vendredi 6 décembre 2024

Voici ce que disait le général de Gaulle à propos de la censure



Voici ce que disait le général de Gaulle à propos de la censure :

« Notre Constitution est fondée sur cette idée que c'est le peuple qui a le pouvoir. C'est le peuple qui le délègue au Président, sous le contrôle de l'Assemblée. La censure suppose qu'il y ait une majorité pour renverser le gouvernement et que cette nouvelle majorité accepte de se soumettre aussitôt au verdict du peuple. Le Président fera la nation juge du litige par la dissolution, ou par un référendum, ou en démissionnant pour se représenter - ce qu'il a bien le droit de faire. Il aura toujours le moyen de s'en sortir. Voyez-vous, il n'y a plus rien de commun entre ce qu'est le mode de gouvernement d'aujourd'hui et ce qu'il était naguère. Le peuple a le premier mot, puisqu'il élit les deux pouvoirs, et le dernier mot, puisqu'il tranche leur conflit. Alors, la Constitution est bonne, il faut la garder comme elle est. »

Le 6 décembre 2024

Facebook de Nicolas Dupont-Aignan (DLF)

Allocution de Macron : trente mois, trente siècles…



La France attendait, ce jeudi, l’œil aux aguets, le souffle court, après le suspense de la censure, finalement votée avec une majorité très large. Le Président Macron allait parler. Il allait annoncer un Premier ministre nouveau, plein d’ardeur, riche de l’expérience vécue la veille : celle du retentissant soufflet du vote conjoint de l’extrême gauche et de la droite patriote qui a fait tomber le gouvernement de Michel Barnier. Il était revenu d'Arabie saoudite, il avait vu le désert, il avait pensé, réfléchi. On se prenait à rêver. Peut-être Emmanuel Macron allait-il faire amende honorable ? Analyser les raisons pour lesquelles il est, aujourd’hui, le président de la Ve République le plus impopulaire ? Prendre en compte la nouvelle donne politique ? Reconnaître ses erreurs, ses échecs ? Pourquoi pas…

Les gens sont méchants

Le rêve naïf se brise dès la première minute. Le président de la République élu au suffrage universel et garant des institutions a encore trois ans devant lui, à l’Élysée, mais il n’a plus rien à dire aux Français. On songe immédiatement au regretté Raymond Devos qui lançait : « Et si vous-mêmes, Mesdames et Messieurs, vous n’avez rien à dire, eh bien, on en parle ! »

Ce n’est pas la première fois, c’est vrai, mais ce jeudi soir, cela se voit comme un déficit abyssal sur le bilan d’un petit prince de la finance. Le Président, qui avait pris deux mois pour la nomination de Barnier, n’a pu cette fois boucler l'affaire en 24 heures, comme il le souhaitait. Pourquoi deux mois ? Pourquoi 24 heures ? Mystère. On n’aura donc pas le nom du successeur de Michel Barnier. Mais Macron s’exprime tout de même. Sur fond de drapeau français - et européen, bien sûr -, le chef de l’État tente de justifier sa dissolution tout en constatant qu’elle « n’a pas été comprise ». Certes. Donc ? Donc, rien. Il n’a donc pas de majorité, c’est inédit mais c’est ainsi ! On se pince.

Il a tout de même cherché des solutions, le Président. Ce fut Barnier, un Barnier censuré « parce que l’extrême droite et l’extrême gauche se sont unies ». C'est fou, ce que les gens sont méchants. Avec cette union, le Président reprend le plus mauvais argument du débat, l’argument le plus faible, le plus inopérant, car pas un Français ne pense que Marine Le Pen a soudain adopté le programme du NFP. Qui croira que le vote de la censure crée un « front antirépublicain », comme le dit le Président ? Le NFP ne remet pas en cause la République, le RN moins encore. Les mots sonnent terriblement creux. La machine Macron ne fonctionne plus. Elle part en crabe. « Certains ont tenté de me rendre responsable de cette situation », mais rassurez-vous, brave gens, l’homme qui détient le pouvoir suprême depuis sept ans n’est responsable de rien. « Je n’assumerai jamais les responsabilités des autres », balaye Macron, notamment les responsabilités de ces parlementaires qui ont sonné la fin de la récréation Barnier. « Ces députés ne pensent pas à vous, à vos vies et à vos difficultés », ils veulent « le désordre ». On pensait qu’ils aimaient tellement l’ordre qu’ils étaient, pour certains d'entre eux, dangereusement fascistes ? On peine à suivre. Macron assure qu’ils ne pensent qu’à l’élection présidentielle. Ce qui ne lui est sans doute jamais arrivé…

