dimanche 29 octobre 2023
samedi 28 octobre 2023
L’AFP refuse de qualifier le Hamas de « terroriste »… comme Mélenchon et LFI
Judith Waintraub relève d'abord que l'AFP, qui participait lundi dernier avec des centaines d'autres journalistes à la conférence de presse de Tsahal qui a projeté les images des massacres et les réactions de leurs auteurs, n'a pas jugé bon, dans un premier temps, de publier de dépêche à ce sujet, estimant que cela n'apportait pas d'éléments nouveaux. Elle ajoute que l'AFP a consenti à les mentionner seulement jeudi. Certainement sous la pression d'autres médias ou de journalistes internes, étonnés de ce silence.
Plus grave encore pour la crédibilité de l'AFP : la journaliste du Figaro révèle une note interne intitulée « Consignes éditoriales sur la couverture de la guerre entre Israël et le Hamas ». Des consignes qui prescrivent de parler du Hamas comme d'un « mouvement islamiste palestinien » et qui enjoignent de parler de « combattants du Hamas » mais pas d'« islamistes du Hamas ». De même, le qualificatif « terroriste » est « proscrit ». Cette euphémisation du Hamas est, selon l'AFP, imposée par l'éthique journalistique qui impose de « rapporter les faits sans jugement sur des groupes ou des individus ». Une prétendue rigueur au service du travestissement de la vérité. Et l'on comprend, dès lors, que les images et les faits authentifiant les horreurs des terroristes du Hamas aient gêné aux entournures une AFP souhaitant conserver une certaine respectabilité au Hamas. Cette gêne avec la vérité transparaît encore dans la justification donnée au Figaro par Phil Chetwynd, directeur de l'information de l'AFP. Pour lui, le qualificatif de terroriste est un « mot qui a perdu son sens » car « tous les gouvernements autoritaires du monde utilisent le mot pour parler de leurs opposants, par exemple. [...] La description détaillée des attaques atroces en Israël est claire pour le lecteur. » On connaît la célèbre phrase de Camus : « Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde. » Refuser de le nommer par ce qu'il est véritablement, quand toutes les preuves sont là, c'est encore pire. Et quand l'omission est délibérée et provient d'un organe de presse censé être un pilier de l'État de droit, la trahison devient inexcusable.
Devant cette dérive inquiétante de l'AFP me sont revenus les mots du criminologue Alain Bauer, au lendemain de l'attaque du 7 octobre, quand il était interrogé par Apolline de Malherbe sur le refus de Mathilde Panot de qualifier le Hamas d'organisation terroriste, comme l'AFP. Il lui proposait de lui envoyer quelques photos et d'aller visiter un kibboutz investi par le Hamas. Il regrettait que Mathilde Panot vive dans un tel refus du réel, une dystopie, un monde parallèle. Mais que dire, alors, quand c'est l'AFP elle-même qui nous invite à vivre dans un tel monde ? « Orwellien » est certainement un mot qui est trop employé, comme « terroriste », mais comme lui, il correspond bien pourtant à la réalité que nous voyons.
Tout cela est inquiétant : il y a quinze jours, l'attaque du Hamas révélait l'Hamaso-gauchisme de LFI ; il y a une semaine, on pouvait légitimement se demander si la politique de la France et les réactions d'Emmanuel Macron n'étaient pas dépendantes des banlieues ; aujourd'hui, c'est la principale agence de presse française qui manifeste ouvertement, sous des prétextes de prétendue éthique journalistique, une forme de complaisance pour le Hamas. Cette « LFIsation » des esprits n'est-elle pas due à des réflexes idéologiques de gauche et d'extrême gauche ancrés depuis des décennies dans les écoles de journalisme et la presse en France ? On pose la question.
Par Frédéric Sirgant le 28 octobre 2023
vendredi 27 octobre 2023
Immigration : comment les macronistes installent les migrants dans nos villages - Stanislas Rigault
jeudi 26 octobre 2023
Provocations et menaces islamistes contre le maire de Francheville : le voile islamique n'a pas sa place dans le cadre scolaire !
Communiqué de Julien Odoul, député RN de l'Yonne du 25 octobre 2023
Depuis samedi dernier, le maire de Francheville (Rhône), Michel Rantonnet, est accusé « d’islamohobie » et menacé par des islamistes, dont le CCIE (ex CCIF), une mouvance proche des Frères Musulmans dissoute en France en 2021.
Son crime ? Avoir refusé de se prendre en photo avec une étudiante exhibant un voile islamique lors d’une cérémonie de remise de prix pour les bacheliers. Cet élu de la République est aujourd’hui jeté en pâture sur les réseaux sociaux pour avoir simplement voulu affirmer le principe de laïcité.
Si le port de signes religieux ostensibles est interdit dans l’enceinte des écoles, collèges et lycées publics depuis la loi du 15 mars 2004, il est actuellement permis dans le cadre scolaire pour les sorties, les voyages, les évènements sportifs, festifs ou honorifiques, en lien avec l’Éducation nationale ou directement sous sa tutelle.
Cette incohérence législative et ce vide règlementaire profitent aux promoteurs et aux militants de l’islam politique qui ne se privent jamais pour exhiber les symboles de leur idéologie en guise de provocation et de banalisation. L’absence de cadre clair est une faiblesse exploitée par les réseaux islamistes qui cherchent à faire entrer leur dogme au sein des écoles et par conséquent remettre en cause la loi de 2004.
En Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, le ministre Gabriel Attal, s’est dit opposé à la lutte contre le prosélytisme religieux au « nom du droit des mères voilées à accompagner les sorties scolaires ».
Derrière l’interdiction des abayas, le laxisme reste la marque de fabrique de ce gouvernement qui refuse d’agir globalement préférant les coups de communication.
Pour faire face à l’augmentation des attaques islamistes contre l’École de la République et pour protéger les professeurs, les élèves et les élus, le député Julien Odoul et plusieurs de ses collègues du groupe RN ont déposé une proposition de loi visant à interdire le port de signes ou de tenues manifestant de manière ostensible une appartenance religieuse ou politique dans les sorties et les activités organisées dans le cadre scolaire.
mercredi 25 octobre 2023
Hamas, Gaza, Sahel : comment notre politique a aggravé le terrorisme - Jacques Baud sur Radio Courtoisie le 25 octobre 2023