lundi 30 mai 2022

Le fiasco français dévoilé !

 

Un général chinois avait eu l’idée de placer des tambours de bronze sous les cascades proches des frontières pour que les peuples voisins s’imaginent toujours menacés par de puissantes armées. Faire beaucoup de bruit autour d’un événement peu important permet en effet de mobiliser l’attention sur lui, et aussi de la distraire d’un fait plus redoutable. Si l’on s’inquiète du vacarme de l’armée fantôme suggérée par les tambours, on peut aussi laisser pénétrer l’invasion très réelle, mais insonore, qui a pris un autre chemin. Cette tactique appuyée sur la complicité d’une grande partie des médias est celle de la macronie. 

Depuis la réélection facilitée par l’abrutissement covidien suivi d’une libération pleine de promesses, mais sous la menace de la guerre, les Français sont hypnotisés par des sujets sur lesquels ils n’ont guère de pouvoir. C’est d’abord le conflit ukrainien qui permet au président réélu de déployer la talentueuse ambiguïté du “en même temps” : après avoir échoué à faire appliquer les accords de Minsk dont il était l’un des garants, le voilà qui envoie à Zelinski des armes dont on ne sait où elles finiront tandis qu’il téléphone à Poutine pour donner l’illusion d’une implication…  dénuée du moindre résultat. 

La tuerie qui a ensanglanté une école du Texas a permis à notre président de “partager la colère de ceux qui luttent pour mettre fin à ces violences” comme s’il fallait prendre en compte un problème qui est, dieu merci, étranger à notre pays. Un ministre de l’éducation nationale spécialiste de la ségrégation raciale aux Etats-Unis a pourtant signé l’aveu du tropisme américain du locataire de l’Elysée. Déjà, il avait déclaré avec une emphase démagogique que le “93”,  la Seine-Saint-Denis”, c’était la Californie sans la mer. La nomination tardive du premier ministre et de son gouvernement avec un zeste de provocation propre à faire s’agiter l’épouvantail de “l’extrême-droite”, pouvait passer pour une habileté destinée à masquer les difficultés de la constitution d’un ministère qui devra affronter la tempête soulevée par l’incurie du précédent mandat dans bien des domaines. Rejeter la droite authentique, faire craindre Mélenchon et l’islamo-gauchisme unissant toute la gauche, c’est en résumé la stratégie pour rassembler derrière soi la masse des imbéciles, peureux et soumis, qu’on a habitués à voir leur sauveur dans la personne de celui qui précipite le pays dans la catastrophe.

Mais les manoeuvres les mieux conçues dans les arcanes du pouvoir peuvent se trouver confrontées à la réalité, celle dont l’importance ne peut être voilée longtemps aux yeux de l’opinion. Le ralliement d’un centriste opportuniste, si on veut bien excuser cette redondance peu éloignée du pléonasme, pouvait paraître une bonne prise. Les galipettes sexuelles du handicapé, un tantinet obsédé par la “chose” semble-t-il, révélées par Mediapart, ont terni le trophée et au contraire souligné une fois encore la légèreté du choix qui a privilégié la “comm” plutôt que la compétence et la rigueur du lauréat. Au moins, cette affaire a eu le mérite de distraire les électeurs des sujets prioritaires, que Mme Borne a cités : emploi, santé, climat. Rien d’étonnant chez cette femme de gauche qui ne situe pas le régalien de la sécurité, de la justice et de la défense dans les priorités, et ose faire du climat un enjeu essentiel, alors que celui-ci ne dépend que peu de la politique, et pas du tout dans un pays qui ne compte que pour 1% du gaz à effet de serre dans le monde grâce au nucléaire. Mais il faut cibler les électorats, les séduire pour les législatives.

Malheureusement, il y a des sons plus puissants que ceux des tambours trompeurs : celui qui s’est fait entendre à Saint-Denis samedi, lors de la finale des champions entre Le Réal et Liverpool, est de ceux-là. Il vient rappeler la question primordiale à laquelle notre pays est confronté et que le pouvoir veut occulter : le déclin et la décadence de la France qu’il devient impossible de cacher aux yeux du monde. Au Stade de France, pour un match du plus haut niveau international, retiré à Saint-Petersbourg et donné à Paris, nous avons offert le triste spectacle d’une organisation défectueuse, aggravée par une grève du métro selon nos habitudes, qui a permis aux voyous des environs de pénétrer dans l’enceinte sportive, d’y occuper indument des places tandis que d’autres agressaient et rançonnaient les supporters qui en étaient privés. 

La police,  prise de court, présente en nombre, a réagi avec une brutalité compréhensive mais mal dirigée. Croit-on qu’il sera facile de faire venir en France les touristes qui ont vu dans la capitale française des hordes de loubards agir sans retenue ? On savait M.Macron peu doué en géographie. Il a dû confondre la Californie et le Bronx, en parlant du “93”. Mais il n’est pas plus fort en histoire, car le problème français n’est pas celui de l’esclavage et d’une ségrégation longtemps entretenue. C’est celui d’une immigration sans assimilation, d’une discrimination positive en faveur des jeunes immigrés, notamment devant les tribunaux, du laxisme judiciaire et de l’absence de peines en raison de l’insuffisance des prisons. On sait que ces dernières ne manquent pas aux Etats-Unis.

