mardi 13 décembre 2022

Notre réaction à l'affaire de corruption qatarie au sein du Parlement européen

 


Communiqué de Jean-Paul Garraud, président de la délégation RN au Parlement européen du 12 décembre 2022

Depuis plusieurs jours, l’Europe de Bruxelles est secouée par une affaire de corruption à grande échelle en son sein par le Qatar. Doha aurait soudoyé des eurodéputés, notamment du groupe des Socialistes et Démocrates, et des ONG, pour que l’institution adopte une position favorable vis-à-vis du Qatar.

Cette affaire gravissime illustre la politique hypocrite de Bruxelles à l’égard Qatar, qui donne des leçons de morale à la terre entière alors qu’elle est elle-même corrompue au plus haut niveau.

En ce lundi 12 décembre, les députés du Rassemblement National au Parlement européen ont voté en faveur de la tenue d’un débat et de la mise au vote d’une résolution sur ce sujet.

En attendant que la Justice fasse son travail, nous demandons la suspension des dossiers à l’étude liés au Qatar et la mise en place d’une commission d’enquête. Nous le devons aux peuples européens, dont la méfiance pour nos institutions et la démocratie ne cesse de croître.

RN


Le nouveau Passé-Présent : Des taupes soviétiques dans les services secrets britanniques - TV Libertés le 13 décembre 2022

"L'OTAN montre sa mauvaise foi en dénonçant les frappes russes !" - Eric Denécé

 

Ça passe crème : pour une journaliste du service public, Zemmour « n’a rien d’un être humain » !

 

Éric Zemmour était invité, ce week-end, sur BFM TV pour faire face à un festival de mauvaise foi journalistique, face à trois interrogateurs qui lui coupaient la parole, lui reprochaient de ne rien proposer de concret ou voulaient absolument lui faire tenir des propos racistes. Le clou du spectacle fut peut-être, en termes de médiocrité, l'exercice pénible au cours duquel le président de Reconquête dut réciter la composition de l'équipe de France. Il a été bien bon de se plier à cette farce, face à un jury unanimement hostile. Tant pis, et ce n'est pas bien grave car, pour le reste, Zemmour a été plutôt solide dans la défense de son programme et de ses idées.

Comme après chaque interview sur BFM TV, les séquences les plus marquantes de l'entretien ont été diffusées sur Twitter, accompagnées d'un sobre résumé. L'une de ces vignettes indiquait :

Bon. On peut ne pas être d'accord sur ce propos et considérer que le match France- sera sans doute un moment fort de liesse populaire dans la communauté des binationaux (qui, de l'avis des journalistes de BFM TV, étaient unanimement « doublement heureux »). En revanche, étant arrivé quatrième à l'élection présidentielle et dirigeant le premier parti de France en nombre d'adhérents, on peut également convenir qu'Éric Zemmour a le droit d'être invité et même de s'exprimer à la télévision.

Ce n'est apparemment pas ce que pense Khadija Toufik, journaliste rédactrice au service économie de France Télévisions. En réaction à ce tweet, qui ne faisait que rapporter un propos, elle a posté, avec un certain laconisme qui n'excluait pas l'agacement : « On s'en fiche, de ce qu'il raconte! Par pitié, arrêtez de donner la parole à cet individu qui n'a rien d'un être humain. » C'est tout d'abord paradoxal. Si vraiment « on s'en fiche de ce qu'il raconte », on peut l'inviter tant qu'on veut puisque, de toute façon, personne ne s'y intéresse. À moins que ce « on » ne fasse pas référence à toute la nation française ? On va y revenir. Plus surprenante - quoique - est la seconde phrase : l'expression « par pitié », en ouverture, est purement rhétorique, puisqu'il ne s'agit pas vraiment d'une supplique désespérée. L'impératif « arrêtez de donner la parole », lui, ne souffre, dans l'esprit de Khadija Toufik, pas la moindre contradiction. Qu'on arrête de donner la parole à Zemmour, et puis voilà. On ne fait pas ça, imagine-t-on, au prorata des suffrages, sinon le  et les écolos vont avoir du mal à se frayer un chemin jusqu'aux plateaux de télé.

Au vrai, la raison pour laquelle on ne devrait pas inviter Éric Zemmour dans les médias nous est livrée dans la fin de la phrase : « cet individu » n'aurait « rien d'un être humain ». On pense irrépressiblement à la phrase de von Zimmel, le méchant SS de OSS 117: Rio ne répond plus qui tentait d'humaniser les nazis (« Et lorsque nous sommes tristes, ne pleurons-nous pas, comme vous ? »). Convenons ensemble, quitte à être un peu premier degré, qu'Éric Zemmour, si c'était un affreux nazi (ce qui ne manquerait pas de piment), posséderait tout de même l'ensemble des caractéristiques d'un être humain : nombre de vertèbres, longueur du tube digestif, présence d'yeux ou d'oreilles, langage articulé...

