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dimanche 29 mai 2022

Offensive d’État contre le modèle français



La première impression était la bonne  : Emmanuel Macron est un communautariste. Vendredi 20 mai, il a affirmé son choix d’une société multiculturelle en nommant à l’Éducation nationale l’intellectuel Pap Ndiaye, formé à l’idéologie nord-américaine du racialisme. Jusqu’alors, le président procédait par touches. Il disait un jour  : « Il n’y a pas de culture française ; il y a une culture en France et elle est diverse. » Et encore  : « Je ne crois pas au modèle d’assimilation. Je crois à l’intégration, à la République forte qui sait assumer sa diversité. » 

Mais il maintenait néanmoins Jean-Michel Blanquer à la tête de l’Éducation nationale, le laissant guerroyer contre le voile islamique ou la « culture woke », ce courant acquis aux exigences des minorités. Or c’est en définitive à cette filiation extrême que le chef de l’État a décidé d’apporter son soutien. Il est vrai qu’il avait aussi admis  : « Il faut déconstruire notre propre histoire. »

Le procédé présidentiel est d’une légèreté stupéfiante. Il procède du bon vouloir, non d’un consensus. Il est tentant de prêter à Macron, volontiers provocateur, la même réflexion qu’il avait eue contre les non-vaccinés  : « Les conservateurs, j’ai très envie de les emmerder. » Jamais n’aura été débattu du choix que la nation devait faire entre le maintien ou l’abandon de l’assimilation, ce processus qui rend Français l’étranger qui se fond dans l’héritage national. Rien n’autorisait le chef de l’État réélu à signifier l’abandon d’un modèle original au profit d’une importation contestable. Seul un référendum devrait trancher ce point. Les citoyens ne sont pas des cobayes. D’autant que l’assimilation reste l’exigence du code civil (« Nul ne peut être naturalisé s’il ne justifie de son assimilation à la communauté française »). Cautionner le racialisme à l’École, c’est en finir avec la France millénaire.

Observer les satisfactions de l’extrême gauche à cette nomination fait mesurer la dangerosité du message présidentiel pour l’avenir de la « nation une et indivisible ». Le ministre sera jugé à ses actes. Mais c’est au vu de ses prises de position que Macron a arrêté sa décision.

Par Ivan Rioufol le 27 mai 2022

Le gouvernement du malaise - François Asselineau (UPR) le 28 mai 2022

 

mardi 24 mai 2022

L’incroyable fourre-tout gauchiste – Programme commun de la NUPES


Le problème avec les « unions » en politique, c’est qu’il faut contenter tout le monde, faire plaisir à tous les membres de la grande famille difficilement réunie, donner des « gages », petits ou grands, aux uns et aux autres… Résultat, on se voit finalement obligé de produire en vue des élections un programme torrentiel dont pas un électeur sur cent ne viendra à bout de la lecture. C’est ainsi que la NUPES a présenté jeudi son programme commun de plus de 650 propositions pour les législatives. Un chiffre qui donne le vertige et renoue avec la vieille tradition gauchiste des interminables « résolutions » concluant les AG et se promettant de changer le monde.
Dans cette véritable avalanche de propositions, véritable inventaire à la Prévert de toutes les marottes, parfois contradictoires, de la gauche, on trouve évidemment un peu de tout, de l’incontournable « lutte contre le racisme et l’antisémitisme » à l’indispensable « refus de l’attribution du titre de chanoine de Latran au président de la République » en passant par la cruciale « interdiction de la présence aux cérémonies religieuses de ministres, préfets et maires dans l’exercice de leurs fonctions » ou la non moins fondamentale « transformation des gardes champêtres en gardes environnementaux ». 
Si toutes les idées évoquées ne sont pas dénuées d’intérêt – sur une telle masse, ce serait désespérant ! –, notamment en matière d’écologie et de protectionnisme économique, il ressort néanmoins de ce « socle » gigantesque à la fois un sentiment de grande dispersion, d’absence de hiérarchisation des problématiques et surtout de fort tiraillement entre des options idéologiques passablement opposées, en premier lieu sur l’Europe ou le nucléaire. 
En gros, s’ils s’accordent sur les détails sociaux ou sociétaux, les néo-alliés restent divisés sur nombre d’options pourtant fondamentales. Ainsi si LFI est favorable à la sortie de l’OTAN, le parti socialiste y est opposé, quant à l’Union européenne « aucune vision ne s’est imposée aux autres ». On verra donc plus tard…
Lors de la conférence de presse de présentation de cet interminable pensum, Jean-Luc Mélenchon a donc fort bien fait de préciser qu’il ne s’agissait « pas d’aboutir à une fusion idéologique ». C’est le moins que l’on puisse dire tant les divergences semblent nombreuses. Le communiste Ian Brossat a d’ailleurs rappelé que « si demain nous avons des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale, ils défendront leurs convictions » notamment sur la filière nucléaire que le parti continue à défendre contrairement aux autres membres de la coalition. 
Ce rappel semble clairement signifier que l’union n’a qu’une vocation électoraliste, chacun retrouvant son autonomie de décision et son propre programme au lendemain du scrutin.
Bien évidemment, il est hélas presque inutile de le préciser, en matière d’immigration et de sécurité, c’est toujours la même vision angélique et laxiste qui prévaut, celle qui a mené notre pays au bord du chaos et avec laquelle il serait urgent de rompre radicalement si le sort des Français autochtones intéressait encore ne serait-ce qu’un peu ces beaux messieurs (et dames bien sûr, et autres également, pas de discrimination de genre…).
En bref, beaucoup d’articles pour pas grand-chose et rien de très nouveau sous le soleil des utopies gauchistes.
Par Xavier Eman le 20 mai 2022