Trente mois

Bref, la blanche colombe qui niche à l’Élysée nous prévient : il exercera son mandat de cinq ans « pleinement, jusqu’à son terme ». C’est sans doute la non-information la plus saisissante de ce discours inutile. Le pourra-t-il ? Macron ne pose pas la question. Il lui reste trente mois et cela va être long. Il faut redresser les enthousiasmes brisés. Au cric. « C’est une époque nouvelle qui doit commencer », assure Macron, la voix terne, avec « des compromis nouveaux parce que la planète avance et que les défis sont nombreux ». Bon. À l'évidence, le cœur n'y est pas. Il nommera un Premier ministre qui composera son équipe « avec toutes les forces politiques qui s’engagent à ne pas le censurer ». Donc, si le RN s’engage à ne pas le censurer, il aura des ministres ? Chiche ! A-t-il eu seulement le courage de relire son texte ? Pas sûr.

Il reste donc « trente mois », a calculé le Président. Trente mois pour faire de la France « un pays plus fort et plus juste », « une France plus forte dans une Europe plus forte et plus indépendante » (sic). Le canard sans tête ne court plus mais il parle. Trente mois, répète Macron, qui tente d’enrôler la cathédrale de Paris et les Jeux olympiques. Trente mois, donc. Trente siècles. On a beau chercher, on ne voit pas comment ce Président de plus en plus déconnecté tiendra. Macron aurait peut-être dû ne rien dire. 

Mais voilà, Raymond Devos, encore : « Moi, quand je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache ! »

Par Marc Baudriller le 6 décembre 2024

Boulevard Voltaire

Après la censure, Macron démission ! (Nicolas Dupont-Aignan DLF)

Marine Le Pen, invitée de Christine Kelly dans "Face à l'info" sur CNEWS le 5 décembre 2024

 

mercredi 4 décembre 2024

Démission de Macron : hier un slogan, aujourd’hui une option ?



« Macron démission ». On se souvient de ce slogan lancé par les gilets jaunes. C’était à la charnière des années 2018 et 2019. Il y a une éternité. À l’époque, le macronisme arrogant régnait en maître absolu sur le pays, l’Assemblée était aux ordres et Castaner faisait barrage aux « factieux » avec la sévérité que l’on sait. La jacquerie termina mal, comme toutes les jacqueries en France. Six ans plus tard, « Macron démission » n’est plus un slogan placardé à la va-vite sur un rond-point de « nos territoires » mais une éventualité envisagée très sérieusement, y compris dans le « camp de la raison ».

Marc Baudriller l'évoquait ici même, la semaine dernière. Dernier responsable politique, hors Jean-Luc Mélenchon et son fan-club, à envisager sérieusement cette option : Hervé Morin, président du conseil régional de Normandie, ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy et président du parti Les Centristes. Bref, l’homme n’est pas spécialement un factieux, un populiste, un extrémiste. Ce mardi 3 décembre, sur LCI, il n’y est pas allé par quatre chemins : « Puisque le pays n’a pas voulu donner de majorité au parti d’Emmanuel Macron, puisque l’Assemblée nationale n’a pas donné sa confiance au gouvernement qu’il a nommé, il faut que le Président démissionne. »

 

 

Il y a encore quelques mois, une telle déclaration ne pouvait émaner que du camp « populiste », pour ne pas dire « complotiste » ! Des Florian Philippot ou Nicolas Dupont-Aignan, quand le Rassemblement national s’en est toujours gardé, ne réclament-ils pas, de longue date, non pas la démission mais la destitution d’Emmanuel Macron ? En 2021, déjà, lors de ses vœux à la presse, en pleine crise Covid, celui qui était encore député de l’Essonne estimait que la destitution du chef de l’État était une question qui se posait. « Faudra-t-il en arriver là pour qu'il rende des comptes à la nation, pour qu'il cesse de détruire notre démocratie, pour qu'il cesse de nuire ? », avait déclaré, sur Europe 1, le président de Debout la France. « À un moment, quand des ordres sont stupides et inefficaces, le peuple se rebelle », avait-il ajouté. 

En avril 2023, Dupont-Aignan récidivait, au micro de Sonia Mabrouk : « La France est trop fragile pour continuer à avoir tant d'inégalités, tant d'injustices, tant de gaspillages financiers. Il faut mettre une pause et repartir sur des bases saines, sinon, on ne pourra pas tenir quatre ans. Moi, j'engagerais la destitution de cet homme dangereux. » Un an plus tard vinrent les élections européennes et la dissolution, acmé du chaos d’aujourd’hui. La destitution ? Les députés LFI ont échoué lamentablement, en octobre dernier, dans ce qu’on pourrait qualifier d’entreprise de communication vouée à l’échec.

