lundi 2 octobre 2023

Moteurs thermiques et carburants : la chasse est ouverte ! - Pascal Pointud dur Tocsin le 2 octobre 2023

200 nouvelles brigades de gendarmerie : "ce n'est que de la communication !" - Hervé Moreau sur Radio Courtoisie le 2 octobre 2023

 

Non, le Pouvoir ne fera pas taire la révolte des Français



Faire taire : l’obsession de la Macronie. Claquemurée dans ses croyances progressistes, la caste ne souffre aucune contrariété. 

A entendre ses membres, les sifflets qui ont couvert le 8 septembre le bref discours d’Emmanuel Macron en ouverture de la Coupe du monde de rugby ne furent qu’un tumulte obscène de supporters mal léchés. Karl Olive, député Renaissance, s’est précipité après la profanation pour réclamer à l’avenir des « lois d’exception » destinées à éteindre ces injures faites au président. C’est dans cette même perspective d’une aseptisation de la parole que Thierry Breton, commissaire européen, s’est félicité d’avoir imposé sur les réseaux sociaux, depuis le 25 août, un mécanisme européen qui permet d’effacer les « propos haineux » ou qui « appellent à la révolte ». Le gouvernement rêvait depuis longtemps de cette mise au pas de l’Internet. 

Le 24 juillet, sur TF1, Macron appelait encore de ses vœux l’instauration d’un « ordre public numérique ». Or rien n’est plus dangereux pour la démocratie que cette traque lancée par le système à l’opinion éruptive et à ses gros mots. Quand les supporteurs de rugby choisissent, par leur bronca, de faire  connaître au monde le rejet que leur inspire le chef de l’Etat, ils expriment une colère populaire qui doit être entendue.

Le Pouvoir doit se faire une raison : il ne réussira pas à étouffer la révolte des gens, dans l’expression de leur rupture avec les dirigeants politiques. Tout ce que l’Etat entreprendra en ce sens ne fera qu’accentuer sa pente liberticide justifiant les insurrections en retour. La dérive illibérale est entamée. A l’ordre hygiéniste, qui a imposé par la peur du Covid le scandaleux passe sanitaire et le détestable contrôle social, a succédé un amas d’autres interdits moraux ou sécuritaires. S’ils prospèrent dans l’indifférence générale, ils n’en restent pas moins des atteintes aux libertés individuelles. 

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est en pointe dans ce confinent des esprits. C’est lui qui a entrepris d’interdire discrétionnairement certaines manifestations ou associations. Il y a pris goût, avec l’appui du chef de l’Etat. Macron, cet été, en appelait à « l’ordre, l’ordre, l’ordre », en prenant le risque de se perdre dans un despotisme de tyranneau énervé. A l’issue de son huis-clos du 30 août, à Saint-Denis, avec les partis représentés à l’Assemblée, le président s’est félicité de l’unanimité sur sa position dans le conflit ukrainien. Pourtant rien n’est plus terrifiant que cette pensée unique sur un dossier complexe. Quant la Macronie répète à l’envi, experts à l’appui : « Il n’y a pas d’alternative »,  en plaidant pour un troisième mandat, elle rend envisageable la perspective totalitaire.

Plus les libertés sont attaquées par le pouvoir, plus il jure les défendre. 

Par Ivan Rioufol le 2 octobre 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol


À neuf mois des européennes, vent de populisme en Slovaquie



Sans vouloir vexer nos amis et alliés slovaques, une question : qui, en France, sait placer sur la carte d’Europe la République slovaque, connaît le nom de sa capitale et le nombre de ses habitants ? Qui est capable de dire combien d’années dura l’union, avec la Tchéquie, de ce petit pays à peine plus grand que notre région Bourgogne-Franche-Comté et comptant moitié moins d’habitants (5,4 millions) que l’Île-de-France ? Vous me direz que ce pays est bien loin de chez nous ! Pourtant, il faut à peine six heures de route depuis Strasbourg pour rejoindre sa capitale Bratislava : autant que pour faire Paris-Avignon, quand tout va bien.