Ou alors... ou alors ses propos le déshumaniseraient d'emblée : il serait inhumain car il n'aurait pas les bonnes valeurs. Mme Toufik n'a peut-être pas mis assez de coups de Stabilo™ sur ses fiches de philosophie politique : la déshumanisation de l'adversaire, telle qu'elle a été montrée par Carl Schmitt dans La Notion de politique (Calmann-Lévy), est un symptôme paradoxal de l'universalisme postmoderne qui explique un grand nombre de purges et de massacres. Comme il y a, dans la pensée contemporaine, des « valeurs universelles » qui font (supposément) de nous les membres d'une commune humanité, on part du principe que celui qui ne professe pas les mêmes valeurs que celles de la doxa n'est pas seulement un adversaire, c'est un être « inhumain ».

Ainsi de Zemmour qui, parce qu'il ne s'extasie pas devant le comportement des supporters franco-marocains, est un « individu qui n'a rien d'un être humain ». C'est sur ce constat que prennent appui, dans les dictatures du monde entier, les persécutions, l'ostracisme, le harcèlement médiatique, les agressions physiques : qui n'adhère pas au socle de « valeurs » en carton édicté par les humanistes autoproclamés ne mérite pas le qualificatif d'être humain. Sans verser dans la pleurniche familière au camp d'en face, Khadija Toufik ne dit-elle pas, en creux, que cet être inhumain, non seulement ne mérite pas de parler, mais peut-être pas de vivre ? C'est ce que disaient, puisque la sortie prochaine du film Vaincre ou mourir s'y prête, les « humanistes » du Comité de salut public à propos des Vendéens.

Bravo, en tous les cas, à France Télévisions pour cette embauche qui fait honneur à l'esprit maison, c'est-à-dire à l'esprit des médias financés par le contribuable. Parmi les citoyens qui paient pour entendre ou lire de tels propos, on peut statistiquement présumer que 7 % d'entre eux (ceux qui ont voté Zemmour) ne sont pas humains non plus - et encore, on ne sait pas ce que Mme Toufik pense des électeurs du Rassemblement National. Que fait-on de cet Audimat™ qui fait honte à l'humanité ? Selon que vous serez de gauche ou de droite, les jugements médiatiques vous rendront humain... ou pas !

Par Arnaud Florac le 12 décembre 2022

Boulevard Voltaire

lundi 12 décembre 2022

Comment le gouvernement et les préfets se préparent aux prochaines coupures d'électricité, Philippe Charlez sur Radio Courtoisie le 11 décembre 2022

Les Affranchis - Y aura-t-il encore assez de gasoil pour carnaval ? - TV Libertés le 12 décembre 2022

 

La face cachée du bilan d’Emmanuel Macron pour les personnes en situation de handicap



Il y a une semaine, le 3 décembre, avait lieu la Journée mondiale des personnes en situation de handicap. Nul n’est à l’abri du handicap : accidents de la vie, de la route, du travail, maladies génétiques, chroniques, la liste est longue… Le vécu d’un handicap lourd (reconnu à plus de 80 %) n’est souvent qu’indifférence, solitude ou dépendance, non-accessibilité, chômage et pauvreté, douleurs physiques ou morales, agressions, absence de vie sexuelle voire suicide. Le problème n’est pas tant la différence entre une personne valide et une personne invalide mais l’acceptation de la différence par notre société. Je suis moi-même handicapé (reconnaissance à 95 %), atteint d’une maladie génétique (rétinite pigmentaire) qui entraîne inéluctablement la cécité.

Depuis 2017, le handicap est la première cause de discriminations (emploi, logement, transport, école…). Bien avant le racisme, l’inégalité hommes/femmes et ce, même si la sensibilisation du grand public sur le handicap progresse. Profitons-en pour faire le point sur le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. À la fin du débat du second tour en 2017, il avait dédié sa « carte blanche » au handicap. Mais qu’en est-il, cinq ans après ?

On peut reconnaître quelques timides pas en avant : le droit de vote pour les personnes handicapées sans l’accord d’un juge, les droits à vie pour les personnes à handicap irréversible : plus besoin de renouveler son dossier auprès de la maison départementale de l’autonomie (MDA) et augmentation de l'allocation adulte handicapé (AAH).

