samedi 8 octobre 2022

Non au démentèlement de la police judiciaire !



Communiqué du Rassemblement National du 7 octobre 2022

Pour d’obscures raisons qui n’ont rien à voir avec l’amélioration de la sécurité des Français, Gérald Darmanin a décidé, dans le cadre de sa loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur (LOPMI), de supprimer purement et simplement la direction centrale de la police judiciaire ainsi que ses services territoriaux.

Au nom de l’hypothétique efficacité qu’apporterait l’unicité du commandement territorial des services de police, c’est donc plus d’un siècle d’histoire de la police nationale qui risque ainsi d’être rayé d’un coup de plume.

Créée en 1907 sous l’impulsion de Georges Clémenceau, la police judiciaire n’a cessé de contribuer efficacement pendant 115 ans à la lutte contre toutes les formes de grand banditisme et, plus récemment, contre le terrorisme.

​La réforme des DDPN (directions départementales de la police nationale), si elle devait entrer en vigueur, entérinerait donc la disparition d’une grande direction de la police nationale tout en la fondant dans un ensemble qui deviendra vite ingérable.

Une fois encore, c’est la sécurité des Français qui sera grandement menacée. Avec la disparition de vrais professionnels du judiciaire formés pour élucider les affaires criminelles les plus complexes, c’est tout un pan du prestige et de l’efficacité de la Police Nationale qui s’effondrera.

Le Rassemblement National, considère qu’une telle décision doit faire l’objet d’un débat national et non être décidée en catimini au sein d’un cabinet ministériel. 

Il apporte son total soutien aux personnels actifs, administratifs, techniques et scientifiques de la police judiciaire. Il demande instamment à Gérald Darmanin d’annuler cette réforme afin que notre police puisse continuer à œuvrer, en particulier dans le domaine judiciaire, à la sécurité de tous les Français.

RN

Le gouvernement veut déconstruire la police judiciaire !, Nicolas Dupont-Aignan (DLF) le 8 octobre 2022

 

Visite d’Élisabeth Borne dimanche et lundi en Algérie : les honteux silences de la France



Ce n’est pas comme si on avait des choses à dire et même à exiger du gouvernement algérien… Pas comme si les Algériens étaient nombreux dans nos prisons, très nombreux même. Pas comme si les plus gros contingents de migrants illégaux en France depuis des années arrivaient justement… d’Algérie. Pas comme si l’Algérie refusait de récupérer les immigrés venus illégalement en France et pour lesquels les tribunaux français ont pris une décision d’expulsion. Pas comme si l’Algérie, dans sa communication et ses actes, foulait aux pieds la France, son honneur et son peuple. On passera sur les espoirs déçus de Macron concernant le gaz algérien, sur les milliards d’euros gagnés en France et envoyés par les Algériens dans leur pays, sur les campagnes violemment antifrançaises d’Alger.

Après la visite inutile et ronflante, en août, d’Emmanuel Macron, honteusement sifflé à Oran,  débarque à Alger en amie, ce dimanche matin, accompagnée d’une énorme délégation de seize ministres ! Son premier geste consistera à déposer une gerbe au mémorial du Martyr, un monument surplombant Alger, érigé en 1982 pour le vingtième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie et dédié aux combattants de la guerre d'indépendance. Les harkis, les rapatriés d’Algérie, les Français qui ont laissé leur vie ou l’ont risquée durant la guerre d’Algérie sur l’ordre de la France apprécieront… Sans doute pour faire bonne mesure, dans un « en même temps » macronien, Élisabeth Borne ira déposer dans la foulée une gerbe au monument aux morts pour la France, dans le carré militaire du cimetière européen Saint-Eugène.

Le reste du séjour sera consacré aux causeries et dîners officiels, chaque ministre français rencontrant son alter ego algérien.

Il s’agit, précise Matignon lors d'un point presse auquel BV a participé, ce jeudi 6 octobre, de « poser les bases d’une relance de notre relation », après les « quelques turbulences » récentes dans les relations entre les deux pays. Des turbulences nées des exigences de la France vis-à-vis de l’Algérie, notamment sur les OQTF (obligation de quitter le territoire français).

Pas de vagues. On parlera des « liens exceptionnels » entre les deux pays, des « liens d’amitié », de ces « populations mêlées », de la « diaspora », de « la jeunesse » du pays. On va parler de développement, d’échanges, de start-up.

Mais le drame du voyage est dans les sujets que l’on n’abordera pas ou peu. On ne parlera pas de gaz, par exemple. « La livraison de gaz n’est pas à l’ordre du jour du déplacement du Premier ministre », précise Matignon. L’Algérie ne nous tirera pas du froid cet hiver. Malgré sa grande « amitié » pour la France, elle a préféré contracter avec… l’Espagne ! On n'évoquera pas non plus l’Histoire. Cette Histoire exploitée jusqu’au paroxysme contre la France par les autorités algériennes. C’est du ressort de la commission d’historiens actuellement en cours de recrutement, chargée de « regarder en face les faits historiques », sur la base de l’ouverture des archives de part et d’autre, rappelle Matignon. Face à cette tentative d’Histoire officielle, toutes les craintes sont autorisées…

Surtout, on ne parlera pas d’immigration, de visas et de retours au pays. Ou bien peu. « Les réadmissions des étrangers en situation irrégulière sont encore en discussion, répond Matignon interrogé sur ce point par BVLa négociation n’a pas abouti à l’heure où on se parle. ». Le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur en discuteront peut-être entre la poire et le fromage… C’est la dernière roue du carrosse. Un détail sans importance. En réalité, l’Algérie entend continuer comme avant à piloter la  d’immigration de la France, tranquillement. Et la France, au lieu de taper du poing sur la table, préfère fumer le narguilé et s’enivrer de mots.

