dimanche 29 octobre 2023

Le 3 avril 1987... Il y a mille ans



La liberté d’expression est morte depuis qu’elle est devenue, pour les tenants du gauchisme culturel, la liberté d’interdire d’expression quiconque ne pense pas comme eux. On ne compte plus les atteintes à cette liberté : interdiction à tel ou tel de donner une conférence, défense de réunir ses lecteurs dans une salle publique, une bibliothèque, une librairie, à l’École normale supérieure, à Science Po, dans des universités.

Le service public, payé par le contribuable, propose des plateaux et des tables rondes où débattent blancs bonnets et bonnets blancs. Les contradicteurs sont des faire-valoir. Questions perfides aux Rebelles, ronds de jambe de connivence pour les Soumis, proscriptions des Résistants. Ceux qui en appellent à la liberté d’expression l’interdisent au nom de la liberté d’expression. À Bordeaux, on interdit Sylviane Agacinski qui s’élève contre la traite négrière moderne qu’est la vente d’enfants ; et on invite Judith Butler qui œuvre à la marchandisation des corps et on lui décerne le titre de docteur honoris causa à l’Université de... Bordeaux. On interdit Alain Finkielkraut à Science Po Paris ; et on sollicite Houria Bouteldja, racialiste, antisioniste et décolonialiste à l’Université de Limoges. On détruit quatre cent cinquante livres de François Hollande à l’Université de Lille ; et on déroule le tapis rouge de l’Université de... Bordeaux à Jean-Marc Rouillan, d’Action directe, bien qu’il ait tué deux personnes et fait l’apologie du terrorisme en 2015 – bien que, ou peut-être plutôt parce que.

J’ai souvenir, pour ma part, qu’une pétition lancée par les freudolâtres, Élisabeth Roudinesco en tête, avait été envoyée à France Culture pour interdire la diffusion de mon séminaire de l’Université populaire de Caen consacré à Freud. Cette demande de censure avait été effectuée « au nom de la liberté d’expression » ! Le directeur de l’époque, Olivier Poivre d’Arvor, n’y a pas consenti, qu’il en soit ici remercié. La besogne fut exécutée il y a six ans par Sandrine Treiner. Je suis toujours interdit de service public, y compris dans cette maison qui affiche sans rire un slogan à se tordre : « France Culture, l’esprit d’ouverture ». C’est probablement au nom de l’esprit d’ouverture qu’ils décrètent tant de fermetures !

L’impossible débat

Le débat démocratique n’existe plus. Quant, à Front populaire, nous avons organisé une rencontre avec Éric Zemmour, qui n’était pas encore candidat, devant quatre mille personnes au palais des Congrès de Paris, L’Obs a fait paraître un article expliquant ce que cette rencontre avait donné... une heure avant qu’elle ait eu lieu ! Incestueuse, la presse maëstrichienne a ensuite fait savoir que j’étais aligné sur lui.

Quelque temps plus tard, l’Agence France Presse annonça que « j’envisageais de voter Zemmour » en oubliant que j’avais ajouté une condition : « S’il muscle son bras gauche ! » Il ne l’a pas musclé, c’est le moins qu’on puisse dire, il n’y eut donc pas de compagnonnage. Mais débattre avait suffi pour anathématiser. Peu importe que j’aie fait savoir partout que je souscrivais à son diagnostic d’une France qui allait mal, mais pas à ses solutions ; il croit à l’homme providentiel, moi au peuple providentiel ; rien n’y a fait. Nous avions débattu, nous nous sommes parlé, nous avons ferraillé et bataillé sans nous insulter, mais j’étais un allié du diable du simple fait d’avoir échangé avec lui !