Cette augmentation est toutefois une « vraie-fausse » augmentation. Car, n’étant pas calculée sur l’inflation, elle a fondu comme neige au soleil et, conséquence, la différence entre l’AAH et le seuil de pauvreté sera encore plus importante en 2023 qu’en 2017 !

Mais la présidence Macron est aussi à l'origine de pas en arrière :

- Le candidat Emmanuel Macron de 2017 avait promis de passer l’AAH au-dessus du seuil de pauvreté. Malgré la « fausse-vraie » augmentation : une promesse non tenue !

- La baisse en novembre 2019 du plafond de ressources d’environ 1.000 euros.

- La suppression de l’allocation « complément de ressources » accordée aux personnes à handicap lourd (-75 euros).

- La loi ELAN (évolution du logement, de l'aménagement et du numérique) de 2018 : 20 % de logements pour les personnes à mobilité réduite, contre 100 % auparavant.

- Le refus catégorique d’Emmanuel Macron et de Mme Sophie Cluzel (ex-secrétaire d’État au Handicap) de déconjugaliser les revenus du conjoint pour le calcul au droit de l’AAH. La majorité bloque la loi le 17 juin 2021 à l’Assemblée nationale : en réaction, une centaine de députés, dont Nicolas Dupont-Aignan, quittèrent l’Hémicycle (*).

Résultat ! le handicap est toujours, et pour la cinquième année consécutive, la première cause de discrimination et le taux de chômage des handicapés reste toujours deux fois supérieur à celui des personnes valides. À défaut de « carte blanche », le bilan de M. Macron est plus proche de la « copie blanche ». C'est un tiers de communication, un bon tiers de contre-vérités, un gros tiers d’autosatisfaction et un petit tiers de mesurettes. Oui, ça fait quatre tiers… comme dans Marius, de Pagnol.

(*) Un an après, n’ayant plus la majorité absolue à l’Assemblée nationale, le nouveau gouvernement a proposé ce qui avait été refusé vigoureusement pendant cinq ans. Hypocrisie ?

Par Erick Damaisin, Délégué national pour la dignité des personnes en situation de handicap de Debout La France, le 11 décembre 2022

Boulevard Voltaire

dimanche 11 décembre 2022

Budget : Élisabeth Borne déclenche un neuvième 49.3, LFI dépose une motion de censure



La Première ministre Élisabeth Borne a déclenché dimanche un neuvième 49.3 pour faire adopter sans vote la partie "dépenses" et l'ensemble du projet de budget de l'Etat pour 2023 en nouvelle lecture devant l'Assemblée nationale. Les députés insoumis ont de suite répliqué par le dépôt d'une nouvelle motion de censure.

Le volet "recettes" adopté, un neuvième 49.3 dégainé, et une nouvelle motion de censure dans la foulée... L'Assemblée nationale a connu dimanche une séance express selon un scénario déjà connu, à la veille de la dernière semaine d'examen du projet de budget 2023. Quelques dizaines de secondes après avoir vu la partie "recettes" adoptée en nouvelle lecture, après le rejet d'une motion de censure des Insoumis, Élisabeth Borne est remontée à la tribune pour brandir à nouveau l'arme constitutionnelle sur la partie "dépenses" et l'ensemble du projet de loi de finances.

78 voix pour la nouvelle motion de censure

Devant un hémicycle fortement clairsemé pour cette séance dominicale, la plupart des députés étant en circonscription, la cheffe du gouvernement a "regretté" une "multiplication des motions (qui) a considérablement restreint le temps des discussions". Celle de dimanche n'a recueilli que 78 voix. Elle a assuré ne pas abandonner sa "volonté de bâtir des compromis" et mentionné des mesures retenues du Sénat sur "le financement des transports publics en Ile-de-France" ou "la lutte contre l'habitat indigne en Outre-mer".

À ce neuvième 49.3, les députés LFI ont répondu par une neuvième motion de censure venue de la gauche (dont trois de l'ensemble de la Nupes), contre "l'autoritarisme du gouvernement (qui) n'a pas de limite". La motion pourrait être étudiée mardi ou mercredi, mais n'a guère plus de chances d'aboutir. Son rejet vaudrait adoption de l'ensemble du projet de budget de l'Etat en nouvelle lecture, avant un dernier passage au Sénat, et un très probable dixième 49.3 la semaine prochaine à l'Assemblée pour conclure son examen.