lundi 23 mai 2022

ZEMMOUR : vers une VICTOIRE possible ?, Boulevard Voltaire le 23 mai 2022

 

Remaniement : Emmanuel Macron nomme un gouvernement de combat… contre le peuple français



Communiqué de
Jordan Bardella, député européen, président du Rassemblement National du 20 mai 2022

Le remaniement annoncé ce jour est conforme en tout point à ce que l’on pouvait attendre d’un début de second quinquennat d’Emmanuel Macron.

Sont reconduits des ministres qui ont lamentablement échoué, au premier rang desquels Eric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin, après des années d’explosion de l’insécurité et de poursuite d’une politique d’immigration massive pourtant rejetée par les Français.

La nomination comme porte-parole du gouvernement d’Olivia Grégoire, pour qui Marine Le Pen est une « ennemie à abattre », rend peu optimiste quant au respect de l’opposition et du pluralisme dans les mois à venir et laisse augurer une nouvelle ère de violences, de mépris et d’arrogance macronistes.

Pap Ndiaye est un militant racialiste et anti-flics, qui dénonçait il y a peu le « déni sur les violences policières » en France : sa nomination est un signal extrêmement inquiétant envoyé aux élèves au sein de l’Éducation nationale, déjà gravement minée par le communautarisme.

Ce gouvernement mené par Elisabeth Borne est un gouvernement de l’entre-soi, un gouvernement McKinsey, froid et technocratique. Un « gouvernement de combat »… contre le peuple français.

Les 12 et 19 juin prochains, les Français auront la possibilité de ne pas laisser les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron et à son gouvernement de dislocation de la Nation, en envoyant un maximum de députés RN à l’Assemblée nationale pour défendre les Français, leur pouvoir d’achat, leur sécurité et leur mode de vie.

lundi 16 mai 2022

On va être borné !


Selon toute vraissemblance c'est une femme qui va à l'hôtel Matignon ce soir. 
Et cette fomme sera Elisabeth Borne , l'actuelle mininistre du travail du gouvernement Castex.

Le Figaro écrit à son sujet : "Cette technicienne tenace, jugée loyale, est perçue par la macronie comme ayant fait ses preuves au gouvernement pendant tout le dernier quinquennat, des Transports au Travail en passant par l'Ecologie. Outre l'avantage d'être une femme, cette ancienne directrice de cabinet de Ségolène Royal a également le mérite d'appartenir à l'aile gauche de la macronie, un atout à l'heure où s'annoncent de nouvelles réformes sociales, à commencer par «la mère des batailles» sur les retraites."

Rappelons que cette dame sera à Matignon jusqu'au proclamations des résultats des elections législatives des 12 et 19 juin auxquelles Reconquête présente pas moins de 550 candidates et candidats.


