jeudi 6 octobre 2022

"L'effondrement a en réalité déjà eu lieu !" - Laurent Obertone, auteur de "Guérilla 3" et Nicolas Vidal sur Radio Courtoisie le 6 octobre 2022

"Macron c'est le Bob l'éponge de la transition écologique !" - L'édito de Nicolas Vidal sur Radio Courtoisie du 6 octobre 2022

 

Invasion de l'Arménie par l'Azebaïdjan : la France doit assumer sonn rôle historique de défenseur du peuple arménien



Communiqué du groupe RN à l'Assemblée nationale du 5 octobre 2022

Le groupe Rassemblement National de l’Assemblée nationale exprime son plein et entier soutien à l’Arménie et au peuple arménien.

Depuis la nuit du 12 au 13 septembre, les forces armées azéries ont lancé une offensive de grande ampleur sur un certain nombre de localités du territoire souverain arménien situées près de la frontière, avec notamment d’intenses bombardements d’artillerie, et l’utilisation de drones d’assaut fournis par la Turquie.

Depuis le cessez-le-feu du 9 novembre 2020, Il s’agit de l’agression la plus grave, mais hélas pas la première, sur les frontières internationalement reconnues de la République d’Arménie. En violation de toutes les conventions internationales, l’Azerbaïdjan a bombardé des infrastructures civiles : écoles, hôpitaux, et zones résidentielles. De même des exécutions sommaires de prisonniers de guerre auraient été signalées.

À ce jour, plus de 50 kilomètres carrés du territoire arménien se trouvent de facto sous le contrôle des forces armées azéries, en totale violation du droit international et de l’intégrité territoriale de l’Arménie.

Le gouvernement français, qui s’est toujours dit « ami » de l’Arménie doit aujourd’hui réagir à cette nouvelle agression, et tout mettre en œuvre afin de stopper les velléités de l’Azerbaïdjan. Il est temps de prendre des mesures fortes, telles qu’un embargo sur les ventes de technologies militaires à l’Azerbaïdjan.

107 ans après le début du génocide des Arméniens de l’empire ottoman, ne laissons pas l’histoire se répéter.

RN

Tenues islamiques à l'école : non à la montée de l'islamisme dans nos établissements !

 

Communiqué des députés RN membres de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation du 5 octobre 2022

Depuis plusieurs mois, on voit se multiplier des signalements au sujet des tenues islamiques dans l’enceinte des établissements scolaires, notamment le port de ces robes islamiques appelées « abayas ». Le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) a alerté les autorités sur la montée en puissance des revendications islamistes à l’école, en particulier sur les réseaux sociaux. IL est désormais courant de voir des élèves défier l’école de la République par le port de tenues religieuses. 

Dans ce contexte, le ministre de l’Éducation nationale, M. Pap Ndiaye, semble prendre conscience du phénomène islamiste : obligé de reconnaître la hausse des signalements, il s’obstine à refuser de nommer le mal et donc à le combattre.

Le ministre nous annonce la publication de statistiques indiquant le nombre précis de signalements. Il est de notoriété publique que les statistiques annoncées ne prennent que partiellement en compte l’ampleur du phénomène. Une partie non négligeable de chefs d’établissement n’osent, en effet, pas signaler les atteintes à la laïcité, de peur de voir leur établissement stigmatisé et d’être publiquement accusés d’islamophobie.

Qu’attend le ministre pour mettre fin à ces dérives inquiétantes ? 

Nous condamnons cette tentative de subversion islamiste de l’École de la République, et attendons une réponse ferme du ministre de l’Éducation nationale. Si M. Ndiaye affronte le problème, il pourra compter sur le soutien des députés du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale.

Non à la montée de l’islamisme dans nos établissements scolaires ! 

RN

Arménie: rompre le silence, ne plus fermer les yeux



Depuis début septembre, le régime azerbaïdjanais a relancé ses attaques contre l’Arménie. Alors que le démembrement territorial de ce pays souverain a déjà été entamé par les premières offensives voici deux ans, c’est la menace d’une épuration ethnique, peut-être même d’un nouveau génocide, qui plane aujourd’hui au-dessus des Arméniens de l’Artsakh.