Le ministre de l’intérieur s’est précipité pour se disculper en dénonçant la fraude des billets et pour jeter l’anathème sur les supporters anglais. Le courage du “c’est pas moi, ce sont les Anglais” ! C’était confondre le détonateur et la bombe : dans un pays sérieux où les dirigeants sont vigilants et responsables, où la population est encore capable de civisme en raison de la force morale de l’éducation qu’on lui offre, les fraudeurs auraient été rapidement filtrés, et les abords du stade interdits aux “sauvageons”. La France a révélé l’ensauvagement qui la contamine, et le lendemain, sur un autre stade, celui de Saint-Etienne, la province a  réédité le phénomène à sa dimension.

Mais pendant ce temps une tragédie au symbolisme fort a été dissimulée aux yeux du grand public par une étonnante ( ? ) connivence des journaux et des pouvoirs publics : à Marseille, le 10 Mai, Alban Gervaise subissait une tentative d’égorgement alors qu’il était venu chercher ses enfants âgés de 3 et 7 ans à l’école catholique Sévigné et les raccompagnait à sa voiture. Il est mort le 27, dans un silence aussi glaçant que général. La victime était un médecin militaire de 41 ans qui officiait à l’hôpital Laveran du nom de ce prix Nobel de médecine qui découvrit à Constantine le parasite à l’origine du paludisme et contribua à sauver tant d’habitants d’Algérie et des colonies françaises de cette maladie endémique. Peut-être avait-il encore été formé à l’Ecole du Pharo, à Marseille, là d’où sont partis les médecins coloniaux qui ont été partout dans le monde sauver les vies des colonisés au risque de la leur ? L’assassin, lui, se prénomme Mohamed. 

Il a porté une dizaine de coups de couteau à la gorge en criant “Allah Akbar” selon des témoins. Connu défavorablement des services de police pour toxicomanie, souffrant de problèmes psychiatriques, il n’a été ni placé dans un service de psychiatrie, ni mis en examen pour terrorisme et radicalisation. Dans ce cas tragique comme dans la farce tragi-comique qui ridiculise notre pays au Stade de France, le pouvoir a botté en touche !

Par Christian Vanneste le 30 mai 2022

Marie-France Lorho : la candidate commune de Zemmour et Le Pen !



Une candidate aux élections législatives se présente avec le soutien d’Éric Zemmour et de Marine Le Pen. Marie-France Lorho, députée sortante de Vaucluse, présente en effet l’unique particularité de revendiquer le soutien de trois partis : Reconquête, RN et Ligue du Sud (le parti fondé par Jacques Bompard, ancien maire d'Orange). Pour comprendre cela, il faut remonter aux lendemains du second tour de l’élection présidentielle.

Aucune alliance, aucun accord ne peut exister entre le RN et Reconquête. Après avoir appelé à voter sans négociation pour Marine Le Pen au second tour, Éric Zemmour s’en était violemment pris à la candidate du RN au soir de la réélection d’Emmanuel Macron en fustigeant la défaite qui frappe le nom Le Pen. Depuis, les quelques ponts que certains estimaient constructibles se sont brisés sèchement. Le cas Philippe Vardon a été en cela révélateur. Le cadre du Rassemblement National, figure régionale en PACA, réputé proche de Marion Maréchal en a fait les frais en adressant au président de son parti un courrier rendu public lui demandant d’autoriser les alliances entre le parti d’Éric Zemmour et celui de Marine Le Pen. La réponse du siège ne s’est pas fait attendre : Vardon s’était vu retirer son investiture et a vu se présenter à sa place un candidat RN issu de ses propres rangs. Si le RN a assuré que l’éviction de Vardon trouvait son explication dans des problèmes de ressource humaine au sein de la fédération locale, le message était clair : le RN gagnera sans le concours d’Éric Zemmour et de ses partisans.

Orange : l’union née des divisions

Si le soutien par Reconquête de la candidate Ligue du Sud Marie-France Lorho n’est pas une surprise, Jacques Bompard ayant été l’un des premiers a appeler de ses vœux la candidature d’Éric Zemmour, il fallait néanmoins convaincre le RN malgré les antagonismes réels entre les Le Pen et les Bompard.

L’ancien maire d’Orange (1995-2021) et patron de la Ligue du Sud n’en finit plus d’étonner. Pourtant cofondateur du Front national en 1972, Jacques Bompard se brouilla très durement avec Jean-Marie Le Pen à qui il reprochait son peu d’intérêt pour les questions locales mais aussi et surtout son autoritarisme. Claquant la porte du parti à la flamme en 2005 suite à son éviction du bureau politique, il rejoignit le MPF de Philippe de Villiers, qu’il quitta à son tour en 2010 pour fonder son parti la Ligue du Sud. Retranché à Orange, Jacques Bompard aura depuis 2005 eu à affronter des candidats FN puis RN contre lui. Ainsi en 2020, ce fut son ancien directeur de cabinet qui le défia aux élections municipales avec le soutien du RN. Au vu de ce passif, comment expliquer que le RN soutienne l’ancienne suppléante de Bompard ?