Marion Maréchal : «Macron, ce n'est ni un centre gauche ni un centre droite, c'est un centre vide !», Les Incorruptibles , 15 mai 2022

samedi 14 mai 2022

Zemmour relève le défi des législatives dans le Var : les raisons d’un baroud d’honneur



Éric  aurait pu rester à la tête de Reconquête et jouer les invités vedettes pour soutenir ses 550 candidats dans les circonscriptions et galvaniser ses militants partout, comme il sait le faire. Il aurait pu rester au-dessus de la mêlée, comme Jean-Luc Mélenchon, par exemple, qui ne se présentera pas. L’ancien journaliste a décidé, au contraire, d’entrer dans la bagarre. Il sera candidat dans la quatrième circonscription du Var. Il a peu de chances de l’emporter.

 a obtenu dans cette circonscription 13,25 % des voix au premier tour de la présidentielle, il est arrivé en quatrième position. Il affrontera une députée sortante macroniste et un candidat RN bien implanté. Le vote utile va à nouveau jouer contre lui, au niveau local cette fois. La marche est vraiment très haute.

Le président de Reconquête a longuement hésité. Son entourage était partagé. Certains le poussaient. D'autres estimaient qu'il avait d'autres moyens de montrer son engagement en mettant sur pied, par exemple, un laboratoire de réflexion et de formation des jeunes, en se ménageant pour les élections européennes. Et qu'il courait le risque de se carboniser.  avait, en réalité, toutes les raisons de ne pas y aller… C’est un Parisien pur sucre : il a parlé de son enfance en banlieue et de ses attaches dans la capitale mille fois pendant la campagne. Il a fait, du reste, son meilleur score à la présidentielle non pas dans le Sud mais à Paris, dans le 16e arrondissement. Il bascule à 878 kilomètres de Paris : impossible de trouver plus loin !  n'a pas l’accent du Midi et n’a aucune expérience politique locale. Il sera guidé par le maire de Cogolin, mais il n’a pas la connaissance directe des réseaux d’influence locaux, des baronnies et il retrouvera son adversaire principal : le vote utile en faveur du candidat RN.

Le RN ne lui fera aucun cadeau. Mercredi, son président Jordan Bardella, devant la presse réunie pour la publication des listes des candidats, a eu ce petit mot d’accueil : « S’il essuie un nouvel échec, il sera obligé d’en tirer les conclusions. » Bardella a insisté sur la marginalisation de Reconquête, comme de la NUPES de Mélenchon, dans le jeu politique : « Il n’y a que nous pour nous opposer à Emanuel Macron. » Bardella ne voit toujours « aucun intérêt » à tout accord d’appareils et pense que « beaucoup d’électeurs de Zemmour se pencheront dès le premier tour sur le RN ». Bref, il a beaucoup de coups à prendre.

Mais l’ancien polémiste aime cette région. Il y passe ses vacances depuis vint ans. Surtout, « il veut montrer que le général peut monter au front, se battre sur le terrain », explique, à Boulevard Voltaire, Stanislas Rigault, le président de Génération Z, lui-même candidat aux élections législatives dans le Vaucluse. « Il veut encourager les jeunes candidats de Reconquête par l’exemple. » C'est une nouvelle bataille qu'il veut mener de face.

Zemmour l’a dit, sur place, avec ses mots. « Je ne me voyais pas mener le combat de l'arrière, je le mènerai à la tête de mes cinq cent cinquante candidats Reconquête, et il faudra, ici comme partout, répandre nos idées qui sont celles de l'avenir », a lancé le candidat à la députation. « On m'a beaucoup dit que la présidentielle était dure. C'est vrai, c'était un combat redoutable, cruel, parfois injuste. Mais j'aime aussi ce combat et je reviens ici pour le mener. »

Zemmour n’a jamais été élu : la défaite dans ce fief indéboulonnable pendant cinq mandats du maire de Saint-Tropez Jean-Michel Couve, un RPR devenu LR qui a régné 24 ans avant de laisser son fauteuil à la députée En marche ! en 2017, est logique, attendue. L’ancien journaliste ne peut donc avoir que de bonnes surprises. « Je suis venu dans le Var parce que j'aime le Var et les Varois, et mon petit doigt me dit qu'ils me le rendent bien », a-t-il encore lancé à ses partisans.

Il aurait peut-être perdu davantage en image, s’il avait filé à l’anglaise. Il y a, dans cette démarche, un baroud d’honneur, pour l’exemple, qui ne manque pas d’un certain panache. Il va tenter de montrer qu’on peut être perdant mais courageux. Il sculpte son personnage, son image, sa stature de chef de parti politique. 

Une démarche d’avenir. Un premier pas.

Par Marc Baudriller le 13 mai 2022

Votez Reconquête ! les 12 et 19 juin 2022

 


Robert Ménard : une girouette devenue folle ?