Il est loin le temps béni où l’excellent Bernard Pivot pouvait inviter sur le plateau d’Apostrophes Maurice Bardèche, fasciste revendiqué, et Bernard-Henri Lévy, sans que la presse du gauchisme culturel ne titre le lendemain que BHL souscrivait à ses thèses antisémites. Il y avait aussi, sur ce plateau, un certain Gabriel Matzneff. Quelle était la thématique ? La responsabilité des intellectuels. Bardèche, l’un des inventeurs du négationnisme, y défendait un livre sur Céline, et BHL son Éloge des intellectuels. Personne n’a estimé que, par capillarité, Bernard-Henri Lévy soit devenu négationniste, ni même que Bardèche fût converti aux idéaux de BHL. Il y avait juste eu débat. C’était le 3 avril 1987, il y a mille ans.

Ces débats ne sont plus parce que la gauche culturelle voit son pouvoir menacé par une presse et des médias vraiment libres qui n’appartiennent ni à l’État ni à des milliardaires alignés sur son idéologie nihiliste.

De Gaulle avait, après-guerre, donné la culture, l’éducation, la recherche, l’université à la gauche avec laquelle il gouvernait – difficile de confier l’Intérieur, les Affaires étrangères, l’Armée aux communistes qui prenaient leurs ordres à Moscou...

Mai 68 a généré une gauche soixantaine-huitarde qui s’en est donnée à cœur joie en se recasant chez Mitterrand, grand recycleur de trotskistes. Ceux-là ont détruit ce qu’ils ont touché. On commence à le dire, ça commence à se voir, à se savoir : ils défendent leur peau de chagrin idéologique comme des satrapes le dos au mur. 

Quand ils entendent une voix qui ne vient pas de leur meute, ils sortent leur revolver.

Par Michel Onfray le 29 octobre 2023

Le JDD


Bernard Lugan : "L’assimilation et l'intégration sont des foutaises !", Bernard Lugan sur Livre Noir le 28 octobre 2023

Le pouvoir au féminin - Le Nouveau Passé-Présent - TV Libertés le 26 octobre 2023

Jeffrey Epstein : totem de l'élite pédocriminelle ? - Xavier Raufer Sur TV Libertés le 28 octobre 2023

Face à Philippe de Villiers / 27 octobre 2023 (CNews)

 

samedi 28 octobre 2023

Communiqué de R! du 28 octobre 2023

 

L’AFP refuse de qualifier le Hamas de « terroriste »… comme Mélenchon et LFI

L'Agence France-Presse (AFP), mastodonte historique de l'information officielle en France, est-elle en passe de devenir l'AFI ? L'Agence de La France insoumise ? C'est la conclusion qui vient inévitablement à l'esprit à la lecture de l'article de Judith Waintraub dans Le Figaro de vendredi. Elle vient en effet de lever un lièvre qui devrait faire encore couler beaucoup d'encre dans le monde médiatico-politique.

Judith Waintraub relève d'abord que l'AFP, qui participait lundi dernier avec des centaines d'autres journalistes à la conférence de presse de Tsahal qui a projeté les images des massacres et les réactions de leurs auteurs, n'a pas jugé bon, dans un premier temps, de publier de dépêche à ce sujet, estimant que cela n'apportait pas d'éléments nouveaux. Elle ajoute que l'AFP a consenti à les mentionner seulement jeudi. Certainement sous la pression d'autres médias ou de journalistes internes, étonnés de ce silence.

