samedi 7 octobre 2023

Proposition de résolution à l'occasion de la ournée nationale des aidants



Communiqué de Marine Le Pen, député RN du Pas-de Calais et de Laure Lavalette , député RN du Var du 6 àctobre 2023

A l’occasion de la journée nationale des aidants, ce vendredi 6 octobre 2023, Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement National et Laure Lavalette, députée du Var, déposent une proposition de résolution invitant le Gouvernement à accélérer et faciliter la création de structures d’accueil temporaires adaptées aux personnes malades et en perte d’autonomie.

Les proches aidants seraient 15 millions en France. Près d’un Français sur cinq assisterait quotidiennement un proche en perte d’autonomie. Ce don de soi au profit du bien-être d’un proche, l’État doit l’encourager mais surtout le soutenir, et permettre à ces aidants d’aider sans se délaisser. Pourtant, leur détresse ne trouve pas d’écho suffisant auprès des pouvoirs publics alors qu’un proche aidant sur trois meurt avant la personne aidée. Lorsque l’espérance de vie d’une population diminue du fait d’un acte de solidarité de tous les instants, il est grand temps d’agir.

C’est ce qu’entend faire notre proposition de résolution en invitant urgemment le Gouvernement à permettre la réalisation du droit au répit pour les proches aidant, créée par la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.

Constatant le manque cruel de structures d’accueil de courte durée, de jour ou à la nuit, le Rassemblement National souhaite permettre aux millions d’aidants de bénéficier d’au moins une structure d’accueil temporaire et adaptée aux besoins réels de répit dans chaque département. Nous demandons également que soit facilitée la création de ces structures qui ne trouvent pas toujours de financements au motif que des places en EHPAD seraient disponibles.Alors que l’offre d’accueil temporaire en EHPAD est fortement contraignante et ne correspond pas à la réalité des aidants, ni à celle des personnes jeunes en perte d’autonomie, il est nécessaire de changer notre logique du « tout-EHPAD ». 

Rendons enfin possible le droit au répit et vite.

RN

7 octobre 1571 : Lépante, la bataille des géants



C’est donc le 7 octobre 1571, dans les magnifiques eaux saphir du golfe grec de Patras qui seront bientôt rouge de sang, que se déroula l’une des plus grandes batailles navales de notre civilisation. Enjeux de cet affrontement : le contrôle du bassin méditerranéen, mais aussi l’arrêt des velléités expansionnistes des Ottomans sur l’Europe chrétienne. Cette bataille, qui mit un frein à la conquête progressive de l'Europe et à ce qui aurait été son inéluctable islamisation, fut surnommée par Paolo Cau, spécialiste de l'histoire militaire, « la bataille des géants », méritant ainsi de figurer dans son livre, Les 100 plus grandes batailles de l’Histoire.

Enhardi par la prise de Constantinople en 1453, l'Empire turc ottoman connaît un siècle d'expansion ininterrompu, avec une succession de victoires contre les États chrétiens d'Europe. Face à ce danger imminent, le pape Pie V échoue, en 1570, dans sa tentative de former une alliance navale entre les principales puissances chrétiennes de la Méditerranée. Il faut attendre la chute de Chypre, possession vénitienne depuis 1489, pour que les royaumes chrétiens prennent conscience du danger qui les menaçait. Ainsi, triomphant des hésitations, des discordes et des rancœurs, la Sainte-Ligue est fondée. Elle regroupe alors l'Espagne, Venise, Gênes, l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, installé sur l'île de Malte depuis 1530, le duché de Savoie, la Toscane ainsi que les États de l'Église. À noter, cependant, que la France, qui s'était alliée en 1536 sous François Ier avec la Sublime Porte, ne fait pas partie de cette alliance, soucieuse de conserver ses relations commerciales avec Constantinople. Il est vrai, aussi, qu'alors, notre pays est traversé par les guerre de Religion.

Pour l’affrontement à venir, la Sainte-Ligue peut aligner 212 navires de guerre, dont 206 galères et 6 galéasses. Ces dernières, peu nombreuses, seront cependant l’arme la plus importante de la bataille à venir. En effet, plus grandes et mieux armées, elles devancent techniquement la galère. Au matin du 7 octobre 1571, la flottille chrétienne commandée par le fils de l’empereur Charles Quint, Don Juan d’Autriche, fait face à l’armada turque dirigée par Ali Pacha. Cette dernière est constituée de plus de 300 navires, dont essentiellement des galères ainsi que de plus petits bâtiments.