Borne défend le retour d'un texte enrichi

Dimanche, députés de gauche et de droite ont profité de leur temps de parole sur la motion de censure LFI précédente pour défendre leurs positions et également aborder la réforme des retraites. "Vous êtes minoritaires donc vous supprimez le vote", a accusé Eric Coquerel (LFI), reprochant au gouvernement d'avoir esquivé avec le 49.3 des débats chauds du budget, sur les impôts locaux notamment, ou d'avoir écarté des amendements adoptés, comme les 3 milliards d'investissement sur le ferroviaire. Sur les retraites, "il vous faudra bien plus qu'un 49.3 pour vous en sortir", a-t-il lancé.

Élisabeth Borne a elle défendu en retour un texte enrichi de contributions des oppositions "sur la demi-part des veuves" ou "sur les carburants alternatifs". La socialiste Valérie Rabault a critiqué des "seuils" sur le bouclier tarifaire énergétique qui "vont laisser de nombreuses collectivités locales sur le carreau". Véronique Louwagie (LR) a critiqué, comme d'autres élus, un "budget manifestement insincère" au vu des prévisions de croissance.

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Leur détestation de la France avec comme alibi le foot est intolérable !

 

Eric Zemmour demande un débat avec M.Pap Ndiaye, le ministre de l'Education nationale



 
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Surpopulation mondiale : ces lanceurs d’alerte qu’il faudra bien finir par entendre…



Elle avait forcément le visage de l’innocence. Sa naissance était pourtant effrayante. Symboliquement, bien sûr, car la petite fille de 2,5 kilos Danica May Camacho, née un dimanche d’octobre 2011 deux minutes avant minuit au Jose Fabella Memorial Hospital, un hôpital public de la capitale philippine, a fait à juste titre la joie de ses parents. N’a-t-on pas coutume d’assurer qu’une naissance est le plus beau des événements ?

Celle de Danica fut malheureusement la plus dramatique des annonces car elle a été désignée alors 7 milliardième habitante sur Terre : ses contemporains ont alors probablement accueilli cette nouvelle, annoncée par tous les médias, avec une parfaite indifférence… ou avec un sourire béat ! dans un cas comme dans l’autre, leur inconscience est effrayante !

D’autant que les Nations-Unies ont félicité les parents de la petite Danica, lui ont offert un « petit gâteau pour l’occasion », donné une bourse pour ses études et à ses parents un pécule pour ouvrir un magasin. On est heureux pour eux et leur existence future…

Pour celle de l’Humanité, en revanche, on ne peut guère féliciter les Nations-Unis de fêter ainsi une telle tragédie.

La surpopulation mondiale n’est pas un problème parmi d’autres – un « défi » comme disent la plupart des observateurs avec une lâche pudeur –, mais le drame mondial par excellence. Tous les autres « défis » – pandémies, guerres, pollutions,… – n’étant que les avatars de cette surpopulation apocalyptique.

Le simple bon sens permet de comprendre que sans les « excès de population », les maux – spécifiques ou communs, les uns étant souvent la conséquence des autres – qui frappent tous les pays du monde, qu’ils soient riches ou pauvres, n’existeraient pas, seraient de nature moins dramatiques ou bien même si certains existeraient tout de même sans cela, l’ampleur de leurs conséquences seraient sans commune mesure.

« Une mise en accusation de l’insouciance humaine commence à poindre. Ainsi en est-il de la conscience du double danger sur le plan mondial et sur celui des progénitures de la fécondité humaine inconsidérée, malgré le chant des sirènes économiques ou politiques acharnées à maintenir des expédients. S’y ajoutent des fruits de notre inconséquence : souci négligé de l’état de notre sol jusqu’à des effondrements du fond marin dits tsunamis, maîtrise hypothétique des effets de l’arme atomique contre un État prêt au terrorisme et inconsé­quence actuelle en présence des pandémies » : ces lignes sont de Francis Verdavoine-Bourget et extraites de son ouvrage : Surpeuplement, un drame planétaire !(1)

« Arrêtez le monde, je veux descendre », écrivait(2) avec humour de l’homme moderne Louis Pauwels, ancien co-fondateur (avec Jacques Bergier) de la revue Planète, puis fondateur du Figaro Magazine.

Ce n’est certes pas l’envie qui manque à beaucoup, conscients d’un inéluctable déraillement du train cosmopolite, mais il ne semble pas que soient annoncées pour cela de prochaines stations, fussent-elles en rase campagne. Reste alors le dilemme de sauter de celui-ci en marche… ou de braquer le conducteur. Si quelqu’un a le mode d’emploi, qu’il soit assez avisé pour l’adresser aux Nations-Unis !

