo.

Devant ces chiffres, la mairie de  fait comme d’habitude : réponse à côté de préférence. Oui oui, la mairie compte s’attaquer à ce désamour. Et comment ? En accroissant le parc de logements publics, moins chers, et en adaptant la ville aux enfants.

Des logements publics et sociaux, il y en a pléthore, à Paris. Il y a même des arrondissements (ceux du nord de la capitale) où l’on a l’impression de ne voir que cela. Reste à savoir qui en bénéficie. Et si  est le seul département francilien à perdre des habitants, c’est parce que la vie y est devenue cauchemardesque entre rats, immigration folle, , saccage des quartiers, saleté, tout pour les vélos et des loyers de folie.

Avec une densité de population intra-muros supérieure à New York et même à New Delhi, la capitale française devient insupportable à vivre au quotidien. D’autant qu’aux « désagréments » cités plus haut, il faut ajouter des transports en commun sursaturés malgré l’augmentation sévère du passe Navigo, les manifestations et les défilés qui paralysent ce qu’il reste de circulation un jour sur deux, la hausse de 52 % de la taxe foncière en 2023. Et, en prime, la panique des Jeux olympiques en plein cœur de ville dès l’année prochaine.

Surtout, la ville a totalement changé de visage, avec des quartiers dorénavant 100 % ethniques : indien autour de la gare de l’Est, chinois à Belleville et dans le Xe, vietnamien et thaï dans le XIIIe, maghrébin puis africain de Stalingrad à Barbès, ouvert aux camps de migrants vers la porte de la Villette, avec des « marchés aux voleurs » institutionnels sous le métro aérien et porte de Clignancourt… Et puis, sur les berges de la Seine et dans ce tout petit cœur de ville qui démarre dans le Marais pour rejoindre l’avenue Montaigne et les Champs-Élysées, il y a le  du grand luxe, celui de l’intelligentsia friquée qui se rend à vélo ou en voiture de fonction à la nouvelle Samaritaine, remontant une rue de Rivoli désormais dévolue aux deux-roues…

Les  qui le peuvent se sont échappés de leurs quartiers saccagés, abandonnant une ville qu’ils ne reconnaissent plus. Les familles ont fui, elles aussi, chassées par les prix et par la contrainte scolaire d’une « mixité sociale » trop souvent synonyme de baisse de niveau…

 vit encore de souvenirs, mais la capitale est à l’image du pays : sur la pente savonneuse et fatale du déclassement.

Par Marie Delarue le 6 février 2023

Boulevard Voltaire