Plus grave encore pour la crédibilité de l'AFP : la journaliste du Figaro révèle une note interne intitulée « Consignes éditoriales sur la couverture de la guerre entre Israël et le Hamas ». Des consignes qui prescrivent de parler du Hamas comme d'un « mouvement islamiste palestinien » et qui enjoignent de parler de « combattants du Hamas » mais pas d'« islamistes du Hamas ». De même, le qualificatif « terroriste » est « proscrit ». Cette euphémisation du Hamas est, selon l'AFP, imposée par l'éthique journalistique qui impose de « rapporter les faits sans jugement sur des groupes ou des individus ». Une prétendue rigueur au service du travestissement de la vérité. Et l'on comprend, dès lors, que les images et les faits authentifiant les horreurs des terroristes du Hamas aient gêné aux entournures une AFP souhaitant conserver une certaine respectabilité au Hamas. Cette gêne avec la vérité transparaît encore dans la justification donnée au Figaro par Phil Chetwynd, directeur de l'information de l'AFP. Pour lui, le qualificatif de terroriste est un « mot qui a perdu son sens » car « tous les gouvernements autoritaires du monde utilisent le mot pour parler de leurs opposants, par exemple. [...] La description détaillée des attaques atroces en Israël est claire pour le lecteur. » On connaît la célèbre phrase de Camus : « Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde. » Refuser de le nommer par ce qu'il est véritablement, quand toutes les preuves sont là, c'est encore pire. Et quand l'omission est délibérée et provient d'un organe de presse censé être un pilier de l'État de droit, la trahison devient inexcusable.

Devant cette dérive inquiétante de l'AFP me sont revenus les mots du criminologue Alain Bauer, au lendemain de l'attaque du 7 octobre, quand il était interrogé par Apolline de Malherbe sur le refus de Mathilde Panot de qualifier le Hamas d'organisation terroriste, comme l'AFP. Il lui proposait de lui envoyer quelques photos et d'aller visiter un kibboutz investi par le Hamas. Il regrettait que Mathilde Panot vive dans un tel refus du réel, une dystopie, un monde parallèle. Mais que dire, alors, quand c'est l'AFP elle-même qui nous invite à vivre dans un tel monde ? « Orwellien » est certainement un mot qui est trop employé, comme « terroriste », mais comme lui, il correspond bien pourtant à la réalité que nous voyons.

Tout cela est inquiétant : il y a quinze jours, l'attaque du Hamas révélait l'Hamaso-gauchisme de LFI ; il y a une semaine, on pouvait légitimement se demander si la politique de la France et les réactions d'Emmanuel Macron n'étaient pas dépendantes des banlieues ; aujourd'hui, c'est la principale agence de presse française qui manifeste ouvertement, sous des prétextes de prétendue éthique journalistique, une forme de complaisance pour le Hamas. Cette « LFIsation » des esprits n'est-elle pas due à des réflexes idéologiques de gauche et d'extrême gauche ancrés depuis des décennies dans les écoles de journalisme et la presse en France ? On pose la question.

Par Frédéric Sirgant le 28 octobre 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 26 octobre 2023

Provocations et menaces islamistes contre le maire de Francheville : le voile islamique n'a pas sa place dans le cadre scolaire !



Communiqué de Julien Odoul, député RN de l'Yonne du 25 octobre 2023

Depuis samedi dernier, le maire de Francheville (Rhône), Michel Rantonnet, est accusé « d’islamohobie » et menacé par des islamistes, dont le CCIE (ex CCIF), une mouvance proche des Frères Musulmans dissoute en France en 2021.

Son crime ? Avoir refusé de se prendre en photo avec une étudiante exhibant un voile islamique lors d’une cérémonie de remise de prix pour les bacheliers. Cet élu de la République est aujourd’hui jeté en pâture sur les réseaux sociaux pour avoir simplement voulu affirmer le principe de laïcité.

Si le port de signes religieux ostensibles est interdit dans l’enceinte des écoles, collèges et lycées publics depuis la loi du 15 mars 2004, il est actuellement permis dans le cadre scolaire pour les sorties, les voyages, les évènements sportifs, festifs ou honorifiques, en lien avec l’Éducation nationale ou directement sous sa tutelle.

Cette incohérence législative et ce vide règlementaire profitent aux promoteurs et aux militants de l’islam politique qui ne se privent jamais pour exhiber les symboles de leur idéologie en guise de provocation et de banalisation. L’absence de cadre clair est une faiblesse exploitée par les réseaux islamistes qui cherchent à faire entrer leur dogme au sein des écoles et par conséquent remettre en cause la loi de 2004.

En Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, le ministre Gabriel Attal, s’est dit opposé à la lutte contre le prosélytisme religieux au « nom du droit des mères voilées à accompagner les sorties scolaires ».

Derrière l’interdiction des abayas, le laxisme reste la marque de fabrique de ce gouvernement qui refuse d’agir globalement préférant les coups de communication.

Pour faire face à l’augmentation des attaques islamistes contre l’École de la République et pour protéger les professeurs, les élèves et les élus, le député Julien Odoul et plusieurs de ses collègues du groupe RN ont déposé une proposition de loi visant à interdire le port de signes ou de tenues manifestant de manière ostensible une appartenance religieuse ou politique dans les sorties et les activités organisées dans le cadre scolaire.

RN

Entretien exclusif avec Jean-Marie Le Pen, André Bercoff sur Sud Radio le 25 octobre 2023

mardi 24 octobre 2023

"La seule sobriété dont ont besoin les Français, c’est une mise en veilleuse de la Macronie !", Nicolas Vidal sur Radio Courtoisie le 24 octobre 2023

Laïcité : rempart de la République ou slogan travesti ?

 

La drôle de guerre 2023



Septembre 1939-mai 1940. L’armée française s’installe sur la frontière nord-est et attend. Il y a bien des morts dans les escarmouches du front, mais rien qui paraisse insupportable à la nation. L’adversaire se renforce constamment, mais on pense que ça tiendra comme ça et on espère même une paix blanche ; sans vrais combats ; sans vainqueur ni vaincu. Puis, le 10 mai 1940, patatras !

Nous sommes un peu dans cette situation, sauf que nous ne savons pas encore quand sera notre 10 mai. Nous faisons la guerre contre l’islamisme sans la faire et nous attendons. L’État de droit, si souvent invoqué après l’ère des valeurs de la République, nous interdit, semble-t-il, toute mesure qui nous donnerait les armes pour lutter. La seule perspective que nous offre le Président, ce sont des générations de terroristes à supporter comme on supporte la tempête contre laquelle on ne peut rien. 

Bientôt, on pensera à transformer en bunkers les entrées des écoles, des salles de spectacles ou des mairies, comme on a fait sur la frontière alors. Faudra-t-il attendre encore quelques carnages pour que, petit à petit, il se décide à nommer l’ennemi, à fixer les buts de guerre, à commander enfin et à appeler les citoyens aux armes ?

Il existe une différence notable, cependant, avec la situation d’il y a 83 ans. La cinquième colonne dans nos lignes est nombreuse et nous l’alimentons sans cesse en laissant ouvertes les portes de la forteresse. Continuons comme ça et je pense, finalement, qu’il n’y aura même pas de 10 mai. 

Dans deux ou trois générations, les musulmans de la cinquième colonne seront majoritaires chez nous. 

La nouvelle France, ce sera eux.

Par le général (2S) Roland Dubois le 23 octobre 2023

Boulevard Voltaire

1973-2023, le GIGN raconté par son fondateur - Christian Prouteau sur TV Libertés le 24 octobre 2023

lundi 23 octobre 2023

Suisse: les raisons taboues de la poussée de l’UDC et de l’échec des Verts



La victoire du premier parti du pays au détriment des écologistes ce dimanche a bien eu lieu comme prévu. Mais cela ne suffit pas à certains commentateurs pour qu’ils reconnaissent que l’immigration et le wokisme suscitent des critiques au sein de la population.

Ras-le-bol

Il suffit d’avoir des conversations de tous les jours avec des gens de différents milieux pour être au courant que les dizaines de milliers de nouveaux arrivants en Suisse (plus de 80 000 personnes en 2022, soit un bon pourcent de la population) sont un motif de préoccupation et, disons-le, de ras-le-bol, auprès d’une partie des citoyens. Dire cela, ce n’est pas encore affirmer que cette préoccupation est justifiée. Mais juste qu’elle existe. Pourtant, on trouve encore des éditorialistes pour rappeler que l’UDC a imposé cette thématique durant la campagne et qu’au fond, c’est par ce travail de rabâchage que l’immigration est devenue l’un des trois principaux soucis des habitants de ce pays.