Relation millénaire. Les liens culturels et diplomatiques entre l’Arménie et la France sont aussi forts qu’anciens. Notre pays a accueilli de nombreux Arméniens, dans les moments dramatiques qui frappèrent ce peuple. Français exemplaires dans tous les domaines, nos compatriotes d’origine arménienne ont su le rendre à notre pays tout en restant attachés à leurs racines, Cette diaspora ne fait que renforcer cette relation si singulière entre nous.

Au-delà, le sort de l’Arménie, qui était déjà intégrée à l’Empire romain au Ier siècle av. J.-C., concerne tous les Européens. Si l’Europe est la terre qui, de Lisbonne à l’Oural et de l’Islande au Caucase, est recouverte d’un « blanc-manteau d’églises » selon la formule du moine clunisien Glaber, si elle est constituée d’un ensemble de nations sœurs à l’origine commune, si elle est la civilisation héritière d’Athènes, de Rome et de Jérusalem, alors l’Arménie est indubitablement et éminemment européenne.

Avant que les Turcs ne conquièrent l’ensemble de l’Anatolie, une partie du peuple arménien y avait fondé, à la fin du XIe siècle, le Royaume de Cilicie, dernier lieu sûr pour les Européens croisés. Plusieurs seigneurs Francs, y compris le futur Baudouin Ier de Jérusalem, épousèrent même des filles de nobles locaux. Et ainsi, si l’Arménie fut la première nation chrétienne au monde, le dernier souverain du royaume arménien de Cilicie fut un descendant de Franc.

Le Pape Grégoire XIII écrira plus tard qu'« aucun peuple ou nation, en ces temps où les princes et guerriers chrétiens allèrent reprendre la Terre Sainte, ne se porta à leur aide avec autant d’enthousiasme, de joie et de foi que les Arméniens. »

Cette enclave chrétienne, dont Lord Byron disait que sa langue était celle qui permettait de parler avec Dieu, située aux confins de notre continent a toujours été encerclée par des pays musulmans conquérants. Ce pays frère est à nouveau menacé, mais l’Occident détourne le regard...

Hypocrisie européenne. L’hypocrisie dont fait preuve la bureaucratie bruxelloise est une parfaite illustration du double discours permanent de l’Union européenne. En effet, en plus d’utiliser des armes interdites, de s’attaquer au patrimoine chrétien en Artsakh, et d’employer des djihadistes pour ses basses œuvres, le dictateur azéri Aliev gouverne en parfaite contradiction avec le fameux État de droit prôné en toutes circonstances par Bruxelles : la liberté d’expression est bâillonnée, les opposants politiques sont traqués et la liberté de conscience violée.

Ces faits, reconnus, n’ont pourtant pas empêché la Commission européenne de signer un accord gazier avec Bakou. Ursula von der Leyen, qui nous avait habitués à une main de fer lorsqu’il s’agit de sévir contre Varsovie ou Budapest au nom des « droits fondamentaux », l’a cette fois-ci gantée de soie, évoquant même un « partenaire fiable ». La fermeté est sélective. De même, l’intransigeance vis-à-vis de Moscou et la complaisance envers Bakou, n’en finissent pas d’interroger les Arméniens, qui se demandent pourquoi leurs vies semblent valoir si peu aux yeux de Bruxelles.

Pour rompre le silence face à cette agression, je me suis rendu en Arménie avec le sénateur Stéphane Ravier. Nous avons notamment été accueillis par le Maire de Kut, village bombardé situé près de Valderis, non loin de la frontière. Je n’oublierai jamais les mots de cet homme face aux murs de sa mairie recouverts d’impacts d’obus : « peu importe si notre sang coule, pourvu que flotte notre drapeau ». Ici, dans ce petit village entouré de vallées arides, le soleil rouge d’Orient illuminait les décombres et la lumière de son crépuscule éclairait la douleur des visages alors que nous traversions des ruines...