« Je n’ai pas le passif des Bompard et de la Ligue du Sud avec le Rassemblement national », analyse Marie-France Lorho. Pour celle qui siège avec les non-inscrits aux cotés des députés du RN, l’envoi par le RN d’un candidat parachuté depuis Paris face à elle était pourtant acté. « Avec l’aide de mon collègue et ami Sébastien Chenu [député RN et membre de la commission des investitures, NDLR], j’ai proposé au RN de soutenir ma candidature, d’autant que mon suppléant n’est autre que le maire RN de Camaret, Philippe de Beauregard. » Une proposition acceptée par le parti de Marine Le Pen qui a retiré son candidat et choisi de soutenir celle de Marie-France Lorho, mettant de côté ses antagonismes avec le clan Bompard qui aura, de son côté, accepté lui aussi de soutenir le même candidat que Marine Le Pen. Une candidate qui ne cache pas sa satisfaction : « Je suis très contente, très fière d’avoir réussi à acter l’union des droites dans ma circonscription. Cela faisait des années que la droite en parlait pour qu’à la fin, seule la gauche parvienne à la faire. »

Quid de la réaction de Marine Le Pen lorsque Lorho lui apprend qu’elle est aussi soutenue par Zemmour ? « Mets toutes les chances de ton côté », lui a simplement rétorqué Marine Le Pen lors d’une conversation téléphonique, le 2 mai dernier. « Finalement, Paris circonscrit à une circonscription une alliance qui aurait dû se faire au moins au niveau régional », souffle un élu local provençal. Nul doute que Philippe Vardon approuvera !

Par Marc Eynaud le 30 mai 2022

Éric Zemmour : les deux matchs du Stade de France



Samedi, pendant que le match Real-Liverpool se déroulait sur la pelouse du Stade de France, un autre match faisait rage à l’extérieur de l’enceinte. Ce deuxième match voyait s’affronter les forces de l’ordre et les ennemis de la France. Ce deuxième match, la France l’a perdu sous les yeux du monde entier.

Que s’est-il passé ? La France organisait l’événement sportif le plus regardé de l’année, dans le monde entier. En termes de popularité, la finale de la Ligue des Champions n’est dominée que par une finale de Coupe du monde. Sur les cinq continents, elle est attendue avec passion. Le nombre de téléspectateurs dépasse le milliard et le pays organisateur sait qu’il doit déployer des trésors de professionnalisme pour que l’événement soit un grand moment de communion sportive et festive. A fortiori quand l’affiche oppose deux clubs absolument mythiques, le splendide Real Madrid et le légendaire Liverpool Football Club.

Mais la fête internationale a tourné à la guerre civile locale. Que s’est-il passé ? Retardés par les grèves des transports en commun, sciemment organisées ce jour-là par des syndicats de gauche toujours prompts à semer le désordre, nombre de supporters de Liverpool sont arrivés en retard au stade. On conçoit aisément leur déception : ce soir était un des plus importants de leurs vies, et voilà que le syndicalisme français leur fait rater le coup d’envoi. Bousculades, colère, les ennuis commencent. Mais si les événements s’en étaient tenus là, le match aurait simplement été un petit peu retardé – rien de bien grave.

Surgit alors une foule de racailles de Saint-Denis. Les médias les appellent “les jeunes”. Une foule ? Une horde. Ou plus exactement : une armée. Car, s’ils ont peut-être une vague envie d’assister au match sans payer, leur motivation première, profonde, est de semer le chaos, de piller et d’affronter les forces de l’ordre en rangs serrés.

Très rapidement, cette armée déborde les forces de l’ordre, et la folie s’installe autour du Stade de France, qui n’a plus de français que le nom. Héroïques, nos policiers parviennent à endiguer le tsunami de barbares, mais les images sont effroyables. C’est une razzia avec pillage et violence. Des supporters sont tabassés, violentés et dépouillés. La violence est totale. Le lendemain, les experts disent que nous avons frôlé une catastrophe bien pire encore, qui aurait pu déboucher sur de nombreux morts. Cette bataille n’a heureusement pas fait de morts, mais elle a bel et bien eu lieu et elle a un retentissement planétaire. Dans tous les pays, les médias sont formels et unanimes : jamais ils n’ont vu de telles scènes autour d’un match, de nombreux fans anglais ou espagnols disent qu’ils ne reviendront plus jamais chez nous, la France est décrite comme un pays du tiers-monde, gangréné et bien incapable d’organiser une finale de Ligue des Champions. La honte s’abat sur notre réputation.

Et il y a pire encore. Car l’État, Gérald Darmanin en tête, désigne les supporters de Liverpool comme les grands coupables de cette Bérézina sécuritaire. Gérald Darmanin trouve sans doute moins dangereux de risquer l’incident diplomatique avec les Anglais qu’avec la Seine-Saint-Denis. Cette fois, le déshonneur s’ajoute à la honte. Car, en refusant de montrer du doigt les vrais coupables – les racailles ouvertement anti-françaises –, la Macronie ne se contente pas d’insulter le peuple anglais tout entier et, à travers lui, les fans de football dans leur globalité : elle fait preuve d’une innommable lâcheté, et d’un déni de réalité qui confine à l’aveuglement volontaire.

Car, nous le savons parfaitement, l’armée de voyous qui a pris d’assaut le Stade de France est directement issue de l’immigration : les premières gardes à vue à Saint-Denis samedi ne comptent pas un Anglais et pas un Espagnol, mais une majorité d’Algériens (18), Tunisiens (2), et Marocains (2), ainsi que « 9 Français dont 7 dont le nom est maghrébin ou africain », comme le confie une source policière à Valeurs actuelles. Et leur haine de notre pays est soigneusement attisée par l’extrême gauche (61,13 % pour Mélenchon au premier tour à Saint-Denis). Ils veulent soumettre la France à leurs délires, ils le disent, ils le chantent, ils le hurlent, et seuls les sourds refusent de les entendre. La bataille du Stade de France est pour eux une heure de gloire universellement médiatisée, une victoire éclatante sur la civilisation française. En évitant de dénoncer leur dangerosité, en les faisant passer pour des innocents et en culpabilisant les fans de Liverpool, le pouvoir vient de les encourager à aller plus loin encore. Ils le feront, soyons-en certains. Le Real Madrid a battu Liverpool de justesse, mais c’est la délinquance généralisée qui a gagné contre la France ce soir-là.