Tant de conditionnels dans les analyses, de citations derrière lesquelles se cacher, pour ne pas assumer cette évidence: la Suisse connaît la croissance démographique parmi les plus galopantes d’Europe et l’immigration qui en est la cause n’est de loin pas ressentie comme un bienfait par tous les habitants. Pas étonnant que l’UDC ait opéré une forte progression (+3,3% des voix) aux élections fédérales de ce dimanche, récupérant deux tiers de ses sièges perdus lors du scrutin de 2019 et atteignant les 28,6%, loin devant le Parti socialiste (18%).

Alors oui, l’UDC est la formation à disposer du plus grand budget, oui, elle communique des chiffres pas toujours exacts et sans le sérieux que le sujet exige, oui, le contexte international du terrorisme islamiste peut favoriser une demande de sécurité, mais ce qui suit est vrai également: les statistiques de criminalité de l’année passée montrent que 62% des meurtres, 65% des viols et 75% des vols sont le fait d’étrangers. Et certains résidents de ce pays, de nationalité suisse ou non, d’origine helvétique ou non, constatent simplement que les transports publics sont bondés, que la proportion d’élèves à ne pas maîtriser le français augmente, que le deal est largement pratiqué par une certaine population et qu’il est très visible dans certaines villes…

Sur le wokisme, un même aveuglement

Encore une fois, rien ne dit que l’UDC apportera une solution à ces problèmes. Ceux-ci sont néanmoins réels. Il appartient à tous les partis d’en prendre acte. Et cela vaut aussi pour les observateurs, qui ont été trop nombreux sur les plateaux et dans les colonnes de journaux à tourner autour du pot. On devrait pouvoir parler d’intégration, de sécurité, de dépenses sociales, d’asile ou de contingents au même titre que le pouvoir d’achat, un autre thème majeur de l’année. Par peur du réel, on préfère dénoncer son traitement par l’adversaire plutôt que de le regarder tel qu’il est.

C’est au fond ce même aveuglement qui pousse à ne pas prendre au sérieux le « sociétalisme » des Verts comme l’une des raisons, voire la principale, de leur échec national (-4%). Le wokisme parsème le petit monde académique dont cette formation écologiste est devenue le satellite, ne serait-ce que par le profil de ses élus. Cette tendance impopulaire à la dictature des ressentis et à la moralisation de tout a également bien fait son nid dans le domaine des médias. D’où la tendance à ne pas nommer ce grand éléphant dans la pièce, objet d’empoignades à la table familiale, et à résumer les événements à l’inflation et à ce qui se passe au Proche-Orient. 

Ainsi se renforcent les tabous. Et les partis qui en profitent peuvent jubiler : un bel avenir leur est assuré.

Par Jonas Follonier (journaliste suisse) le 23 octobre 2023

Causeur

Alarme, portique, fouille : l'Etat policier s'installe pour nous protéger - Liselotte Dutreuil sur Radio Courtoisie le 23 octobre 2023

Marion Maréchal (R!) sur BFM-TV le 22 octobre 2023

vendredi 20 octobre 2023

Michel Onfray : "Il y a une haine de tout ce qui est occidental, blanc, français" sur Europe 1 le 19 octobre 2023

L’Albanie dans l’UE ? « Macron tient une position irresponsable »



Le président de la République vient de passer deux jours à Tirana, la capitale albanaise, les lundi 17 et mardi 18 octobre, dans le cadre du 9e sommet du processus de Berlin où se rassemblent les dirigeants des pays des Balkans. À l’issue de cette rencontre, il a ouvert grand les bras de l’Europe à l’Albanie, pays réputé très corrompu de trois millions d’habitants à 60 % musulmans et à 16 % chrétiens. Cette ouverture provoque la colère et l’opposition de Nicolas Bay, député européen, président de groupe au conseil régional de Normandie et vice-président exécutif de Reconquête, qui s’exprime au micro de BV.