Mais ce dimanche 1er octobre, pour qui surfe sur Internet, ouvre sa télé ou sa radio en rentrant de week-end, impossible d'échapper à la Slovaquie. Car les Slovaques ont voté pour leurs élections législatives. On n’en aurait sans doute pas parlé s’ils n’avaient pas placé en tête de cette élection, avec 23,3 % des voix, un parti « populiste, opposé à l’aide à l’Ukraine ». Faites le test : tous les journaux, ou presque, titrent sans originalité sur ce populisme et l’opposition à l’aide à l’Ukraine. De quoi, d’emblée, marquer au fer rouge ce parti (le Smer-SD), classé à gauche mais réputé pour son flirt avec l’extrême droite et ses thèses. Son leader, Robert Fico, âgé de 59 ans, a tout de même été Premier ministre par deux fois, de 2006 à 2010 et de 2012 à 2018 - soit dix ans, ce qui n’est pas rien. Ironie du sort : ce juriste, aujourd’hui marqué du sceau de l’infamie populiste, a représenté son pays à la CEDH (Commission européenne des droits de l’homme).

Lors de la première crise des migrants en 2015, Fico avait immédiatement tracé la ligne rouge et s’était opposé frontalement à la volonté de la Commission européenne d’imposer des quotas de migrants aux États membres (la Slovaquie est membre de l’Union européenne depuis 2004) en déclarant que son pays n’avait pas à « se prosterner » devant l’Allemagne – des propos qui équivalent à un crime de lèse-majesté - ou devant la France – là, c’est moins grave ! – et qu’il s’autorisait à parler des « risques associés à la migration ». Autant dire que ses prises de position sont proches de celles de son voisin du sud, Viktor Orbán. Du reste, il a gagné le surnom d’« Orbán de gauche ». En effet, si l’on en croit Le Monde, durant cette campagne législatives, Fico s’en est pris à l’UE et à l’OTAN (la Slovaquie est membre de l’Alliance). L’OTAN comme l’UE sont, aujourd’hui, des vaches sacrées. La moindre critique, le moindre doute, le moindre raidissement de nuque vouent donc les récalcitrants aux gémonies.

Cela dit, qu’une grande partie des Slovaques veuillent remettre en cause démocratiquement leur aide à l’Ukraine, quoi de plus légitime, au fond ? Les États ne sont-ils pas souverains, en principe ? Du reste, en juillet dernier, Le Monde publiait un état de la participation des pays à l’aide à l’Ukraine, en valeur absolue et en pourcentage du PIB. Avec 690 millions d’euros, la Slovaquie arrivait 7e sur 35 pays (0,65 % du PIB), loin devant la France, donneuse de leçons universelle (800 millions d’euros, 0,06 % du PIB).

Si Fico réussit à constituer une coalition, comme va le lui demander la présidente de la République slovaque, il y aura probablement un alignement de ce petit pays, jusqu'alors tenu par une coalition libérale et très pro-UE, sur les positions de Budapest, tant sur la question migratoire que sur le soutien à apporter à l’Ukraine. Que Fico ne soit pas des plus sympathiques, qu’il soit plutôt vulgaire, provocateur, que son parti soit accusé d’avoir entretenu des liens avec la mafia calabraise (l’Europe, décidément, ignore les distances et les frontières), soit. Il n’empêche qu’il est arrivé en tête des élections, a priori de façon tout à fait démocratique. Pas très bon, en tout cas, pour les « européistes » et autres « progressistes », à quelques mois des élections européennes. Des fois que d'autres pays soient pris du même vent de folie...

Par Georges Michel le 1er octobre 2023


vendredi 29 septembre 2023

Promo sur Calais : 500 smartphones offerts aux migrants



Les associations présentes sur Calais et ses environs ont ajouté une longueur de tuyau à leur pompe aspirante. Les potentiels migrants qui hésitaient encore à venir s'amasser sur les côtes de la mer du Nord ont préparé leur baluchon. À leur arrivée, les bons samaritains humanitaires vont peut-être leur offrir un smartphone, comme ils viennent de le faire pour 500 de leurs congénères. Une administration souhaitant rester anonyme a fait don de 55.000 anciens modèles, dont 28.000 furent reconditionnés par les Ateliers du Bocage (association liée à Emmaüs). Sur le principe « un acheté, un offert », 500 retraités et étudiants fauchés ont payé un téléphone 70 € qui permet ainsi à divers regroupements de bonnes âmes de donner ces mêmes appareils à 500 migrants. L'un paye, l'autre non. Les misères venues d'ailleurs sont plus romantiques que les banales difficultés locales.