Redonner de la confiance

Mais la démission ? Après le très sérieux Charles de Courson, le très Macron-compatible Jean-François Copé, c’est donc maintenant un centrise incontestable qui vota Macron en avril 2022 car, selon lui, « il n’y a[vait] pas d’autre choix ». Et que dit, aujourd’hui, l’élu normand ? Pas « p’têt' ben qu’oui, p’têt' ben qu’non » ! Non. « Le seul objectif de tout le monde, c’est de concentrer la crise politique pour que la crise politique amène à la conclusion qui apparaît comme une évidence, c’est qu’il faudra un jour ou l’autre qu’Emmanuel Macron en tire complètement les conséquences et qu’il démissionne… » Et Morin, qui préside une région dont la première compétence consiste à soutenir le développement économique, de rappeler que « le principe de l’économie, c’est la confiance »… Pour redonner confiance au monde économique, il faut a minima clarifier la situation au sommet de l'État. Tout le contraire de ce que disent les macronistes, Gabriel Attal en tête, qui, mardi, martelait sur le thème de la « stabilité » nécessaire à notre pays. Pompier pyromane : un métier en plein essor.

Crime de lèse-majesté

Alors, bien sûr, le dernier carré des défenseurs du forcené de l’Élysée donne de la voix et hurle au crime de lèse-majesté. Ainsi, le député Mathieu Lefèvre estime que la démission d’Emmanuel Macron « est totalement impensable ». Impensable ? Bah si, puisque certains y pensent ! Une idée qui, selon lui, serait « délétère pour la grandeur du pays ». Carrément. Il est vrai que la tournée africaine de Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, la semaine dernière, nous a donné une belle image de la grandeur de la France sous la présidence d’Emmanuel Macron. On peut comprendre, aussi, que c'est surtout « totalement impensable » dans la tête d'Emmanuel Macron. La preuve : en marge de son voyage en Arabie saoudite, le Président a confié qu'il excluait l'option de sa démission : « Je serai Président jusqu’à la dernière seconde. » Dont acte.

 

Alors, impensable ? L’Histoire nous montre que ce qui était impensable à un moment donné, devient réalité et que, parfois même, la réalité peut largement dépasser ce qu’on avait pu imaginer ou penser. Un exemple ? Les événements qui se déroulèrent au mois de mai 1958...

Par Georges Michel le 3 décembre 2024

Boulevard Voltaire

Jordan Bardella (RN) sur France Inter le 4 décembre 2024

 

"Si Macron pouvait euthanasier son quinquennat, ce serait sympa !" - Richard de Seze sur Radio Courtoisie le 4 décembre 2024

dimanche 1 décembre 2024

Attention : Lucie Castets ressort de sa boite !

 


Quand les Etats-Unis bombardaient la Serbie - Le Nouveau Passé-Présent - TV Libertés le 20 août 2024

 

La Justice française au banc des accusés : quand l’irresponsabilité de certains magistrats devient un fléau national



Il y a des questions que nous n’osons plus poser tant elles semblent enfouies sous un tapis de conventions et de lâcheté institutionnelle. Pourquoi les magistrats, ces gardiens autoproclamés de la justice, échappent-ils systématiquement à toute responsabilité pour leurs décisions catastrophiques ? Pourquoi un employé fautif dans une entreprise est-il averti, suspendu, licencié en cas de récidive, quand un juge dont la décision permet à un assassin ou à un violeur de récidiver continue tranquillement sa carrière, protégé par un système hermétique, opaque, et totalement déconnecté du peuple ?

Prenons un exemple récent : Nicolas Alba. Un homme déjà condamné pour avoir sauvagement assassiné une vieille dame à coups de couteau – 80 coups pour être précis. Enfermé en 2010, libéré sous condition après avoir purgé une partie seulement de sa peine (13 années sur 20), il récidive quelques mois plus tard, violant une jeune femme et agressant deux autres. Qui est responsable de ce drame ? Nicolas Alba principalement bien sûr, mais également ceux qui, par idéologie ou par négligence, ont jugé qu’il méritait une seconde chance. Ces magistrats qui, dans leur tour d’ivoire, ces psychiatres prétendus experts, ces membres de la bureaucratie pénitentiaire, estiment que leur jugement est infaillible, sont en réalité les architectes de ce désastre.