La guerre civile qui est menée contre notre peuple par les barbares bat son plein. Elle n’a plus rien de larvé, ni de souterrain. Cette guerre, je veux rappeler que nous ne l’avons jamais voulue : nous avons tout fait pour l’éviter, mais on nous l’a imposée. Les racailles nous l’ont imposée avec l’aide des idéologues islamo-gauchistes, qui sont leurs premiers supporters. Désormais, c’est un fait : elle est là, et il faut l’arrêter. Sans quoi la France sera éliminée, non seulement de la scène internationale, mais également de sa propre Histoire.

Alors, refusons d’écouter plus longtemps ceux qui mentent effrontément sur notre situation et sur notre destin. Nous ne les laisserons accepter la défaite. L’élection législative est l’occasion de montrer que le peuple français est encore une grande nation, et qu’elle est capable de se défendre. À nous d’être les meilleurs gardiens de notre pays.

Par Eric Zemmour, Président de Reconquête ! le 30 mai 2022

L'entretien de Diam's à Brut



L’interview de Diam’s par Augustin Trapenard est une opération de prosélytisme au sens le plus basique du terme. Réalisée à l’occasion de la sortie à Cannes du documentaire « Salam » qui met en scène la vie merveilleuse de l’ancienne chanteuse depuis sa conversion, il s’agit d’essayer de rendre désirable et de banaliser un choix de vie radical. Lequel se manifeste par une restriction très forte de toute liberté. Ici c’est la conversion à l’islam le plus sectaire qui est montrée comme une solution pour guérir de la souffrance et de la maladie mentale.

Pour bien mettre en lumière son progressisme et sa tolérance, Augustin Trapenard fait comme si la tenue de l’ex rappeuse était parfaitement normale, et non un marqueur de l’islamisme et laisse entendre que s’en étonner serait déjà commencer un flirt malsain avec la fachosphère.
C’est cette complaisance qui est la plus dérangeante dans cette interview de Brut, véritable robinet d’eau tièdes, de clichés convenues et de platitudes d’où ne surnage que l’idée que le salut et l’apaisement sont dans le voile et où jamais l’intervieweur n’interroge la signification de cet accoutrement et le pourquoi d’une soi-disant quête intérieure qui investit pourtant beaucoup dans l’exhibitionnisme et le prosélytisme.

Par Céline Pina le 30 mai 2022

Facebook de Céline Pina

Eric Zemmour : La Seine-Saint-Denis n’est plus la France depuis longtemps

Eric Zemmour : Stanislas Rigault fera un bien fou à l’Assemblée nationale !

 

dimanche 29 mai 2022

Le coût de l’alimentation pourrait augmenter de plus de 220 euros par personne en France en 2022, avertit l’assureur crédit Allianz Trade



Le coût de l’alimentation pourrait augmenter de plus de 220 euros par personne en France en 2022, avertit l’assureur crédit Allianz Trade après avoir réalisé une étude.

« Les prix des distributeurs alimentaires pourraient croître de 8,2%, ce qui engendrerait une hausse des dépenses alimentaires annuelles de 224 euros par personne cette année, pour un total atteignant 2.963 euros », détaille Aurélien Duthoit, conseiller sectoriel chez Allianz Trade.

Toujours selon cette étude, la hausse moyenne du coût de l’alimentation au sein de l’Union européenne se situerait ainsi à 243 euros, et les Allemands paieraient même 254 euros supplémentaires en 2022.

Par JMM le 29 mai 2022

TV Libertés

Offensive d’État contre le modèle français



La première impression était la bonne  : Emmanuel Macron est un communautariste. Vendredi 20 mai, il a affirmé son choix d’une société multiculturelle en nommant à l’Éducation nationale l’intellectuel Pap Ndiaye, formé à l’idéologie nord-américaine du racialisme. Jusqu’alors, le président procédait par touches. Il disait un jour  : « Il n’y a pas de culture française ; il y a une culture en France et elle est diverse. » Et encore  : « Je ne crois pas au modèle d’assimilation. Je crois à l’intégration, à la République forte qui sait assumer sa diversité. » 

Mais il maintenait néanmoins Jean-Michel Blanquer à la tête de l’Éducation nationale, le laissant guerroyer contre le voile islamique ou la « culture woke », ce courant acquis aux exigences des minorités. Or c’est en définitive à cette filiation extrême que le chef de l’État a décidé d’apporter son soutien. Il est vrai qu’il avait aussi admis  : « Il faut déconstruire notre propre histoire. »

Le procédé présidentiel est d’une légèreté stupéfiante. Il procède du bon vouloir, non d’un consensus. Il est tentant de prêter à Macron, volontiers provocateur, la même réflexion qu’il avait eue contre les non-vaccinés  : « Les conservateurs, j’ai très envie de les emmerder. » Jamais n’aura été débattu du choix que la nation devait faire entre le maintien ou l’abandon de l’assimilation, ce processus qui rend Français l’étranger qui se fond dans l’héritage national. Rien n’autorisait le chef de l’État réélu à signifier l’abandon d’un modèle original au profit d’une importation contestable. Seul un référendum devrait trancher ce point. Les citoyens ne sont pas des cobayes. D’autant que l’assimilation reste l’exigence du code civil (« Nul ne peut être naturalisé s’il ne justifie de son assimilation à la communauté française »). Cautionner le racialisme à l’École, c’est en finir avec la France millénaire.

