lundi 20 novembre 2023

Thibault de Montbrial sur la rixe dans la Drôme : "Les gens vont finir par s'organiser eux-mêmes"

Thomas, tué par 15 jeunes de banlieue #crepol

Agressions meurtrières dans la Drôme : "C'est une attaque préméditée !" - Pascal Pointud

 

Deux peuples pour une patrie ?



Étymologiquement, la patrie est la terre des pères. Elle suppose donc un lien charnel à travers le temps entre un peuple et une terre donnée, dessinée par des frontières qui ne sont pas tant ce qui sépare que ce qui définit.

Le conflit déclenché par les terroristes du Hamas contre Israël semble être un épisode tragique d’une guerre sans fin de deux peuples qui se battent pour une même terre que chacun clame être sa patrie. La solution politique « idéale » était sans doute celle proposée par l’ONU en 1947 : deux États et Jérusalem sous statut de ville internationale. Elle est caduque aujourd’hui, en tous les cas pour Jérusalem. Quant aux deux États, la guerre actuelle et la politique de colonisation en Cisjordanie en rendent l’horizon de plus en plus lointain.

Ce conflit qui se déroule à l’autre extrémité de la Méditerranée s’est exporté chez nous et vient bousculer notre classe politique et notre nation. Or, cette réplique « sismique » n’est pas le fruit du hasard mais celui de la lâcheté, de l’aveuglement idéologique et de l’irresponsabilité de nos politiciens de droite et de gauche depuis quarante ans. Énième preuve que la politique est une chose sérieuse et que les mauvaises décisions peuvent porter leurs effets pendant des générations.

La fracture de civilisation est bien là

Avoir laissé s’installer en France des populations nombreuses pétries par l’islam, leur avoir octroyé la citoyenneté française facilement et quasi automatiquement pour leurs enfants, avoir accepté un large regroupement familial étaient porteurs de fracture civilisationnelle. En dépit de toutes les postures idéologiques, les sociétés multiculturelles sont aisément multi-conflictuelles et l’afflux migratoire massif sans politique volontariste d’assimilation a conduit à l’impasse. Comme dit le proverbe populaire : « Qui sème le vent récolte la tempête. »

Emmanuel Macron, en suggérant que sa participation à la marche contre l’antisémitisme aurait pu être interprétée comme hostile aux musulmans résidant en France ou étant citoyens français, a lui-même importé le conflit de deux peuples pour une même patrie chez nous ! Sa valse-hésitation à propos de la guerre à Gaza ne traduit pas le « en même temps » cher au Président mais la peur d’une explosion des banlieues islamisée. Éric Zemmour, en parlant d’un peuple français de souche judéo-chrétienne et d’un « peuple islamo-gauchiste », fait une analyse qui va dans le sens de celle du Président sur l’unité de la nation en péril. La faute à qui ?

Il n’y a pas de « peuple islamo-gauchiste » mais une communauté musulmane de nationalité française qu’une faction islamo-gauchiste entend exploiter sur le plan électoral et instrumentaliser dans une optique révolutionnaire. Or, une part de ces musulmans de nationalité française politiquement islamisés adhère à la démarche de LFI. La question qui se pose est de savoir si, parmi les six à huit millions de musulmans résidant en France, la majorité seraient fidèles au pays dont ils ont la nationalité ou à « l’umma islamiyya », la communauté musulmane, en cas de conflit ou de prise de position internationale qui ne coïnciderait pas avec la politique des États arabo-musulmans.

Guerre civile ou unification ?

Dans nombre de pays occidentaux se pose ce dilemme du fait de politiques irresponsables. Et tout particulièrement en France, où réside la plus importante minorité musulmane. Or, nos politiciens aveugles semblent découvrir soudain une guerre de civilisation qui, pourtant, existe depuis treize siècles.

La guerre civile n’est pas une option politique. C’est un danger. La dynamique démographique est inquiétante et une Europe islamisée n’aurait rien à voir avec l’Europe judéo-chrétienne qui est notre matrice. Tout comme les terres de l’ancien Empire byzantin n’ont plus rien à voir avec la civilisation byzantine, en dehors de ruines et de minorités chrétiennes régulièrement persécutées.