Une irresponsabilité institutionnalisée

Dans quel autre domaine de la société tolèrerait-on une telle irresponsabilité ? Si un médecin fait preuve de négligence grave, il peut être radié de l’ordre. Si un enseignant commet une faute grave, il est suspendu. Si un employé manque à ses obligations, il est licencié. Mais un juge qui permet la remise en liberté d’un criminel qui récidive ? Rien. Silence radio. Tout au plus un murmure corporatiste expliquant qu’il faut respecter l’indépendance de la justice. Mais de quelle justice parle-t-on ?

Les magistrats se réfugient derrière l’idée d’une justice rendue « au nom du peuple français ». Pourtant, ce même peuple n’a aucun mot à dire sur leur nomination, leur maintien en poste, ou leurs éventuelles sanctions. Pourquoi les citoyens, au nom desquels ces juges rendent leurs décisions, ne pourraient-ils pas voter pour les nommer ou les révoquer ? Pourquoi ne pas instaurer un système de contrôle populaire sur une institution qui semble aujourd’hui hors de tout contrôle ?

La gangrène idéologique

Le problème dépasse l’irresponsabilité. Il y a aussi l’idéologie. Une certaine mouvance gauchiste, pétrie de repentance et de relativisme moral, semble gangréner la magistrature française. On libère des criminels multirécidivistes sous prétexte de leur donner une chance de réinsertion, tout en s’acharnant avec une rigueur implacable sur les dissidents politiques, les écrivains, les polémistes, et même les citoyens ordinaires qui osent critiquer le système. Le pouvoir judiciaire, pourtant censé être un pilier de la démocratie, agit désormais comme une arme au service de l’idéologie dominante.

On se montre clément avec ceux qui tuent, violent ou brûlent, mais impitoyable avec ceux qui écrivent, parlent ou contestent. Le contraste est saisissant, absurde, insupportable.

Une réforme indispensable

Si l’on veut restaurer la confiance des citoyens dans leur système judiciaire, il est temps de prendre des mesures radicales. Les magistrats doivent être soumis à un contrôle populaire. Pourquoi ne pas organiser des référendums locaux pour évaluer les juges en poste ? Pourquoi ne pas exiger que leurs décisions, lorsqu’elles engagent des vies humaines, soient transparentes et expliquées publiquement ? Pourquoi ne pas établir des sanctions claires et précises pour ceux dont les choix mènent à des tragédies évitables ?

Une justice véritable ne peut exister que si elle est rendue dans l’intérêt du peuple, et non pour satisfaire les caprices intellectuels d’une élite déconnectée.

L’affaire Nicolas Alba, et tant d’autres avant elle, sont les symptômes d’un mal plus profond. Nous ne pouvons plus tolérer que nos vies soient sacrifiées sur l’autel de l’idéologie et de l’irresponsabilité. Ce combat n’est pas seulement le nôtre, mais celui des générations futures, celui d’un pays qui mérite une justice digne de ce nom. L’heure est venue d’exiger des comptes, d’imposer des réformes, et de reprendre le contrôle sur une institution qui a perdu de vue sa mission première : protéger les citoyens.

Par Julien Dir le 26 novembre 2024

Breizh-info

PLFSS : Le RN annonce que « le gouvernement a mis fin à la discussion »


Le Rassemblement National exigeait de nouvelles concessions du gouvernement sur le texte du budget de la Sécurité sociale (PLFSS), texte, qui sera soumis lundi à l’Assemblée, avec un très fort risque de censure.

Or le Rassemblement National a annoncé en fin d'après-midi à l'AFP ce dimanche que le gouvernement « a mis fin à la discussion » sur d’éventuelles modifications de ce texte, qui sera soumis lundi à l’Assemblée nationale et pourrait provoquer la chute de Michel Barnier.

« Le gouvernement a exprimé son souhait de ne pas modifier le PLFSS (projet de loi sur le financement de la sécurité sociale), c’est extrêmement clair et nous avons pris acte de cela », a-t-elle précisé, en se référant aux déclarations du ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin au journal Le Parisien.

Quelques instants plus tôt, le président du RN Jordan Bardella avait émis le même avis sur le réseau social X , affirmant que «par entêtement et sectarisme, la minorité gouvernementale met donc fin au cycle des négociations, au risque de provoquer sa censure».

On pourrait donc s'acheminer vers le vote d'une motion de censure en milieu de semaine, sauf si certains députés de gauche se détachaient de LFI pour venir renforcer la coalition Barnier.

Par La Rédaction le 1er décembre 2024

Boulevard Voltaire