Ailleurs, près d’une maison partiellement détruite, nous avons été reçus par une famille endeuillée. Les Azerbaïdjanais venaient de rendre le corps d’un soldat arménien de 36 ans à son épouse et à ses enfants. Face à l’horreur de son corps mutilé, la famille devait entraver la tradition en gardant le cercueil du défunt fermé. Leur deuil était inachevé, leurs yeux noyés de larmes, et ils se sentaient terriblement seuls. Seuls face à l’hypocrisie occidentale, face au cercueil d’un mari, d’un père, tombé pour défendre son pays bien sûr, mais aussi notre mémoire commune.

Partout où nous sommes allés, partout les Arméniens nous ont demandé de rapporter avec nous ce témoignage, de dire et raconter ce que nous avions vu, et l’horreur de la guerre qui leur est menée. Devant cet affrontement inégal, la France ne doit pas se contenter de condamnations formelles tout aussi timides que discrètes et ne doit plus laisser seule l’Arménie. Les Européens doivent comprendre que c’est notre civilisation qui est attaquée par l’impérialisme du Turc Erdogan, armant le bras d’Aliev.

À la France, à l’Europe et aux forces occidentales de se dresser face aux agresseurs, de déployer leur soutien humanitaire et leur force diplomatique. D’agir ! Au-delà de l’abandon de nos frères en civilisation, il ne peut rien sortir de bon de la cécité, encore moins de la lâcheté, face à l’expansionnisme néoottoman. Seul, et si admirable soit-il, le courage des hommes et femmes d’Arménie ne suffira pas à le stopper.

Par Nicolas Bay, député européen, vice-président de Reconquête le 6 octobre 2022

L'Opinion

Philippe De Villiers : "Eric Zemmour avait raison avant tout le monde", sur Europe 1 le 6 octobre 2022

 

Voyage en Arménie : quand la réalité de la guerre vous saute aux yeux



Avec mon collègue député français au Parlement européen, Nicolas Bay, nous nous sommes rendus en Arménie, du 30 septembre au 3 octobre, en réaction aux attaques de l’Azerbaïdjan et par solidarité vis-à-vis du peuple arménien.

Je l'avais annoncé à l'issue de ma première visite : à l’invasion de l’Artsakh en 2020 succéderait inévitablement l’invasion du territoire souverain de l’Arménie. L’Artsakh n’était qu’une étape du plan turco-azerbaïdjanais visant à reconstituer l’Empire ottoman qui passe par ces territoires. Depuis deux ans, l’armée azerbaïdjanaise a continué ses provocations en refusant de libérer les prisonniers de guerre, dévastant les sites historiques, culturels et cultuels chrétiens et causant des escarmouches ponctuelles.

105 ans après le génocide des Arméniens, la Turquie d’Erdoğan a décidé de sous-traiter cette fois-ci les basses œuvres à son allié Aliyev en lui apportant un soutien logistique, militaire et humain. Dans la nuit du 12 au 13 septembre, les soldats de ce dernier ont franchi les frontières en plusieurs points, pourtant reconnues inviolables par le droit international, et progressé sur plusieurs kilomètres. Après avoir bombardé les sites militaires, ils ont pris pour cible les civils, causant des dégâts sur des écoles, une mairie, des installations agricoles, des convois de voitures et causant des morts parmi la population.

Comme il y a deux ans, j’ai commencé par me rendre au mémorial du génocide à Erevan en vue de conserver en mémoire ce que le futur pourrait nous réserver si nous n’agissons pas. Le moment de recueillement qui a suivi au cimetière militaire m’a rappelé cette vérité de Garéguine Njdeh, philosophe, militaire et stratège arménien : « Si tu veux connaître et voir l’avenir d'un peuple, regarde sa jeunesse. » Une jeunesse en partie fauchée par la guerre mais une jeunesse qui permet à l'Arménie de croire en l'avenir.

Nous nous sommes ensuite rendus sur la ligne de front à Vardenis, où le maire a exprimé le sentiment d’impuissance face à la violence des bombardements et demandé l’intervention de la communauté internationale. Douze des villages alentour ont été bombardés et nous avons bien vu que l’armée azerbaïdjanaise avait pris position et ne donnait aucun signe de retrait.

