mercredi 1 février 2023

Comment la France est devenue la colonie de ses colonies - François Bousquet (Elements) le 1er février 2023

LA FRANCHE-COMTÉ - La Geozone, le 1er février 2023

 

Le scandaleux reste à charge CPF des salariés !


Communiqué de Maël Camerlynk, Chagé de mission DLF Nord, du 1er février 2023

Après l’adoption du projet de loi de finances à l’Assemblée jeudi dernier, grâce à un énième 49-3 et du rejet d’une nouvelle mention de censure, l’amendement du gouvernement, crée un reste à charge (20 à 30%) pour les salariés utilisant leur compte personnel de formation (CPF), va injustement être mis en œuvre. Une barrière supplémentaire pour ceux qui ont le plus besoin de se former, c’est-à-dire les plus modestes et les plus précaires afin de pouvoir avoir une chance de s’adapter au marché du travail.

Même pour l’ancienne Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion Macroniste, Muriel Pénicaud (siégeant au sein du conseil d’administration de Galileo Global Education et Manpower) sort du silence pour un entretien dans le Journal du Dimanche dernier, dans lequel celle-ci se dit « inquiète » … Que le gouvernement commît « une erreur », en prenant une « mauvaise décision » et que celle-ci était prise dans « la précipitation, sans concertation » surenchère-elle et qu’il fallait « retirer » cette mesure assure-t-elle avant de conclure qu’elle était « déçue et inquiète », une de plus et non des moindres !

Rappelons que le CPF est un dispositif mis en place pour permettre aux travailleurs de se former tout au long de leur vie professionnelle. Crédité chaque année d’heures de formation que chacun peut utiliser pour suivre des programmes de formation de leur choix, afin de développer leurs compétences et de progresser dans leur carrière et qu’il n’existait jusqu’à lors aucun « reste à charge » obligatoire, à partir du moment que le montant de formation était couvert par le solde de celui-ci et éventuellement pris en charge si nécessaire par un autre financeur.

Mais force est de constater que la nouvelle « Identité numérique » mise en place en partenariat avec La Poste(qui devrait limiter le nombre de fraudes aux comptes) demeure néanmoins une nouvelle barrière administrative quant à l’utilisation du solde de son compte, décourage donc à faire valoir ses droits afin de faire financer une formation.

Alors que plus que jamais l’éducation et la formation sont devenues vitales car malmenées par des gouvernements successifs et plus particulièrement par le Ministre Pap Ndiaye et que nous savons que des millions de fausses cartes vitales circulent en France comme le rappelait notre président Nicolas Dupont-Aignan dans son livre « Où va le pognon ».

Le gouvernement semble préférer continuer à tondre les Français, qui cotisent à la sueur de leur travail, pénalise ceux qui souhaitent se former et donc de faire monter en compétences, ce qui entrainera une sous-utilisation des droits à la formationMettant en difficulté, certes leurs bénéficiaires mais également d’entreprises tels que les centres de formation.

Jusqu’où le gouvernement Borne ira-t-il dans son essorage financier et intellectuel des Français ? De quel droit devrions-nous accepter de financer des droits acquis par son travail, accumulés tout au long de sa vie ? Une nouvelle taxe sur la taxe ? Le gouvernement en est friand…

Il est urgent de lever cette énième erreur sociale et économique en rendant la liberté aux 25 millions d’actifs de pouvoir choisir de leur avenir professionnel comme le promettait Emmanuel Macron encore en 2018 ! Aborder le CPF comme un coût et non comme un investissement pour l’avenir de l’employabilité est une erreur.

L’État doit faire des économies mais pas sur l’éducation ni la formation !

Debout La France

EELV refuse de voter la motion référendaire du RN, « un mouvement fascisant », selon Sandrine Rousseau



En l’absence de jurisprudence sur la question, la conférence des présidents de l’Assemblée nationale a décidé mardi 31 janvier de procéder à un tirage au sort pour choisir la motion référendaire contre la réforme des retraites qui sera soumise au vote des députés. Or, c’est la motion défendue par le Rassemblement National (RN) qui a été choisie par le hasard, une situation qui a provoqué l’ire de la gauche Nupes qui dénonce un « détournement démocratique ». Invitée d’Europe 1 ce mercredi 1er février, la députée EELV Sandrine Rousseau a assuré que l’union de gauche refusera de voter une motion portée par un « mouvement fascisant ».