Marc Baudriller. Dans le cadre de ce sommet, Emmanuel Macron a été très clair : « L’avenir de l’Albanie est pleinement européen, a-t-il dit, c’est l’intérêt des Albanais tout comme celui de notre union. Car une Europe puissante dans un monde de rivalités est une Europe qui rassemble le plus grand nombre autour de valeurs et d’un projet commun. » Êtes-vous en accord avec cette affirmation présidentielle ?

Nicolas Bay. Macron exprime ce que le gouvernement albanais a envie d’entendre, c’est-à-dire que leur pays a vocation à intégrer l’Union européenne (UE). C’est à la fois extrêmement injurieux pour les pays voisins - je pense à la province serbe du Kosovo et aux Serbes envahis par l’Albanie depuis des années et à d’autres pays voisins comme la Macédoine. La Macédoine est passée sous le contrôle de l’Albanie. C’est donc très insultant pour ces peuples balkaniques qui subissent de plein fouet la brutalité de l’Albanie. On voit bien qu’Emmanuel Macron tient ces propos par lâcheté, finalement. Quand il parle de valeurs européennes, on se demande bien de quoi il peut s’agir, car l’Albanie est un pays majoritairement musulman, comme vous l’avez souligné, c’est un pays notoirement corrompu, un État mafieux, un pays envahisseur des pays voisins et totalement sous domination et sous influence de la Turquie. On ne voit pas bien quelles valeurs nous pourrions partager avec le gouvernement albanais. En tout cas, rien ne justifie d’intégrer ce pays dans l’UE. On voit de surcroît que l’UE, au gré des élargissements successifs, s’est plutôt affaiblie, que beaucoup de pays n’ont pas les mêmes niveaux économiques, sociaux et même démocratiques que les pays d’Europe de l’Ouest et qui ont intégré très vite l’UE, quitte à la fragiliser. La Serbie aurait pu intégrer l’UE mais elle est tenue à la porte car on veut d’abord la forcer à reconnaître l’indépendance du Kosovo, ce qui est un véritable scandale. Derrière tout cela, il y a beaucoup d’hypocrisie. Emmanuel Macron tient une position irresponsable. Cela pourrait affaiblir un peu plus l’édifice européen au lieu de le renforcer.

M. B. Pour Emmanuel Macron, il faut « accompagner ce chemin avec respect et avec des preuves d’amour, c’est-à-dire des investissements ». L’Europe doit-elle investir en Albanie ?

N. B. On ne voit pas bien quels seraient les avantages, pour l’Europe et pour les Français, d'une intégration de l’Albanie dans l’Union européenne. Si, dans la foulée, l’Albanie intégrait l’espace Schengen, cela apporterait des trafics en tous genres, la criminalité et la corruption. Ce sont des propos irresponsables. Emmanuel Macron en est malheureusement coutumier sur la scène internationale. Lorsqu’il s’était rendu en Algérie, il avait expliqué que la culture française n’existait pas et que la colonisation française était un crime. Ce ne sont pas des déclarations de nature à renforcer le prestige et la puissance de la France sur la scène mondiale. Lorsqu’il explique à l’Albanie qu’on partage les mêmes valeurs, c’est un mensonge grossier. Nous ne partageons pas les mêmes valeurs. L’Albanie est un pays sous domination turque, et majoritairement musulman. Ce n’est pas un pays européen, ni historiquement, ni culturellement. Cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas avoir de relations diplomatiques convenables ou des relations économiques. Mais il y a un fossé dans les valeurs. Vouloir intégrer l’Albanie à l’Union européenne, c’est affaiblir l’Europe.

M. B. Emmanuel Macron veut trouver un « schéma de réunification ». Faut-il l'interpréter comme un appel à un nouvel élargissement de l'Europe ?