La réalité de cette guerre saute aux tripes et au cœur quand vous l’avez devant vos yeux. Un Arménien nous a expliqué avoir quitté sa maison avec sa famille avant qu’un obus ne tombe dans la chambre de son fils. Plus tard, nous avons rencontré un chauffeur de poids lourd qui, s’étant porté volontaire pour aller chercher les blessés, sans arme, a été gravement blessé à la jambe. Voir ses parents et ses enfants, qui auraient pu être orphelins aujourd’hui, ne laisse pas indifférent.

Nous nous sommes également recueillis devant la dépouille d’un soldat arménien dont le corps avait été rendu par ses ennemis vingt jours après sa mort, démembré. Sa famille veillait le cercueil dans son salon sans pouvoir regarder ce corps meurtri, recouvert d’un drapeau arménien et encadré par deux jeunes soldats.

Incontestablement, il y a bien un agresseur, l’Azerbaïdjan, et un agressé, l’Arménie. Nous avons pu constater l’évidence de la guerre, des exactions et des crimes qui l’accompagnent. Un richissime État de onze millions d’habitants menace la première nation chrétienne du monde, quatre fois moins peuplée, avec une disproportion de moyens et humaine criante.

À cela il faut rajouter le désastreux sens du timing de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui a choisi de conclure des accords gaziers avec l’Azerbaïdjan, en grande pompe, sans obtenir de garanties de leur part concernant leurs volontés expansionnistes. Elle l’a présenté comme une victoire face à Poutine, mais c’est en réalité une victoire d’Erdoğan et d’Aliyev.

Quand l’Azerbaïdjan utilise des drones à 300.000 euros l’unité pour détruire une position arménienne dans laquelle un soldat est armé d’un simple fusil, c’est nous qui le finançons avec nos impôts. L’Arménie n’a malheureusement pas de pétrole et de gaz dans son sous-sol. Est-ce pour cela qu’elle devrait être abandonnée ?

Sur place, une organisation non gouvernementale, SOS Chrétiens d’Orient, ne les abandonne pas en engageant de nombreux volontaires sur le terrain. Ils sont pilotés par leur chef de mission Corentin, qui fut un guide précieux pour les observateurs que nous étions. Ils mettent en place de l’aide alimentaire, de la formation professionnelle, des ateliers de couture, entretiennent un centre culturel franco-arménien à Goris, donnent des cours de français aux Arméniens, achètent des chalets pour que les agriculteurs puissent vendre leurs produits, fournissent des scanners à l’hôpital ainsi que du bétail aux familles pauvres. Cette jeunesse investie répare également les maisons en piteux état ou les toitures bombardées. Elle restaure notamment les églises, cibles privilégiées de la haine azerbaïdjanaise. On ne peut lister ici les nombreuses actions qui ont permis à l’association de nouer une relation de confiance avec les élus locaux et la population. Il me fallait saluer ceux qui sauvent l’honneur de notre pays en s’engageant à la sueur de leur front dans ce contexte de guerre. Si la France est encore dans le cœur des Arméniens, c’est aussi grâce au courage et aux actions de ces bénévoles de SOS Chrétiens d’Orient.

Inutile de préciser que ce fut un voyage fort en émotion et que ces émotions ne passeront pas tant que rien ne sera fait pour apporter des garanties de paix au peuple arménien. La France, fille aînée de l’Église, a un devoir de soutien envers cette nation éprouvée et son peuple qui demande seulement de vivre sur ses terres ancestrales sans en être chassé et sans voir son patrimoine méthodiquement détruit.

Par Stéphane Ravier, sénateur Reconquête ! des Bouches-du-Rhône le 6 octobre 2022

Boulevard Voltaire

mercredi 5 octobre 2022

Nicolas Dupont-Aignan (DLF) : "Si on ne change pas notre politique, la France court à sa perte.", sur Sud Radio le 5 octobre 2022

 

Un demi-siècle de flamme !