« Le groupe écologiste ne votera pas cette motion référendaire ; non pas que nous ne souhaitons pas ce référendum, nous le souhaitons, mais nous ne pouvons pas collaborer avec un mouvement fascisant comme l’est le Rassemblement National avec les racines qui sont les siennes et qui viennent de la collaboration française », a lancé la députée écologiste qui répondait aux questions de la journaliste Sonia Mabrouk. « C’est une ligne rouge que je ne franchirai jamais. Je ne voterai pas cette motion référendaire parce qu’il n’y a pas de collaboration possible avec ce mouvement, d’aucune manière, même sur un même texte », a-t-elle ajouté.

Pas de jurisprudence

La Nupes avait déposé sa motion référendaire le 23 janvier, soit un jour avant celle du RN. Sandrine Rousseau regrette ainsi que « la règle qui s’est jusqu’à présent toujours appliquée à l’Assemblée », à savoir « prendre la première motion référendaire déposée », ne soit pas appliquée. Une argumentation rejetée par la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet qui juge qu’il n’existe aucune « disposition réglementaire précise ni de précédents » régissant ce cas de figure. Ainsi, en l’absence de jurisprudence, le choix de la procédure à appliquer en revient à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, estime Yaël Braun-Pivet.

Le 1er février 2023

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Sébastien Lecornu annonce que la France va livrer 12 canons Caesar supplémentaires à l'Ukraine


Le ministre de la Défense Sébastien Lecornu a annoncé que la France allait livrer 12 canons Caesar supplémentaires à l'Ukraine, portant le nombre total à 30 canons fournis par notre pays. Le Danemark a également promis 19 canons Caesar de 155 mm, ce qui portera le nombre total de canons envoyés à Kiev à près de 50.

Concernant le matériel déjà envoyé, un seul canon serait actuellement hors d'usage et 17 doivent être maintenus en raison de l'usure due au combats.

Un contrat pour la livraison d'un radar de type GM-200 va également être signé aujourd'hui entre Tales et l'Ukraine. Ce radar de moyenne portée fabriqué en France peut détecter un avion ou un drone ennemi à une distance de 250 kilomètres. Les ministres de la Défense ukrainien et français sont d'accord sur la qualité du matériel français et le soutien apporté par la France est très apprécié par les soldats ukrainiens. 

En plus de la livraison du radar, 150 militaires français seront envoyés en Pologne pour former jusqu'à 600 soldats ukrainiens chaque mois.

Europe1

Le 31 janvier 2023

TV Libertés

Pourquoi ce film dérange ? Avec Charlotte d'Ornellas

Clash BHL VS Régis Le Sommier : “pourquoi ne portez-vous pas de casque sur le front ?”, Omerta le 1er février 2023

 

lundi 30 janvier 2023

Presque un million de demandeurs d'asile dans l'UE en 2022 : stop !



Communiqué de Jean-Paul GarraudDéputé français au Parlement européenPrésident de la délégation du Rassemblement National au Parlement européen du 30 janvier 2023

La submersion migratoire de l’UE s’accélère encore puisqu’il y a eu quasiment 1 million de demandeurs d’asile en 2022 selon les chiffres officiels. En France, le nombre de premières demandes d’asile augmente de 31,3 % en 2022 par rapport à 2021 avec 137.046 dossiers alors que les déboutés ne sont que rarement expulsés.

De tels chiffres devraient faire frissonner n’importe quel Français ou Européen en général attaché à l’identité de son pays et de l’Europe. D’autant plus quand l’on connaît le lien étroit entre l’immigration, la criminalité et le terrorisme, souvent islamiste.