N. B. Emmanuel Macron voudrait intégrer à l’Union européenne tous les pays balkaniques, en niant leurs particularités. Les représentants de Bruxelles se sont précipités pour dire que l’Albanie devait intégrer l’Union européenne. Derrière tout cela, il y a beaucoup d’arrière-pensées politiques et un irréalisme incroyable. Ces pays ne respectent pas du tout les mêmes règles que les nôtres. Leur organisation politique, économique et sociale n’est pas compatible avec les normes actuellement en vigueur dans le marché européen. Leur intégration précipitée aboutirait à un affaiblissement collectif de toute l’Europe. C’est peut-être l’objectif de certains, qui ne veulent pas d'une Europe puissante, d'une Europe civilisationnelle. Ceux-là ne conçoivent l’Europe que comme une sorte de terrain de jeu aux mains de ceux qui ont une conception purement financière de l’économie. Ils considèrent que les nations sont un cadre dépassé et que les peuples sont interchangeables.

Par Marc Baudriller le 19 octobre 2023

Boulevard Voltaire

La grande interview de Philippe de Villiers / 19 octobre 2023 (CNews)

 

Le cadeau fiscal de la macronie à la FIFA : le scandale de trop!



Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale du 19 octobre 2023

Le 18 octobre, en catimini, les députés macronistes ont déposé un amendement au projet de loi de finances pour 2024, retenu par le gouvernement, qui prévoit d’instaurer un cadre fiscal particulièrement avantageux pour les fédérations sportives internationales installant leur siège en France, au premier rang desquelles la très nantie Fédération internationale de football (FIFA). 

 Alors que dans le même temps, l’exécutif fait passer en force un projet de loi de finances qui affiche un record d’endettement, une hausse record d’impôts de 17 milliards d’euros en 2024, il offre sur un plateau à la FIFA, qui a enregistré un résultat net de 2,4 milliards de dollars en 2022, une exonération de l’impôt sur les sociétés, de cotisation foncière des entreprises, ainsi que de CVA (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises). 

Comble du scandale, les salariés de ces structures auront également droit à un régime particulier puisqu’ils ne paieront pas l’impôt sur le revenu pendant cinq ans ! 

Ce cadeau fiscal inacceptable tranche avec l’intransigeance et le mépris de la macronie qui refuse toujours obstinément toutes les mesures d’urgence sociale permettant de donner un peu d’air aux Français, telles que la baisse de la TVA à 5,5% sur l’énergie et une TVA à taux zéro sur 100 produits de première nécessité. Si pour les Français et les plus éprouvés d’entre eux, le racket continue et les spoliations s’intensifient, le gouvernement déroule le tapis rouge pour la caste des profiteurs, de ceux qui ont déjà tout mais qui en veulent plus. 

Décidément, chaque jour qui passe, cette majorité repousse les limites de l’indécence et de l’indignité.



jeudi 19 octobre 2023

Lyon : quand le chef des antifas agresse et menace Mila - Juliette Briens

Attentats : le gouvernement et les médias continuent à ignorer la gravité des faits !

Copinage, salaires mirobolants et argent public gaspillé pour les JO 2024 à Paris - Nicolas Vidal sur Tocsin le 19 octobre 2023

 

L’assassin d’Arras abonné aux comptes Z et Rieu : un signe pour Libé !



Ce jeudi avait lieu, en la cathédrale d’Arras, l’enterrement de Dominique Bernard, ce professeur de lettres assassiné à coups de couteau par un jeune Tchétchène musulman particulièrement pieux. Mohamed Mogouchkov, en entrant dans son ancien lycée, s’est peut-être souvenu en particulier de la sourate 4 (An-Nisaa), qui commande en son verset 91 : « S’ils [les non-musulmans] ne vous évitent pas, s’ils ne vous offrent pas leur soumission et ne cessent de vous combattre, emparez-vous d’eux et tuez-les où que vous les trouviez ». Un de ses camarades de classe rappelle opportunément, devant les caméras, que lors de leurs discussions, ils étaient en désaccord : le camarade, plus modéré que le tueur, ne voulait tuer les infidèles qu’en cas de guerre sainte. On en est là.