La remise en état des smartphones a permis d'embaucher sept personnes en mal d'insertion. Le représentant en aspirateur migratoire, par ailleurs coordinateur de l'opération, se frotte les mains : « Tout le monde est gagnant » : les 500 bénéficiaires, les ravis de l'aspiration... enfin, bref, tout le monde. A-t-on déjà vu produit électro-ménager plus efficace ? L'appareil attire jusqu'au fin fond de l'Afghanistan. Après son passage, il ne reste plus un seul Africain à rêver de partir vers l'Europe. Il fait ses bagages et prend le premier bateau en partance pour Lampedusa. Place nette et effets secondaires sous le tapis. Les grandes marques n'ont pas fait mieux.

Le responsable régional d’Emmaüs Connect explique : « On répond à un vrai besoin, car il y a un vrai vide sur ce créneau-là. » Marketing oblige, les associations sont à l'affût du marché. Sur le créneau voiture, il reste beaucoup à faire. Des véhicules envoyés sur place permettraient aux migrants d'arriver plus vite. Il y a également une forte demande de hors-bord pour rejoindre l'Angleterre. Un hors-bord reconditionné à 1.000 €, un offert à un migrant. Disponible en version familiale.

Pour faire taire les sceptiques et autres esprits malveillants, le responsable de l'association L'Auberge des migrants énonce les atouts du smartphone en pareille situation. « Quelqu'un se blesse en tombant d'un camion, il peut appeler les secours ou appeler les gardes-côtes, en mer. Ou même, ne serait-ce que se repérer quand on arrive à Calais. » Il manque encore le GPS qui permettrait de localiser les Bisounours sur la région, la pierre à un euro et l'autre offerte à jeter sur les forces de l'ordre qui tentent de stopper le harcèlement des camions.

La pompe aspirante peut encore être améliorée.

Par Jany Leroy le 28 septembre 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 28 septembre 2023

La fête sans le peuple (« The feast without the people »)



Le Monde: « Mercredi soir, les monarques britanniques ont rejoint le château de Versailles pour participer à un dîner d’Etat. Ils y ont été accueillis [par le couple présidentiel] avant d’entrer tous les quatre dans le château. Le dîner d’Etat à Versailles – autre temps fort de la visite – est un clin d’œil à la mère du roi, Elizabeth II, qui fut invitée à déjeuner dans le même décor somptueux en 1957 et revint à Versailles en 1972. 

Dans les personnalités du monde de la culture, on attend notamment le chanteur des Rolling Stones Mick Jagger, les acteurs Hugh Grant, Charlotte Gainsbourg et Emma Mackey, les écrivains Ken Follett, Kate Elliott et Christopher Hampton, les photographes Bettina Rheims ou Yann Arthus-Bertrand. Parmi les représentants du monde sportif figurent l’ancien manager d’Arsenal Arsène Wenger, les ex-footballeurs Didier Drogba et Patrick Viera qui ont beaucoup joué en Angleterre, l’ancienne joueuse de tennis Amélie Mauresmo (gagnante de Wimbledon en 2008) ou encore le président du comité d’organisation de Paris 2024, Tony Estanguet. 

Les grandes entreprises françaises seront fortement représentées avec le PDG du groupe LVMH, Bernard Arnault (LVMH), le dirigeant d’Iliad, Xavier Niel (actionnaire à titre individuel du Monde), la dirigeante de Chanel, Leena Nair, ou encore la directrice générale d’Engie, Catherine MacGregor. La liste d’invités comprend aussi des responsables d’institutions franco-britanniques ainsi qu’une quinzaine de politiques, dont cinq membres du gouvernement. »

On voudrait ne pas rouspéter tout le temps, apparaître comme le ronchon de service. Mais quand même, ce genre de festivité a l’inconvénient de faire quelque peu entre-soi, entre célébrités, vedettes du star system, la clique des puissants, des richissimes et des célébrités. Un peu plus tard a eu lieu la descente des Champs-Elysées, mais l’avenue était déserte, le peuple absent, cela n’intéressait personne. 

Pendant qu’un tiers des Français ne parviennent plus à boucler les fins de mois dans un contexte d’inflation vertigineuse, 5 à 6 millions de chômeurs nonobstant les mensonges, 2 millions de RSA, 10 millions de pauvres selon l’INSEE, des familles qui ne mangent plus de légumes à cause de la cherté, les jeunes parisiens et banlieusards sont dans l’impossibilité de se loger à cause du prix des loyers et de la montée des taux d’intérêt, ou les Français souffrent devant les images tragiques de Lampeduza et du Haut-Karabagh, ces Mesdames Messieurs très importants, célèbres et très fortunés font la fête. 