*
*.  *

Les lignes qui précèdent

Elle sont extraites d’une chronique (« Descendre du monde moderne ») que j’avais écrite en 2011 et qui avait été assez largement diffusée sur internet.

Et depuis lors, quoi de nouveau ? 4 enfants de plus… par seconde ! comme l’indique le sous-titre du livre de Jean-Michel Hermans auquel n’aura forcément pas « échappé » l’« heureux » événement de la naissance de la petite Danica. Et pour cause ! Il réside régulièrement dans les Philippines où il possède une maison et même quelques arpents de rizières qui sont sa seconde patrie. Là-bas, il est confronté en permanence à la surpopulation. On construit aujourd’hui les maisons dans les rizières car il n’y a plus de place disponible pour de nouvelles maisons. Beau­coup des cousines de son épouse ont six ou huit enfants – une de ses tantes a… onze enfants ! – « C’est terrible car il n’y a pas de travail pour tout le monde et c’est la misère pour beaucoup… », constate-t-il.

La misère, oui… Une inévitable misère liée au surpeuplement qui ne date pas d’aujourd’hui : l’économiste Thomas Robert Malthus s’en alarmait déjà au xviiie siècle et insistait sur une nécessaire régulation des naissances ; ses livres connurent à l’époque de beaux succès de vente… en vain, hélas !(3)

Cette terrible menace n’a pas non plus échappé au romancier Dan Brown (auteur, entre autres, du livre à succès Da Vinci code) ; en 2013, il a publié Inferno (adapté ensuite au cinéma en 2016) dans lequel son héros tente d’empêcher un scientifique de déclencher une épidémie mortelle… pour répondre à la menace démographique dans laquelle il voit la fin de l’Humanité. Sans dévoiler la fin de ce thriller palpitant, que l’on sache seulement que les sentiments des personnages de Dan Brown évoluent au cours du récit et que les dernières pages laissent clairement percevoir leur malaise face à la véritable bombe à retardement que représente la surpopulation mondiale que leur « ennemi » tente de désamorcer de façon extrêmement… radicale !

Soyons donc reconnaissant – après Thomas Robert Malthus, Louis Pauwels, Francis Verdavoine-Bourget, Dan Brown et tant et tant d’autres tout de même et bien heureusement – à Jean-Michel Hermans de sonner lui aussi le tocsin avec ses propres expériences, ses propres réflexions, ses propres recherches…

Son livre est un cri d’alarme – aussi instructif qu’impitoyable – de plus, mais pas un cri inutile… « Le désespoir en politique est une sottise absolue », disait Charles Maurras… Le désespoir en l’Homme l’est tout autant. La preuve par de tels auteurs, du passé ou d’aujourd’hui, qui sont, et c’est tout à leur honneur, autant de courageux lanceurs d’alerte qui finiront bien un jour par se faire entendre… forcément !

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*.  *

Les lignes qui précèdent (bis)…

Elles sont celles de la préface que m’avait demandée Jean-Michel Hermans pour la parution de son livre Surpopulation : l’alerte mondiale aux éditions Dualpha en… 2019 !(4)

Et depuis lors, quoi de nouveau ? (bis)

« Seulement 12 ans après avoir passé la barre des sept milliards d’humains, la planète compte huit milliards d’habitants depuis la mi-novembre, selon les estimations des Nations unies, qui s’appuient sur ses meilleures projections démographiques » (https://www.nationalgeographic.fr, 2022).


Par Philippe Randa le 10 décembre 2022

Surpopulation : l’alerte mondiale de Jean-Michel Hermans, Éditions Dualpha.

 

Notes

(1) Éditions Dualpha, 654 pages, 2e édition réactualisée.

(2) Dans un article du Figaro à propos du livre Les Experts ou l’Art de se tromper de Jules Verne à Bill Gates de François-Bernard Huyghe (Plon).

(3) Jean-Michel Hermans a publié avec son frère Jean-Claude Réchauffement climatique : ces milliards d’hommes en trop ! aux éditions de l’Æncre, préfacé par Brigitte Bardot (Livre disponible sur www.francephi.com). Il a été décidé avec l’éditeur de rajouter le texte de Thomas Malthus Essai sur le principe de la population de Thomas Malthus (publié… en 1798), car il a été le premier à préconiser une régulation des naissances, à l’époque pour lutter contre la pauvreté. Le texte de Malthus est un plaidoyer contre la misère et pour la charité chrétienne.

(4) Livre toujours sur www.francephi.com : https://francephi.com/livre/surpopulation-lalerte-mondiale

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