Observer les satisfactions de l’extrême gauche à cette nomination fait mesurer la dangerosité du message présidentiel pour l’avenir de la « nation une et indivisible ». Le ministre sera jugé à ses actes. Mais c’est au vu de ses prises de position que Macron a arrêté sa décision.

Par Ivan Rioufol le 27 mai 2022

Le gouvernement du malaise - François Asselineau (UPR) le 28 mai 2022

 

Bonne fête à toutes les mères

 


Crise économique : ça va saigner ? - Olivier Delamarche dans Le Samedi Politique le 28 mai 2022 sur TV Libertés

 

samedi 28 mai 2022

La ré-industrialisation sera rurale ou ne sera pas



C’est un antagonisme évident aux yeux de tous. Industrie et  s’opposent comme l’eau et le feu, comme deux mondes, comme deux époques révolues. Dans l’inconscient collectif, c’est l’usine qui poussa le « paysan français » à déserter sa campagne pour rejoindre la ville et changer la nature de son travail. Alors oui, le progrès technique et les ruptures technologiques ont considérablement augmenté les rendements, sans parler des changements de consommation qui ont poussé les paysans vers les villes usines, mais Franklin Mendels avait théorisé ce qu’il est communément admis d’appeler la « proto-industrialisation ». 

Ce phénomène, initié dès le XVIIIe siècle, avant la révolution industrielle, est l’apparition d’une production industrielle complémentaire de l’activité agricole dans laquelle les familles paysannes trouvèrent de nouvelles ressources. On voit éclore à cette période des ateliers ruraux utilisant des ressources naturelles de proximité (laine, bois, lait..), rapidement compétitifs du fait des coûts de transport faibles et à la main-d’œuvre accessible et travailleuse. On peut même remonter jusqu’au XVIIsiècle avec l’implantation des manufactures pour la fabrication des produits de haut rapport, destinés au pouvoir royal et à l’exportation. Celles-ci étaient presque toujours implantées dans les espaces ruraux pour des questions évidentes de logistique, de place et surtout d’accès simplifié aux ressources. Un localisme et des circuits courts, des concepts tellement d’actualité.

Mais une question demeure ? Que reste-t-il de l’industrie française ? Selon l’INSEE, l’industrie représente 13,5 % du PIB pour 12 % des emplois. Elle représentait un tiers du PIB en 1950. La chute est vertigineuse et indiscutable.

Pour reconstruire, il faut déconstruire la  menée depuis quarante ans en favorisant en premier lieu l’environnement fiscal. Cette fiscalité étouffante qui est portée sur les impôts de production aggrave la compétitivité de nos industries. Il est encore nécessaire de diminuer cet impôt de 30 milliards pour atteindre un niveau acceptable de prélèvements sur la production et, donc, la valeur ajoutée des entreprises. Il faut ensuite réorienter géographiquement ces entreprises par une fiscalité attractive dans les zones rurales désindustrialisées et proches des centres-bourgs, en mettant en place des zones franches. Pour pousser les entrepreneurs à s’installer dans ces zones, nous devons simplifier les démarches administratives, et surtout en abaissant (au taux réduit de 15 %) les impôts sur les sociétés pour dégager des bénéfices.

Autre levier essentiel de la réindustrialisation, la commande publique devra être le moyen d’orienter les fonds de l’État vers la production française, locale en premier lieu. La préférence nationale devra s’appliquer pour les marchés publics. En achetant français, on favorise la production française, CQFD.

L’État devra retrouver sa vocation colbertiste en créant une stratégie par filière : aéronautique, portuaire, métallurgie, automobile, électronucléaire... en adaptant les contraintes législatives, environnementales, sociales à ces différentes activités stratégiques.

Enfin, il sera nécessaire de réenraciner ces entreprises dans les zones rurales en mettant fin aux droits de succession complètement fous qui poussent les industriels à vendre aux fonds américains ou chinois nos savoir-faire parfois ancestraux. La PME industrielle familiale est l’idéal économique que nous devons viser.

Par Clément Galante, Président des jeunes du CNIP le 28 mai 2022

vendredi 27 mai 2022

Marseille : le père de famille attaqué au couteau devant l'école de ses enfants est décédé