Au menu: un « tourteau de casier et homard bleu, voile d’amandes fraîches », assaisonné d’un gel de menthe chartreuse et d’une sauce au saké. Le plat, sera une volaille de Bresse marinée au champagne, avec une extraction de maïs rôti et un gratin de cèpes. Le plateau de fromages sera composé d’appellations françaises et anglaises. Pour le dessert, sera servi l’Ispahan, un entremets à la rose, aux litchis et framboises sur une base de macaron, selon les informations de Paris-Match et du Point

Le tout pour 160 invités de marque. Franchement, ce n’est pas de la jalousie car j’ai horreur des mondanités et des dîners au-delà de six personnes. 

Mais pas sûr que le signal envoyé à l’opinion par un tel spectacle hors sol soit très positif… Et ce qui me surprend le plus, finalement, c’est le consentement politique, l’approbation médiatique, l’absence de regard critique sur tout cela, y compris de la presse de gauche, bref la déconnexion, la soumission.

Par Maxime Tandonnet le 21 septembre 2023

Le blog de Maxime Tandonnet



Syriens déplacés au Liban : la France et l’Europe aux abonnés absents !

 

France-Liban : une amitié historique qui oblige

La France et le Liban entretiennent un lien ancien et ininterrompu depuis la charte du 24 mai 1250 dans laquelle Saint-Louis se proclame protecteur des chrétiens maronites. Ce lien fut renforcé au XIXe siècle lorsque la France intervint pour faire cesser les affrontements entre Druzes et Maronites et connaît même son apogée au lendemain de la Première guerre mondiale lorsque le Liban fut « sous mandat français », c’est-à-dire une forme de protectorat français au Moyen-Orient.

En tant que parlementaire, français et chrétien, il me semble naturel et impérieux d’entretenir et de consolider l’amitié avec le Liban en y rencontrant notamment les acteurs institutionnels et religieux ainsi bien-sûr que les dirigeants et députés des partis politiques (Courant patriotique libre, Kataeb et Forces Libanaises).

J’ai également pu longuement m’entretenir avec le président de la République sortant, le général Michel Aoun. Son mandat s’est achevé il y a déjà plusieurs mois maintenant mais il n’a toujours pas de successeur. Une vacance qui illustre, sinon l’instabilité, du moins l’incertitude politique qui frappe le pays.

Un pays en crise(s)

Le pays du cèdre subit une grave crise économique depuis plusieurs années, aggravée par l’explosion du port de Beyrouth en 2020, mais, surtout, le pays fait face à une arrivée massive de déplacés syriens depuis 2013.

Ils sont à présent plus de deux millions dans un pays qui compte à peine quatre millions de Libanais ! Certains sont arrivés pendant la guerre, mais beaucoup d’autres sont arrivés bien après et continuent d’affluer. Ces déplacés représentent désormais plus du tiers de la population actuelle du Liban et ce chiffre s’accroît quotidiennement en raison des nombreuses naissances dans les camps et villages qu’ils occupent.

Les organisations internationales (l’ONU via le HCR) mais aussi l’Union européenne et de nombreuses ONG sont présentes sur place, et apportent des aides financières et matérielles aux Syriens ce qui incite ceux qui sont au Liban à y rester et pousse ceux qui n’y sont pas encore à y venir. Cette politique qui vise à fixer durablement les populations syriennes au Liban est totalement irresponsable et dangereuse.

Il en résulte en effet un Liban asphyxié dont les services publics, sociaux, scolaires et sanitaires sont saturés, dont les infrastructures sont insuffisantes et les ressources énergétiques en pénurie.

Cette grave crise migratoire atteint même l’équilibre religieux du pays. Les chrétiens sont de moins en moins nombreux, représentant sans doute à peine 25% de la population. Pire, ils sont déclassés et les aides apportées par les ONG vont prioritairement aux déplacés syriens.

Rien ne justifie aujourd’hui le maintien de ces déplacés sur le sol libanais : à l’exception du secteur d’Idlib au nord du pays, la Syrie n’est plus en guerre. Les aides internationales, humanitaires et caritatives doivent donc y être déployées pour faciliter le retour des déplacés sur leur terre natale. La politique actuellement menée aboutit à déraciner deux peuples : des Syriens entassés dans un territoire libanais exigu sans perspective d’un avenir meilleur, et des Libanais dépossédés de leur propre pays après tant d’épreuves et de guerres qui les ont meurtris ces dernières décennies.