Le Rassemblement National, anciennement Front National, fête, ce 5 octobre, son cinquantième anniversaire. 50 ans, c’est l’âge mûr ! Du parti groupusculaire, fondé en 1972 par Jean-Marie Le Pen sous Georges Pompidou, au mouvement comptant sous Emmanuel  plus d’une centaine de parlementaires (nationaux et européens), que de chemin parcouru ! Mais aussi - et peut-être surtout -, que de chemin parcouru par la France…

La France macronienne n’a plus rien à voir avec la France pompidolienne. Tout comme le Rassemblement National, que Jordan Bardella préside aujourd’hui par intérim et probablement de plein droit en novembre prochain, n’a plus grand-chose à voir avec ce parti dont le fondateur faisait 0,75 % des voix (191.000 électeurs) à l’élection présidentielle de 1974. En 1972, personne n’aurait parié un nouveau franc sur l’avenir du Front national, constitué de bric et de broc de nostalgiques de l’ française, de Vichy mais aussi d’authentiques résistants et sur fond d’un antigaullisme solide. Aujourd’hui, ce même parti qui - dit-il, dit-on - serait aux portes du pouvoir, a ramassé les morceaux de la vraie croix gaulliste, abandonnée dans le caniveau par les partis se réclamant du gaullisme, en faisant de la défense de la souveraineté française l’un de ses principaux chevaux de bataille.

En 1972, la France pompidolienne était une France industrielle, industrieuse, qui ne rasait pas encore les murs, alors même qu’à peine dix ans plus tôt, elle avait abandonné l’ dans des conditions douloureuses. Une France qui ne rasait pas les murs ? Il faut se souvenir comment fut célébré le bicentenaire de la naissance de Napoléon en 1969. On était loin du service minimum donné en 2019 sous Emmanuel Macron à l’occasion du 250e anniversaire… Néanmoins, n’oublions pas aussi que c’est durant ces années pompidoliennes que fut amorcé le tournant en matière d’immigration : il fallait bien faire tourner les bétonnières pour construire les tours ! Jean-Marie Le Pen fut sans doute visionnaire sur ce sujet. En effet, quelques années plus tard, avec Giscard, on passa à la vitesse supérieure avec le regroupement familial, ouvrant ainsi la porte à une immigration, plus seulement de travail, mais de peuplement. Sous la construction des tours pompidoliennes, on posait les bases d’une France qui, cinquante ans après, n’a plus tout à fait la même identité, pour ne pas dire plus.

Cinquante ans, donc. En 1972, lorsque le FN fut créé, un autre parti avait passé, lui aussi, la cinquantaine : je veux parler du Parti communiste français, fondé en 1920 à Tours. À l’époque, le PCF pesait encore lourd : Jacques Duclos avait obtenu 21,2 % des voix à l’élection présidentielle de 1969 quand le socialiste Gaston Defferre ne récoltait que 5 %. Et le 12 juillet 1972 (toujours 1972 !), le PCF signait le Programme commun de la gauche avec François Mitterrand. On connaît la suite : le grand méchant loup à la faucille fut mangé par le petit chaperon rose. Avec la montée inexorable du Front national, le RPR, puis l’UMP, puis LR auraient peut-être pu jouer la même histoire à droite. Piégés par la gauche, ils ont préféré courir après elle, laissant à chaque élection toujours plus de plumes. Jusqu’au point de basculement. Le plat de l’Histoire ne passe qu’une fois. Cinquante ans plus tard, les héritiers du parti gaulliste gèrent un syndicat d’élus avant, peut-être, de se transformer en syndic de faillite quand le parti à la flamme, lui, semble poursuivre son ascension.

Qu’en sera-t-il, par la suite ? Les partis sont des organismes vivants qui croissent, décroissent, se transforment, meurent parfois. Au gré des aspirations du corps  et de ses retours de flamme... Visiblement, le Rassemblement national semble l’avoir bien compris.

Par Georges Michel le 5 octobre 2022

Boulevard Voltaire


Tout savoir sur le plan de sobriété énergétique que va dévoiler le gouvernement


Le 5 octobre 2022

Pour répondre à la crise de l'énergie, le gouvernement présente un plan de sobriété énergétique pour notamment passer l'hiver prochain dans les meilleures conditions. Baisse du chauffage dans les bureaux et équipements sportifs, "État exemplaire", réduction de l'éclairage public, "bonus sobriété"... Voici les 15 mesures phares du gouvernement.