Le maire de Béziers a toujours été un personnage difficile à suivre, mais aujourd’hui, il a définitivement fini d’égarer les derniers intrépides qui tentaient de le faire. En effet, dans une tribune publiée ce mardi 10 mai dans Le Figaro, Robert Ménard appelle à donner une majorité à Emmanuel Macron aux législatives. Pour lui, il convient de « faire bloc » derrière le président de la République afin de contrer la « menace » représentée par la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale de Jean-Luc Mélenchon. 
Apparemment, les candidats de la droite nationale et patriote sont sortis de l’équation du fondateur de Boulevard Voltaire… Si l’on peut, à la première lecture, avoir des difficultés à croire à un tel positionnement, force est de constater que ce ralliement macroniste (dans l’espoir d’un strapontin ministériel ?) n’est en fait que le énième épisode d’une longue série de revirements, plus ou moins radicaux, souvent peu explicables, qui caractérise le parcours de l’édile biterrois.

Venu de la gauche humanitaire, l’ancien patron de « Reporters sans frontières » (où, reconnaissons-le, il avait pris des positions parfois courageuses sur la liberté d’expression) a progressivement glissé vers la droite nationale via la « droite hors les murs » dont il se serait sans doute bien vu le chef de file avant de se faire souffler la place par Eric Zemmour.

Robert Ménard, porté par un ego considérable, s’est toujours voulu un « électron libre » mais celui-ci s’est peu à peu transformé en ludion incontrôlable et incompréhensible.
Ainsi, entre deux déclarations d’amour passionné aux républicains espagnols ou aux antifascistes italiens, le maire de Béziers a longtemps travaillé à une entente entre Eric Zemmour et Marine Le Pen, avant de faire volte-face et d’insulter le camp de l’ancien journaliste en le qualifiant de rassemblement de « patriotes de pacotille qui fantasment sur Poutine ou sur Pétain. Une droite nostalgique qui est un véritable repoussoir ».
Un peu plus tard, ce fut au tour de Marine Le Pen – dont il était pourtant censé être un « soutien critique » –, de subir les foudres et les jugements péremptoires du torquemada du sud-est, critiquant sa campagne et estimant que le second tour était « une défaite » pour la candidate patriote.

Pour compléter le tout, Robert Ménard s’est également récemment adonné à un pathétique exercice de repentance, affirmant, confronté à la crise des réfugiés ukrainiens, regretter son opposition et ses déclarations vis-à-vis des réfugiés syriens et irakiens, propos qui le rendent aujourd’hui « honteux ».

On ne peut au final que conseiller à Robert Ménard d’aller soigner cet accès de remords honteux dans les salons de sa mairie – qu’il gère semble-t-il avec une grande efficacité – et de laisser la politique nationale à des gens un peu plus stables et cohérents que lui.

Par Xavier Eman le 12 mai 2022

vendredi 13 mai 2022

Philippe Vardon : « Je considère que ne pas faire d’alliance est suicidaire »



Depuis que Philippe Vardon, conseiller municipal RN à Nice et conseiller régional en PACA, a plaidé pour une alliance entre le RN et Reconquête dans le Sud, les tensions se sont accrues avec la tête du parti. À tel point que la commission d’investiture a évincé Philippe Vardon pour placer un autre candidat.

Kevin Tanguy. Les tensions entre vous et le RN sont survenues après votre appel à l’union avec LR/R/RN. Pourquoi avoir fait cette proposition ?

Philippe Vardon. La présidentielle est terminée. Il y a une réalité électorale particulière en Provence-Alpes-Côte d'Azur, et encore plus singulièrement dans les Alpes-Maritimes. En PACA, Éric Zemmour a rassemblé 12 % des électeurs et dans mon département 14 %, c’est-à-dire le double de son score national. Il apparaît très clairement, en se basant sur les résultats de 2017, que de ne pas avoir d’accord avec Reconquête en PACA pourrait nous faire perdre la moitié des seconds tours auxquels nous concourions en 2017. Et l’intégralité des seconds tours dans les Alpes-Maritimes. Je considère que ne pas faire d’alliance est suicidaire.

K. T. Le RN vous a écarté de l’investiture dans la 3e circonscription des Alpes-Maritimes. Vous maintenez quand même votre candidature. Pourquoi ?