La bataille commence à 9 h 30. Les Turcs, poussés par le sirocco, s'élancent en premier, tandis que les chrétiens avancent péniblement à la rame. Les navires fendent l’eau, se rapprochent de leurs ennemis et sont bientôt à portée de canon. Les premiers bombardements se font alors entendre dans le golfe. Le choc est rude pour les deux armées, mais la flotte ottomane use de tactique afin de déborder et encercler les navires chrétiens pour mieux les détruire. Heureusement, ces derniers résistent à l’aide de leurs galéasses. Un coup du sort, si ce n’est de Dieu, finit même par inverser l'issue du combat ainsi que le sens du vent. Ali Pacha perd alors son avantage en faveur de la Sainte-Ligue. Cette dernière réussit à arraisonner le navire de l’amiral turc et à s’emparer de sa bannière. Cette déconvenue décourage les forces turques qui tentent de s’enfuir. La victoire de l’Europe chrétienne est désormais faite.

Au soir, la majorité de la flotte ottomane est détruite ; elle ne se relèvera plus jamais. Tout cela ne doit pourtant pas faire croire à une victoire totale. En effet, même si les Turcs perdent la Crète dans les années qui suivent la bataille de Lépante, ces derniers ne s’avouent pas vaincus. Leur puissance militaire sur le continent perdure. Néanmoins, la légende de l'invincibilité ottomane commence à faiblir et ne fait qu’illustrer le début de la décadence de son armée, certes gigantesque, mais bientôt archaïque. Comme l'écrira le grand historien de la Méditerranée Fernand Braudel : « L'enchantement de la puissance ottomane est brisé, la course chrétienne active réapparaît, l'énorme armada turque se disloque. »

Les fruits de la victoire de Lépante ne durent pas, cependant, sur le long terme et vont entraîner l’affaiblissement des puissances de la Sainte-Ligue qui se sont saignées financièrement pour vaincre l’envahisseur musulman. En effet, au XVIIe siècle et plus encore au siècle suivant, les grandes voies commerciales vont passer de la Méditerranée à l'Atlantique. Du point de vue militaire, les galéasses et les galères victorieuses en 1571 n'ont guère d'avenir devant elles. Pour Paolo Cau, ce vont être désormais « les vaisseaux de ligne français, anglais et hollandais qui seront les champions de la guerre maritime à venir et non les embarcations à fond plat des vainqueurs de Lépante ».

Par Eric de Mascureau le 7 octobre 2023

Boulevard Voltaire

Comment sauver la France ? Bégude-de-Mazenc - Réunion Publique avec François Asselineaue le 30 août 2023

mercredi 4 octobre 2023

Agirc-Arrco, retraite : comment Macron vous vole votre argent - Corentin Perrigny surRadio Courtoisie le 4 octobre 2023

On a vendu les Arméniens pour du gaz !

 

CNews, c’est la punaise de lit de la gauche !


Lundi matin, après l'inénarrable bad buzz dont il a fait les frais, la semaine passée, Pascal Praud a choisi de contre-attaquer. Selon lui, aucune plainte ne sera déposée - parce qu’il n’y a pas matière - et il doute que l’Arcom bouge une oreille. Mieux : il enjoint l’Arcom à le défendre. On peut toujours rêver.

Procès stalinien

Quoi qu’il en soit, il y aurait beaucoup dire sur le procès stalinien, aussi clownesque que capillotracté, qui lui été fait, tant par l’extrême gauche que - et il l’a souligné - par les députés Renaissance, perroquets psittacistes et paresseux de La France insoumise. De Wikipédia, qui a fait disparaître de son site sans vergogne un paragraphe sur les punaises de lit donnant raison à Pascal Praud, au député LFI François Piquemal, qui accuse Pascal Praud de « délires xénophobes » en expliquant doctement que l’explosion des punaises de lit est liée au sur-tourisme. Si l'on suit bien la puissante démonstration de l’éminent député, les punaises de lit sont des êtres très intelligents dotés de petites antennes qui leur permettent de distinguer un touriste d’un migrant, et de toujours privilégier le premier moyen de transport au second. On y croit.