Le 27 mai 2022
Déjà connu des services de police, mais pas du renseignement territorial, le suspect aurait selon plusieurs témoins déclaré «avoir agi au nom de Dieu» au moment de l'agression.
Le père de famille qui avait été poignardé à une dizaine de reprises au niveau de la gorge, le 10 mai dernier devant le collège de ses enfants, dans le 13e arrondissement de Marseille, est décédé des suites de ses blessures dans la nuit de jeudi à vendredi 27 mai. Ce médecin militaire radiologue à l'hôpital Laveran, âgé de 40 ans, laisse derrière lui une femme et trois enfants.
«À sa femme, ses enfants, sa famille, ses amis et ses frères d'armes, j'adresse mes plus sincères condoléances. Je suis avec vous», a réagi Marion Bareille, la maire des 13e et 14e arrondissements de Marseille, par voie de communiqué. «J'espère que la justice se prononcera avec une extrême sévérité, car je ne saurais accepter qu'un tel drame reste impuni», a-t-elle ajouté. Sur Twitter, le député (LR) des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a de son côté fait part de sa «vive émotion au moment d'apprendre la disparition d'Alban Gervaise, médecin militaire attaqué au couteau à la sortie de l'école devant ses enfants à Marseille.» Le député plaide pour que «le motif terroriste [soit] retenu dans cette affaire.»
Les faits avaient eu lieu à proximité du groupe scolaire catholique Sévigné, chemin du Merlan à la Rose. La victime avait été attaquée alors qu'elle était sur le point de reprendre sa voiture stationnée à une cinquantaine de mètres de l'école. Elle était accompagnée de ses deux enfants de 3 et 7 ans, scolarisés en maternelle et en CP dans l'école catholique, qu'il venait de récupérer. Assis sur un banc à proximité, l'agresseur avait surgi par-derrière avant de s'acharner sur le médecin, lui assénant plusieurs coups de couteau dans le thorax.
Maîtrisé et désarmé par quatre passants, l'agresseur avait été interpellé par les policiers avec un couteau suisse en sa possession. Il s'agit de Mohamed L., 23 ans, né à Brignoles (Var). Déjà connu des services de police, mais pas du renseignement territorial, le suspect aurait crié des allégations religieuses pendant l'agression, selon plusieurs témoins. Il aurait notamment déclaré «avoir agi au nom de Dieu». Placé en garde à vue, ce dernier avait tenu des «propos délirants», évoquant «Dieu» et «le diable».
Lire la suite sur Le Figaro


Pap Ndiaye, ministre de la déconstruction nationale !, Gilbert Collard (R!) le 27 mai 2022

 

Holodomor 2.0

 

Par Xavier Moreau , homme d’affaires, analyste politico-stratégique installé à Moscou et fondateur du site Stratpol le 26 mai 2022 ♦ Les gouvernements kiéviens qui se sont succédé ont tenté jusqu’à aujourd’hui de justifier leur russophobie à cause de la grande famine (Holodomor) qui eut lieu dans les années 1930 en URSS. Cette accusation a pour but d’une part de faire endosser les crimes du bolchévisme à la Russie et aux Russes et d’autre part à faire croire à l’existence d’un peuple ukrainien qui aurait en commun d’avoir été « génocidé » par « l’occupant russe ». Ces deux présupposés sont totalement faux.

En 1921, lorsque les bolchéviques fondent l’Ukraine, elle n’est qu’un fantasme chez quelques intellectuels kiéviens comme Mikhaïl Grouchevski qui ont proclamé une indépendance imaginaire à Kiev en 1917. Dominés sans pitié par les Polonais jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, puis par les Autrichiens, les radicaux issus de l’ouest de l’Ukraine actuelle fournissent déjà à l’époque les plus gros bataillons mais toujours largement minoritaires dans le pays. Les habitants de l’est et du sud de l’Ukraine ne sont pas intéressés à former une république commune avec ceux de l’Ukraine du centre et de l’ouest. Fiers de leur identité ouvrière et minière, ils adhèrent au projet du camarade « Artem » (Fedor Sergeev de son vrai nom) qui forme la République de Donetsk-Krivoï Rog.

À la mort de ce dernier en 1921, les bolchéviques mettent fin à ce projet car ils veulent contrebalancer le centre et l’ouest de l’Ukraine « paysan et bourgeois » par le prolétariat ouvrier de l’industrie et des ports. Ainsi naît la République socialiste soviétique d’Ukraine, véritable prison des peuples dans laquelle Staline enfermera après la Seconde Guerre mondiale des Roumains et des Hongrois qui luttent depuis pour leur identité. Staline qui est au début des années 1920 commissaire aux nationalités, lance immédiatement l’ukrainisation forcée de ce territoire, obligeant les populations locales à parler un dialecte auquel les scientifiques soviétiques tentent laborieusement de donner une grammaire. L’ennemi de Staline est et sera toujours « le chauvinisme grand Russe ».

Cette ukrainisation forcée fait le bonheur des nationaux bolchéviques ukrainiens comme Alexander Choumski et Mykola Khvylovy. Ils sont encore célébrés aujourd’hui en Ukraine sous le prétexte qu’ils furent purgés en 1933. Ainsi l’Holodomor n’est pas un crime russe mais un crime bolchévique ordonné par le Géorgien Staline et mis en œuvre en Ukraine par un Polonais, Stanislav Kossior qui était alors le secrétaire général du Parti communiste d’Ukraine. Le bolchévisme est un soulèvement des minorités de l’empire russe contre la Russie et l’orthodoxie, il faut comprendre cela pour évaluer justement ses crimes.

Ainsi la Grande famine n’est pas un génocide car le peuple ukrainien vient à peine d’être créé par Staline, mais un populicide exercé contre les paysans en tant que classe sociale. Staline est un bolchévique fanatique qui pense que la Nouvelle politique économique mise en place en 1921 par Lénine et qui permet l’apparition d’une classe de petits paysans propriétaires est une trahison du marxisme-léninisme. Il souhaite également exporter les récoltes pour les vendre à l’étranger afin d’acheter des machines-outils qui permettront l’industrialisation à marche forcée. Les Koulaks serviront aussi de main-d’œuvre servile pour exploiter dans des conditions épouvantables les forêts russes, toujours pour l’exportation.