Un plan de sobriété énergétique en 15 mesures phares : c'est la stratégie du gouvernement pour permettre aux Français de passer l'hiver dans les meilleures conditions face à la crise énergétique. Avant que ces dernières soient dévoilées ce mercredi, Europe 1 s'est procurée ce document, intitulé "Plan de sobriété énergétique : une mobilisation générale". Entreprises, collectivités, sport, ménages... Tout le monde est concerné. Voici les principales mesures à retenir.

Baisse du chauffage dans les bureaux

D'abord dans les bureaux, le gouvernement demande aux acteurs de ne pas dépasser une température maximale de 19 degrés. Il leur faudra abaisser à 16 degrés la nuit, et huit degrés si le bâtiment doit être fermé trois jours ou plus. Il est également demandé aux entreprises de décaler de 15 jours le début et/ou la fin de la période de chauffe "quand cela est possible et quand la température extérieure le permet", indique le gouvernement. Cette mesure permettrait de générer un gain de 12% sur la consommation de chauffage, promet le document.

Puis, les salariés devront réduire l'utilisation de l'eau chaude sanitaire, excepté quand celle-ci est indispensable, comme pour les douches par exemple. "Les gestionnaires auront la possibilité d'arrêter l'eau chaude sanitaire", prévient le gouvernement, qui souligne que cette mesure est déjà appliquée en Allemagne.
Le gouvernement veut aussi limiter la vitesse sur l'autoroute à 110 km/h pour les agents qui doivent prendre leur véhicule de service pour effectuer des trajets professionnels non urgents. Cette mesure doit permettre un gain de 20% de carburant sur ce type de trajet. Dans la même logique, l'exécutif recommande de prendre le train plutôt que l'avion pour des trajets professionnels de moins de quatre heures, tout comme prendre les transports en commun plutôt que la voiture.15 mesures

Réduction de l'éclairage public par les collectivités

Un chapitre s'adresse aussi aux collectivités territoriales. Le gouvernement leur demande de réduire la consommation d'électricité liée à l'éclairage public, ce qui se traduit par "éteindre les lumières à certaines heures, réduire l'intensité lumineuse, passer à de l'éclairage LED avec pilotage automatisé", propose-t-il. S'il faut réduire le chauffage dans les bureaux, il faudra le faire de même dans les équipements sportifs "en diminuant de deux degrés la température des gymnases et d'un degré la température de l'eau des piscines", évoque le document, s'appuyant sur une recommandation de l’Association nationale des élus du sport (Andes).

Le gouvernement sollicite également les collectivités pour qu'elles réduisent le nombre de mètres carrés chauffés, "en regroupant les services publics dans des locaux plus adaptés, quitte à les utiliser sur des plus grandes plages horaires", préconise l'exécutif.
Inciter les entreprises privées à s'engager
Pour inciter les entreprises privées à adopter ce plan de sobriété énergétique, l'État va créer la plateforme "Les entreprises s'engagent". Celle-ci va regrouper celles qui prennent 16 engagements et qui sont accompagnées dans leur déploiement. Parmi ces engagements, il y a l'interruption de l'éclairage intérieur des bâtiments dès inoccupation, la réduction de l'éclairage intérieur notamment publicitaire et l'éteindre au plus tard à une heure du matin, ou encore la suppression des déplacements inutiles.
Temps d'éclairage réduit pour les événements sportifs15 mesures 3

Dans le monde du sport, il va être demandé aux enceintes de réduire de près de 50% le temps d'éclairage avant et après le match pour les compétitions se déroulant en journée, et de plus de 30% pour les matches en soirée", avance le gouvernement qui s'appuie sur l'engagement de la Ligue de football professionnel (LFP), de la Ligue nationale de rugby (LNR), des clubs professionnels et des diffuseurs TV.