Pierre Plottu chez Libé, vrai chasseur d'extrême droite 

Heureusement, il y a Pierre Plottu pour parler des vrais problèmes. Ce journaliste de Libération est spécialiste de l’extrême-droite. C’est un homme de devoir, qui ferait passer Albert Londres ou Joseph Kessel pour des pigistes de la PQR. Son créneau à lui, ce n’est pas l’islamisme. Son combat est plus urgent, plus nécessaire. Car il y a en France, rendez-vous compte (mais vous ne pouvez pas ne pas l’avoir vu), des centaines de milliers de SS, peut-être des millions, qui, chaque jour, impunément, nous pourrissent la vie. Ils écoutent Erika à fond dans le RER, ils posent leurs bottes de cuir sur les sièges des bus, ils insultent les filles en bavarois, mais on préfère baisser les yeux. Et il en arrive chaque année davantage, d’Autriche ou de Prusse, par le jeu du regroupement familial ; vous pouvez croiser leurs familles nombreuses, généralement escortées d’une matrone aux longs cheveux tressés, dans les zones commerciales. Ils ont gardé leur costume (culotte de peau, robe longue brodée), ils se parlent allemand dans la rue : on voit bien qu'ils ne veulent pas s’intégrer. «Les classes blondissent», constatent les professeurs, qui d'ailleurs s’autocensurent en classe, quand ils parlent des chevaliers teutoniques en cours d’histoire. Pierre Plottu documente minutieusement cette invasion.

Des abonnements à ces comptes X : quel rapport ?

Quel rapport, me direz-vous, entre ce fait divers d’agression au couteau, que personne n’aurait pu prévoir, et le sujet, beaucoup plus crucial, du retour de la bête immonde, dont le ventre est aussi fécond que celui d’une maman catholique ? Eh bien justement : Pierre Plottu a enquêté pour vous. Sachez que l’assassin du professeur Dominique Bernard avait un compte sur X (anciennement Twitter). Pierre Plottu y est allé voir : ce qu’il a découvert va vous glacer le sang. Relayant une info de Libé, Plottu déclare ainsi sur le réseau social de Musk : «Sur Twitter, Mohammed Mogouchkov s’était abonné aux comptes d’Eric Zemmour et du militant identitaire Damien Rieu, parallélisme troublant entre discours extrêmes ». Troublant, en effet, que d’être abonné à des comptes dont on ne partage pas nécessairement les idées. Incompréhensible, même, pour un journaliste de gauche, pensez donc : lire des opinions divergentes, voire opposées, et puis quoi encore ? Pour quoi faire ?

Au-delà du poncif selon lequel « les extrêmes se rejoignent » (qui est à peu près du niveau des proverbes que, souvenez-vous, les filles de la génération X s’écrivaient au stylo turquoise dans leurs cahiers de textes), le prétendu journalisme de Libé en prend tout de même un coup. Un de plus. Un journal dont la devise, à sa création, était « Peuple, prends la parole et garde-la » et qui, alors que 87% des Français veulent l’expulsion des fichés S étrangers, perd son temps à courir après les convergences impossibles, via les réseaux sociaux, entre patriotes et islamistes…Quelle pitié. N’hésitez pas, d’ailleurs, à vous précipiter, pour rire, sur les passionnants fichiers récupérés par Libé cette semaine sur les militants de la droite radicale parisienne. On y voit le leader des Zouaves Paris… danser sur du Katy Perry. Terrifiant.

Allez, merci Pierre Plottu et consorts, bon courage pour la suite. Vous, les djihadistes ne vous tueront jamais, ça va bien se passer, vous ne menacez pas leur travail de conquête. C’est vous qui les ferez mourir. De rire.

Par Arnaud Florac le 19 octobre 2023

Boulevard Voltaire