Le conflit ne peut être évité que par la fermeté, l’exigence et non la soumission. Cela passe par la restriction de l’accès à la nationalité française et du regroupement familial, la déchéance de nationalité pour les binationaux hostiles à la France, l’exécution des obligations de quitter le territoire, la fin du laxisme judiciaire, la lutte contre les trafics qui gangrènent les banlieues, le redressement de l’école… 

Un immense chantier gouvernemental sur des années. Plus que jamais, la maxime de Louis XVIII est d’actualité : « Il ne faut pas être roi de deux peuples et tous les efforts de mon gouvernement tendent à faire que ces deux peuples, qui n’existent que trop, finissent par n’en faire qu’un. » Est-ce encore possible ?

Par Stéphane Buffetaut le 19 novembre 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 16 novembre 2023

« Le film est au-delà des mots »



Ce mardi, un groupe de 150 parlementaires de tous bords politiques ont visionné les images des massacres du 7 octobre à l'Assemblée nationale. Pour l'un d'entre eux, le LFI Aymeric Caron, « il faut avoir conscience que ce film est réalisé, monté par l'armée israélienne et qu'il y a un but derrière la projection de ces images ».

Réaction de Julien Odoul, député RN de l'Yonne, présent à la projection.

Par Inès Chopard le 15 novembre 2023

Boulevard Voltaire

Eric Zemmour chez Pascal Praud : Emmanuel Macron a peur de sa rue arabe

Stanislas Rigault : Reconquête s’oppose clairement et fermement à GPA

mercredi 15 novembre 2023

Quand la flambée de violence contre les responsables publiques gagne l'Europe



Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen du 14 novembre 2023

Une balle en pleine rue, dans la capitale espagnole. L’attaque effroyable dont a été victime Alejo Vidal-Quadras, ancien dirigeant de Vox, n’est pas sans rappeler la flambée de violence contre les élus en France, par exemple au niveau local.

Dans notre pays, en effet, les chiffres sont éloquents : entre janvier et novembre 2021, pas moins de 162 parlementaires et 605 maires ou adjoints avaient subi des agressions physiques, soit une hausse de 47 % par rapport à 2020.1

Le tout pour de lourdes responsabilités et des horaires de travail à l’avenant : il n’est donc guère surprenant que les vocations ne se bousculent plus au portillon. Selon l’IFOP en 2022, « plus de la moitié (55%) des maires de France ne souhaitent pas se représenter à la fin de leur mandat ».

Face à l’hémorragie, le gouvernement a, certes, fait mine de monter au créneau, en proposant, par exemple, d’aligner la peine afférente aux atteintes aux élus sur celle prévue pour les personnels en uniforme.

Mais l’efficacité d’une telle mesure reste sujette à caution, au regard du délabrement de la justice française. « Quand un jeune met le bazar, que la gendarmerie fait son travail et que le lendemain, il est de nouveau dans la rue à vous narguer, il y a un sentiment d’impunité qui se développe », résumait sobrement le maire des Voivres, dans les Vosges - il est par ailleurs président de l’Association des Maires Ruraux de France.2

Enfin, n’est-il pas frappant que ce même phénomène gagne à présent l’Europe ? Manifestement, l’ensauvagement est un mal largement partagé...

1« Douchés par les agressions d'élus, les Français n'ont plus envie de se présenter à une élection », Le Figaro, 3 juillet 2023. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/douches-par-les-agressions-d-elus-les-francais-n-ont-plus-envie-de-se-presenter-a-une-election-20230703#:~:text=D%C3%A8s%20janvier%202022%2C%20Le%20Figaro,explosion%20de%2047%20%25%20des%20violences%20!

2 « La violence est devenue la seule manière de s’exprimer », Le Progrès, 12 mai 2023.

RN

Macron désavoué par ses propres ambassadeurs ! - Jean de Gliniasty sur Tocsin le 15 novembre 2023

Les sentiers ruraux en danger de mort ! - Charles Péot sur Tocsin le 15 novembre 2023

49.3, referendum : comment nos politiques piétinent la démocratie - Ghislain Benhessa sur Radio Courtoisie le 15 novembre 2023