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Un "bonus sobriété" pour récompenser les Français

Les dernières mesures phares mises en avant par le gouvernement concernent les incitations données aux Français pour réduire leur consommation d'énergie. D'abord, l'exécutif prévoit un "bonus sobriété". "Les ménages qui maîtrisent leur consommation énergétique pourront recevoir une prime sur les factures de gaz et d’électricité chez certains fournisseurs. Plusieurs énergéticiens s’engagent à proposer cette offre", rappelle le gouvernement, qui fait allusion notamment à EDF, TotalÉnergies ou encore Engie.

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Le document fait aussi référence à une aide allant jusqu'à 9.000 euros pour les Français qui passeront d'une chaudière au gaz à une pompe à chaleur en logement individuel. Il propose en plus "des aides permettant un reste à charge de 250 euros en moyenne par appartement pour raccorder un bâtiment de logement collectif à un réseau de chaleur, grâce à MaPrimeRenov’".

Enfin, comme l'ont déjà fait France Télévisions et TF1, le gouvernement veut étendre l'information donnée aux Français sur la "météo de l'électricité", soit le signal Ecowatt, en demandant aux médias audiovisuels et radiophoniques de la relayer également.

En somme, grâce à ce plan de sobriété, l'État avance "l'objectif de réduire de 10% les consommations énergétiques au niveau national".

Comment l'État veut se montrer "exemplaire"

Dans ce plan de sobriété énergétique, l'exécutif veut mettre en avant un "État exemplaire". Pour cela, il indique que le chauffage ne devra pas excéder 18 degrés en moyenne cet hiver dans une période d'Ecowatt rouge. Une "expérimentation" qui "tiendra compte des situations particulières, dans le cadre d'un dialogue de proximité", tempère le gouvernement.

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Avec la gauche : l’abondance pour les migrants, la sobriété pour les Bourguignons et les Francs-Comtois !


Communiqué de Julien Odoul, Président du groupe RN au CR de Bourgogne-Franche-Comté du 3 octobre 2022

Lors de la commission permanente du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, les élus du Rassemblement National ont dénoncé le double discours de la majorité socialo-écolo-communiste de Marie-Guite Dufay. Dans sa conférence de presse de rentrée fin août, la présidente de la région a annoncé une situation gravissime pour la collectivité avec un trou de 80 millions d’euros à trouver et une probable cure d’austérité à venir. Si les élus du Rassemblement National actent la nécessité d’une réduction de la voilure en matière de dépenses, qui résulte autant de la crise inflationniste que de la gestion socialiste calamiteuses avec l’argent des contribuables, ils dénoncent le deux poids deux mesures inacceptable lors des votes de cette séance.

Ainsi, après avoir préféré maintenir l’aide à la formation des migrants de 5 millions d’euros par an, somme prise ensuite aux familles avec la hausse des tarifs de cantine des lycées, l’exécutif décide notamment d’une rallonge du soutien financier à la formation des migrants de 1,5 million d’euros. Cela accompagné de subventions accordées façon arrosage automatique à des « œuvres culturelles » pro-migrantes, politisées ou encore au Festival des Solutions Ecologiques qui fera la promotion de la nécessaire sobriété sauf pour son propre financement. Dans le même temps, l’exécutif socialiste participe à diriger pour 63 millions d’euros de fonds européens vers les plus grosses agglomérations et la politique de la ville alors que nos communes rurales doivent fermer des services publics pour payer les factures d’énergie.
A l’heure de la crise des prix, le groupe Rassemblement National fait le seul choix responsable possible : faire de nos collectivités des boucliers pour les Français les plus fragiles. Conscients des économies à faire, les élus régionaux RN de Bourgogne Franche-Comté réitèrent leurs propositions faites en début d’année à l’occasion de la session budgétaire à savoir des économies immédiates de 32 millions d’euros sur l’immigration, les éoliennes, la communication et l’art contemporain et s’opposent à toute attaque sur les principaux postes comme l’enseignement, l’aide aux entreprises, le soutien au pouvoir d’achat et à la rénovation thermique.
La priorité régionale est l’antidote à la sobri-austerité !