P. V. Parce que ce n’est pas dans un bureau parisien qu’on va décider de mes engagements. L’investiture, c’est le RN qui en décide, la candidature, c’est mon sujet. Je vais à cette élection sans étiquette, mais pas sans éthique. On connaît mes valeurs, mes idées, mes combats. J’ai également le soutien de l’ensemble des élus municipaux et métropolitains du RN à Nice. Tous les élus, les militants et l’immense majorité des adhérents me soutiennent parce que cela est injuste et stupide politiquement.

K. T. Vous avez reçu le soutien des élus RN de Nice, est-ce que cet événement ne montre pas un fossé de plus en plus grand entre le RN du Nord et le RN du Sud ?

P. V. Évidement que, vu du Pas-de-Calais et des Hauts-de-France, le résultat d’Éric Zemmour est sensiblement différent. Dès lors, on peut se dire que ça ne nous empêchera pas d’avoir des députés. Mais c’est bien différent dans le Sud. Ce refus d'alliance est la volonté de tuer Reconquête, peut-être au prix du sacrifice de l’élection de certains députés. Ce qui est sûr, c’est que le RN du Sud est le grand sacrifié.

K. T. Pensez-vous, même sans étiquette politique, que les électeurs se porteront vers vous ?

P. V. Je rentre dans cette élection avec humilité. Je connais le poids des étiquettes partisanes. Ce qui est sûr, c’est que nous entrons dans cette campagne pour gagner, ce qui a toujours été mon objectif.

Entretien réalisé avec Philippe Vardon par Kevin Tanguy le 12 mai 2022

DAVID CASTELLO-LOPEZ dénonce le mépris des JOURNALISTES pour les électeurs de ZEMMOUR et du RN, Tred, le 13 mai 2022

 

jeudi 12 mai 2022

Éric Zemmour est candidat aux législatives



Éric Zemmour est officiellement candidat aux législatives dans la 4ème circonscription du Var.

Il mènera la Reconquête aux côtés des 550 candidats de notre mouvement.

Un climat étrange et explosif

 


Dernier rebondissement de la comedia del arte (voire mon article précédent pour Figaro Vox): M. Ménard se rallie à son tour au camp macroniste. Or on s’en souvient, le maire de Bézier fut élu avec le soutien du parti lepéniste. 


Quel est le point commun entre M. Ménard, (ex?) lepéniste conservateur, M. Cohn Bendit, écologiste libertaire, M. Bayrou, chrétien démocrate centriste, M. Raffarin, libéral chiraquien, M. Copé, droite « décomplexée », Mme Touraine, aile gauche du parti socialiste, M. Chevènement, héraut de la gauche étatiste et souverainiste, M. Sarkozy, euro-atlantiste? Tous sont désormais ralliés au macronisme. Il fut y voir l’ère du vide.


Les idées ne comptent plus et la politique se limite à l’allégeance à un emblématique gourou. Mais ce n’est pas tout. Pour la première fois dans l’histoire de la Ve république, ce président qui éblouit la classe politique de l’extrême gauche à l’extrême droite, ne fait pas l’objet d’un état de grâce dans le pays. Il subit bien au contraire un état de disgrâce. Selon les Echos, sa côte de confiance après son élection chute de 4 points pour atteindre 34% de confiance: une situation invraisemblable pour un président tout juste élu.


Le pays dit aussi, à travers de nombreux sondage, à plus de 60%, qu’il ne veut pas donner de majorité parlementaire au président Macron. Les politiques sont engagés dans une sorte de course de vitesse pour balayer cette tendance dont il ne veut pas entendre parler. Le président affirme que le peuple à parlé aux présidentielles et « qu’il n’y aura pas de troisième tour »


D’ailleurs, il a déjà choisi son premier ministre nonobstant des résultats considérés comme déjà acquis à la Chambre. Mme le Pen elle-même déclare que la logique des institutions veut que le chef de l’Etat ait une majorité à l’Assemblée. Franchement, dès lors, à quoi sert l’élection législative? 


A quoi sert-il d’élire des députés au SU puisque tout est joué lors de la présidentielle? La classe politique nage dans le pétainisme le plus obscur et l’esprit de la « Révolution nationale »: le pays s’est donné un « chef » et le parlement est de fait suspendu puisque son élection ne compte pas. 


L’incompréhension entre les élites politiques et le peuple atteint son paroxysme. Evidemment nul ne le souhaite mais nous roulons à coup sûr vers un indescriptible chaos.

Par Maxime Tandonnet le 12 mai 2022