Qui peut sincèrement croire la Commission européenne quand elle annonce ces jours-ci vouloir plus de renvois de déboutés du droit d’asile et dans le même temps entend légaliser l’immigration illégale ? Qui peut croire E. Macron quand il déclare que 100% des expulsions seront exécutées, mais désire en même temps une régularisation massive de clandestins pour les besoins de « métiers en tensions » ? Personne.

RN

Plus facile de trouver un char lourd qu'une boîte d'antibiotiques - Les Affranchis, Philippe Béchade sur TV Libertés le 30 janvier 2023

 

Guerre en Ukraine et réforme des retraites : veillée d’armes ?



N’en va-t-il pas de la  comme de la  ? Car on ne pourrait pas faire autrement que d’y aller. Plus ou moins doucement mais sûrement. C’est, en tout cas, le sentiment que l’on peut avoir en observant aujourd’hui le cours des choses qui se déroule dans une ambiance de veillée d'armes. Nous serions tous - gouvernés comme gouvernants - obligés de « faire comme ça », d’y aller parce qu’il n’y a pas moyen d’aller contre. Devant nous, une pente inéluctable, une fatalité, une tragédie. Tragédie, comme les Grecs anciens l’entendaient, c’est-à-dire une pièce de théâtre dans laquelle les héros sont soumis à une force supérieure qui les dépasse.

Les retraites ? L’âge légal de départ à 64 ans « n’est plus négociable », a déclaré  sur France Info, ce dimanche 29 janvier, et ce, à la veille du début de l’examen du projet de loi par l’Assemblée nationale et à deux jours d’une nouvelle journée de mobilisation sociale. En clair, ça passe ou ça casse. Ce n’est plus négociable ? Il est vrai qu’au Parlement, on ne négocie pas mais on parlemente. Du moins, en principe. Un député RN, Hervé de Lépinau, donne son interprétation à cette déclaration (de guerre ?) du Premier ministre : « Pour ceux qui n’ont pas encore compris le message : la réforme des retraites, massivement rejetée par les Français, sera imposée au moyen du 49.3. Il ne fallait pas voter Macron. » Qui sait comment la rue réagira ? Certes, « la rue ne gouverne pas », se plaît à rappeler Raffarin qui trouve que Borne « a le meilleur des pilotages ». D’excellents généraux, avant la guerre, la France en a connu des dizaines. Sur le front social, Juppé fut une épée… En attendant, Babette s’en va-t-en guerre avec la morgue que procurent quarante ans de technocratie et l’assurance de celle qui sait qu’elle détient l’arme fatale. La pente fatale ?

La  ? Rien à voir, bien entendu, avec la  en France. La tragédie est d’une tout autre dimension. Mais le mécanisme n’est-il pas un peu le même ? Ce mécanisme d'inéluctabilité. On a en mémoire le discours d’Ursula von der Leyen à Davos, le 17 janvier dernier, un discours nous conduisant sur la pente de la « cobelligérance ». « Je peux vous assurer que l’Europe se tiendra toujours à vos côtés », déclarait la présidente de la Commission à sa « Chère Olena », épouse de Zelensky. « À vos côtés », c'est-à-dire côte à côte, comme au front ? Et d’ajouter : « Nombreux étaient ceux qui mettaient en doute l'indéfectibilité de ce soutien. Mais, aujourd'hui, les pays européens fournissent un nombre croissant d'armes critiques à l'Ukraine. » On ne parle plus d’armes défensives ou offensives (ce qui ne veut pas dire grand-chose, du reste) mais d’armes critiques. Et l’envoi de chars Leopard en Ukraine. Et la pression sur la France pour qu’elle fournisse des chars Leclerc, en l'occurrence matériel « critique » pour nos forces armées à l’état échantillonnaire. Et Zelensky qui veut des avions de chasse, toujours plus, toujours plus fort. Tout, tout de suite. Et demain, pourquoi pas, l’arme fatale ? La pente fatale ?

L’Histoire montre cruellement que « le mouvement historique dépend beaucoup moins des hommes que des événements eux-mêmes », comme le fait remarquer Jean-Marie Le Pen dans son dernier journal de bord. Il en va ainsi des révolutions comme des guerres.

Par Georges Michel le 29 janvier 2023

Boulevard Voltaire