L’Holodomor frappe donc les paysans vivant sur le territoire de l’Ukraine actuelle, du sud de la Russie et du Kazakhstan. Les nationalistes ukrainiens de l’ouest de l’Ukraine revendiquent ce carnage pour justifier leur haine de la Russie et des Russes, alors qu’eux-mêmes n’en furent pas victimes car vivant sous la domination polonaise jusqu’en 1939. Dans les années 1920, bien avant de tuer des Russes, les bandéristes assassinaient régulièrement des fonctionnaires polonais et ils célébraient la République socialiste soviétique d’Ukraine où finit d’ailleurs par s’installer Mikhaïl Groutchevski.

Ainsi l’Holodomor ne divise pas les Russes et les Ukrainiens mais elle les rapproche. Aujourd’hui le blocus d’Odessa par la flotte russe protège les Ukrainiens d’un Holodomor 2.0. Conscients de la crise alimentaire qui approche, Bruxelles et Washington veulent s’emparer du blé ukrainien alors que la Russie et l’Inde ont gelé leurs exportations pour éviter l’inflation dans leurs propre pays. Staline a affamé son peuple mais au moins il importait des machines-outils. Zelenski est prêt au même sacrifice, mais ce sera pour acheter des armes qui de toute manière ne feront que retarder l’inéluctable chute du régime kiévien.

Conflit Russie-Ukraine, Chine-Taïwan… Joe Biden pourrait-il arrêter de jeter de l’huile sur le feu ?



Durant tout le mandat de Donald Trump, on s’est dit partout effrayé de ses déclarations intempestives à l’international. Il était entendu dans les chancelleries bien pensantes que le président des Etats-Unis n’était alors qu’un abruti sans culture qui risquait de précipiter le monde dans la guerre.

On a viré Donald Trump. Joseph Robinette Biden, ex vice-président de Barak Obama, l’a remplacé. Pas sûr que la paix dans le monde y ait gagné…

Joe Biden est un vieux monsieur nourri à la guerre froide. A 79 ans, elle semble demeurer son horizon indépassable, du moins sa seule grille de lecture. Les USA sont les rois du monde, habilités à dire en tout temps et en tout lieu qui incarne le Bien – eux – et qui incarne le Mal, soit globalement tous ceux susceptibles de porter sur leur règne absolu une ombre économique. Le monde occidental est à leur botte, l’Europe en particulier, soumise à toutes les injonctions et suiveuse pour le reste. C’est au nom de ce magistère moral autoproclamé qu’ils ont tissé leur toile, multipliant les bases stratégiques sur la planète.

Au nom de son cœur qui saigne et des larmes qui lui viennent tellement facilement, invoquant Dieu à la moindre occasion, le président Biden a pris l’habitude de se lâcher : il dit, sans filtre, ce qui lui passe par la tête. S’en prend ainsi à Vladimir Poutine le 26 mars dernier : « Pour l’amour de Dieu, cet homme ne doit pas rester au pouvoir. » Comme la voiture balai sur les courses cyclistes, les pompiers de la Maison Blanche prennent le relais : cela n’a rien à voir avec la politique, c’est juste qu’il « a parlé avec son cœur ». Et tant pis pour les conséquences.

En voyage en Asie pour la conférence du Quad, l'alliance réunissant les Etats-Unis, le Japon, l'Australie et l'Inde, Joe Biden a encore laissé parler son cœur lors d’une conférence de presse à Tokyo, expliquant que les Etats-Unis étaient prêts à « défendre militairement Taïwan », parlant même d’« engagement » ferme.

En réponse, la Chine et la Russie ont fait voler leurs avions durant treize heures au-dessus de la mer du Japon. Avertissement sans frais… et rétropédalage de la Maison Blanche : « Notre politique n’a pas changé. » Repris le lendemain par Biden lui-même : « La politique n’a pas changé du tout ». On continue le business as usual (vente massive d’armes à Taiwan) et on laisse les autres s’entretuer.

Alors les experts s’interrogent : Biden est-il gâteux ou fin stratège ? Joshua Shifrinson, professeur de relations internationales à l’université de Boston, se confie à l’AFP : « Il est très difficile de dire si ce sont des gaffes ou un double jeu », mais « si c’est un double jeu, c’est incroyablement dangereux ».

Et qu’en pensent les Chinois, premiers visés ? Pour la réponse, Sonia Mabrouk (Europe 1) avait invité ce vendredi matin l’ambassadeur de Chine à Paris, Monsieur Lu Shaye. Elle l’a d’abord interrogé sur le conflit en Ukraine, relevant que « dans toute prise de parole officielle de la Chine, il n’y a jamais eu véritablement de condamnation » claire de Vladimir Poutine. Réponse de l’ambassadeur : « Oui, maintenant l’actualité c’est la guerre, mais on doit réfléchir sur la cause profonde. D’après nous, pour les Chinois, c’est les cinq cycles d’expansion de l’Otan vers l’est. » Quant à la perspective d’une « nouvelle guerre froide entre les USA et la Chine », il confie la « redoute(r) »

C’est aussi la crainte d’un analyste, Stephen Wertheim : « La réponse forte de l’Occident à l’agression russe en Ukraine pouvait servir à dissuader la Chine d’envahir Taïwan, mais les déclarations de Joe Biden risquent d’annuler ce gain ». Reste à savoir si ce n’est pas, au fond, ce que Biden recherche…

Par Marie Delarue le 27 mai 2022

Législatives : pour Marine Le Pen, il faut que Reconquête! “accepte son autonomie”