Entraide et solidarité entre chrétiens d’Orient et d’Occident

J’ai pu échanger avec des représentants d’associations sur place qui viennent spécifiquement en aide aux chrétiens. Parmi elles, SOS Chrétiens d’Orient qui intervient pour les aider à vivre dignement. Les bénévoles réalisent ici un travail admirable. Ils incarnent cette belle jeunesse française engagée qui refuse de céder à la fatalité et qui se bat, concrètement et humblement, pour préserver le berceau de notre civilisation.

Les Libanais ne peuvent hélas plus se contenter d’aides d’urgence. Des solutions pérennes doivent être trouvées pour leur permettre de vivre décemment sur leur terre.

L’urgence de rétablir le dialogue avec la Syrie

Il est temps que l’Union européenne mette fin aux sanctions économiques contre la Syrie (qui touchent en réalité davantage la population que le pouvoir) et que nous privilégions à nouveau la voie diplomatique avec le gouvernement de Damas. Il est en effet illusoire de penser que le retour des Syriens puisse avoir lieu dans des conditions humaines satisfaisantes sans un rétablissement des liens politiques avec la Syrie.

L’Europe et la France ne peuvent détourner le regard et doivent prendre part à ce processus d’apaisement. Nous le devons aux Libanais au nom de l’amitié historique qui unit nos pays bien-sûr, mais n’oublions pas aussi que l’instabilité du Liban aurait des répercussions sur l’ensemble de la région et conduirait à des flux migratoires massifs qui atteindraient nécessairement le continent européen.

Par Nicolas Bay, Vice-Président de R! le 27 septembre 2023

Livre Noir

Quand Sandrine Rousseau vole au secours des encagoulés-barre-de-ferisés !

 

Samedi 23 septembre à Paris, une voiture de policiers appelés pour une intervention totalement étrangère à une manifestation contre « les violences policières », est caillassée et attaquée par des énergumènes encagoulés et armés de barres de fer ; pour se dégager, un policier sort du véhicule en brandissant son arme : le tact dans l’agression étant d’estimer jusqu’où la « bravitude » devient dangereuse, les fiers guerriers de l’ultragauche (comme on dit désormais) font illico presto un sage rétropédalage. 

La voiture des forces de l’ordre peut donc poursuivre son chemin sans que le moindre coup de feu ait été tiré… pas même en l’air !

Tout est donc bien qui finit bien pour cette agression, sauf peut-être pour certains manifestants qui auraient pu préférer que le sang coule afin d’en tirer des bénéfices médiatiques.

Faute de sang médiatique, reste néanmoins l’exploitation politique : Sandrine Rousseau, députée écologiste de la capitale, a immédiatement, via un tweet indigné, volé au secours des encagoulés-barre-de-ferisés !

Les malheureux ayant été, très probablement, comme on l’imagine, traumatisés d’avoir été braqué par un policier – inadmissible intimidation policière, s’il en est – elle dénonce aussitôt : « Un geste inadmissible ! »

Entraver la mobilité de forces de police en caillassant leur véhicule, puis en le frappant n’étant certes aucunement une « attitude inadmissible », elle ! Qui plus avec des barres de fer qui, rappelons-le, sont, selon la législation des « armes par destination, c’est-à-dire un objet dont la fonction initiale est détournée afin de blesser ou tuer »…

Toute considération sans objet pour la passionaria écologiste qui n’aura donc pas jugé utile de manifester, ne serait-ce que pour la forme, sa désapprobation, son indignation, sa condamnation et réclamé avec force trémolo dans la voix la damnation (au moins morale)… des agresseurs des forces de l’ordre ! Bien au contraire !

Certes, la dame es-dingueries est coutumière des déclarations outrancières, inappropriées, scandaleuses ou simplement farfelues, au choix… et Satan sait que la palette de ses imprécations politiques est copieusement fournie.

Est-il nécessaire de répéter qu’elle n’aura sans doute été motivée, une fois de plus, que par l’obsession de faire parler d’elle ? Encore et toujours. Pour tout et n’importe quoi pourvu que « ça buzz », toujours plus haut, toujours plus fort !

Et toujours plus odieux, hélas !


Par Philippe Randa le 27 septembre 2023

Eurolibertés