Sa collègue Mathilde Panot - tout le monde, chez LFI, est soudainement docteur ès insectologie - fustige, quant à elle, les « raccourcis racistes » de Pascal Praud parce qu’il a osé poser l’hypothèse d’un lien entre hygiène et punaises de lit : « Pascal Praud ignore qu’il n’y a absolument AUCUN lien entre la prolifération des punaises de lit et l’hygiène. » Et puisqu’il l’ignore, il n’a pas le droit d’interroger. Douter et questionner, à l'extrême gauche, c'est déjà suspect. De fait, le spécialiste Roux de Bézieux, coordinateur de Badbugs, une société spécialiste des nuisibles domestiques, avait répondu sur le plateau à Pascal Praud qu’il n’y avait « absolument pas » de lien entre hygiène et punaise de lit. Car les punaises se nourrissaient de sang, contrairement par exemple aux cafards, qui vivent des miettes et autres détritus. 

Sauf que, quelques heures plus tard, sur le plateau de « Punchline », lorsque je lui ai posé la question de savoir si passer l’aspirateur chez soi - comme je l’ai lu sur des sites spécialisés - permet d’endiguer l’infestation, le même spécialiste me répond « oui, au début », comme « laver son linge à 60° ». A-t-on encore le droit de dire que le lavage du linge et le passage de l’aspirateur ne sont pas tout à faits étrangers à l'hygiène ? Les deux nigauds du livre éponyme de la Comtesse de Ségur passent une nuit épouvantable à se gratter dans un hôtel parisien de seconde zone. Un hôtel pouilleux, comme l’on disait alors. Tiens, les poux, eux aussi, se nourrissent exclusivement de sang humain, et pourtant, le Larousse définit ainsi l’adjectif : « Qui est couvert de poux, de vermine. Qui est dans la plus grande pauvreté ou la plus grande saleté. »

Qui cherche la petite bête dans les programmes de CNews

Mais pour rester dans le registre entomologique, chacun sait très bien pourquoi l’ultra-gauche, opportunément main dans la main avec Renaissance, cherche la petite bête dans les programmes de CNews, et des poux dans la tête de Pascal Praud, l’un de ses animateurs fétiches : parce que la chaîne les irrite et les inquiète. En un an, si l’on compare septembre 2023 à septembre 2022, CNews a gagné 0,5 point d’audience, selon Médiamétrie… dans ce qui pourrait être un vase communicant, puisque le leader des chaînes d’info, BFM TV, en a perdu autant, soit 0,5 point aussi, et que LCI, derrière, passe laborieusement de 1,8 % à 2 % d'audience.

Le 1er octobre, Le Parisien a publié une rencontre avec « Ces Français qui font le succès de CNews », constatant que « adorée ou abhorrée, la chaîne d’information continue du groupe Canal+ réunit un public grandissant depuis trois ans ». Et ce public est plus divers, sur le plan politique, que la gauche ne le crie urbi et orbi : pas de « vote CNews ». Si le public assidu « a voté deux fois plus pour Éric Zemmour que le reste du pays » (14 %, contre 7,1 % aux présidentielles) et « s’est aussi davantage tourné vers Marine Le Pen » (26 %, contre 23,3 %), on trouve aussi des macronistes (26 %, contre 27,5 %).

Seul Jean-Luc Mélenchon reste mal-aimé… mais pas tant que ça ! (16 %, contre 22 %). Preuve qu’en désertant les plateaux de CNews, la gauche se tire une balle dans le pied. Et parmi les fidèles spectateurs... ô surprise, l’Élysée et les ministères, parce qu’«"ils" soulèvent de vrais sujets de société »dixit un « visage de la Macronie » qui a voulu rester anonyme.

CNews est la petite bête qui monte et donne de l’urticaire à la gauche, l’empêche de dormir, dont elle n’arrive pas à se débarrasser - ce n’est pas faute, pourtant, d’avoir essayé. Punaise ! Ça saute aux yeux : CNews, c’est la punaise de lit de la gauche !

Par Gabrielle Cluzel le 2 octobre 2023

Boulevard Voltaire

Jacobinisme ou Europe des régions : le débat !