L’union des droites ne se fera décidément pas pour ces législatives. En visite à Blangy-sur-Bresle (Seine-Maritime) jeudi 26 mai, Marine Le Pen n’a pas mâché ses mots à l’égard de Reconquête!, rapporte Le Figaro« Si nous ne sommes pas arrivés en tête à l’élection présidentielle, c’est parce qu’Éric Zemmour s’est présenté. Car la réalité, c’est que nous serions arrivés en tête s’il ne s’était pas présenté », a lâché la candidate malheureuse du Rassemblement national à la présidentielle lors d’une conférence de presse. Et de marteler : « Il faut que Reconquête!, maintenant, accepte son autonomie ! »

« Pour une question d’ego »

La députée du Pas-de-Calais, candidate à sa réélection, redoute que la situation se reproduise lors de ces législatives. « Si dans un certain nombre de circonscriptions nous n’arrivons pas en tête, ce sera également le fait [des] candidats [de Reconquête!] », a-t-elle estimé. Avant de livrer son interprétation : « Pour une question d’ego, en raison d’une erreur d’analyse majeure, [Éric Zemmour] a pensé qu’il pouvait rencontrer la confiance des Français plus que le Rassemblement national. Il s’est trompé lourdement, mais, du coup, il a affaibli le camp national, ça, c’est une certitude. »

Le 26 mai 2022

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mercredi 25 mai 2022

Julien Rochedy : la droite mousquetaire !

 

« Rodéo » : l’indécence en roue arrière au Festival de Cannes



Chaque année, le gratin culturel du  se retrouve sur la Croisette pour ce qui est devenu l’incontournable rendez-vous du cinéma mondial : le Festival de Cannes. Chaque année, sa petite provoc’. Cette édition 2022 du festival au tapis rouge nous a livré son lot de bonnes surprises progressistes. Irruption d’une femen lors de la montée des marches, plaidoyer pour une Amérique plus inclusive par le réalisateur James Gray ou encore introduction de la « Queer Palm Lab», un appel à projet dédié uniquement aux LGBT… Parmi toutes ces joyeusetés cinématographiques, il en est une qui a particulièrement fait parler d’elle, il s’agit du film-documentaire « Rodéo » réalisé par Lola Quiveron,  jeune réalisatrice homosexuelle qui ne cache pas son intention « d’effacer les stéréotypes de genre » dans ses films.

Rodéo : un plaidoyer pour l'illégalité et les rodéos sauvages

"Rodéo" raconte l'histoire d’une jeune femme, au "genre" « ni féminin ni masculin » et qui s’éprend d’une passion pour la « Bike Life », cette activité motorisée qui consiste à rouler très vite et à faire toutes sortes d’acrobaties au guidon d’une moto ou d’un scooter. Le tout, le plus souvent, sur des voies publiques.

Sorte de plaidoyer pour l’illégalité et les rodéos sauvages, le film de Lola Quiveron incarne parfaitement la vision fantasmagorique qu’ont certains réalisateurs français de la banlieue et de la « street culture ». Ils ressuscitent la lutte des opprimés contre les oppresseurs, et la réalisatrice ne s’en cache pas. Dans une interview accordée à Konbini, Lola Quiveron explique qu'en France « on parle de rodéos urbains ou sauvages, mais ce sont des imageries qui sont réactionnaires ». Elle ajoute : « Quand on cherche à faire du bruit, c’est qu’on veut être entendu ». Evidemment, tout le monde sait que ces bandes de jeunes qui roulent en motocross à 150km/h et menacent la vie des passants ou des automobilistes français à chaque instant ne cherchent qu’à être « entendu ». Ce petit jeu très drôle a fait des morts innocents à Libercourt, Nantes, Amiens, Clermont-Ferrand, Toulouse...

L’affaire aurait pu en rester là. Après tout, qui s’étonne aujourd’hui de voir les princes et divas du cinéma mondial, tenants du progressisme le plus décomplexé, distribuer leurs cachetons de moraline à ceux qui veulent bien les gober ?

Mais Lola Quiveron insiste avec indécence, toujours  dans cet entretien pour Konbini, accuse la police de « causer les accidents en prenant en chasse les bikers ». Ne vaudrait-il pas mieux les laisser faire ce qu’ils veulent ? Après tout, ils ont besoin d’être « entendus ». Ce n’est pas l’avis de Michel Thooris, délégué syndical à France Police- Policiers en colère !, interrogé par Boulevard Voltaire : « C’est toute une profession qui est insultée, juge-t-il. Ces propos sont diffamants envers la police nationale. Ils sont également mensongers : je voudrais rappeler à cette réalisatrice que nous n’avons plus le droit de prendre en chasse les auteurs de rodéos sauvages. » Exaspéré, le policier ajoute : « On ne peut imputer ces morts à la police ; ce sont ces personnes qui décident de mettre leur vie en danger, mais aussi celles des autres. D’autant plus qu’ils sont rarement pilotes professionnels, ce sont eux et seulement eux qui décident de jouer avec la vie. »

Diffamantes et trompeuses, les paroles de la réalisatrice Lola Quiveron n’ont, finalement, rien de vraiment disruptif. Depuis quelques années déjà, le Festival de Cannes se politise et fait la part belle aux provocations venues de la gauche. Cette année, nos policiers en auront donc fait les frais, dans un silence assourdissant des pouvoirs publics. Alors que l’actuel climat d’insécurité en France fait peser une menace toujours plus lourde sur les forces de l’ordre et sur les Français, Gérald Darmanin n’a pas eu un seul mot pour ceux que cette réalisatrice accuse d’être des meurtriers.

Par Geoffroy Antoine le 25 mai 2022