Pas de gaz, rien sur l’immigration : que vont donc faire nos seize ministres dans la galère algérienne ? En quoi ce voyage répond-il aux attentes et aux angoisses des Français ? Y a-t-il quelqu’un, au gouvernement, pour défendre les intérêts de ce pays, pour écouter l'exaspération de nos compatriotes ? Encore une question : l’honneur a-t-il toujours un sens pour nos dirigeants ? Poser ces questions, c’est malheureusement y répondre…

Par Marc Baudriller le 7 octobre 2022

Boulevard Voltaire

Guerilla : l’effondrement avant le Grand Reset ? Laurent Obertone dans le Samedi Politique sut TV Libertés le 8 octobre 2022

Conflit en Ukraine : risques et conséquences - Têtes à Clash n°109 - TV Libertés le 7 octobre 2022

vendredi 7 octobre 2022

Dupond-Moretti, Kohler : la République exemplaire de Macron !, Gilbert Collard (Reconquête !) le 7 octobre 2022

 

Une conférence islamique annulée grâce à la mobilisation des adhérents de Reconquête !

 



Éric Zemmour: «Wokisme et islamisme, l’école prise en tenaille»


Par Eric Zemmour, Président de Reconquête ! le 6 octobre 2022

Je vais vous faire une confidence: lorsque le 11 septembre dernier, j’ai décidé de créer un réseau des «Parents vigilants» dans toute la France, je n’imaginais pas que l’actualité nous donnerait raison si vite, si fort. J’avais pourtant été marqué pendant ces mois de campagne présidentielle par l’inquiétude des parents pour l’école de leurs enfants. Ici un couple m’expliquait qu’ils rêvaient de déménager pour éviter à leur enfant d’intégrer une école où les «Gaulois» étaient désormais minoritaires. Là, un grand-père effondré me dépeignait la façon dont l’histoire de notre pays était enseignée à son petit-fils, qui ne connaissait pas Napoléon, alors qu’il était en seconde. Une mère célibataire était désemparée face à son fils de 7 ans qui lui demandait s’il pouvait devenir une petite fille après le passage d’une association dans sa classe. Tous me livraient la chronique d’une institution à la dérive.

Tous ces récits ont été corroborés par les témoignages recueillis sur le site internet créé dans le cadre de notre campagne. Parallèlement se répandaient sur les réseaux sociaux les images de violences - contre les élèves ou les professeurs - sans compter les provocations islamiques: la semaine dernière, je découvrais une vidéo de jeunes Maghrébins, hilares, revêtus du qamis pour leur photo de classe au lycée. Fin août, une note du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR - dont il faut saluer le travail minutieux) avait déjà alerté sur une offensive islamique en milieu scolaire. De fait, les vidéos incitant au port du voile en classe, ou encore invitant à faire la prière dans l’enceinte du lycée, se sont multipliées ces dernières semaines.

Pendant ce temps, notre ministre de l’Éducation, inclusive davantage que nationale, a de toutes autres préoccupations. Pap Ndiaye a récemment prouvé qu’il n’en avait pas fini avec sa mise en accusation de la France, s’en prenant à notre pays depuis les États-Unis. S’il n’était pas occupé à disserter sur la difficulté de la France à parler des races - cela s’appelle peut-être l’universalisme républicain! -, Pap Ndiaye aurait vu la déferlante de messages postés par des jeunes issus de l’immigration lors de la rentrée, regrettant le nombre de Français - c’est-à-dire pour eux de Blancs - dans leurs classes. Il aurait également visionné le documentaire diffusé sur la chaîne Public Sénat montrant des jeunes noirs et maghrébins du collège parisien Berlioz accueillant sans tendresse une «invasion des Blancs» venue du collège voisin Coysevox: «Les Blancs, ils ne servent à rien», rigole une jeune fille noire. De jeunes Blancs qui servent au moins de chair à canon à la propagande imposée par l’Éducation nationale, contraints d’endosser le rôle d’Américains racistes dans une reconstitution théâtrale du célèbre épisode du bus dans lequel Rosa Parks refusa de se soumettre aux règles de l’Amérique ségrégationniste des années 1950. À voir ces enfants clamer leur credo antiraciste, on se croirait revenu au temps de la propagande communiste dans les écoles de l’URSS stalinienne.

À la même époque, il est vrai, Lyssenko expliquait doctement que les lois de Mendel sur l’hérédité étaient infondées et exigeait l’application de «la dialectique marxiste aux sciences de la nature». De nos jours, les héritières féministes de Lyssenko condamnent la biologie comme une science «patriarcale».

Ce sont ces adeptes de la théorie du genre qui ont aujourd’hui pignon sur rue dans notre université. Ce sont à eux que notre ministre veut livrer les cerveaux malléables de nos enfants, en relançant «l’éducation à la sexualité», y compris dans les écoles maternelles et primaires, pour lutter en particulier contre «les LGBT-phobies». Les plus hautes autorités de l’État se font les relais de cette propagande: une circulaire ministérielle (validée il y a quelques jours par le Conseil d’État) permet désormais aux élèves dits «transgenres» d’utiliser à l’école leur «prénom d’usage», c’est-à-dire celui qu’ils ont choisi eux-mêmes.

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"Macron bluffe et finira comme Mac-Mahon" : Dupont-Aignan sur la menace de dissolution à l'Assemblée, Nicolas Dupont-Aignan (DLF) sur Europe 1 le 7 octobre 2022